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VIGNOC

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La commune de Vignoc (bzh.gif (80 octets) Gwinieg) fait partie du canton de Hédé. Vignoc dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de VIGNOC

Vignoc vient, semble-t-il, du saint breton Guinioc.

Vignoc est mentionné au XIème siècle avec la famille de Montbourcher. La seigneurie de Montbourcher est citée dès 1040. La famille Montbourcher transfère dès le XIIIème siècle sa résidence à La Roche-Montbourcher, à Cuguen laissant se développer à Vignoc d'autres juridictions seigneuriales : La Villouyère, les Roncerais et la Rochette.

Ville de Vignoc (Bretagne).

Vignoc est une vieille paroisse dans laquelle les abbayes de Saint-Melaine et de Saint-Georges de Rennes avaient des droits dès le XIIème siècle. Josse, archevêque de Tours, en 1158, Etienne, évêque de Rennes, en 1170, et le pape Luce III en 1185, confirmèrent successivement les bénédictins de l'abbaye de Saint-Melaine dans la possession de l'église de Vignoc. Vers le même temps, ces religieux reçurent aussi des seigneurs de Montbourcher la chapelle, les dîmes et les terres de l'Hostellerie, en Vignoc (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine). L'abbé de Saint-Melaine réunit d'abord à son prieuré de Hédé une partie de ses dîmes de Vignoc, mais en 1790 l'abbaye de Saint-Melaine levait elle-même pour 1 252 livres de dîmes, et l'évêque de Rennes, remplaçant l'abbé, recueillait 400 livres.

Ville de Vignoc (Bretagne).

Vers l'an 1030, un seigneur nommé Geoffroy, dont la mère Domicille s'était faite religieuse, voyant sa fille Hodierne entrer elle-même dans le cloître de Saint-Georges, donna à cette occasion à l'abbaye de Saint-Georges toute la dîme de Montbourcher, "totam decimam de Munbourcherio", du consentement de ses frères Guillaume et Péan. Il est vraisemblable que ces seigneurs appartenaient à la famille de Montbourcher. Jusqu'à la Révolution, l'abbesse de Saint-Georges posséda un trait de dîme en Vignoc, et en 1790 elle affermait cette dîme 725 livres et contribuait pour 262 livres 10 sols à la portion congrue du recteur que présenta longtemps l'abbé de Saint-Melaine (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Georges, 155 et 468). Ce recteur, M. Vitré, déclara en effet en 1790 qu'il recevait une portion congrue des abbayes de Saint-Melaine et de Saint-Georges, et qu'il jouissait, en plus, du presbytère et de son jardin, ainsi que d'un pourpris de 4 journaux de terre, pour lequel il devait dire une messe par semaine (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 26).

La paroisse de Vignoc dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes. On y trouvait autrefois, au bourg, l'auditoire, la halle et les prisons de la seigneurie de Montbourcher. Sur la place du bourg se dressait un poteau armorié auquel étaient fixés les ceps et colliers de la même seigneurie.

On trouve les appellations suivantes : Vignoc (en 1158), ecclesia Vignocii (en 1170), Vignouc (en 1185), Vignocum (en 1516).

Ville de Vignoc (Bretagne).

Nota 1 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Vignoc : Guillaume Drouault (vers 1558), Jean Duclos (1571-1578), N.. Morel (1578-1607), N... Lory (1607-1612), Michel Vauléon (1630-1634), Gilles de Gain (en 1634), Louis Bréal (en 1639 et en 1661), Guillaume Gréhaine (1673-1677), Martin Razé (en 1677), N.. Thomas (1685-1686), Julien Pèlerin (vers 1686, par testament du 21 janvier 1715, il fonda une messe en son église tous les lundis et l'entretien d'une lampe ardente ; il choisit sa sépulture dans le chanceau, sous une pierre non armoriée, à côté de la tombe des seigneurs de Montbourcher), Jean Riche (vers 1715 et jusqu'en 1738), Jean Piguel (1738-1775), Jean Vitré (1775-1789), Louis-Julien Battais (1803-1831), Joseph Barbé (1832-1873), Henri Croizé (à partir de 1873), ....

Nota 2 : liste non exhaustive des maires de Vignoc : Pierre Lebrun (1790-1800), Mathurin Heurtault (1800-1815), Jean-Louis Jacques de la Motte Vauvert (1815-1817), Bertrand Hyacinthe de la Motte Vauvert (1817-1821), Jean Marie Loreux (1821-1830), Rene Lebreton (1830-1848), Charles de la Motte (1848-1851), René Lebreton (1851-1853), Julien Bohuon (1853-1859), Félix Maigné (1859-1861), François Davy (1861-1870), Julien Sillard (1870-1871), Charles de la Motte (1871-1876), Pierre Maigné (1876-1891), Jean Pinel (1891-1896), Jean-Marie Lebrun (1896-1914), Jules Sillard (1914-1923), Jules Rouzé (1923-1945), Pierre Gaucher (1945-1947), Jules Rouzé (1947-1953), Albert Barbou (1953-1977), Roger Chevrel (1977-1995), Jean Le Gall (1995-2008), Philippe Chevrel (2008-2014), Jean Le Gall (2014-2020), etc ...

Voir   Ville de Vignoc (Bretagne) " Le cahier de doléances de Vignoc en 1789 ".

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PATRIMOINE de VIGNOC

l'église Saint-Pierre (XII-XIXème siècle). Saint Pierre-ès-liens est le patron de Vignoc. L'église se compose d'une nef relevée au XVIème siècle, de deux transepts et d'un choeur bâtis en 1828, et d'une tour construite au bas de la nef en 1773. Sur le porche méridional on lit : M. Ma. Morel, recteur. — Je fus levé le neuviesme du mois de novembre 1600. Cet édifice est restauré au XIXème siècle. Sous la boiserie de l'autel de Saint-Nicolas est une table de pierre supportée par deux jolies colonnettes du XIIIème siècle. Le portail-ouest date du XVème siècle. La nef est remaniée au XVIème siècle. Le transept et le choeur datent de 1828. La tour date de 1773, reconstruite semble-t-il en 1828 avec l'ajout de deux chapelles et d'une sacristie. Le seigneur de Montbourcher jouissait jadis des droits honorifiques de supériorité, fondation et prééminences à Vignoc. On y trouvait encore en 1788 "un banc à queue joignant la balustre du côté de l'évangile, avec les armes de Montbourcher, - mêmes armes sur une pierre tombale, au milieu de l'église, au pied de la balustrade ; dans le vitrail derrière le grand autel, en divers endroits de chanceau et de la nef, dans le vitrail du côté de l'épître, dans celui du bas de l'église, sur le frontispice de cette église et en litre extérieure ; - au vitrail derrière le tabernacle, du côté de l'évangile, même écusson et effigie d'un chevalier agenouillé devant un évêque, les vêtements parsemés des armes de Montbourcher, son casque et ses bracelets devant lui, et une inscription portant ces mots : In te, Domine, speravi, in aeternum non confundar ; - enfin à l'entrée du cimetière un tombeau élevé de terre portant l'effigie d'un chevalier dont l'écusson est effacé" (Prise de la possession de la seigneurie de Montbourcher en 1788). Quelques débris des anciennes verrières de Vignoc subsistent encore : on les a réunis dans la fenêtre du transept septentrional. Dans ces vitraux, du temps de la renaissance, on distingue : en bas, saint Pierre et saint Paul, et entre eux l'évêque patron du seigneur de Montbourcher dont il est question en 1788, mais la figure de ce chevalier a disparu ; puis cinq panneaux représentant autant de scènes de la Passion : Jésus au Jardin des Oliviers et saint Pierre frappant Malchus, — la Flagellation, — Notre-Seigneur devant Caïphe, — Notre-Seigneur devant Hérode, — Notre-Seigneur devant Pilate. Il est vraisemblable qu'on voyait jadis dans la maîtresse vitre, au fond du chœur, le drame complet de la Passion. Le seigneur des Roncerais avait obtenu du sire de Montbourcher un droit d'enfeu et de banc en l'église de Vignoc, mais il devait à ce dernier une paire d'éperons dorés à chaque mutation de seigneur. Les confréries du Saint-Nom-de-Jésus et du Rosaire existaient anciennement à Vignoc ; Geffroy Gaisnel fit un don à la première en 1669. La confrérie du Saint-Sacrement y fut aussi érigée en 1746. Mentionnons, enfin, dans le cimetière deux croix de granit juxtaposées sur une même base et ornées d'écussons devenus illisibles (Pouillé de Rennes) ;

Eglise de Vignoc (Bretagne).

l'ancienne chapelle de Montbourcher, appelée l'Hôtellerie (située dans le village de l'Hôtellerie). Les seigneurs de Montbourcher en avaient fait don ("capellam de Montebochier que Hospitalaria vulgariter nuncupatur") à l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes avant 1271. A signaler que l'année suivante (1272), les religieux de l'abbaye Saint-Melaine afféagent à Regnaud de la Haye et à Laurent de la Haye, son frère, la terre de l'Hôtellerie, s'étendant en Vignoc et en La Mézière, moyennant 30 sols de rente payables par moitié à Pâques et à la Saint-Melaine (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine, 55, 134). On trouve près d'elle l'ancien manoir de l'Hôtellerie qui appartient aux seigneurs de ce nom en 1415, puis à la famille Priour (en 1416), et à la famille Piedevache (en 1445 et en 1513) ;

Nota : En 1271, Geffroy de Montbourcher, chevalier, et Guillaume, son fils aîné, reconnurent que leurs ancêtres avaient donné aux moines de l'abbaye de Saint-Melaine la chapelle de Montbourcher appelée l'Hôtellerie, « capellam de Montebochier que Hospitalaria vulgariter nuncupatur », située en la paroisse de Vignoc. Au don de cette chapelle avait été joint celui des dîmes de blé, la mouture d'un moulin, certaines terres arables et prairies, un hébergement, et en un mot toutes les dépendances de l'Hôtellerie. Geffroy et Guillaume de Montbourcher avouèrent, pleins de repentir, qu'ils s'étaient saisis injustement de tous ces biens et qu'ils les avaient retenus quelque temps malgré le droit des moines ; en les restituant à l'abbaye de Saint-Melaine, ils s'obligèrent à ne pas demander qu'un religieux ou même un prêtre séculier vint faire le service divin dans cette chapelle ; ils promirent de se contenter désormais des messes dites pour leurs ancêtres et pour eux-mêmes dans l'église abbatiale de Saint-Melaine. L'année suivante, les religieux de Saint-Melaine afféagèrent à Regnaud de la Haye et à Laurent de la Haye, son frère, la terre de l'Hôtellerie, s'étendant en Vignoc et en La Mézière, moyennant 30 sols de rente payables par moitié à Pâques et à la Saint-Melaine (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine, 55, 134). Le village de l'Hôtellerie existe encore ; son nom et sa position au bord du vieux chemin de Rennes à Saint-Malo semble aussi bien que sa chapelle indiquer qu'à l'origine cette maison fut un hospice pour les pauvres voyageurs ; hospice fondé vraisemblablement par les seigneurs de Montbourcher, mais abandonné, aussi bien que sa chapelle, lorsque les moines de Saint-Melaine eurent été exemptés de faire résidence en ce lieu (abbé Guillotin de Corson).

la croix géminée (vers 1570) ;

le château de la Villouyère ou de la Vinouyère (XVIIIème siècle), édifié à l'emplacement d'un ancien manoir. Ce manoir possédait autrefois une tourelle, un pavillon, une cour close, cinq avenues, une chapelle et une fuie et jouissait d'un droit de haute justice à Montreuil-le-Cast. La chapelle Notre-Dame de la Villouyère fut bâtie près du manoir de même nom par Guy Picquet, seigneur de la Motte et de la Villouyère, qui obtint en 1732 de l'ordinaire la permission d'y faire desservir la fondation de Launay-du-Han, en Montreuil-le-Gast. La chapelle de la Villouyère, rebâtie ou restaurée, a été de nouveau bénite le 5 octobre 1837 (Pouillé de Rennes). Le domaine est érigé en châtellenie en 1727. Propriété successive des familles Malestroit (en 1445), Bouëdrier, seigneurs du Fail (au XVème siècle), Blanchet, seigneurs de la Rivière (en 1469), Sérent (en 1504), Belinaye (en 1560), Françoise des Prez, femme de René de la Ferrière (en 1617), Marchand, sieurs de la Ribourcière (en 1653), marquis de Cambout (en 1696). Puis propriété de la famille La Motte-Picquet (ou Picquet, seigneurs de la Motte) en 1701 et 1789 ;

Château de Villouyère à Vignoc (Bretagne).

le manoir de Montbourcher (XVIIème siècle), propriété de la seigneurie de Montbourcher. Il consiste en 1610 en deux corps de logis appelés la Salle et les Ecuries. On y voit une porte moulurée en plein cintre surmontée d'une archivolte, et une fenêtre formée de deux arcs brisés trilobés que somme également une archivolte cintrée. Montbourcher est érigé en châtellenie en 1570. Il exerce au bourg un droit de haute justice et ses fourches patibulaires à quatre pots se dressent sur le pâtis du Bas Champ. Dans la partie sud-ouest du bois se trouve une grosse motte féodale appelée la Motte à Madame. Montbourcher appartenait vers 1040 à N. de Montbourcher, fils puîné de Tristan, baron de Vitré et d'Inoguen de Fougères. Il est aux seigneurs du Bordage de 1574 à 1789 ;

le manoir de la Rochette (1661), édifié par Guillaume Quettier et Louise Gaesdon. Propriété successive des familles La Haye (en 1513 et en 552), Guiton (en 1610 et en 1631), Jocet, et Quettier, sieurs de la Vigne. La chapelle Notre-Dame et Saint-Roch de la Rochette, bâtie près de ce manoir, fut fondée de messes le 9 mai 1675 par Guillaume Quettier et Louise Gaesdon, sieur et dame de la Rochette. Elle était desservie en 1760 par François Postic, successeur de Pierre Troloux. Elle fut rebâtie et bénite de nouveau le 3 mai 1780 par le recteur, M. Vitré. Sa fondation consistait en 1790 en quatre messes par semaine, et sa dotation « en deux maisons, deux jardins, quatre journaux de terre labourable et deux journées de fauche » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 47 ; 1 V, 26). La chapelle dédiée à Saint Roch est reconstruite en 1780 par Gilles-Jan-Quettier, dernier seigneur de la Rochette ;

les vestiges (la porte du XVIIème siècle) de l'ancienne prison de la seigneurie de Montbourcher, située au bourg ;

l'ancien manoir du Tertre. Propriété de la famille Le Chanoine en 1427 et en 1445 ;

le manoir des Roncerais ou Ronceraye. La chapelle n'existe plus. La chapelle des Roncerais ou de la Ronceraye se trouvait en 1680 dans la cour de ce manoir, appartenant en 1427 à Pierre Le Porc, et en 1513 à Olivier de Bourgneuf. Elle était alors fondée de trois messes par semaine et desservie en 1673 par Guillaume Gréhaine, en 1680 par Luc Nobilet et en 1790 par Julien Bourdin. Ce dernier avait un revenu de 80 livres en terres, mais il ne devait plus que deux messes hebdomadaires (Pouillé de Rennes). Propriété successive des familles le Porc (en 1409 et en 1427), Parthenay (en 1445), La Touche (en 1463), Gougeon, seigneurs d'Artois (en 1513 et en 1551), Beaurepaire (en 1588), Busnel, seigneurs de la Touche (en 1619), Ferron, seigneurs de Villaudon (en 1630), Drouet (en 1664), Monchoux, seigneurs de Saint-Mahé, puis Eon, sieurs des Rivières, Gaisnel (en 1728 et 1741), Quettier, sieurs de la Rochette (en 1767 et en 1788).

Château des Roncerais à Vignoc (Bretagne).

l'ancien manoir de Clairefontaine. Propriété successive des familles Texue (en 1427 et en 1518), Bintin (en 1522), La Motte, seigneurs de Vauclair (en 1549), Han, seigneurs de Launay (en 1567 - 1789) ;

l'ancien manoir de la Testière ou de la Testerie. Propriété successive des familles Gogier (en 1480), La Haye (en 1513 et en 1539), Couvé (en 1636), Bauldrier (en 1738) ;

l'ancien manoir de la Motte. Propriété de la famille La Motte, juveigneurs des seigneurs du Ronceray (en 1459 et en 1601) ;

l'ancien manoir de la Couardière. Propriété successive des familles Roussaye (en 1445 et en 1513), Geslin (début XVIème siècle), Lardoux (début XVIIème siècle), Barre (en 1659) ;

l'ancien manoir de Grasse-Vache (ou Grassevache). On y trouvait autrefois une chapelle privative. La chapelle de Grassevache, mentionnée en 1680, dépendait du manoir de ce nom, possédé en 1427 par Olivier Hattes, et en 1513 par Jean Le Sénéchal. Elle était fondée au siècle dernier d'une messe tous les lundis. Propriété successive des familles Hattes (en 1427 et en 1445), Séneschal (en 1513), Québriac (vers 1525), Le Breton (vers 1599), Thébaud (vers 1656), Le Breton, sieurs de la Touche (en 1741), Piroys, sieurs de Champmauny (en 1748) ;

l'ancien manoir du Fail ou du Feuil. Propriété successive des familles Barbe (en 1427), Bouëdrier (en 1445), Baud, seigneurs de la Boulaye (en 1748 et en 1513), Henry (en 1610), Pattier, Guiton, Avenel (en 1680) ;

la maison (XVI-XXème siècle). Il s'agit d'une ancienne auberge du XVIII-XIXème siècle, située au lieu-dit Le Baschamp ;

la ferme (XVII-XXème siècle), située au lieu-dit Le Bois-Maigné ;

le moulin à eau de la Villouyère ;

A signaler aussi :

les sites de Vauléon, de Gras-de-Vache et de Claire-Fontaine (époque gallo-romaine) ;

la motte de Montbourcher encore surnommée "Motte à Madame" (XIème siècle) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de VIGNOC

La Villouyère — appelée aussi la Vinouyère, notamment dans ses lettres d'érection en châtellenie — a une origine fort humble. Ce n'était, semble-t-il, en 1445 qu'une métairie noble en la paroisse de Vignoc, appartenant au sire de Malestroit (Ancienne Réformation de la noblesse de Bretagne). Un peu plus tard la Villouyère est un petit manoir avec fief, étang et moulin, propriété de Guillaume Bouëdrier, seigneur du Fail en Vignoc. Ce dernier mourut le 28 juillet 1469, laissant veuve Guillemette de Maimbénart. Son héritage fut recueilli par ses deux filles, femmes l'une de Pierre Blanchet, seigneur de la Rivière, et l'autre d'Olivier Baud, seigneur de la Boulaye (Archives de Loire-Inférieure). La Villouyère échut au seigneur de la Rivière, qui eut une fille, Marie Blanchet, dame de la Villouyère, épouse de Jean de Sérent. Cette dame mourut le 11 août 1504 et la Villouyère passa successivement aux mains de ses deux fils, Olivier de Sérent, décédé sans enfants le 24 août 1506, et Jean de Sérent, qui rendit aveu au roi pour cette terre en 1508 (Archives de Loire-Inférieure). Jean de Sérent, seigneur de la Villouyère, mourut le 14 février 1539, laissant son fils aîné Gilles de Sérent sous la tutelle de sa femme, Bertranne de Chasné (alias de Chancé), qui rendit aveu au roi le 14 novembre suivant et lui fit hommage en 1540 (Archives de Loire-Inférieure, B. 1007). Ce Gilles de Sérent mourut en 1560, léguant les terre et seigneurie de la Villouyère à son neveu, fils de sa soeur, Jacques de la Belinaye, qui en fit hommage au roi en 1575 (Archives de Loire-Inférieure, B. 1012). Le seigneur de la Belinaye était fils, en effet, de Jean de la Belinaye et de Marguerite de Sérent, mariés en 1537. Jacques de la Belinaye, seigneur de la Belinaye et de la Villouyère, épousa Guillemette ou Gillette de Romilley, dame de Forest. Il avait un demi-frère appelé René, issu d'un second mariage contracté par son père avec Madeleine du Han. A la mort de Jean de la Belinaye, arrivée en 1580, Jacques céda la Villouyère à René, qui en rendit hommage au roi le 16 mai 1584 (Archives de Loire-Inférieure, B. 1012). René de la Belinaye, seigneur de la Villouyère, et reçu en 1580 conseiller au Parlement de Bretagne, épousa Françoise du Pont, dont il eut un fils baptisé à Rennes en 1586. Un autre de ses fils, Pierre de la Belinaye, lui succéda à la Villouyère et fit hommage de cette terre le 31 mai 1617. Mais ce dernier mourut sans postérité et sa succession fut recueillie par une parente collatérale, Françoise des Prez, femme de René de la Ferrière, seigneur de Pailpré. Le 27 janvier 1653, cette dame vendit la Villouyère à Jean Le Marchand, sieur de la Rebourcière, conseiller au Présidial de Rennes. Riche bourgeois de Rennes, Jean Le Marchand rendit aveu pour la Villouyère en 1663 et 1678 (Archives nationales, P. 1711) et mourut en 1696. Sa fille, Renée Le Marchand, devint alors propriétaire de la Villouyère, pour laquelle elle fit aveu le 8 mai 1697 (Archives de Loire-Inférieure). Elle avait épousé, le 12 janvier 1679, Jacques, marquis du Cambout et vicomte de Carheil, qui fut tué au combat de Carpi en Piémont, le 10 juillet 1701. Ce fut probablement leur fils, Pierre-Louis, marquis du Cambout, qui vendit les terre et seigneurie de la Villouyère à Guy Picquet, seigneur de la Motte, les possédant en 1710. Guy Picquet, seigneur de la Motte et de la Villouyère, reçu en 1701 conseiller au Parlement de Bretagne, épousa en 1716 Hélène-Julie Robert de la Bellangeraye, dont il eut plusieurs enfants ; il mourut le 15 octobre 1753, et l'un de ses fils, Louis-Jacques Picquet, seigneur de Montreuil-le-Gast et de Launay-du-Han, reçu en 1738 conseiller au Parlement de Bretagne, hérita de la Villouyère, pour laquelle il fit aveu au roi le 23 septembre 1754 (Archives de Loire-Inférieure). Mais ce dernier seigneur ne laissa pas d'enfants de ses deux femmes, Marie-Anne Souchay, décédée en 1780, et Marie-Anne-Maurice de la Moussaye, qui lui survécut. Il mourut à Rennes, âgé de soixante-dix ans, le 10 janvier 1786, et fut inhumé en son enfeu au couvent de Bonne-Nouvelle (Registre des sépultures de Saint-Aubin de Rennes). En conséquence, la terre seigneuriale de la Villouyère vint aux mains de son frère, l'illustre amiral Jean-Toussaint de la Motte-Picquet, lieutenant-général des armées navales. Celui-ci fit hommage au roi en 1787 pour la Villouyère, dont il fut le dernier seigneur (Archives de Loire-Infériure, B. 1065). Il mourut à Brest le 11 juin 1791. Par lettres patentes de Louis XV, datées du mois de juillet 1727, données en faveur de Guy de la Motte-Picquet, enregistrées au Parlement de Bretagne le 22 août suivant et à la Chambre des Comptes de Nantes le 7 février 1728, le roi unit une quinzaine de fiefs s'étendant en cinq paroisses, Vignoc, Saint-Symphorien, La Mézière, Montreuil-le-Gast et Melesse, et érigea le tout en châtellenie, sous le nom de la Vinouyère (sic). Sa Majesté permit en outre d'exercer la haute justice de cette châtellenie toutes les semaines, le lundi au bourg de Montreuil-le-Gast et le vendredi au bourg de Vignoc (Archives du Parlement de Bretagne, 25e reg. 164, Archives de Loire-Inférieure, B. 100). Sauf quelques fiefs tenus du seigneur de Montbourcher, la châtellenie de la Villouyère relevait directement du roi, partie en sa Cour de Rennes, partie en celle de Hédé. Le domaine proche de la châtellenie comprenait le manoir de la Villouyère, « avec tourelle et pavillon, cour fermée de murailles, chapelle et colombier, bois et jardins, métairie, étang et moulin » (Déclaration de la Villouyère en 1697). Primitivement, des vignes et pressoirs en Saint-Martin de Rennes, comprenant quatre journaux de terre en 1470, dépendaient de la Villouyère, aussi bien qu'un bailliage en cette paroisse appelée alors Saint-Martin-des-Vignes (Déclaration de la Villouyère en 1470). Mais il n'est plus fait ensuite mention de ces vignes et de ce fief, qui durent être aliénés. Vers le milieu du XIXème siècle, le château de la Villouyère appartient à la famille de la Motte de Broons de Vauvert (abbé Guillotin de Corson).

On croit que la maison de Montbourcher, l'une des plus anciennes de Haute-Bretagne, eut pour auteur un fils cadet de Tristan, baron de Vitré de 1030 à 1045 environ, et d'Inoguen de Fougères, sa femme. Ce premier seigneur de Montbourcher eut deux fils, Simon Ier, qui lui succéda en sa seigneurie de Montbourcher en Vignoc, et Guillaume, qui en 1096 suivit à la croisade le duc de Bretagne Alain Fergent. Simon II, sire de Montbourcher, fils de Simon Ier, fut en 1166 témoin d'une donation faite par le duc Conan. Guillaume Ier de Montbourcher, son fils et successeur, fut chargé en 1233 par Pierre Mauclerc de venger ce prince contre un de ses ennemis. Il épousa Julienne l'Espine, qui était veuve de lui en 1259 et fit alors une donation à l'abbaye de la Vieuville. Geffroy Ier, leur fils, sire de Montbourcher, partit pour la croisade en 1271 avec le duc Jean le Roux. Il s'unit à Tiphaine de Tinténiac. Guillaume II de Montbourcher, seigneur dudit lieu et fils des précédents, épousa vers 1310 Anceline du Pinel, dame de cette terre. Son fils et successeur Geffroy II de Montbourcher s'unit à Seraine de Coësmes et mourut en 1330. Sa veuve ne lui survécut qu'un an. Jean, sire de Montbourcher, leur fils, fut capitaine de Nantes et gouverneur du Limousin. Il se distingua en 1352 à la bataille de Mauron. Vint ensuite Guillaume III, sire de Montbourcher, qui eut de son union avec Marie Couppu Bertrand Ier, seigneur de Montbourcher après lui, marié en 1384 à Roberde de Courceriers, grand-écuyer de Bretagne et chambellan du duc Jean V. Ces derniers eurent deux fils, Guillaume et Bertrand. Mais Guillaume mourut sans enfants de sa femme N... de la Cigogne. Bertrand II, sire de Montbourcher, épousa Jeanne d'Orenges et vivait en 1444. De cette union naquirent également deux garçons : René, mari d'Olive de Parthenay, dont il n'eut pas de postérité, et Guillaume IV, sire de Montbourcher, qui épousa Françoise Thierry, fille du seigneur du Boisorcant. Bertrand III, fils des précédents, possédait en 1513 Montbourcher et rendit aveu au roi pour cette seigneurie en 1540. Il s'unit en 1518 à Claudine du Bois, dame de Chambellé en Anjou. René, sire de Montbourcher, leur fils, rendit à son tour aveu au roi pour sa seigneurie en 1555 (Archives de Loire-Inférieure) et obtint en 1570 son érection en châtellenie. Il épousa en 1556 Renée de Monteclerc et ne laissa qu'une fille, nommée Françoise. Françoise de Montbourcher s'unit en 1574 à son parent René de Montbourcher, seigneur du Bordage, et lui apporta la seigneurie de Montbourcher. A partir de cette époque et jusqu'à la Révolution, Montbourcher demeura entre les mains des seigneurs du Bordage que nous retrouverons ailleurs. Montbourcher, comme le Bordage, fut en 1793 confisqué et mis en vente par la Nation. La seigneurie de Montbourcher fut érigée en châtellenie par lettres patentes de Charles datées de janvier 1570, et données en faveur de René de Montbourcher. Le roi constate dans ces lettres que la nouvelle châtellenie s'étendait déjà alors en quatre paroisses, Vignoc, La Mézière, Gévezé et Montreuil (Archives du Parlement de Bretagne). En 1656 de nouvelles lettres patentes de Louis XIV unirent la châtellenie de Montbourcher à d'autres seigneuries pour former en faveur de René de Montbourcher, seigneur du Bordage, le marquisat de ce nom. Le domaine proche de Montbourcher était ainsi composé : le manoir de Montbourcher, consistant en 1610 en deux corps de logis dans la même cour : l'un appelé la Salle, l'autre les Ecuries ; — la Vigne de Montbourcher, contenant trois journaux de terre, — la forêt de Montbourcher, renfermant cent journaux, — et la métairie de Montbourcher. Le tout relevait directement du comté de Rennes. La juridiction de Montbourcher était une haute justice s'exerçant en l'auditoire seigneurial au bourg de Vignoc. Là aussi se trouvaient les halles où le seigneur de Montbourcher faisait tenir un marché le vendredi de chaque semaine et une foire le premier jour du mois d'août. Là, enfin étaient fixés les ceps et collier pour punir les malfaiteurs et blasphémateurs. Quant aux fourches patibulaires, elles s'élevaient « à quatre posts » sur le pâtis du Baschamp, au bord de la grande route de Hédé à Rennes. Le seigneur de Montbourcher avait dans ses fiefs les droits ordinaires de « bouteillage, levage, coustumes, etc. », et de plus un droit dit « d'advenage » qui consistait en ce que « chaque estager faisant feu et fumée et ayant un journal de terre en entier » devait « six boisseaux d'avoine grosse, mesure de Rennes, une poule et une corvée ». Au même seigneur appartenait le droit de faire tous les nouveaux mariés de la paroisse de Vignoc courir et frapper la quintaine une fois l'an. Un certain nombre de terres nobles relevaient de Montbourcher, telles que les Roncerais, la Rochette et le Fail en Vignoc, la Châtaigneraye, l'Hostellerie et la Bussonnaye en La Mézière. Le seigneur des Roncerais devait à celui de Montbourcher « une paire d'éperons dorés à chaque mutation de seigneur », et celui de la Bussonnaye « une paire de gants blancs amendables » (Aveu de 1540, 1610 et 1647). Enfin le sire de Montbourcher était seigneur supérieur, fondateur et prééminencier de l'église de Vignoc. En 1788 on y voyait dans le chanteau et du côté de l'évangile son banc à queue orné de ses armoiries : d'or à trois channes de gueules, qui est de Montbourcher ; à côté était l'enfeu seigneurial. Le même blason apparaissait tant sur les pierres tombales que sur la litre extérieure entourant le temple ; enfin on le retrouvait dans la maîtresse-vitre, sur les vêtements d'un chevalier agenouillé devant Dieu et accompagné de son saint patron. Cette pieuse et noble effigie du seigneur de Montbourcher n'existe plus aujourd'hui dans l'église de Vignoc. L'ancien manoir de Montbourcher, abandonné depuis bien longtemps, est devenu une maison de ferme, mais il appartient encore au début du XIXème siècle aux enfants de Mme Hay des Nétumières, née Isidore-Marie de Montbourcher, dernière représentante de la noble famille des sires de Montbourcher. A côté de l'ancienne maison seigneuriale est toujours le bois de Montbourcher ; on y retrouve sous ses grands chênes une motte féodale appelée vulgairement « la Motte-à-Madame » ; c'est le dernier vestige de l'antique châtellenie (abbé Guillotin de Corson).

Montbourcher (de) (rameau de Vitré), sr. dudit lieu en Vignoc, — de Tizé, en Thorigné, — du Pinel, en Argentré, — marquis du Bordage [Note : « Le Bordage, en Ercé, au nord de la forêt de Rennes, est un des grands fiefs tenus par les Montbourcher au XIIIème siècle... Sous la Ligue, le château du Bordage, dont le sr. avait embrassé la cause calviniste, fut occupé en 1589, pendant cinq mois, par les troupes du duc de Mercoeur. Cette seigneurie fut érigée en marquisat en 1656 en faveur de Philippe de Montbourcher. Il ne reste que peu de choses du vieux château, transformé en habitation moderne par le propriétaire actuel. Chasné, qui relevait féodalement du Bordage, auquel il avait été uni par les lettres d'érection de cette terre en marquisat, a pour témoin de sa vieille importance, comme fief, sa triple motte, entourée de fossés, vis-à-vis la porte occidentale de l'église d'Ercé » (Bretagne contemporaine, t. III, p. 28)], en 1656, et de l'Estourbillonnaye, en Ercé, près de Gosné, — du Plessix-Pellet, en Dourdain, — de la Rossignolière, en Pacé, — de la Mayanne [Note : « Si c'est en Vignoc que se trouvent la ferme et le bois de Montbourcher, titre d'une ancienne châtellenie ou fief de bannière, possédée pendant plus de 800 ans par l'illustre famille qui en porte le nom, c'est entre Aubigné et Andouillé-Neuville, au fond d'un étroit vallon, où s'étend une fraîche coulée de prairies, que se présente, dans la solennelle régularité de son architecture du XVIIème siècle, le beau château de la Mayanne, dominé par un plateau de landes, dont le sommet atteint jusqu'à 109 mètres. Sur les versants de cette lande aride descendent de longues et nombreuses avenues. La somptueuse façade du château, avec la double rampe de son grand perron et les tourelles cylindriques accolées aux deux angles extérieurs des pavillons en saillie, offrent un ensemble imposant, digne du crayon de l'artiste. C'est vers 1550 que René de Montbourcher, sieur de Chasné, épousa l'héritière de la Mayanne. La branche de Montbourcher qui a pris le surnom de cette terre, l'a conservé pendant huit générations, et c'est de nos jours seulement que la dernière héritière de cette noble familie (demoiselle Isidore de Montbourcher) a porté la Mayanne dans la maison des Nétumières » (Id., ibid., p. 26)], en Andouillé, — de Champagné, en Gévezé, — de Saint-Gilles, — du Bois-Chambellé, — de la Tourniole, en Saint-Suliac, — de la Vigne, en Plurien, — de Trémerreuc, paroisse de ce nom, — de la Haie-d'Iré, en Saint-Rémy du Plain, — du Plessix, en Vern, — de Chasné, paroisse de ce nom, — de la Roche, en Cuguen. Ancienne extraction chevaleresque. — Treize générations en 1671. — Réformes et montres de 1427 à 1513, en Vignoc, Ercé, Argentré, Dourdain, Pacé, Vern et Cuguen, évêchés de Rennes et de Dol. Blason : D'or à 3 channes ou marmites de gueules ; aliàs : A l'orle semé de tourteaux (aliàs : De fleur de lys d'azur) (sceau de 1352). Devise : Assez d'amis quand elles sont pleines. Illustrations. Le manuscrit de la bibliothèque de Nantes et Le Laboureur font descendre la maison Montbourcher des srs. de Vitré. N. de Montbourcher était fils puîné de Tristan, baron de Vitré, et d'Ygnoguen de Fougères. Ils eurent Simon et Guillaume. Ce dernier fit le voyage d'Orient (première croisade de 1096) avec Alain Fergent (Mss. de Bayeux, p. 30) ; Simon II et Guillaume II, père et fils, furent témoins dans un accord entre le duc et Raoul de Fougères, en 1170. — Geoffroy, fils de Guillaume II, croisé en 1248, épousa Téphanie de Tinténiac, dont Guillaume, sire de Montbourcher, marié à Asseline, dame du Pinel. — 2° Renaud, sr. du Bordage, marié 1° à Jeanne de Saint-Brice ; 2° à Catherine de Coesmes. A son retour de Terre-Sainte, Geoffroy accompagna le sire de Laval, lorsqu'il rejoignit Charles d'Anjou, croisé contre Mainfroy ; pendant ce voyage, le sire de Laval nomma Geffroy son exécuteur testamentaire et lui fit sceller de ses armes son testament (1255). — Auffray de Montbourcher, compagnon de du Guesclin, et le chevalier le plus accrédité dans l'armée de Charles de Blois. — Jean, gouverneur de Nantes, sénéchal et gouverneur du Limousin, en 1350, l'un des héros de la bataille de Maurou, en 1352. — Renaud II, qui avait épousé Honorée Raguenel, soeur de Tiphaine (femme du connétable du Guesclin), sert de pleige, à la rançon de ce dernier. — Simon, chambellan et conseiller du duc. — Bertrand II, grand écuyer de Bretagne et chambellan de Jean V en 1400, fait prisonnier à Pontorson. — René ou Bertrand, gouverneur de Rennes, en 1522, lieutenant général de Bretagne, conseiller et maître d'hôtel de la Reine. — René V, maréchal des camps et armées du Roi, tué devant Philipsbourg en 1688. — René-Amaury, marquis du Bordage, ancien maître de camp de cavalerie, fils de René V. — Autre René, gouverneur de Rennes et lieutenant général de Bretagne. — Trois chevaliers de l'ordre du Roi. — Quatre conseillers au Parlement. — Un président aux enquêtes en 1707 et un président à mortier en 1738. Les Montbourcher tirent leurs alliances des illustres maisons qui suivent : dans la première branche : Fougères, Tinténiac, Giffart, du Pinel, de Coesmes, Lansamort, Coupu, du Breil, Courceriers, La Cigogne, d'Orenges, Partenay, Piedevache, du Bois, Monteclair. — Dans la deuxième : de Vandigné, La Faucille, Brézé, Champagné, La Lande-Pouste, Raguenel, Beaucé. — Dans la troisième : de Saint-Brice, Coesmes, Goujon, Raguenel, Le Vayer, Champagné, Blossac, Québriac, Lesbiest, La Duchays, Malestroit, Thierry, Bellouan, Massuel, Huguet, du Bouays, Durcot, Goujon. — Dans la quatrième : de la Maignanne, Renouart, du Bois, Gérault, Montalembert, Briend, Montaudouin, Saint-Gilles, Kersauson, Caradeuc, de Langle, Hay des Nétumières. (Mss de la Bibliothèque de Nantes et la Chesnaye du Bois). La branche aînée fondue dans Franquetot de Coigny, en 1699 ; celle de la Tourniole en Guémadeuc, et celle du Plessis-Pillet, dans Bouan. La branche de la Mayanne a eu pour dernier représentant mâle René-François-Joseph II, marquis de Montbourcher, fils de Marie-Julienne-Josèphe de Kersauson, député d'Ille-et-Vilaine sous la Restauration et marié à demoiselle N. de Caradeuc. Né le 15 août 1778, il est mort en 1850, âgé de 72 ans, laissant une fille, Isidore-Marie-Françoise, mariée elle-même à Charles Hay, comte des Nétumières, dont : Berthe, mariée au comte Ludovic de Menou. — Françoise, au comte de Guitton de Villeberge. — Gabrielle, au comte Paul de Kernier, et René actuellement (vers 1884) comte des Nétumières (J. de Kersauson). [Note : M. le comte des Nétumières (René) possède un ancien armorial anglais où se trouvent le nom et les armes de Montbourcher ; il est probable qu'une branche de cette famille s'était établie en Angleterre après la conquête de Guillaume le Bâtard ; la preuve en est d'ailleurs dans le catalogue publié par M. André du Chesne, qui signale un Montbourcher à la bataille d'Hastings].

 

Lors de la Réformation faite en 1427, dans l'évêché de Rennes, par les commissaires Alain Le Jambu et Pierre de Romelin, plusieurs nobles sont mentionnés à Vignoc (72 contribuants, 8 mendiants et 7 métayers) :

Pierre le Porc ;

Geffroy Texue, sr. de Clerfontaine (Clairefontaine) ;

Marie Gogier se disant noble ;

Olivier Hactes (Hattes), sr. du manoir de Grassevache ;

Jouhan le Febvre ;

Les enfants feu Raoul Barbe, sr. de l’hôtel du Fail ;

Guillaume de Cramne ;

Robert de Maillechat ;

Marguerite du Moncel ;

Raoul Piedevache.

(à compléter)

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