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L’adjectif propre à cette commune est trémusonnais, employé dès 1966.
Tremuson, avec l’orthographe actuelle, à l’accent près, était une paroisse dès 1428 (Arch. de la L-Atl., B 2979). Cette paroisse du diocèse de Saint-Brieuc élu pour la première fois une municipalité au début de 1790.
Par arrêté du 30 messidor an XII (19 juillet 1804) le commune de Trémuson a été augmentée d'une fraction de celle de Plélo, situé au sud-est du Château-Goëllo (en Plélo). En échange elle a cédé à Plélo une autre fraction, située au sud-est de "Sainte-Urielle" [Note : Lieu-dit Saint Uriel est une rue à Plélo]. Par le même arrêté Trémuson a reçu de Plérin le village du Plessis.
L'orthographe Trémuson, avec un accent aigu sur la première syllabe, a été en usage à la mairie à partir de 1817, mais elle n’est devenue officielle que par le décret du 31 octobre 1877, authentifiant le dénombrement.
Comme site on peut signaler la butte où était bâti le château de la Roche-Suhart, aujourd'hui détruit.
Les principaux événements qui ont jalonné le passé de Trémuson furent les suivants :
1). En mars ou avril 1420 le château de la Roche-Suhart, occupé par Olivier de Blois, fut pris par les troupes du duc Jean V, qui était alors prisonnier du parti de Blois. C'est dans les années qui suivirent, semble-t-il, que ce château fut détruit ;
2) lorsque le Penthièvre fut érigé en duché et pairie de France par lettres de septembre 1569 en faveur de Sébastien de Luxembourg, la châtellenie de la Roche-Suhart forma un des membres du duché ;
3) Le 9 décembre 1865 la concession des mines de Trémuson (galène ou sulfure de plomb argentifère) fut accordée à Charles Le Maout [Note : Au XVIIIème siècle, ces mines s'appelaient mines de Châtelaudren, mais s'étendaient aussi en Trémuson, où se trouvaient les filons de Trémuson et des Boissières et les puits du Cavalier et des Cruhauts (Voir, ce qui a été dit de ces mines dans la notice de Plélo)] ;
4) Le 15 mai 1870 fut bénie la première pierre de la nouvelle église Notre-Dame, église qui fut elle-même bénie le 12 mai 1872 ;
5) En juillet 1922 ont repris les travaux de la concession des mines de Trémuson, abandonnés depuis 1914. L'exhaure (tuyaux de pompage de l'eau) a été coupée le 15 mai 1931 et l'exploitation a cessé (rapports annuels de l'ingénieur des mines) ;
6) Le 6 août 1944 la Task Force A américaine bouscula à Trémuson un bataillon de Georgiens de l'armée allemande se repliant sur Châtelaudren ;
7) En janvier 1958 a été créé à Trémuson un atelier de construction de caravanes. La première caravane fabriquée dans cet atelier sortit le 1er février 1958 (Ouest-France, 25 mai 1966, p. 6) ;
8) Le 27 septembre 1976 un arrêté du préfet de région a autorisé la création de l'aérodrome de Saint-Brieuc Armor. Un arrêté du préfet des Côtes-du-Nord, en date du 7 août 1979, a déclaré d'utilité publique les travaux. Cet aérodrome, s'étendant aussi sur Plélo, Plérin, Pordic et Tréméloir, aura 23 hectares en Trémuson, où sera construite l'aérogare.
A cette commune se rattachent deux personnages connus :
1) Geoffroy de Couvran, sieur de la Morandais (en Trémuson), armé chevalier par Arthur de Richement (1436), qui prit part à la guerre contre les Anglais et en particulier à la bataille de Formigny (15 avril 1450). Après la fin de la guerre dite de Cent-Ans, il fut nommé capitaine de Coutances (Manche) (1456) puis commandant de la garde du roi Louis XI (Kerviler) ;
2) Françoise de Dinan, née, croit-on, à la Roche-Suhart le 20 novembre 1436, fiancée ou femme de Gilles de Bretagne (+ 1450), puis femme de Guy XIV comte de Laval. Elle mourut le 3 janvier 1499, ayant hérité la seigneurie de Châteaubriand-Montafilant (c'est-à-dire de la Roche-Suhart) en 1444. Elle fut la dernière représentante de la branche aînée de la famille de Dinan (branche de Dinan-Montafilant) et même de toute cette famille en Bretagne [Note : La branche anglaise de Dynham s'éteignit à peu près à la même époque. Il ne restait que des branches portant un autre nom ou dont le rattachement à la maison de Dinan n’est pas certain, comme les Coëtquen (éteints en 1746) et les la Motte Rouge (encore existants) (Comtesse de la Motte Rouge, Les Dinan et leurs juveigneurs, 1892).
(Bulletin d'informations des maires).
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