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LES RECTEURS DE BOTHOA

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Vers le commencement du XVIème siècle, Thomas Regis ou Le Roy, originaire de Messac, diocèse de Rennes, prenait le titre de recteur perpétuel et commanditaire de Bothoa dans le diocèse de Cornouaille et de chanoine de la cathédrale de Quimper ; il se qualifiait encore du titre de recteur de Plélan le Grand, diocèse de Rennes, il habitait Rome et ne vit jamais sa paroisse qui était à l'alternative, ce qui explique sa nomination à ce bénéfice, ayant été nommé directement par le Pape. Le concile de Trente, session 8ème, chapitre 2, abolit, avec raison, ces commendes qui ouvraient la porte à de nombreux abus.

En 1575, Christophe Becmeur. Il n'est connu que par suite d'un procès avec Jehanne Le Lay, veuve de Jean Le Bars, et avec François Le Trévenec son second mari pour la revendication, devant la cour royale de Saint-Brieuc, d'un droit de neune sur les biens échus de la succession de Jean Le Bars. Les habitants de SainteTréphine, avaient donné, en 1573 , procuration à Louis Le Moing et à Maurice Le Coz pur les représenter au cours du même procès.

Depuis cette époque jusqu'à 1645, nulle mention du recteur dans les registres paroissiaux : c'est toujours un curé ou vicaire qui les dresse, quelquefois il signe prieur. En 1580, Yv. Mæt. prier. En 1641, Jehan Marqué signe : « curé faisant pour Etienne Michon, recteur, absent ».

Le recteur, s'il ne tenait guère à la résidence, se montrait fort jaloux de ses droits. Dom Lobineau, dans sa vie du P. Maunoir, le rappelle en ces termes :

« Le recteur de Bothoa peu touché du bien que les missionnaires avaient fait à Plounévez-Quintin n'était pas dans la disposition de les appeler dans sa paroisse, parce qu'il s'imaginait que leurs fonctions choqnaient son autorité. Mais un gentilhomme d'une piété et d'une valeur reconnue, touché que, par l'entêtement de son pasteur, plus de dix mille personnes allaient être privées d'un secours qui leur était nécessaire, alla le trouver et le pressa avec de si vives instances de convier les Pères de venir à Bothoa, que le recteur ne put se dispenser de lui donner cette satisfaction (1649). Mais il n'en demeura pas moins dans ses préjugés, et quelques bons effets qu'eût eu la mission, il ne laissa pas que de vouloir engager les recteurs de l'évêché de Cornouaille à signer une consultation par laquelle il prétendait engager la Sorbonne à condamner les cantiques spirituels. Mais les autres recteurs, mal édifiés de l'animosité de celui-ci, répondirent qu'ils ne condamneraient pas des cantiqnes que leur évêque chantait lui même ».

En 1670, Claude Rolland, licencié en droit, recteur de Bothoa, fut commis pour diriger l'enquête de commodo et incommodo au sujet de l'union de la cure de Plouguernével avec le séminaire de Quimper.

En 1675, P. Maubuchon, recteur. On payait alors, d'après le compte du trésorier de la fabrique, 5 livres pour les registres de baptême, décès et mariage, pris et millesimés à Saint-Brieuc.

En 1680, on trouve Grégoire Raoult comme recteur de Bothoa. Un fait extraordinaire , miraculeux , se passa au Guéodet ou Guendet, en Lanrivain ; on le supplia d'élever une chapelle pour en conserver le souvenir : il résista, et son incrédulité fut punie de cécité ; il ne recouvra la vue que lorsqu'il s'engagea à la faire construire en l'honneur de la sainte Vierge. En 1703, il recevait la visite de l'archidiacre de Poher et Quintin.

En 1712, Guillaume Caro ; l'année suivante il prenait le titre de grand vicaire de Quimper. Les personnes mariées payaient 6 sous le droit de sépulture dans l'église, et les célibataires 3 sous seulement.

En 1719, Guilles Limon ; tantôt il signe recteur, tantôt comme vicaire-général.

En 1740, Guillaume Limon.

Eu 1784, M. de L'Archantel, recteur de Bothoa et grand-vicaire de Quimper, recevait la visite de Monseigneur de Saint-Luc. Il mourut fusillé à Vannes, avec Monseigneur de Hercé, évêque de Dol, après le désastre de Quiberon.

En 1787, Yves Poho, ancien directeur du séminaire de Plouguernevel. Après la nouvelle circonscription des cures, lors du Concordat de 1801, Yves Beubry fut nommé curé. Il eut pour successeur M. Allano, né à Saint-Caradec, décédé en 1828.

En 1828, M Jégou.

En 1835, Yves Daniel. Il a porté, le premier, le titre de curé de Saint-Nicolas-du-Pélem. L'abbé François Cabec lui a succédé.

(M. L. Audo).

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