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CLÉDER ET LA FAMILLE KERGUVELEN.

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1. LAURENT DE KERGUVELEN. Montre de mai 1423, Plounevez-Lochrist.

Le 3 mai 1423, Laurent de Kerguvelen se présenta à la « monstre générale » de Plounévez, au titre de vougier-en-jacques, le duc Jean V de Monfort régnant en Bretagne, et le roi Charles VII en France (en attendant Jeanne d'Arc qui avait alors 11 ans). — Le vougier était l'homme de guerre armé de la vouge, lame large et pointue, affilée d'un seul côté, emmanchée à un bois solide, pour frapper en fauchant. Couper la tête à l'ennemi n'était ainsi qu'un jeu, et au besoin le vougier coupait le corps en deux par la taille... Comme on sait, les anciens avaient le bras robuste.

2. HERVÉ DE KERGUVELEN, seigneur de Kergaradec. Montres du 10 mars 1443 et de 1461. — Épouse Jeanne de Keranroz ou Keranrais (deux Keranrais furent au combat des Trente).

Inscrit comme vougier et comme noble.

En 1467, son droit de noblesse est de nouveau reconnu : il figure sur la liste officielle au 4ème rang.

3. YVES DE KERGUVELEN. Montres de 1503 et 1528. — Épouse Plézo Le Roux (Le Roux de Trohubert ?).

4. LAURENT DE KERGUVELEN. Montre de 1536. — Épouse Marguerite de Trédern.
Son frère Jean est l'auteur probable de la branche de Kereskat (Saint-Pol-de-Léon) fondue plus tard dans Kergoat puis dans Kergoat de Tronjoly, puis dans Parcevaux.

En 1525 Laurent avait partagé l'héritage noble avec ses frères et sœurs Jean, Marie, Plézo et Catherine. En 1528 il rendit aveu au seigneur de Rohan.

Ses enfants mineurs se présentent à la réformation de Plounévez et leur maison est déclarée noble, ayant appartenu en 1536 à Laurent « qui était gentilhomme » ; et une autre maison noble appartient à la branche d'Andavavilles.

En 1556, Laurent et sa femme Marguerite de Tredern donnent 100 sols monnaie de rente viagère au juveigneur (cadet) Didier.

5. YVES DE KERGUVELEN DE KERGARADEC épousa Anne Crissin, de qui Maurice, marié à Jeanne Kerédan. Ce Maurice eut un fils, Olivier, qui entra aux Carmes, et deux filles, demoiselles Renée et Louise. Celle-ci épousa en 1621 Louis Le Jumeau, de qui les Le Jumeau de Kergaradec, aujourd'hui encore propriétaires du manoir en Plounévez. — Le célèbre accoucheur, membre de l'Académie de médecine en 1823, était de cette famille.

6. DIDIER, fils cadet de Laurent et frère d'Yves, contracta une alliance fort honorable vers 1584, en épousant Catherine de Lézeleuc de Kérouara dont un bisaïeul possible, Didier, avait été en 1520 procureur-syndic de Saint-Pol-de-Léon, et dont le frère Paul sera recteur de Plouescat en 1607. — Mgr de Lezeleuc, mort évêque d'Autun en 1873, était de la même famille.

7. JEAN, fils de Didier, épousa en premières noces Marguerite de Kersauson, qui lui donna deux fils ; Didier et Paul, baptisés en 1589 et 1592 à Plouescat, et en secondes noces Françoise du Châtel qui lui donna un fils : François, baptisé le 1er mai 1603, à Plouescat.

8. DIDIER, le fils aîné, dit « de Kerguvelen de Kerneac'h », eut pour fils Didier, seigneur du Tromeur et du Liorzou (le manoir subsiste en Plounevez-Lochrist).

Ce fils épousa, en 1660, Catherine de Keryvon de Kermoyec, fille de Guillaume, sénéchal de Landerneau, de qui Guillaume, époux de Marie-Françoise Bleinhaut de Kerioc, seigneur et dame du Penhoat, de Trohéon, de Camfrout, etc., sénéchal de Landerneau.

Leur fils, Nicolas-Jean du Penhoat, « gouverneur » de Landerneau, épousa en 1719 Catherine Le Forestier de Penhoat de Kerozven, de qui Marguerite, épouse de Jean de l'Espine de Crainville (famille encore existante à Paris) ; Charlotte, épouse de Guillaume Le Borgne de la Tour-Keraouel (famille encore existante à Rennes) ; Guillaume Mathurin, mousquetaire du Roi, époux de Louise de Quélen de Kerohant, et sans doute père du compagnon de La Fayette, en Amérique (1781-1786), jamais revenu.

Le 21 février 1669, la Chambre pour la réformation de la noblesse en la province de Bretagne, « jurisdiction de Lesneven » déclara nobles, d'ancienne extraction noble : François de Kerguvelen, écuyer, sieur de Kergonan ; Didier de Kerguvelen, sieur de Tromeur ; Paul de Kerguvelen, sieur de Kervoa ; François écuyer, sieur du Gorrekear, en Plouescat.

En 1736, Nicolas-Jean de Kerguvelen, seigneur du Penhoat, demeurant en Saint-Houardon de Landerneau, fait reconnaître ses titres par les notaires royaux de la ville : et de même, en 1743, Hamon-Nicodème de Kerguvelen, sieur de Kereobret, demeurant à Lespont en Plounevez, par le notaire royal de Lesneven.

Cinquante ans plus tard, le maire de Cléder sera un Kerguvelen, de Plouescat ; Plounévez aura essaimé dans toute la région, et les Kerguvelen seront parents ou alliés des Châteaufur de Kernouès, des La Fontaine-Tréaudet, des Keroullas, des Legris-Duval de Landerneau — (un chef de Chouans, un prédicateur de Paris), etc., etc., et des Lacaze venus de Libourne.

FRANÇOIS DE KERGUVELEN, né de Jean et de dame Françoise du Châtel, en 1603, épousa Jeanne de Kerscau, et fut seigneur de Kerfrecan.

9. JÉRÔME, seigneur de Kerfrecan, né en 1634, épousa Constance Rosec.

10. FRANÇOIS, seigneur de Kerfrécan, né en 1658, épousa Françoise Rosec, de qui trois garçons :

Charles François, dont une fille épouse Charles le Veyer de Garos, de Taulé ; Jean-François de Kergonnan, dont un fils, vicaire à Plouescat, mourut à peine rentré d'émigration (avec les 30 autres prêtres dont nous avons raconté l'odyssée), et une fille, Christine Jacquette, épouse de Jean-Auguste de Châteaufur, et enfin Denis.

11. DENIS, seigneur de Kervoa, né en 1707, mort à Cléder en 1792, se maria trois fois : Mlle Guérer lui donna un fils, Jean-Louis, dont le fils Denis mourut en émigration, sans enfants ; puis Mlle Emery, morte sans enfants ; enfin Marie-Jeanne de Kersauson, du manoir de Leslaou en Cléder, dont le contrat de mariage est conservé. Le voici :

Le 23 juin 1761, par devant Maîtres Briant et Pennors, notaires royaux à Saint-Pol-de-Léon, fut établi et signé le contrat de mariage du sieur Denis de Kerguvelen de Kervoa, écuyer, et Marie-Jeanne de Kersauson, fille majeure de feu Pierre de Kersauson de Laurial et Thérèse Prizer du Manoir de Leslaou en Cléder.

Les époux adoptaient le régime de la séparation des biens, et décidaient qu'en cas de prédécès du mari, le douaire de la veuve serait de la moitié des immeubles possédés par lui au moment de sa mort, « même pour récompense sur ce qu'il pourrait aliéner pendant son mariage ». Ces biens immeubles n'étaient pas énumérés non plus que les valeurs mobilières, s'il y en avait. Pour les meubles, voici :

 

Biens de Marie-Jeanne de Kersauson et de Denis de Kerguvelen de Kervoa.

Les mariés n'étaient certes pas dans la misère !

Signèrent à l'acte : Kervoa et M. J. de Kersauson ; de Kerguvelen et Thérèse Priser ; Kerguvellen de Kergonan ; Marie-Joseph Priser ; Agnès Priser ; et messieurs les notaires sus-nommés.

Et le 28 mai 1800, le successeur de feu Me Pennors, en son étude, Me Loussaut, notaire public, ayant supprimé les qualificatifs interdits par la loi républicaine (écuyer, par exemple), délivra copie de contrat à « Kerguvelen, se disant fils des contractants », à qui son beau-frère La Caze cherchait noise au sujet de l'héritage !... Ce Kerguvelen était, sauf erreur, le maire de Cléder nommé en 1794 par le Gouvernement.

Du troisième mariage de Denis de Kervoa naquirent à Cléder :

13. JOSEPH-MARIE-AUGUSTIN (28 juillet 1769) époux de Marie-Madeleine La Caze, de Landerneau, mort à Plouescat, le 9 mai 1829, — et Thérèse-Jeanne-Marie (14 octobre 1763), épouse de François-Mathurin La Caze, souche des La Caze Kerguvelen (actuellement à Rennes).

Le 28 décembre 1791 un contrat de fiançailles fut conclu à Landerneau entre les familles La Caze, de la dite ville, et de Kerguvelen, de Cléder. « Entre Pierre Lacaze et Catherine-Jeanne Le Goff son épouse, François-Marie et François-Mathurin Lacaze et Marie-Magdeleine Lacaze, d'une part ;

Et Marie-Jeanne de Kersauson, veuve de Denis de Kerguvelen, Claude-Gabriel de Kersauson, Joseph-Marie-Augustin et Julien-Marie de Kerguvelen et Thérèse-Jeanne-Marie de Kerguvelen, d'autre part ;

a été reconnu que trouvant le mariage projetté entre ledit Joseph-Marie-Augustin de Kerguvelen et la demoiselle Lacaze sortable et à la satisfaction des familles respectives, ils y donnent les mains... Lesdits Kerguvelen et demoiselle Lacaze promettant de s'unir et d'être communs en biens à partir du jour de la bénédiction nuptiale... sans rien excepter ».

M. et Mme Lacaze créent pour leur fille une rente annuelle de trois cents livres, exempte d'impôts, à payer « jusqu'au décès du dernier mourant ».

M. et Mme Lacaze créent pour leur fille une rente annuelle de trois cents livres, exempte d'impôts, à payer « jusqu'au décès du dernier mourant ».

Signent : M. et Mme Lacaze, père et mère de la fiancée, Mme de Kersauzon de Kerguvelen, mère du fiancé, les fiancés, Lacaze fils aîné (Fr.-Marie ?), Lacaze (Fr.-Mathurin), Claude-Gabriel de Kerzauzon-Coatlizien, chevalier de Saint-Louis, Michelle-Marie-Josèphe Grislet de Kerzauzon (dont nous avons cité une lettre curieuse).

Le double mariage fut célébré à Landivisiau, trève de Plougourvest, après un incident tout à l'honneur des jeunes époux.

Les fiancés avaient fait publier leurs trois bans à Cléder et à Landerneau, le 1er janvier 1792, qui était un dimanche, le 6 qui était l'Epiphanie, fête gardée, et le 8, autre dimanche.

La fiancée étant de Landerneau, le mariage devait être célébré, semble-t-il, à Saint-Houardon.

Mais voilà ! tandis que M. de la Rüe, curé de Saint-Houardon, et son vicaire M. Joguet, M. Bodénès, recteur de Saint-Thomas, et son vicaire M. Marc, M. Roussel, recteur de Beuzit, et son vicaire M. Mouden, refusaient de prêter le serment schismatique imposé par la sacrilège Constitution civile du clergé, il se trouvait un vicaire de Saint-Julien pour trahir son devoir et jurer (avant le 1er mars 1791). En récompense il fut élu curé de Lannilis (mi-mars), puis de Landerneau (25 mars) : mais la plupart des paroissiens ne virent en lui qu'un usurpateur.

J.-M.-A. de Kerguvelen et M.-M. La Caze, avec leurs parents, firent de même. Ils allèrent demander à l'intrus un certificat de bans et lui exprimèrent leur volonté d'être mariés à Landivisiau. Le 9 janvier 1792, Pillet leur livra une autorisation assez balancée.

Comme les parties contractantes et leurs parents ont, quoique sans raisons valables, désiré d'être mariés à Landivisiau, quoiqu'elles soient bien éloignées de me reconnaître pour leur légitime pasteur, sans prendre en considération leur conduite irrégulière et uniquement mû par la douce satisfaction d'obliger, je me fais un plaisir de déléguer, s'il le veut bien, monsieur le curé constitutionnel de Landivisiau, pour recevoir à ma place le consentement des sus-nommés... rétractant la dite permission, s'il ne pouvait lui-même célébrer leur mariage. La présente permission sera référée sur le registre. Pillet, prêtre, curé de Landerneau.

La veille, M. Laurent, recteur légitime de Cléder, avait délivré le certificat de bans nécessaire à son paroissien. Et tout ainsi étant prêt, « la noce » partit pour Landivisiau.

Le procès-verbal de la cérémonie du 9 janvier fut inscrit, comme de coutume, aux « registres des mariages et baptêmes de l'église succursale de Landivisiau, paroisse de Plougourvest, diocèse de Léon en Basse-Bretagne, pour l'année 1792 ». Après avoir mentionné les certificats de MM. Laurent et Pillet, les noms et prénoms des époux et de leurs pères et mères, l'acte ajoute :
« Lequel mariage célébré par permission par écrit de monsieur le recteur de Cléder ».

De la délégation et de la rétractation éventuelle de Pillet, pas un mot ! Ce pasteur sans mandat ne comptait pas... A vrai dire, il n'y avait pas de curé intrus à Landivisiau ; mais à Plougourvest, église principale dont Landivisiau n'avait été qu'une trève jusque-là, les électeurs avaient envoyé l'ex-père Alexis Rannou, Gardien (supérieur) des moines Récollets de Landerneau, ami et complice de Pillet. C'est à ce moine sans dignité que la délégation pour le mariage avait, en principe, été accordée. Mais Pillet se faisait-il vraiment illusion ?...

Ce fut un prêtre fidèle, héroïque, qui célébra le mariage, sans prendre souci des foudres pillétines : M. François Thépault, prêtre attaché à l'église tréviale [Note : Très peu de temps après il sera interné au château de Brest avec trois autres Landivisiens : MM. Hervé Rocquinart, Jean-Ollivier Pellen et Christophe Bléas, celui-ci ordonné prêtre à Jersey par Mgr de la Marche en 1791. Le 12 août, ils furent embarqués pour l'Espagne, 72 ensemble ; MM. Thépault et Rocquinart se fixèrent à Mondonedo chez M. Rossende à partir du 20 octobre 1792 avec MM. Nicolas, vicaire de Plouédern, et Cazuc, prêtre de Guiclan. MM. Pellen et Bléas à Santander].

Signèrent au registre, au bas de l'acte du mariage : Fr. La Caze, Jérôme-Marie La Caze, Pierre La Caze, de Kerguvelen, Le Veyer, Kersauson, La Caze de Tréaudet, Pardeau de Kervilar, lieutenant Le Gris-La Caze, Thérèse-Jeanne de Kerguvelen, Mme Kersauson de Kerguvelen, G. Bodénès, La Caze-Kerguvelen, Jean Le Guen, etc.

Ajoutons que Marie-Madeleine La Caze était la dernière et onzième enfant de Pierre et de Catherine Le Goff, — née le 30 juillet 1766. Deux de ses sœurs furent religieuses : sa marraine Marie-Catherine, qui fut Ursuline à Saint-Pol, sous le nom de Mère Saint-Jérôme, expulsée en 1792 et réfugiée à Landerneau, elle put embrasser Mère Victoire Le Duff, quand celle-ci était conduite à Quimper pour être jugée avec MM. Le Gall et Corrigou et Anne Le Saint qui furent guillotinés ; elle mourut à Saint-Pol en 1831 ; et Marie-Raymonde, entrée au Carmel de Morlaix le 4 décembre 1779, morte prieure du monastère le 29 février 1820.

Le premier enfant de J.-M.-A. de Kerguvelen naquit le 4 décembre 1792 à Cléder : Marie-Jeanne-Perrine-Françoise, qui fut baptisée en l'église de Sibiril le 26 janvier 1793, en présence de la mère qui signa d'une écriture forte et claire « Marie Madelaine La Caze de Kerguvelen ». Parrain et marraine par procuration : Jacques Galès et Marie Postec, qui ne signent, représentant Pierre La Caze, marchand négociant à Landerneau, et Marie-Jeanne de Kersauson, veuve de défunt écuyer de Kerguvelen : le grand-père et la grand'mère.

Le célébrant était, non pas un intrus, mais bien M. Joseph-Marie Corre, prêtre de Sibiril, lequel restera caché dans le pays malgré les lois de déportation et de mort, et viendra déclarer à la mairie, au début de 1795, qu'il fixe sa résidence désormais à Sibiril avec son collègue François-Marie Quiviger. Jeanne Perrine mourra célibataire.

Les trois enfants qui suivront en 1794, 1795 et 1797 seront baptisés par M. Marzin, vicaire insermenté de Cléder, M. de Kerguvelen étant maire et donc chargé de pourchasser les prêtres insermentés !... Et comble de trahison, c'est à Leslaou en Cléder que M. Marzin se cachait, Leslaou, manoir de Thérèse Prizer, grand'mère de J.-M.-A. de Kerguvelen et manoir de sa mère !

Les trois enfants furent :

Mathurin-Jean-Denis, mort célibataire à Plouescat.

Marie-Anne, épouse d'Alain Jaouen de Plounéour et arrière-grand'mère du docteur Alexandre Jaouen de Kerlouan (né en 1890) à qui nous devons la plupart des documents de cette notice, et toutes les généalogies : quinzième descendant direct du noble vougier de 1426 [Note : La famille Jaouen était établie à Plounéour-Trez avant la Révolution ; Alain, époux de M.-A. de Kerguvelen, descendait par sa mère de Mathieu Coz, maître de barque à Brignogan vers le milieu du XVIIème siècle. La famille La Caze était originaire de Libourne, où Raymond était chirurgien (mort en 1763). Son fils aîné donna naissance à Jacques le Conventionnel, cousin par alliance de Kerguvelen. Son fils cadet Pierre vint s'installer à Landerneau comme jurisconsulte et négociant ; il fut le beau-père de J.-M.-A. de Kerguvelen et de Thérèse].

Pierre-Jacques, qui s'embarquera au Kernic et ne donnera plus de ses nouvelles.

Avec Mathurin et Pierre, sans hoirs connus, s'est éteinte la descendance directe (masculine) de J.-M.-A. de Kerguvelen.

Kerguvelen blasonne : d'azur à la main droite d'argent en pal, accompagnée de trois étoiles de même 2 et 1 (arrêt du 8 mars 1669) ; la devise est celle de Kergounadec'h : En Doue eo, en Dieu est ma force ; ou au nom de Dieu. Kersauson porte de gueules au Fermail d'argent (arrêt des 26 mars et 12 juin 1669). On peut voir ces armoiries, sculptées dans la pierre, au bâtiment de la cour de la photographie Messager, à Plouescat.

(René Cardaliaguet).

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