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BAUD

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La commune de Baud (bzh.gif (80 octets) Baod) est chef lieu de canton. Baud dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BAUD

Baud vient du breton « bod » (rassemblement). Il pourrait s’agir également d'un nom d'homme Bald (celtique ou germanique) ou du nom du fondateur de la paroisse primitive.

Ville de Baud (Morbihan-Bretagne).

La paroisse primitive de Baud, fondée semble-t-il par un compagnon de Saint-Gildas, n’est mentionnée qu’au XIIème siècle, lorsque Tristan, sieur de Baud, prend part en 1130 à un soulèvement contre le duc Conan III. Un prieuré est semble-t-il fondé dès le XIème siècle et relève alors de l'abbaye de Saint-Gildas. Le siège de ce prieuré ne se trouvait pas au bourg de Baud mais dans la chapelle de Notre-Dame des Neiges. Avant 1650, ce prieuré relève de l'abbaye Saint-Gildas-de-Rhuys. Lorsque la paroisse de Baud est unie au prieuré de Notre-Dame des Neiges, le prieur devient recteur, et il a comme tel la dîme sur tout le territoire.

Ville de Baud (Morbihan-Bretagne).

Cette paroisse primitive englobait autrefois les territoires actuels de Baud (avec Saint-Adrien), Guénin, Saint-Bathélémy et Camors (les deux tiers nord).

Au XVIIIème siècle, la place du bourg est occupée par l'enclos du cimetière dans lequel on retrouve deux édifices religieux : la chapelle Notre-Dame de la Clarté et l'église paroissiale Saint-Pierre. En 1784, elle s'appelle " place du marché aux seigles " pour devenir la " place de l'église " au début du XXème siècle.

Ville de Baud (Morbihan-Bretagne).

La paroisse de Baud qui dépendait autrefois de la doyenné de Porhoët englobait deux trèves, celle de Saint-Barthélemy et celle de Saint-Adrien.

Ville de Baud (Morbihan-Bretagne).

Note : Baud, arrosé par le Blavet, l'Evel et leurs affluents, est borné à l'ouest par Quistinic et Languidic, au sud par Camors et à l'est par Guénin. Sa superficie, jusqu'à 1891, était de 6990 hectares ; mais depuis qu'on lui a retiré, en 1867, le quartier de Saint-Barthélemy, elle n'est plus que de 4798 hectares. Le sol est très accidenté : des mamelons arides et rocheux dominent de profondes et fraîches vallées. En 1891, la population est de 4646 habitants. Le chef-lieu est à 24 kilomètres de Pontivy et à 36 de Vannes. Les Celtes ont certainement occupé ce territoire, mais il ne reste plus guère de traces de leur séjour que dans le quartier de Saint-Barthélemy. Les Romains ont laissé un retranchement carré, de 41 mètres de côté, à Coetligné ; un retranchement circulaire, de 55 à 60 mètres de diamètre, à Kermestre, et plusieurs talus pour défendre la presqu'île de Botchosse. Le principal monument qui rappelle cette période est une statue en granit, qui se trouve à Quinipily. Cette statue, dressée sur un piédestal, et haute de deux mètres environ, représente une femme nue, ayant autour du cou une espèce d'étole qui descend jusqu'aux cuisses. Autour de la tête est une bandelette, sur le devant de laquelle on lit les lettres IIT. Les bras, très grêles aujourd'hui, sont pliés, et les mains posées sur le ventre, l'une au-dessous de l'autre. Les jambes sont appuyées par derrière à un pilier carré, comme beaucoup de statues égyptiennes. Cette idole est considérée par plusieurs antiquaires comme représentant Vénus, et on l'appelle communément la Vénus de Quinipily. Mais on n'y trouve ni les attributs ni les attitudes ordinaires de cette déesse, et il faut convenir avec M. de Penhoet, M. de Fréminville et beaucoup d'autres, qu'elle a bien plus d'analogie avec les statues égyptiennes d'Isis, presque toutes revêtues comme elle de l'espèce d'étole mentionnée ci-dessus. Cette statue était primitivement à Castennec, en Bieuzy, et elle n'a été transportée ici qu'en 1696 par les soins de Pierre, comte de Lannion et seigneur de Quinipily. Cet amateur de curiosités " la fit retailler pour ôter ce qu'elle avait d'indécent dans la forme " et la plaça sur le piédestal qu'on voit encore en 1891. Persuadé que c'était une statue de Vénus, érigée sous Jules César, l'an 49 avant Jésus-Christ, il fit graver des inscriptions dans ce sens sur les faces du piédestal. Mais son opinion est loin d'être partagée par tout le monde. En 1698, ledit seigneur, pour couper court à quelques réclamations, paya au propriétaire la somme de 28 livres, non seulement pour la statue, mais aussi pour une grande cuve en granit, qui était restée à Castennec, et qu'il fit traîner, dit-on, par quarante paires de boeufs, jusqu'à Quinipily. Cette énorme cuve existe encore : elle a la forme d'un carré long, terminé en demi-cercle à l'une de ses extrémités ; elle mesure 2m,10 de longueur intérieure, 1m,60 de largeur et 1m,08 de profondeur ; elle peut donc contenir 33 hectolitres ou 14 barriques. Les émigrés bretons ont pénétré dans le pays de Baud, dès le VIème siècle, et y ont imposé leur langue qui s'y parle encore aujourd'hui. C'est probablement à l'un de leurs chefs qu'il faut attribuer une belle motte féodale, appelée Er Hastel, qui se voit à l'est de la métairie de Coet-er-Hoarn. Une autre butte féodale a dû exister dans la ville même de Baud, et servir de centre à l'agglomération qui s'y est graduellement formée. Une famille en prit le nom : Guillaume de Baud est mentionné dans un compte de 1271 ; on trouve des branches cadettes à Languidic, Inguiniel, Ploeren... Leurs armes étaient : d'azur à dix billettes d'or, 4, 3, 2, 1 (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Baud (Morbihan-Bretagne).

 

Ville de Baud (Morbihan-Bretagne).

Voir   Ville de Baud (Bretagne) " Joseph Le Turnier, prêtre natif de Baud, mis à mort par les colonnes mobiles en 1796 ".

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PATRIMOINE de BAUD

l'église Saint-Pierre (XIVème siècle), restaurée au XXème siècle. L'ancienne église s'étant effondrée le 2 mars 1922, on a reconstruit en 1927 pratiquement une église neuve sur son emplacement, mais en l'agrandissant et en englobant dans la nouvelle construction la chapelle Notre-Dame de Clarté qui était voisine de l'église. Sa reconstruction est l'oeuvre de l'architecte Caubert de Cléry, de Vannes. Le faux transept de l'église actuelle est l'ancienne chapelle Notre-Dame de la Clarté que l'on a complété au Sud par un choeur et, au Nord, par une nef. En 1687 est édifié le choeur. En 1793, la nef est étendue vers l'Ouest et une nouvelle façade est reconstruite. On a réemployé les beaux portails à décoration flamboyante de la chapelle. La grande tour carrée de la chapelle, à l'angle Nord-Ouest, a été conservée mais diminuée de hauteur. L'ancien abside, à trois pans, surmontés de pignons dont les rampants sont ornés de choux frisés, reste remarquable. De nombreux éléments proviennent de l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté. On a conservé une partie des anciennes sablières sculptées de la charpente, datée de 1625 : les sablières datées représentent des animaux fabuleux, des anges à phylactères et des musiciens. La bénédiction de l'église actuelle a lieu le 27 mars 1927. En 1773, le cimetière se situe autour de l’église au centre-ville. Trop petit, le cimetière est transféré le 12 novembre 1786 au lieu-dit Parc Er Groix (terrain cédé gratuitement à la paroisse en 1623 par Jean Le Goff, seigneur de Kerdavy et par Gilette Le Bècre, Dame de Coët Er Houarn) ;

Eglise de Baud (Morbihan-Bretagne).

 

Eglise de Baud (Morbihan-Bretagne).

Nota : Dès le XIème siècle, au moins, il se fonda ici un prieuré, dépendant de l'abbaye de Saint-Gildas de Rhuys. A ce prieuré était unie la cure, en sorte que le prieur était en même temps recteur, et jouissait de la dîme sur toute la paroisse. Quand, plus tard, les religieux rentrèrent à Rhuys, le prieur conserva les avantages du recteur primitif, et fut remplacé, pour le soin des âmes, par un Vicaire perpétuel, à la présentation de l'abbé. Vers le XVIème siècle, à l'époque des commendes, ce patronage se perdit pour l'abbaye, l'alternative s'établit au profit du pape et de l'évêque, et le vicaire perpétuel prit le titre de recteur. Mais le partage des dîmes ne fut point modifié. En 1756, le revenu net du prieur était évalué à 1,450 livres, et celui du recteur à 1,188 livres. L'église paroissiale est dédiée à l'apôtre saint Pierre ; c'est un vaste édifice, sans valeur architecturale ; le choeur et la sacristie ont été rebâtis vers 1687 par le recteur Louis de Lantivy. Les chapelles publiques étaient : — 1. Notre-Dame de la Clarté, située à côté de l'église paroissiale, gracieuse construction du XVIème siècle, avec abside à pans coupés, dont les fenêtres ogivales sont surmontées de frontons aigus ; elle est ornée de contreforts élégants, et flanquée au nord d'une tour et d'une flèche en pierre. On y célèbre solennellement la fête de la Visitation, le 2 juillet, et on se rend à la fontaine de la Clarté pour la guérison des maux d'yeux. — 2. Notre-Dame-des-Neiges, siège du prieuré, à 3 kilomètres vers le sud-ouest. En 1790, elle fut vendue, avec la maison du prieur et ses dépendances, pour 10,550 livres. La chapelle sert maintenant de grange et de cellier ; quatre statues, qui en proviennent, sont dans un grenier du village ; la statue de Notre-Dame est à Baud. — 3. Saint-Cado, au village de Loposcoal, vers le sud-ouest. — 4. Saint-Séverin, au village de ce nom, vers l'ouest. — 5. Saint-Gildas, au village du Bourron, vers le nord-ouest. — 6. Saint-Jacques, au village de Crann, vers le nord. — 7. Saint-Julien, en un lieu isolé, vers l'est. — 8. Saint-Mandé, près de l'Evel, vers l'est. — 9. Saint-Yves, détruite depuis la révolution. — 10. Sainte-Madeleine, également détruite. Les autres chapelles sont actuellement dans la section de Saint-Barthélemy. Il y avait, en outre, des chapelles privées à Quinipily et à Kermorvan. Les frairies, en 1618, étaient : Baud, Aval, Loposcoal, Saint-Séverin, Bourron, Crann, Kermorvan, Coet-er-Hoarn , Rosverz, Kerigo, Kernégan, Coetbout ; et dans la section de Saint-Barthélemy : Saint-Adrien, Saint-Fiacre, Saint-Corentin, Saint-Guen, Saint-Thuriau et Saint-Barthélemy. En fait de chapellenies, on ne trouve que celle de Saint-Pierre ou de Kerjean , fondée en 1639 par le recteur Julien Guégan, et chargée d'une messe chaque lundi. Baud faisait partie du vicomté de Rohan, du doyenné de Porhoet et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune et en chef-lieu de canton, avec Guénin pour dépendance, et Pontivy pour chef-lieu de district. Peu après, on vendit, comme biens nationaux, la chapelle de Notre-Dame-des-Neiges et ses dépendances, les chapelles de Saint-Yves et de la Madeleine, la métairie de Talvern avec trois maisons et jardins dépendant de Notre-Dame-de-Clarté, et diverses pièces de terre appartenant à la fabrique et à la cure. En 1791, le recteur, A. Caradec, ayant refusé le serinent, dut se réfugier en Angleterre, et n'en revint qu'après le Concordat. Pendant la Chouannerie, ce pays fournit de nombreux volontaires, sous la conduite de Jean Jan, et, en 1795, lors de l'expédition de Quiberon, Baud fut désigné comme point de réunion aux bandes qui devaient prendre Hoche à revers. Au remaniement de 1801, Baud fut maintenu comme chef-lieu de canton et comprit dans sa nouvelle circonscription : Bieuzy, Guénin, Pluméliau et Melrand. Cet arrangement a été accepté par l'Eglise, et le curé de Baud est le doyen du canton. La récente érection de Saint-Barthélemy en commune et en paroisse a fait perdre à Baud une partie de son territoire et de sa population, mais elle a rendu service à un quartier trop éloigné du centre (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Baud (Morbihan-Bretagne).

Voir aussi   Ville de Baud (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Baud et ses recteurs"

Voir aussi   Ville de Baud (Bretagne) "Le clergé de Baud durant la période révolutionnaire"

Ville de Baud (Morbihan-Bretagne).

l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté (XVIème siècle). Le clocher est est foudroyé en 1723 pour être reconstruit en 1725. L'édifice est devenu le transept de l'église paroissiale reconstruite en 1927 après un coup de tonnerre le 10 février 1900 et l'effondrement d'une partie du mur de soutènement de l'église le 2 mars 1922. La chapelle était orientée et se terminait par une abside à cinq pans, étayée de très élégants contreforts flamboyants. Elle a été considérablement remaniée. Seuls subsistent un pignon Ouest, la façade Sud et le chevet à trois pans. La flèche de la tour, foudroyée en 1723 et en 1900, a été reconstruite ;

Chapelle de Baud (Morbihan-Bretagne).

la chapelle Saint-Jacques (XVIIIème siècle). Il s'agit d'une construction rectangulaire datée du XVIIIème siècle, au village de Crann, qui a remplacé un édifice plus ancien dont on reconnaît quelques vestiges ;

la chapelle de Kernaud, édifiée par une famille de Lille (les Bernard) et dédiée à Saint-Julien et Saint-Cornély. L'édifice a été reconstruit en 1874 et sa cloche porte la date de 1814 ;

Chapelle de Baud (Morbihan-Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Cado (XVIème siècle), édifiée au village de Loposcoal. Elle comportait jadis quelques vieilles statues de bois des XVIIème et XVIIIème siècles, représentant des saints régionaux ;

l'ancienne chapelle Saint-Gildas (XVIIème siècle). Il s'agit d'une construction en forme de croix latine, située jadis au village du Bourron ;

l'ancienne chapelle Saint-Mandé (vers le XVIIIème siècle). Il s'agit d'une construction rectangulaire signalée en ruines en 1930 ;

l'ancienne chapelle Notre-Dame des Neiges, siège du prieuré de Baud. Le prieuré de Baud comprenait une chapelle, une maison, un jardin, un bois taillis, des près et des terres labourables. Son revenu net est évalué en 1756 à 1 450 livres, et en 1774 à 1 800 livres. Le prieur doit la messe tous les dimanches et les principales fêtes de l'année. Voici le nom des prieurs connus : Jean Le Mauscauff, chanoine et prieur (cité en 1494), Guillaume du Quirissec, chanoine et prieur (en 1514 et en 1530), Olivier Guillemot (pourvu en 1555, démissionnaire en 1580), Adrien de Saint-Martin (pourvu en 1580), Jacques Millon, chanoine (pourvu en 15.., mort en 1616), Nicolas de Lesdos, évêque (pourvu en 1616), Jean Gourhael, prieur (pourvu en 1619), Fr. François de Cambout (pourvu en 162., démissionnaire en 1631), Robert Constantin, d'Angers (pourvu en 1631), Dom Pierre de Trévégat, de Rhuys (pourvu en 1650), Dom Jacques Fr. Fusset de Valois (pourvu en 16.., démissionnaire en 1694), François Pepin, de Paris (pourvu en 1694, démissionnaire en 1701), Antoine Girou, de Chartres (pourvu en 1701, démissionnaire en 1767), Nicolas Hua, de Chartres (pourvu en 1768, dépouillé en 1791). Outre la nomination de Pierre de Trévegat, faite en 1650 par l'abbé commendataire de Rhuys, on trouve encore en 1701 et 1761 les actes de visites du prieuré de Baud par les prieurs claustraux de Saint-Gildas-de-Rhuys. Au moment de La Révolution, la chapelle du prieuré, la maison, la métairie et le bois sont vendus, le 10 janvier 1791, à Joseph Le Déléter, pour 10 550 livres. Cette chapelle sert ensuite de cellier. La statue de Notre-Dame est à Baud (J. M. Le Mené) ;

le calvaire de Ténuel (1687). Un calice gravé et une petite niche ornent le socle du calvaire ;

la croix du Crann (ancien menhir christianisé) ;

le château de la Villeneuve (XVIIème siècle), restauré au XXème siècle. La seigneurie de la Villeneuve a appartenu successivement aux familles Guydo ou Guidon ou Guidou (entre 1426 et 1610), La Couldraye (en 1738), Edoison ou Doison (vers 1775). Le château est construit à l'emplacement d'un ancien édifice attesté en 1448. Une première reconstruction date probablement du XVIIème siècle. Le château actuel aurait été rebâti ou restauré vers 1930 par la famille Le Crom. En 1907, le château est le siège d'une école d'apiculture ;

Manoir de Baud (Morbihan-Bretagne).

le château de Kermorvant ou Kermorvan (XVème siècle), propriété de la famille Le Brun (au XVème et XVIème siècles), puis de la famille Rimaison (XVIIème siècle), Langle, Lamandour, Jouan de Kervenoaël (vers 1825). En 1826, ce château devient la propriété de Guillaume Olivier Poignant, maire de Baud de 1836 à 1847. A la fin du XIXème siècle, le château est en mauvais état : l'édifice est alors démoli et les douves comblées. En 1923, on pouvait encore voir quelques vestiges du pont-levis. Seuls subsistent le portail, la cave et une tourelle. Une chapelle privée existait autrefois à droite du porche. On y trouve encore un four à pain. La cloche est celle de la chapelle de la frairie de Kermorvant, dédiée à la Vierge et incluse dans l'enceinte du château ;

le château de Quinipily. La seigneurie de Quinipily appartenait autrefois à la famille Hilary (en 1360), Languès-Orcez ou Langoueouez (à partir de 1425). Cette dernière famille fit bâtir un château qui passa ensuite successivement entre les mains des familles Olivier d'Arradon (en 1550), Pierre de Lannion (en 1620), La Rochefoucault-Liancourt (en 1762) et Giraldon (en 1795) qui utilisa les pierres du château (alors en ruine) pour son entreprise de travaux publics. Les vestiges sont rachetés par la famille Kergoustin de Plumelin (maître-maçon) qui rase alors totalement le château. Le corps de logis (ancienne ferme), qui a subsisté, est restauré par le vicomte Christian de La Tullaye. Le château est surtout célèbre pour la statue , dite "Vénus de Quinipily" ;

Château de Baud (Morbihan-Bretagne).

l'ancien manoir de Coët-Ligné. La seigneurie qui s'appelait autrefois "Coët-Ligny" a appartenu successivement aux familles Coët-Ligné (en 1560), Launay (en 1660) et Castagne. Il abrite aujourd'hui une exploitation agricole ;

le manoir du Guern (1710) ;

l'ancien manoir de Keraudreno. La seigneurie de Keraudreno, Kerodrono ou Kerandrono appartenait autrefois à Jean de Lantivy dès 1390. On y voit un puits daté de 1766 ;

la Vénus de Quinipily (moyen âge), vénérée au rite païen durant le XVIIème siècle. L'emplacement primitif de la statue de Quinipily se trouve à Castennec (en Bieuzy). Cette statue fut jetée dans le Blavet en 1661, repêchée en 1664, puis à nouveau immergée en 1690. Achetée en juin 1698 par Pierre de Lannion (baron du Vieux-Castel), celui-ci la ramena dans son château de Quinipily ;

la fontaine de la Clarté (XVIème siècle), située assez loin de la chapelle Notre-Dame de la Clarté. Son eau préserverait, dit-on, de la cécité. Deux lavoirs sont alimentés par la fontaine ;

Fontaine de Baud (Morbihan-Bretagne).

le lavoir Saint-Pierre (XIXème siècle). Une statue de saint Pierre figure sur un bloc de granit ;

Lavoir de Baud (Morbihan-Bretagne).

l'auberge du Cheval-Blanc (XVIIIème siècle). Il s'agit d'un ancien relais de poste. Un linteau de la façade porte la date de 1714 ;

la ferme de Keraudran (XVIIème siècle) ;

la ferme de Keralain (XVIIème siècle) ;

les moulins à vent du Roffol, de Kerbizio, de Kernaud et les moulins à eau du Roffol, de Kernars, de Saint-Adrien, de Kermorvan, de Penmané, de Kerdehel, de Quinipily ;

Minoterie de Baud (Morbihan-Bretagne).

A signaler aussi :

l'allée couverte du Prioldi (IIIème millénaire avant Jésus-Christ), située au Point-du-Jour. L'ensemble mesure 11 mètres de long sur 1,60 mètre de large ;

les sites gaulois de Coët-Ligné et Botchosse ;

la découverte monétaire près du gué sur l'Evel (époque gallo-romaine) ;

Ville de Baud (Morbihan-Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de BAUD

La seigneurie de Baud, à l'origine, propriété de la famille Baud, passa ensuite aux Kervéno, de Pluméliau, qui obtinrent le titre de Marquis en 1624 ; puis aux Rogier de Villeneuve et du Cléio.

Une autre seigneurie importante était celle de Quinipily, possédée par les Hilary en 1360, par les Languéouez en 1425, par les d'Arradon en 1550, par les Lannion en 1620, et par F. de la Roche - Foucauld-Liancourt en 1762. Le château, vendu nationalement en 1795, a été démoli par l'acquéreur. C'est de là que proviennent deux statues en granit, taillées en Hercules, qui servaient de cariatides, et qui ont été longtemps conservées à Botcoet, près de Locminé ; elles portaient la devise des Languéouez et dataient du XVIème siècle.

Les autres seigneuries de Baud étaient :

1.         Botcalpér, au sud-ouest.

2.        Botchosse, à l'ouest, à l'entrée de la presqu'île.

3.        Clécunerh, vers le nord.

4.        Coetbourron, vers le nord-ouest.

5.        Coet-er-Hoarn, aux Le Bècre en 1600.

6.        Coetligné, aux Coetligné, en 1560 ; Launay, 1660 ; Castagne.

7.        Keraudréno, aux Lantivy dès 1390.

KERAUDRENOU. Fief-seigneurie en la paroisse de Baud. Passé dans la famille de Lantivy en même temps que Kernazel, paroisse de Radenac, Kervéno et Kervily, paroisse de Languidic, à la suite du mariage, vers 1335, de Pierre de Lantivy avec Adelice de Baud, Les Lantivy de Talhouet le possédaient encore au XVIIème siècle (Théodore Courtaux, 1899).

8.        Kerbirio, vers le nord-est.

9.        Kerbohec, à l'est, aux Lalande en 1410.

10.       Kergoet, à l'ouest, dans la presqu'île.

11.       Kergueneven, à l'extrémité nord.

12.      Kermestre, vers le nord, aux Gouvello en 1400.

13.      Kerhélégan, au nord-est.

11.       Kermorvan, vers le nord, aux Le Brun, Rimaison et de Langle.

15.      Kernaud, vers l'est, aux Pourcel, en 1410 ; aux Huby, en 1600.

16.      Kernégan, à l'est.

17.      Roho (le).

18.     Ténuel, vers le sud-ouest, aux Huby en 1600.

19.     Villeneuve, aux Guydo, en 1426 et 1610 ; La Couldraye, en 1738.

De plus, dans la section de Saint-Barthélemy :

20.     Clécran, près de Saint-Adrien du Blavet.

21.      Kerhuilic, près du Blavet, aux Kerhuilic dès 1390.

22.     Kernars, près de Saint-Adrien, aux Kernars, puis Le Gouvello.

23.     Penmané, vers le nord-est.

24.     Saint-Ily, près du Blavet.

25.     Squirio (le), aux Le Brun, Le Vicomte, Lucas, Daguillon.

26.     Talhoet, près du Blavet.

27.     Tallenraut, vers l'est.

(de Joseph-Marie Le Mené).

LANTIVY ou LENTIVY, nunc LINTIVIC (du latin LANTIVIACUM), lieu-dit comprenant plusieurs fermes, en la commune de Baud, arrondissement de Pontivy (Morbihan). Ce fief ne fut pas, croyons-nous, le berceau de la famille dont le nom se confondit avec le sien à partir du commencement du XIVème siècle et peut-être antérieurement. Il est possible qu'il ait été démembré de la seigneurie de Baud lors du mariage, vers 1335, de Pierre de L'antivy avec Adelice de Baud et ait pris alors le nom de son nouveau propriétaire. Les descendants de celui-ci le possédaient encore au XVIIème siècle. Un partage de 1572 mentionne les bois taillis de Keraudrenou appelés bois de Lentivi, ce qui confirme l'hypothèse ci-dessus (Théodore Courtaux, 1899).

Ville de Baud (Morbihan-Bretagne).

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de 14 nobles à Baud : Morice de Lengouez, sieur de Quinipily, Henry le Brun, Henry de Kerennarz et Henry son fils, Henry de Keruhellic, Jehan Guillouet ou Guillou et Ollivier son fils, Ollivier Le Cozec, Le fils Allain Le Brun mineur, Jehan Soudan, Jehan des Forges, Allain fils de Kerlohan mineur, Jouhan Guidou, Jehan Lancelot, Henry Procel, Jehan Raoulet.

Baud (Morbihan-Bretagne) : école Notre-Dame (8ème année) année 1933-1934.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 16 nobles de Baud :

Guillot LE BRUN (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque) ;

Morice LE BRUN (700 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Le sieur de QUINIPILY (800 livres de revenu) : excusé pour la garde de Brest ;

Guillaume LE PORCEL (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque) ;

Castel GUILLO (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Jehan GUENET (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge ;

Charles LANCELOT, remplacé par Morice son frère (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Jehan VELS (15 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Guillet GUIDO (25 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;

Jehan LE FLOUR, pour Eon son père (15 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Raoul SAOUDAN (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;

Morice BASTARD de Langueoez ;

Jehan SAOUDAN (25 livres de revenu) : excusé ;

Jehan de REMUNGOL (20 livres de revenu) : excusé ;

Jehan LE GOVELLO (50 livres de revenu) : excusé ;

Jehan de la LANDE (5 livres de revenu) : défaillant ;

Baud (Morbihan-Bretagne) : professeurs de l'école Notre-Dame - année 1933-1934.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 9 nobles de Baud :

Henry de LANGUEOUEZ, sieur de Quinipily (400 livres de revenu), remplacé par Gabriel de Langueouez : comparaît en homme d'armes ;

Morice LANCELOT (25 livres de revenu) ;

Morice GOVELLO (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillemot LE BRUN (60 livres de revenu), remplacé par Pierre Eon : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Castel GUILLO (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Morice LE BRUN (décédé). Jego LE BRUN son fils (600 livres de revenu) remplacé par Nicolas Le Queuquem ou Gueauguen : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Henry POURCEL (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Henry KERUHELLIC (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Henry de RUMENGOL (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

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