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GAUSSON

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La commune de Gausson (pucenoire.gif (870 octets) Gwalc'hion) fait partie du canton de Plouguenast. Gausson dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GAUSSON

Gausson vient, semble-t-il, du latin « Gallicius ».

Gausson est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploeuc. Gausson (Gauczon) est une paroisse dès 1427 (archives de Loire-Atlantique, B 2978). Cette paroisse était jadis une succursale de celle de Ploeuc (Ploeuc-sur-Lié), qu'on appelait aussi Ploeuc-Gausson. La paroisse de Gausson dépendait alors de l'évêché de Saint-Brieuc, de la subdélégation de Moncontour et du ressort de Rennes. On y connaît plusieurs ancienne familles nobles à cette époque : Chevalier (Ville-Rio et Metayrie-du-Bourg), de La Mare, du Bouesbouexel ou Bouesbouessel (Kercarantel), Guillart (le Glageolet), du Cran, Flourie ou Flouric.

Ville de Gausson (Bretagne).

Durant la Révolution, la paroisse de Gausson dépendait du doyenné de Plouguenast. La plus importante juridiction, jusqu'à la Révolution, était celle du Cran-Kercarantel dont le dernier titulaire faisait parti de la famille de Carné. Erigé en commune en 1790 (avec comme premier maire Pierre-Isidore Le Normand, notaire), le territoire de Gausson, dépendant alors de l'arrondissement de Loudéac, s'est accru en 1823 au détriment d'Allineuc, de l'enclave du Pavillon (arrêté préfectoral du 2 avril 1823). Gausson devient paroisse indépendante le 23 novembre 1803.

On rencontre les appellations suivantes : Gausson (en 1371, en 1438), Gauczon (en 1427), Gauson (en 1480), Gausson (en 1493, archives des Côtes d'Armor, 1E731).

Ville de Gausson (Bretagne).

Note 1 : Liste non exhaustive des maires de Gausson : Pierre Isidore Le Normand (1790-1791), Alain Rault (1791-1793), Joseph Raoult (1793-1795), Julien Nais (1795-1800), Joseph Raoult (1800-1808), Jean-Baptiste Catho (1808), Louis Dubos (1808-1836), Gilbert Dubos (1836-1860), Emile Doré-Gaubichaye (1860-1867), Mathurin Rault (1867-1878), Mathurin Rebours (1878-1879), Jean-Baptiste Rault (1879-1880), Ludovic Carro (1880-1892), François Laurent (1892-1902), Mathurin Le Helloco (1902-1908), François-Amboise Laurent (1908-1941), Alexandre Dubos (1941-1944), Pierre Gicquel (1944-1945), Ange Marsouin (1945-1965), Pierre Marjot (1965-1989), Guy Le Helloco (1989-2020), etc ...

Note 1 : Liste non exhaustive des recteurs et curés de Gausson : Jean-Sébastien Amette (1789-1792), Valentin Gautier (1803-1822), Louis Moisan (1822-1847), Le Roy (1847-1860), Ruello (1860-1875), Morin (1875-1881), Le Marchand (1881-1898), Louis Dieulesaint (1898-1901), Théodule Bazin (1901-1910), Pierre-Marie Ollivier (1910-1928), Etienne Cabaret (1928-1932), Eugène Voyer (1932-1951), Louis Brasset (1951-1957), Mathurin Prual (1957-1984), Pierre Berthelot (1984-2001), Roger Jamel (1997-2002), Pierre Brajeul (2001-2003), Pierre Bedfert (2002-2007), Jean Mabundi (2007-2008), Didier Delepine, etc ... Liste non exhaustive des vicaires de Gausson : Guillaume Haméon (vers 1792), Chapelain (1810-1813), Hellio (1813-1818), Le Métayer (1818-1823), Tardivel (1823-1826), Doré (1826-1829), Coulombel (1829-1836), Jouno (1836-1839), Chevrel (1839-1848), Guigneuc (1848 à 1851), Carro (1849 à 1850), Cherdo (1850), Guitton (1850), Chevalier (1850 à 1851), Legiemble (1851 à 1854), Burlot (1853-1856), Serinet (1856-1874), Vieuloup (1859), Briand (1861-1866), Boutier (1866-1872), Jan (1872-1874), Le Gall (1874-1880), Gicquel (1874-1875), Méheur (1875-1882), Trécherel (1880-1887), Lamoureux (1882-1885), Louis Blévin (1885-1888), Jean-Pierre Hamon (1887), Daniel Rault (1888-1890), Pierre Corbel (1890-1894), Louis Gallais (1894-1895), Louis Deron (1895-1897), Turmel (1896), Jean-Pierre Eveillard (1899), Parisé (vers 1898), Le Coq (1899), Levené (1900-1904) et De Robichon (1901-1905), Mathurin Cadin (1904-1910), Joseph Rouillé (1905-1906), Guillaume Béréchel (1906-1912), Louis Macé (1910-1913), François Le Roux (1912), Jean Nivet (1913-1920), François Ollivier (1920-1925), Louis Le Dolédec, Jean Carmené (1929-1931), Émile Le Bihan (1931), Pierre Sort (1931-1946), Joseph Mérot (1932-1951), Marcel Simon (1947), Henri Esnault (1951-1957), Joseph Ribault (1957-1959), Jean Gauthier (1961-1962).

Note 3 : la commune de Gausson est formée des villages : Rezy, le Fresne-Helnault, Cargo, Ville-Houée, Ville-Rio, Roselier, Compé, la Camelière, la Gaubichais, la Guimaudais, les Champs-Hervé, Rossiquel, Kercarantel, le Breil-d'Ahaut, le Breil-d'Abas, le Chauchix, le Piry, etc...

Voir   Ville de Gausson (Bretagne) " Le cahier de doléances de Gausson (ancienne trève de Plœuc) en 1789".

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PATRIMOINE de GAUSSON

l'église Saint-Etienne, reconstruite en 1905 à l'emplacement de l'église primitive (XVIème siècle). En forme de croix latine, elle comprend une tour semi-encastrée, une nef avec bas côtés de quatre travées, plus celle du clocher, un transept et un choeur. Les prééminences dans l'ancienne église de Gausson appartenaient en 1555 à Jéhan du Bosc (curateur d’écuyer Guillart, sieur du Glageolet) ; en 1583 à Guillaume Fournier, sieur de la Braize ; en 1590 à François de la Villéon, sieur de Boisjançon, de la Ville Audren et autres ; en 1599 à Pierre de Trémereuc, sieur de la Ville es Rio ; en 1684 à René de Coëtlogon (conseiller du roi, lieutenant général de Haute Bretagne), marié à Péronelle Angélique de la Villéon ; en 1690-1693 à Pierre Gastier (pair de France), marié à Madeleine de Halgoët ; en 1702-1736 à Pierre de Cambout (duc du Coistin, pair de France) et Françoise d’Espinay, comtesse de Tonquédec ; en 1738 à Charles de la Rivière, seigneur de Ploeuc. Propriété du comte de La Rivière, seigneur de Ploeuc et du Pont à l'Asne, l'église a été vendue en 1783 par son petit-fils, Marie-Joseph Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, à Anne Ferré de la Ville-es-Blanc, veuve de Charles d'Andigné, marquis de la Chasse. A l'exception de la tour qui porte la date de 1711, l'édifice actuel, de style roman, date du XIX-XXème siècle et a été construit par M. Perrot, entrepreneur à Plouaret, sur les plans de M. Morvan. La bénédiction de la première pierre eut lieu le 2 juillet 1905, celle de l'église le 9 juillet 1906 (par le chanoine Gadiou). L'église est restaurée en 1910, 1924, 1954, 1955 (réfection du clocher) et 1965 (réfection de certains vitraux). Mobilier : A l'extérieur, statues en bois de saint Pierre et de saint Paul (XVIIIème siècle) ; à l'intérieur, statues anciennes (du XVIIIème siècle) de saint Etienne, sainte Vierge, saint Gildas, saint Louis, sainte Elisabeth, saint Joseph, sainte Anne et plusieurs statues en plâtre (sainte Thérèse, saint Michel, saint Etienne, Notre-Dame, Curé d'Ars, Jeanne d'Arc, ..) ; lutrin du XVIIIème siècle. La cuve de la chaire date du XVIIIème siècle. Le bénitier à godrons date du XVIème siècle. A noter que l'ancienne église avait été restaurée une dernière fois en 1833 ;

Eglise de Gausson (Bretagne).

Note 1 : Dans une des grandes fenêtres de l’ancienne église, il existe des fragments de verrière du XVIème siècle, que M. Gaultier du Mottay ne cite pas dans son Répertoire archéologique. Un de ces fragments, en assez mauvais état, représente un personnage vêtu de rouge, auréolé, à genoux et tenant un livre à la main. La figure est en partie détruite. On voit aussi dans cette même fenêtre une représentation de Notre-Seigneur les deux bras levés, et une tête d'ange. Dans le bas il y a une couronne de verdure, au milieu de laquelle il devait y avoir un écusson aujourd’hui détruit (André Oheix, 1901). Certains vitraux de l'église actuelle représentent : - Saint Étienne qui subit le martyre de la lapidation, sous le regard de Saul. - Saint Rémi qui baptise Clovis en présence de Clotilde et des soldats francs. - Marie qui est instruite par ses parents, Anne et Joachim. - L'Immaculée-Conception qui apparaît à Bernadette. - Sainte Jeanne d'Arc qui écoute les envoyés de Dieu. - Jésus qui apparaît à Sainte Marguerite-Marie. - Jean baptise Jésus (vitrail des fonts baptismaux).

Note 2 : Les biens de l'église en 1793 : " Le 8 nivôse an II (28/12/1793) Nous, Républicain, Louis François Marjot, notaire et cultivateur demeurant au Haut Quétel à Gausson, district de Loudéac, département des Côtes du Nord déclare avoir établi avec Julien Raoult la liste des biens nationaux ci-dessous : - une maison au Bourg, dite curiale (presbytère), avec un petit cellier au bout, la cour devant, une retraite à cochons et un petit jardin (cette maison sert de maison commune) sur le chemin qui va du Bourg à la Chapelle Avenel, occupée auparavant par Julien Amette, vicaire de Gausson ; - au Bourg, le Closset de l'église (exploité par Étienne Thomas époux Amice qui verse 40 livres/an aux trésoriers de la fabrique, (caisse de l'église) et qui a offert une barrique de cidre pour les libations à l'occasion de la plantation de l'arbre de la liberté) ; - le pré de la Croix Rouge (légué par Mathurin Raoult en 1736, exploité par Julien Régnier) ; - le Bézier (légué par Jean Rault en 1648, exploité par Joseph Raoult qui payait à Isidore Rault, prêtre, décédé en 1790) ; - la Clôture de la Fondation (légué par Mathurin Raoult en 1736, exploité par Louis Rault qui payait à Julien Amette, prêtre) ; - à la Chapelle, le Gréovicher (exploité par Isidore Rault) ; - au Chauchix, le pré Guion (légué par Louis Morel en 1700, exploité par Mathurin Coeuret) ; - au Piry, la grande Clôture et le pré du Hacher (légués par Yves Buchoux en 1653 et Jeanne Le Cocq en 1676, exploité par Joseph Loncle du Breil et Guillaume Le Normand) ; - au Roselier, le clos Jouan (exploité par Françoise Flageul, veuve de Fr. Hamon) " (voir archives des Côtes-d'Armor, 1Q1 et 1Q2). Ces biens seront vendus comme biens nationaux le 24 pluviöse an II : - Le Closset de l'église, est vendu à Gilles Rault de Cargo ; - le pré de l'église à Louis François Marjot du Haut Quétel ; - La petite clôture à Mathurin Ruellan du Bourg ; - Le pré de la Croix rouge à Julien Renier du Bourg ; - Le clos Jouan à Louis François Marjot du Haut Quétel ; - Le pré Guion à Julien Nais de la Chapelle ; - Le Bézier à Julien Nais de la Chapelle. Ces 2 champs seront revendus à Radenac de Ploeuc suite à la déchéance de Julien Nais (il n'avait pas pu payer).

Eglise de Gausson (Bretagne).

la chapelle Saint-Nicolas ou encore chapelle Avenel (vers 1538). De plan rectangulaire, elle est déjà mentionnée dans un acte du 20 avril 1429. L'édifice actuel date du XVIème siècle et porte les armes de René de Boisboissel et de Péronnelle de Ploeuc, mariés en 1538. Il a conservé ses sablières et un lambris à tirants engueulés. Mobilier : Statues anciennes de la sainte Vierge, sainte Appoline, saint Nicolas (XVIIème siècle), sainte Blanche portant des chaînes, saint Hervé et un saint Abbé dit saint Nicodème, mais sans doute saint Avit ; fragments de vitraux du XVIème siècle. Au pignon est de la chapelle, fontaine dédiée à saint Avit (R. Couffon). La maîtresse vitre a été restaurée en 1868 : on y trouve au centre, un portrait de sainte Péronnelle de Ploeuc (1520-1553) ;

Chapelle de Gausson (Bretagne).

Note 3 : Cette chapelle, dite aussi chapelle aux Anglais, date du XVIème siècle et a quelques parties très bien bâties. Elle avait autrefois pour patron saint David de Ménévie, qui a été remplacé assez récemment par saint Nicolas. Dans la fenêtre du pignon de cette chapelle on a placé les restes d’une verrière du XVIème siècle. On y voit encore une femme à genoux, ayant des perles dans les cheveux et vêtue d’une robe sur laquelle s’étale un écusson mi-parti de gueules aux mâcles d’or, mi-parti d'hermines à trois fasces de gueules [Note : Cette seconde partie de l'écusson rappelle les armoiries de la famille de Ploeuc qui portait : d'hermine à trois chevrons de gueules. Ce qui rend cette opinion encore plus vraisemblable, c'est que la famille de Ploeuc avait la présentation de l'église de Gausson. Les armoiries qui forment la première partie de l'écusson sont celles de la famille de Bréhan qui portait : de gueules à sept mâcles d'or. Au XVIème siècle, il y eut une alliance entre les Bois-Bouëssel et les Bréhan de Lisle, en Ploeuc (Anciens évêchés de Bretagne, II, p. 249)]. Elle lit dans un livre et tient à la main une banderole sur laquelle on lit : ECCE : VIRG.. :. Est-ce une représentation de l'Annonciation ou le portrait de la donatrice de la verrière ? On ne saurait le dire. On distingue aussi les fragments d'un Arbre de Jessé dont il ne reste plus que deux personnages à peu près intacts, au-dessous desquels on lit : MANASSES et ESECHIAS. On voit encore une tête sans corps et un corps sans tête avec une inscription à l’envers sur laquelle on ne voit plus que le mot : FILIUS. Il y a aussi sur un livre ouvert une inscription indéchiffrable en partie, et dont on ne lit plus que : AVE MATER DEI. Enfin, dans le lobe le plus élevé du réseau de la fenêtre, on distingue un écusson au milieu d’une couronne de verdure et portant : d'hermines (4, 3, 2 et 1) au chef de gueules chargé de trois macles d’or. Ces armoiries sont celles des Bois-Bouëssel. Cette famille avait des représentants à Gausson. Les montres de l’évêché de Saint-Brieuc pour 1469, citent en effet à Gausson Henry du Boisbouëssel, homme d’armes, et à Moncontour Gilles et Pierre du Boisbouëssel, de Gausson (André Oheix, 1901).

Note 4 : La chapelle Saint-Nicolas, ou chapelle Avenel, possède dans sa maîtresse vitre une verrière fort endommagée représentant au pied d'un arbre de Jessé Péronnelle de Ploeuc, dame de Kercarantel, épouse en 1538 de René du Boiboissel, et probablement fondatrice avec son mari de la chapelle. Nous n'avons pu malheureusement relever ce vitrail qui était en caisse lors de notre visite (Visite d'août 1933) en attendant que les restaurations interrompues de cette chapelle fussent achevées. Nous pouvons cependant donner ici le portrait de Péronnelle de Ploeuc grâce à l'obligeance de notre confrère, le vicomte de la Messelière, qui a bien voulu nous communiquer le calque qu'il en a fait. D'après son costume de l'époque Henri II, la verrière peut être datée entre 1545 et 1560 ; et les perlages permettent, d'autre part, de l'attribuer également à l'école des Pays-Bas (Contribution à l'étude des anciennes verrières - Société d'Emulation des Côtes-d'Armor, 1935).

Vitrail de la chapelle Saint-Nicolas en Gausson (Bretagne).

l'ancienne chapelle domestique de Bossignel, ruinée avec le château dès le XVIIème siècle ;

la fontaine Saint-Avit (XVème siècle), située près de la chapelle Saint-Nicolas ;

l'ancien manoir de Kercarantel ou Keracranter (XVIIème siècle), aujourd'hui disparu. Seuls subsistent un arc et les parties basses de certains murs. Propriété de Guillaume du Bouesbouexel (en 1426), de Henri du Bouesbouessel (en 1480) et de René du Boisboessel (en 1536) ;

les fermes de Chauchix (1678), du Raisy (1767), du Breil-d'en-Haut (1739) ;

6 moulins à eau dont le moulin des Quatre-Vaux (1736), de la Ville-Rio, Bertrand, de Kercarantel, de Vaugarnier, Dolo ;

Ville de Gausson (Bretagne).

A signaler aussi :

l'enceinte fortifiée du Bossiguel ou Bossignel (époque protohistorique) ;

le souterrain de Cargo (âge du fer) ;

le souterrain de Kercarantel (âge du fer).

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ANCIENNE NOBLESSE de GAUSSON

Ogée a mentionné sur le territoire de Gausson les terres nobles dont les noms suivent, chacune avec haute, moyenne et basse justice : Kercarantel, l'Escran, la Villerio et Tracoëts, appartenant toutes à M. de Carné. Le Glajolli, moyenne et basse justice, appartenait à M. Bonnin, en la Ville-Bouquay.

Au XVIIème siècle, sont mentionnées dans les registres paroissiaux Gilles de Trémereuc, écuyer du roi, sieur de Kergomar, époux d’Anne Agnès Mouesan, dame de la Ville es Rio (mariés à Ploeuc le 31/07/1660) et Jacques Berthelot, écuyer, époux de Marie de Sauvaget, sieur et dame du Rochay.

Lors de la réformation du 11 octobre 1426, sont mentionnés à Gausson les nobles suivants : Alain Chevalier, Guillaume de La Marre, Perrotin Chevalier, Messire Guillaume du Bouesbouexel, Michel Guillart, Alain du Cran et Guillo Flourie.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Gausson :
– Henry du Boisbouëssel, homme d’armes, etc.
– Hervé Guillart.
– Guillaume Chevalier.
– Bertrand Flouric.
– Guillaume Flouric.
– Guillaume Roulle, ennobli.
– L’héritier Eon de La Marre.
– Jeanne du Boscq, veuve de Jean Eudo.

Lors de la réformation du 2 mars 1536, sont mentionnées à Gausson les maisons nobles suivantes : Le Kercarantel (à René du Boisboessel), Le Glageolet (à Jehan Guillart), la Ville-es-Rio et la métairie du bourg (à Mathelin Le Chevalier), Caupe (à la veuve d'Alain des Desers), La Mare (à François Gouyguet).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 9 nobles de Gausson :

Guillaume CHEVALLIER (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

l'héritier Eon DE LA MARRE : défaillant ;

Jehanne DU BOSCQ, veuve de Jehan ENDO (5 livres de revenu) : défaillant ;

Henri DU BOUESBOUESSEL (600 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Jehan ENDO : défaillant ;

Bertrand FLOURIC (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Guillaume FLOURIC (3 livres de revenu) : défaillant ;

Hervé GUILLART de Glajolay (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Guillaume ROULLE (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

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