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LA GACILLY

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La commune de La Gacilly (bzh.gif (80 octets) Gazilieg) est chef lieu de canton. La Gacilly dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA GACILLY

La Gacilly vient, soit du village de Liskily, soit de "Gasselet" (marécage). Certains historiens prétendent que Gacilly vient de Gasceline, femme de Philippe de Montauban, qui vit en 1220.

Ville de la Gacilly (Bretagne).

La Gacilly est un démembrement de la paroisse primitive de Carentoir. Le premier château de La Gacilly date, dit-on, du VIème siècle. Il est connu sous le nom d'Arcilla, puis de Garcillé. C'est, en 1778, une vaste seigneurie jouissant d'une haute, moyenne et basse justice s'étendant sur les paroisses de Carentoir, Ruffiac, les Fougerêts, etc... possédant entre autres droits féodaux, celui de guet, dernier vestige au XVIIIème siècle de l'ancienne défense militaire du château. Sous le règne du duc de Bretagne Alain III (1008-1040), le bourg de La Gacilly est un jour envahi par une horde de paysans qui tente de brûler le château, avant d'être repoussée par la garnison.

Ville de la Gacilly (Bretagne).

En 1160, le domaine de La Gacilly (avec son château féodal) appartient à Olivier de Montfort, frère de Guillaume de Montfort. Sa fille Gasceline transmet le domaine à son époux Jean Ier de Montauban. Leur fils, Olivier Ier de Montauban, reçoit en héritage la terre de La Gacilly et épouse Jeanne Tournemine (fille du sire de La Hunaudaye) vers 1220. Les descendants de Gasceline, à savoir : Olivier Ier de Montauban, Alain, Olivier II, Olivier III, Olivier IV, Olivier V et Guillaume, se succèdent de père en fils. Béatrix de Montauban, fille de Guillaume, recueille la Gacilly et la transmet à sa fille Marie de Rieux, puis à sa petite-fille Françoise d'Amboise (au XVème siècle), épouse de Pierre II de Bretagne. Françoise d'Amboise vend cette seigneurie en 1466 à Louis II de Rohan-Guémené. Des Rohan, elle passe en 1571 à Jean Avril, seigneur de Coesbo, et puis à divers acquéreurs.

La trève de Gacilly dépend de la paroisse de Carentoir. La Gacilly est érigée en commune en 1790 et reçoit le titre de chef-lieu de canton. La Gacilly est érigée en paroisse en 1802.

Ville de la Gacilly (Bretagne).

Note : Ancienne trêve de Carentoir, La Gacilly est limitée à l'est par le cours de l'Aff, qui la sépare de Sixt et de Cournon ; elle touche au sud Glénac, à l'ouest les Fougerêts, et au nord Carentoir. Sa superficie est de 1643 hectares, dont la moitié environ est inculte. En 1891, sa population est de 1623 habitants. Le passé a laissé plusieurs traces sur ce territoire. A quelques pas du bourg, sur le bord de la route de Malestroit, se dresse un beau menhir de 5 mètres de hauteur et de 4 mètres de largeur, appelé la « Roche piquée ». Auprès de ce menhir, on en voit un autre de même longueur, mais renversé. Sur la lande de Sigré, à l'ouest de La Gacilly, sur une hauteur, se trouve un ancien retranchement circulaire, mesurant près de 40 mètres de largeur. La déclivité de la colline est couverte, à des distances régulières, de petites excavations dont la terre a été rejetée du côté de la pente. On y a trouvé quelques débris de charbon. Plusieurs haches en pierre ont été trouvées sur ce territoire, et quelques-unes se trouvent au Musée de Rennes. Au moyen âge se rapporte l'origine de la petite ville de La Gacilly. Elle a commencé, comme beaucoup d'autres, par un château féodal, autour duquel sont venues graduellement se grouper les habitations des protégés de la seigneurie (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de la Gacilly (Bretagne).

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PATRIMOINE de LA GACILLY

l'église Saint-Nicolas-de-Myre ou Saint-Jean-de-Myre (1845), oeuvre de l'architecte Charrier et édifiée en 1845 par Louis Richelot. Cette église remplace l'ancienne chapelle du château qui servait autrefois au culte paroissial et qui datait du XIVème siècle et fut restaurée ou agrandie en 1626 et en 1628. L'église d'abord tréviale puis paroissiale de La Gacilly était sous l'invocation de saint Nicolas. En 1745, Mgr de Bertin, évêque de Vannes, érigea la trève de La Gacilly en paroisse. L'église actuelle est exécutée d'après les règles de l'architecture grecque, avec portique à colonnes et riche fronton triangulaire ;

Ville de la Gacilly (Bretagne).

Nota : L'église de la Gacilly ne fut d'abord que la chapelle du château ; elle s'élevait sur une hauteur, entre la ville et l'ancienne route de Glénac. Elle datait du XIVème siècle, et était dédiée à saint Nicolas ; c'est elle qui fut érigée en église tréviale à une époque inconnue. L'accroissement de la population nécessita bientôt son agrandissement. Mme de Talhouet posa la première pierre d'une chapelle au sud en 1626, et d'une autre au nord en 1628 ; elles furent bénites le 12 octobre 1631 par le doyen de Carentoir, et dédiées, celle du nord à la sainte Vierge, et celle du midi à saint Nicolas. On a dit que la trève de la Gacilly fut érigée en paroisse en 1745, par ordonnance de Mgr de Bertin, évêque de Vannes. C'est une erreur. Il est de fait qu'elle n'eût point de recteurs particuliers avant la révolution et qu'elle fut soumise jusque-là à la juridiction du doyen de Carentoir. Les chapelles de la trêve étaient : — 1. Saint Jean, sur le territoire actuel de Sixt, siège d'un hôpital, appelé parfois aumônerie et prieuré, à la présentation des seigneurs de la Gacilly. Les charges consistaient à desservir la chapelle et à recueillir les pauvres de la localité. Ses biens furent annexés à l'ordre hospitalier de Saint-Lazare et en 1696 à l'hôpital de Saint-Nicolas de Vannes. La chapelle a été démolie en 1818 par l'ouverture de la route de Redon. — 2. Saint-Vincent-Fermer, dans la ville même de la Gacilly, sur l'ancien chemin de Rochefort. Cette chapelle, vendue nationalement, a été convertie en maison d'habitation. — 3. Saint-Jugon, à 4 kilomètres à l'ouest-nord-ouest de la Gacilly. On y vénère le tombeau du saint, qui était un jeune pâtre du pays, honoré par Dieu de faveurs extraordinaires. On s'y rend en grande affluence, tous les ans, le lundi de la Pentecôte ; de plus on y célèbre trois fois la messe, dans le cours de l'année, pour y bénir les semences : le 1er mars, aux rogations, et vers la Toussaint. Les laboureurs s'y rendent avec de petits sacs de semences, qui sont bénits à la fin de la messe : ces semences sont mêlées ensuite à celles qui doivent être confiées à la terre. Au sud de cette chapelle, se trouve le village de Saint-André, dont le nom semble indiquer qu'il y eut là jadis une chapelle, bien qu'il n'en reste aujourd'hui aucune trace. Il y avait aussi une chapelle privée au manoir de la Ville-Louet, et une autre à la Ville-Orion. Les chapellenies étaient : — 1. Celle de Croix-Chemin, fondée en 15.. par le prêtre Pierre Gicqueau, présentée par le seigneur de la Ville-Orion, et chargée d'une messe à dire chaque vendredi à la Gacilly ; — 2. Celle de N.-D. de la Ville-Louet, fondée par les seigneurs du lieu, et desservie dans la chapelle domestique du manoir de ce nom. La Gacilly, en sa qualité de trêve de Carentoir, relevait de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, elle fut érigée en commune, et même en chef-lieu de canton, du district de Rochefort. Elle eut dans sa circonscription : Cournon, Glénac, les Fougerêts et Saint-Martin, pendant que Carentoir ne conservait que le Temple et Tréal. Bien que la population eut adopté les idées révolutionnaires, son curé M. Jean Chantreau refusa, en 1791, de prêter le serment exigé par la Constitution civile du clergé, et fut remplacé par un intrus. La Gacilly fournit une compagnie de volontaires, pour repousser l'étranger à la frontière. En 1795, le 8 juin, elle fut surprise et pillée par les chouans, et perdit quelques hommes dans la bagarre. En 1800, la Gacilly fut rattachée à l'arrondissement de Vannes, et, en 1801, au canton de Carentoir. En 1802, elle acquit définitivement son titre de paroisse, et eut pour premier recteur M. Chantreau, son ancien desservant. Cependant la perte du titre de chef-lieu de canton lui laissait un souvenir pénible. Le roi Louis-Philippe ayant acquis quelques propriétés dans ce pays, on agit près de lui, et on obtint, le 20 janvier 1837, le rétablissement du canton civil ou administratif à la Gacilly, en laissant le curé-doyen à Carentoir. Pour répondre à cette faveur, la commune bâtit un hôtel de ville, pour les différents services de la localité, créa une place très vaste, pour les foires et les marchés, et jeta les fondements d'une église neuve entre la place et la butte du château. Cet édifice, auquel on travaillait encore en 1845, est de style exclusivement grec, comme la chapelle du Champ-des-Martyrs, à Brech. Sa façade de l'ouest, composée d'un portique à colonnes et d'un riche fronton triangulaire, peut convenir à un temple antique, à un tribunal, à un théâtre, etc... aussi bien, et peut-être mieux, qu'à une église chrétienne. En 1885, on a nivelé la motte féodale, derrière l'église, et on y a construit une école de garçons ; on a tracé aussi de nombreuses voies de communication avec tous les alentours : ce qui en fait un centre commercial assez important en 1891 (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

la chapelle Saint-Jugon (1840), située route de Ploërmel. Il s'agit de l'ancienne chapelle nommée "Saint Jouhon des Boays" et construite par les seigneurs de La Roche Gestin vers le XIVème siècle. L'édifice actuel date de 1840. Il est de forme rectangulaire et doté d'un toit à cinq pans. On y vénère le soi-disant tombeau de saint Jugon ;

Ville de la Gacilly (Bretagne).

la croix du chêne Rond (1819), située route de La Ville-Janvier et oeuvre du sculpteur Jean Chotard. Plusieurs inscriptions couvrent son fût dont "Dieu te regarde, pêcheur et tu ni pence pas", suivie du nom Olivier Danard ;

l'ancien château de La Gacilly. L'édifice primitif est daté, semble-t-il, du VIème siècle. Il portait alors le nom d'Arcilla, puis de Garcillé. Le château appartient vers 1160 à Olivier de Montfort, avant d'être reconstruit au XIIIème siècle. Propriété de la famille Montauban (jusqu'au début du XVème siècle) : Alain, Philippe, Olivier II (décédé en 1284), Alain II, Olivier III (décédé en 1336) et Jean II (décédé en 1343). Olivier III, seigneur de Montauban, et son épouse Julienne de Tournemine, font des fondations pieuses à La Gacilly. Durant la guerre de succession de Bretagne (de 1341 à 1351), le château accueille Du Guesclin qui se rend à Malestroit. Le château est ensuite endommagé. La Gacilly revient ensuite à Alain III (décédé en 1359), Olivier IV, Olivier V et enfin Guillaume de Montauban dont la fille Béatrix, héritière du domaine, épouse Jean III de Rieux-Rochefort. Béatrix de Montauban, dame de Châteauneuf et de La Gacilly, décède le 21 janvier 1401 et transmet La Gacilly à sa fille Marie de Rieux. Marie de Rieux épouse en 1426 Louis d'Amboise, vicomte de Thouars. De cette union naît le 9 mai 1427, Françoise qui épouse, en 1445 à Vannes, le prince Pierre de Bretagne, fils cadet du duc Jean V le Sage. En 1450, Pierre de Bretagne devient duc de Bretagne à la mort de son frère. Il décède le 22 septembre 1457. Françoise d'Amboise se retire alors au couvent de Sainte-Claire de Nantes et vend le domaine de La Gacilly, en 1466, à Louis II de Rohan-Guémené et son épouse Marie de Montauban. En 1466, Françoise d'Amboise déclare dans son aveu que le château est alors "inhabité". Suite au décès de Marie de Montauban en 1477, le domaine échoit à Pierre de Rohan, sire de Gié et maréchal de France (frère cadet de Louis de Rohan, seigneur de Guémené). En 1526, Anne de Rohan dit que le château est "depuis longtemps en ruine". En 1540, René Ier de Rohan-Gié cède La Gacilly à Claude de Rohan. René de Rohan est mentionné comme étant à nouveau le seigneur de La Gacilly (suite à un retrait lignager) lors des aveux rendus le 24 juin 1548 et le 10 octobre 1549. René de Rohan est tué près de Metz le 20 octobre 1552 et Isabeau de Navarre reçoit alors le domaine de La Gacilly. En 1571, Henry de Rohan vend La Gacilly à Jean Apuril, seigneur de Lourmais, de la Bouexière et de Coesbo. Suite à un retrait lignager, Henry de Rohan devient seigneur de La Gacilly. Le domaine de La Gacilly appartient à Charles Cossé (époux de Judith d'Acigné) en 1580, puis à Jean de Couédor (époux de Renée du Quengo) en 1581. Le domaine est pillé par les troupes anglaises en 1594. Par acte du 23 février 1596, le domaine de La Gacilly est mis en vente. François de Talhouët, seigneur de Villequeno et son épouse Valence de Boisorhand se rendent alors acquéreurs de La Gacilly. En 1639, Gilles de Talhoet mentionne "l'emplacement et mazière du vieil chasteau de la Gacilly, contenant le dit emplecement un journal ou environ". Les ruines du château sont achetées en 1644 par Jean du Houx et son épouse Marie de Porcaro. Gilles du Houx décède en 1707 et ses héritiers vendent la Gacilly à Yves Marie de La Bourdonnaye, en 1710. Le domaine est réuni en février 1717 aux terres de Couettion et des Bouexières, puis érigé en marquisat en faveur d'Yves Marie de la Bourdonnaye. Un aveu rendu le 18 août 1727 indique que "la motte de l'ancien château de La Gacilly est depuis longtemps ruiné par caducité". Sur l'emplacement du château, rasé en 1884, s'élève une école. On a pu constater que les fondements du château, enfouis dans la terre, forment un carré régulier, que le mur d'enceinte possède environ trois mètres d'épaisseur, et qu'il est muni de trois contreforts carrés sur chaque face ;

Château de la Gacilly (Bretagne).

voir Gacilly (Bretagne) Le château de la Gacilly

le manoir de la Roche-Gestin (XIVème siècle), mentionné dès 1368 et propriété de la famille La Roche-Gestin. On mentionne Jehan de Cancoet en 1427 et Vincent de Cancoet en 1536 ;

le manoir de la Cour de La Bouère (XVème siècle), propriété de Jean de Lezourmel (en 1427), de Imbert de Forges (en 1441), de Artur de Forges en 1536, et de la famille Saulnier (en 1659). Ce manoir possédait jadis un souterrain ;

Ville de la Gacilly (Bretagne).

le manoir de la Ville-Louet. Siège d'une ancienne seigneurie avec haute justice ayant appartenu successivement aux familles Eluart (Jehan Eluart en 1427 et en 1464), Bruc (Guillaume Bruc en 1536), La Landelle et Quélo. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée ;

la longère de Brozbeas (1610) ;

la maison (XVIIème siècle), située au n° 16, rue Saint-Vincent. Elle comporte une tour avec son escalier à l'arrière de l'édifice ;

la ferme "La Gourgandaie" (XVIIIème siècle), située route de Ploërmel ;

le cadran solaire (1861), situé rue Saint-Vincent. Il est posé sur une petite pierre de granit portant la date de 1776 ;

Ville de la Gacilly (Bretagne).

A signaler aussi :

la Roche Piquée (menhir de 5 mètres de hauteur et 4 mètres de largeur), située route de Vannes et qui date de 2 000 ans avant Jésus-Christ ;

le retranchement circulaire située dans la lande de Sigré ;

la motte appelée la "Petite-Butte", construite, dit-on, au VIème siècle sous le nom de château du Houx, et incendié en 1594 par une troupe d'Anglais ;

Ville de la Gacilly (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de LA GACILLY

Jusqu'en 1885, on y voyait une énorme butte de terre, entourée de douves, et jadis couronnée d'un château. A quelques pas au sud-ouest, s'élevait une autre motte, appelée la petite butte, et présentant à peu près la forme d'une demi-lune. Le château était carré, avec des contreforts. La juridiction de cette seigneurie s'étendait sur Carentoir, Ruffiac, les Fougerêts, etc. C'était aussi d'une manière approximative l'étendue de la domination du tyern Jarnhitin en 790 et en 821, et de celle de ses fils après lui. Il ne serait donc pas téméraire de penser que le château, appelé plus tard la Gacilly, leur aurait appartenu et aurait existé dès le VIIIème siècle. Quoi qu'il en soit, ce domaine appartenait, vers 1160, à Olivier de Montfort, frère de Guillaume. Sa fille Gasceline, — qu'on remarque ce nom, — transmit ce bien à son mari, Philippe de Montauban, puis à ses descendants, Olivier Ier, Alain II, Olivier II, Olivier III, Olivier IV, Olivier V, et Guillaume, qui se succédèrent de père en fils. Béatrix ou Jeanne, fille de Guillaume, dame de la Gacilly, épousa en 14.. Jean III de Rieux-Rochefort. Marie de Rieux, leur fille unique, dame de la Gacilly, épousa en 1426 Louis d'Amboise, vicomte de Thouars. Françoise d'Amboise, femme de Pierre de Bretagne, ne laissa point de postérité. Les seigneurs de la Gacilly furent ensuite :

1466. Louis II de Rohan, seigneur de Guémené.

1478. Pierre de Rohan, son frère, seigneur de Gié.

1513. Pierre de Rohan, sgr. de Gié, de Frontenay, etc... 

1525. René, vicomte de Rohan, comte de Porhoet...

1552. Henri, vicomte de Rohan, calviniste.

1571. J. Avril, seigneur de Coesbo, acheta la Gacilly.

1594. Prise et démolition du château par des routiers anglais.

1596. François de Talhouet et Valence de Boisorhand.

1606. René de Talhouet, fils aîné des précédents.

1632. Gilles de Talhouet, réduit à vendre ses biens.

1644. Jean du Houx, seigneur puis baron de la Gacilly.

16...    Gilles-François du Houx, comte, mort en 1707.

17...    Yves-Marie, marquis de la Bourdonnaye, en 1717.

Un aveu du 13 septembre 1639 fournit les indications suivantes : « L'emplacement et mazière du vieil chasteau de la Gacilly, près et adjacent la ville du dit lieu, sittué en la paroisse de Carantoir, contenant le dit emplacement de chasteau un journal ou environ... Une halle et cohue, sittuée au milieu de la dite ville, où il y a marché tous les sabmedis , et cinq foires par chacun an... Le logis de la prison, trois fours à ban, trois moulins à grain... Les bois de haulte fustais et forest de la dite seigneurye, en la paroisse de Carantoir, contenant par fonds environ huit journaux. Les bois taillifs de Mabio, contenant environ cinquante journaux ; les landes et communs de Mabio, dépendans de la dite seigneurye de la Gacilly, les landes de Grasléas et lacs de Beautermier, où étoit le grand boys de la dite seigneurye de la Gacilly, etc... Outre, tout droit de supériorité et prééminences, ceintures avec armes timbrées et escussons en l'églize de Carentoir, Ruffiac, Cournon et ailleurs, dépendans de la dite seigneurye. Les devoirs et rachaptz, féautz, hommages, et droits de chambelenage, que doivent les seigneuries des hautes et basses Bouexières, du Boschet, du Bodel, de la Villequéno, de la Ville-Orion, de la Rochestin, du Boisbrassu, du Boisby, et quelques dépendances de Sourdéac et de Molac. Le droit de patronnage de l'aumosnerye de l'églize de St Jean de la Gacilly ; le devoir de disme deub sur le bailliage de la Vieilleforest et ailleurs ; la maison, pré et jardin de l'hospital du dit lieu de la Gacilly ; mesme le droit de présentation du bénéfice de Ruffiac. Plus le dit seigneur de la Gacilly a droit de faire tenir par ses officiers les généraux plaids de la dite juridiction quatre fois l'année ; ... tous droitz de jurisdiction haute, basse et moyenne, et création d'officiers ; droit de quintaine et behours sur la rivière du dit lieu de la Gacilly, dont les habitans de la dite ville doivent mener et conduire le batteau sur l'eau et fournir de gouaelz, et ceux qui sont mariez en l'année dans le terrouer de la Gacilly appelé le My-denier, doibvent rompre trois gaules chacun contre un post planté en la dite rivière ; à faute de quoi faire doibvent l'amande de 60 solz et un denier monnoye, au jour de Ste Julitte.. » (Talhouet p. 952).

Les autres terres nobles étaient :

1.         La Bouère, qui appartenait en 1597 à Renée de la Bouère, femme de François de Forges, puis à René Grimaud, mort en 1651, à Joseph-André Saulnier, mort en 1705.

2.        La Gourgandaye ou la Cour-Glandais, vers le nord-ouest, aux la Ville-Hélio.

3.        La Rochegestin, qui appartenait en 1639 à Jean de Cancoet, et plus tard à Bertrand de Cancoet.

4.        La Ville-Geffr, vers le nord.

5.        La Ville-Louet, au nord-ouest, haute, moyenne et basse justice, aux de Bruc, la Landelle et Quélo.

6.        La Ville-Orion, au nord-ouest, haute, moyenne et basse justice, aux Penbichen , de Forges et du Fresche.

(de Joseph-Marie Le Mené).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de La Gacilly. La Gacilly dépendait autrefois de Carentoir.

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