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LA MAISON FLEURIOT DE LANGLE

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La châtelaine de Kerlouët, dont parle Madame de Lisle-Adam, est la femme du comte Jean-Charles Marie Fleuriot de Langle, capitaine de cavalerie dans le régiment de Royal-Etranger, et frère de l'infortuné chevalier Paul-Antoine-Marie Fleuriot de Langle.

Tous deux étaient fils de messire Jean-Sébastien Fleuriot, comte de Langle, et de demoiselle Marie-Jeanne de la Monneraye sa femme. Jean-Charles-Marie était en 1786, l'aîné de la famille et chef de nom et d'armes et c'est à tort qu'un de ses cousins, Jean-Marie Jérôme (1749-1807), fils du vicomte Charlemagne Fleuriot de Langle et de Jacqueline-Hiéronisme de Varennes, sa cousine germaine, se qualifiait marquis de Langle, puisque cette seigneurie appartenait à la branche aînée de sa famille dont nous dirons quelques mots.

Cette ancienne maison est originaire des comtés de Penthièvre et de Goëllo et portait : « D'argent au chevron de gueules accompagné de trois quintefeuilles d'azur, alias : trois quintefeuilles de gueules pointées et tigées de sinople ».

Elle a présenté aux réformations des mémoires remontant jusqu'à l'année 1140, époque où le plus ancien de ses membres connus, René Ier, commandait un corps de cavalerie et suivait le parti de Conan III contre Eudon de Porhoët. Parmi les membres de cette ancienne et noble maison nous citerons seulement :

René II, fils du précédent et de Radegonde de Rieux de Flesselles, pourvu d'un emploi auprès du comte Geoffroy qu'il accompagna à Paris, en 1186, et, ensuite, capitaine des gardes de la duchesse Constance. Il épousa, en 1210, Guyone L'Hérichon de Kerorzan,

René III, fils du précédent, prit part aux diverses expéditions de son temps, et l'un des mémoires le cite au nombre des seigneurs qui suivaient Pierre de Dreux dans sa guerre contre saint Louis et Blanche de Castille. Il fut aussi croisé en 1248, et avait épousé en 1240, Anne Pozerthon de Thybraie.

Olivier Ier, fils de René III, fit partie de l'armée envoyée en Flandre par Jean II, et fut blessé à la bataille de Courtray. Maître d'hôtel du duc de Bretagne et gouverneur de Lamballe, il épousa, en 1310, Marie Palerne de Bussy, et mourut en 1336. Ils eurent deux fils :

1° Charles Ier du nom et

2° Jean Ier, fondateur de la branche des Fleuriot d'Omblepied et de la Freulière, qui s'établit en Anjou en 1390.

Olivier III, qui, en 1465, commandait une compagnie de cavalerie, dans l'armée de François II contre Louis XI.

René IV, qui épousa Marguerite de Kerléan.

René V, qui se maria, en 1598, à Marguerite de Penancoët, qui lui apporta en dot la terre de Kerlouët, fief et juridiction de haute, moyenne et basse justice, prééminence de l'église paroissiale de Quimper-Guézennec.

Charles, fils aîné de René IV et de Marguerite de Kerléau, mérita par ses services d'être nommé chevalier de l'ordre du Roi et fut, croit-on, inhumé dans l'église du couvent des Cordeliers de Guingamp.

Claude Ier, fils de René V, sieur de Kerlouët, reçut de Louis XIII, le 8 décembre 1639, le collier de l'ordre de Saint-Michel « en récompense de ses mérites et vertus et des bons et agréables services qu'il avait rendus à S. M. aux sièges de la Rochelle et de Montauban et autres occasions qui s'étaient présentées, où il avait donné des preuves de sa valeur ». Il fut convoqué, par lettre royale, aux Etats tenus à Vannes le 15 janvier 1643, et avait épousé, le 18 novembre 1623, Fiacrette de Bahezre, dame de Kerfichant, Roswilio et autres lieux, dont les armes, accolées aux siennes, figurent dans les vitraux de l'église paroissiale de Duault, d'où dépendent les terres et le château de Roswilio (ou Rosvilio) où ils se fixèrent. C’est là que naquirent leurs enfants ; l'un deux est Sébastien Ier, baptisé à Duault, le 5 juillet 1625, et marié, le 14 novembre 1650, à Mauricette Le Bigot, fille aînée et principale héritière de messire Sébastien Le Bigot, chevalier, et de dame Marie Arel, seigneur et dame de Kerjégu, de Langle, Lesmabon, etc.. Avec la châtellenie de Langle, située dans la paroisse de Carnoët, en Cornouaille, conférant le titre de comte ; Mauricette Le Bigot apporta dans la famille Fleuriot des propriétés considérables. Sébastien Fleuriot, devenu comte de Langle, était, en 1666, capitaine élu d'une compagnie de soixante-quatre gentilshommes de Pommerit-le-Vicomte.

Charles-Sébastien, son fils, continua la branche des Fleuriot de Langle. De son second mariage célébré le 16 octobre 1711, avec demoiselle Marie Anne-Angélique de Varennes naquirent :

1° Jean-Sébastien Fleuriot, comte de Langle, marié, avant 1738, à demoiselle Marie-Jeanne de la Monneraye.

2° Charlemagne Fleuriot, vicomte de Langle, qui épousa à Dinan, en 1738, Jacqueline Hiéronisme-Marie-Rose de Varennes, sa cousine germaine.

Ce sont les deux chefs des branches de cette maison subsistant encore aujourd'hui en Bretagne (J. Baudry).

Paul-Antoine-Marie Fleuriot de Langle (1744-1787), connu sous le nom de Chevalier de Langle, naquit au château de Kerlouët, dans la paroisse de Quimper-Guezennec (Côtes-d’Armor), le 1er août 1744, de Jean-Sébastien Fleuriot de Langle et de Marie-Jeanne de la Monneraye.

Voir Fleuriot de Langle "Le chevalier Fleuriot de Langle (1744-1787)

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