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Les prêtres, curés et vicaires de Trémaouézan.

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Trémaouézan, avant la Révolution, était desservi par deux prêtres dont l'un est appelé, dans les actes qui nous restent du vieux temps, tantôt curé, tantôt subcuré de la trève ou de la chapelle de Notre-Dame de Trémaouézan ; l'autre, son coadjuteur, ne se donne habituellement d'autre qualification que celle de prêtre de Trémaouézan, et cette absence de titre fait qu'il n'est pas toujours facile de le distinguer des autres ecclésiastiques qui, à certaines époques, habitèrent sur le territoire de la trève.

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Liste des Curés.

Voici d'abord, telles que les archives locales permettent de la reconstituer, la liste des curés de Trémaouézan :

1538 : Salomon Goff.

1589 : André Guen.

1589 : Guillaume Baron, « curé du Treff de Treffmaouézan ». Il lègue à la fabrique une partie du champ dit Parc-Menez, au terroir Kersioc'h, en Trémaouézan.

1597-1601 : Geffroy Quéré. Laisse à l'église testament du 15 août 1597, un parc dit fouennoc Rivoal ou fouennoc Roquin, moyennant « pour lui et ses hoirs, à perpétuité, place d'une tombe et enfeu en la chapelle neuve que l'on construict à présent » (La chapplle Saint-Jean. — Invent, des titres de la fabrique, f° 3, verso).

1601-1625 : « Maistre Alain Le Guen, prêtre et cure de la chapelle de Notre Dame de Tremaouezan ».

C'est le célèbre professeur du Vénérable Dom Michel Le Nobletz. Originaire de Trémaouézan, il dirigeait à Ploudaniel une école où il faisait faire leurs humanités aux jeunes gens du pays, qui aspiraient au sacerdoce. Michel Le Nobletz fut non seulement son élève pendant environ quatre ans (1591-1595), mais encore son servant de messe. Déjà, à cette époque, Alain Le Guen venait très souvent célébrer la sainte messe dans l'église de sa trêve natale. Il serait bien étonnant que son pieux enfant de choeur — autant par dévotion que pour ne rien perdre des leçons du maître — ne l'y ait quelquefois accompagné (Sentiment de M. l'abbé Maguet, recteur de Ploudaniel).

Il a dû y venir aussi avec les seigneurs du Poulpry, dont il était l'hôte au manoir du même nom, aujourd'hui Trébodennic, auprès du bourg de Ploudaniel. Les Poulpry étaient apparentés aux Penmarc'h, et on les voit assez souvent représenter ceux-ci à Trémaouézan, particulièrement lorsqu'il s'élevait quelque litige au sujet de leurs droits honorifiques dans notre église.

Il est même probable que les Le Jar et les de l'Isle-Kermorvan, qui habitaient Trémaouézan au temps de Dom Michel, étaient des parents ; du moins trouvons-nous, peu après, ces familles établies à Chef-du-Bois (près Landerneau), résidence qui appartient depuis longtemps aux de Lesguern dont la mère de notre grand missionnaire portait le nom.

Alain Le Guen devint curé de Trémaouézan en 1601. C'est de son temps que fut construit le porche monumental dont on a parlé plus haut. Son testament est perdu, mais il est relaté comme suit dans l'inventaire déjà cité des titres de la fabrique : « Fondation faitte par Missire Allain Le Grand pbre, lequel aurait payé à la ditte fabrique la somme de cinquante livres monnaye, à condition aux fabriques lors en charge et leurs successeurs de faire journellement sonner, à l'heure de midy et du soir, la cloche de la ditte esglise de Trémaouézan pour l'Angelus ».

Le bon curé mourut en 1625 et fut inhumé dans la chapelle Saint-Jean. C'est encore l'inventaire de 1687 qui nous l'apprend, quand il relate que Geffroy Quéré, dans son testament, demande « l'aplacement d'une tumbe en la chapelle neuffve et dans le second rang, joignant la tumbe de Missire Alain Le Guen ». Ce testament étant de 1597, et Alain Le Guen n'étant mort que vingt-huit ans après, celui-ci avait donc choisi sa place funèbre dans la chapelle Saint-Jean, l'année même où on la construisait.

Un registre de la Confrérie des Trépassés à Ploudaniel, de l'année 1626, contient le nom d'Alain Le Guen dans la liste de ses membres défunts : « Alanus Le Guen, subcuratus et scolatiscus de Trémaouézan ». Avant de mourir, le subcuré avait fondé lui-même, à Trémaouézan, un service à perpétuité, dont les comptes relatent la célébration, chaque année, au jour de la Saint-Etienne, jusqu'à la Révolution.

1625-1636 : Hervé Fily. Fut vicaire de Trémaouézan avant d'en devenir curé. Meubla le porche de ses statues d'apôtres. Donna, en 1617, une maison et ses dépendances, au lieu de Kergongar, à la fabrique, à la charge par celle-ci « d'enregistrer son nom sur la prière dominicale et de payer, le 2 février annuellement, à la confrairie du Saint Sacrement, la somme de dix sols pour aider au payement des prières de la dite confrairie ». (Voir Invent. p. 4).

1636-1666 : Yves Kermarec. C'est à lui que sont dus les autels de Trémaouézan et leurs beaux retables.

1666-1675 : Geffroy Moalic, « prêtre et curé de Notre Dame de Trémaouézan ». Fonde en faveur de l'église une rente annuelle de six livres à prendre sur un champ nommé Parc-Menez bian, au terroir de Kermoalic, en Trémaouézan, à condition par la fabrique de faire célébrer pour lui, le lundi de Pâques et le premier dimanche d'octobre, à perpétuité, un service et de faire mettre deux cierges allumés sur sa tombe.

1675-1685 : Nicolas Edern, cité dans la liste des prêtres de Beuzit-Conogan en 1656 (Bull. Dioc. III, 172)). Devient, en 1685, recteur de Saint-Thonan.

1685-1686 : François Isac.

1686-1728 : Pierre Thépault, Reconstruisit le clocher en 1714. A laissé à l'église un champ sis au terroir de Kergabel.

Voici un extrait de son testament, daté du 14 septembre 1728. « Le testateur, après s'être recommandé à la Très Sainte Trinité, réclame lumière du Saint-Esprit et la protection de la Sainte Vierge, Mère de Dieu, avec les suffrages de tous les saints et saintes du Paradis, souhaite et veut que son corps soit enterré dans le cimetière de la dite trèves auprès de la croix posée dans l'endroit où l'on a enterré les reliques, et que l'on fasse poser et placer sur son tombeau une pierre tombale au bout de laquelle on fasse faire un bénitier... et, afin que les trésoriers marguilliers consécutivement en charge du temporel de l'église tréviale de Trémaouézan aient soin de tenir continuellement et perpétuellement de l'eau bénite dans ce bénitier, le testateur ordonne et veut qu'incessamment après son enterrement on délivre la somme de six livres, une fois payée, à la fabrique de lad. église tréviale de Trémaouézan, et de plus lègue par son présent testament à lad. fabrique la somme de six livres par an... à la charge... de faire célébrer une messe à haute voix annuellement et perpétuellement, sans interruption, dans lad. église, le jour de St Pierre, son parrain... De plus, le testateur veut et ordonne que l'on fasse célébrer incessamment après son trépas le nombre de quinze messes à basse voix : pro defunctis, pour le repos de son âme, et qu'on délivre et distribue la somme de Trente livres aux pauvres de la d. trève... ».

1728-1730 : Alain Corbé. Originaire de la trève, il était vicaire et maître d'école depuis 1715. Mort le 4 mai 1730, à l'âge de 42 ans et demi.

1730-1738 : Guillaume Pellé.

1738-1775 : Etienne Luslac. Il était né à Kersaint-Plabennec et devait être de la famille de Toussaint Luslac, père récollet de Lesneven, dit le grand directeur, mort en 1707. On voit, au temps où E. Luslac, était curé de Trémaouézan, des récollets de Lesneven venir faire du ministère dans la trêve ; en particulier le P. Candide Guéguen, qui signe, en 1774, gardien des récollets de Lesneven et, plus tard, définiteur récollet. E. Luslac mourut le 6 Juillet 1775. Sa pierre tombale se voit dans cimetière de Trémaouézan.

1775-1818 : Guillaume Huguen. Né à Ploudaniel, en 1743. « Prêtre de Ploudaniel » avant d'être nommé curé de Trémaouézan.

1818-1820 : La paroisse est sans prêtre.

1820-1834 : Mathias Allançon, desservant. Originaire de Brélès ; ordonné le 22 Mars 1817 ; vicaire d'Ouessant de 1817 à 1820. (Cf. Bull. Dioc. IV, 93 et XIII, 345). Dans le cimetière de Trémaouézan, pierre tombale de Jean-François Allançon, prêtre, ordonné le 18 Mars 1820, recteur de Saint-Marc en 1822 (Toscer, Finistère pittoresque, Léon et Tréguier, p. 133), décédé à Trémaouézan le 1er Mars 1824, à l'âge de 27 ans.

1834-1837 : Jean-Baptiste-Marie Caër, desservant ; originaire de Trégarantec, mort curé de Guipavas en 1857.

1837-1868 : Jean-Marie Caroff, desservant, décédé à Trémaouézan le 11 Octobre 1868, à l'âge de 68 ans. Tombe au cimetière.

1868-1885 : Jean Quideau, recteur.

1885-1890 : François-Marie Fily.

1890-1895 : Hippolyte Courtois.

1895-1899 : Jean-Marie Hamon.

1899-1908 : Yves Morvan.

1908-1912 : Pierre-Marie Riou.

1912-1916 : Joseph-Marie Mével.

1918 - ... : Prigent Cann. etc ......

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Vicaires ou Prêtres résidant dans la Trêve.

1589. Maistre Yves Moalic, témoin au testament de Mre Geffroy Quéré en 1597.

1589-1604. Maistre Yves Faou, cité dans le même testament.

1596. André Quéré.

1597-1607. Yves Le Guen. Fait le 7 Janvier 1607 une fondation en faveur de l'église. « A été remontré par vénérable personne Mre Alain Le Guen, curé au dit treff, que vénérable personne Yves Le Guen, natif au dit treff, diacre en l'église catédralle de Léon, est en volonté de donner aux dits marguilliers d'icelle église, à perpétuité, deux parcs situés au terrouer de Beaumont, l'un appelé Meas-ar-Puns, l'autre Parc-Bihan. Le dit Mre Yves Le Guen présent en sa personne, désirant être participant aux bonnes prières, messes et oraisons qui seront dites et célébrées en icelle église et aussy désirant augmentation et édification de l'église milittante, a de bon gré et franche volonté donné... les dits deux parcs, ... à condition aux dits marguilliers de faire dire et célébrer, après son deçoys, deux offices et service à perpétuité en la dicte église par an, l'un le troisième dimanche du moys de Juillet et l'aultre le jour de Monsr Sainct Yves, au moys d'octobre... ».

1602-1639. Geffroy Le Roux, « soulz curé Trémaouézan ». Donation à l'église par acte du 11 Janvier 1632. « Mre Geffroy Le Roux, prêtre demeurant au treff de Treffmaouézan au village de Kerudular, lequel Roux pour être participant aux oraisons et prières qui se font journellement en la dite esglise de Ntre Dame de Treffmaouézan... a baillé, livré, cédé, quitté, délaissé, transporté à tiltre de pur don... irrévocable et à perpétuité scavoir six livres douze sols de rente dessus un convenant situé à Kerudular… à condition aux fabriques de faire célébrer un service à l'intention du donateur par chacun an et chacun dimanche de la passion, pour être célébré par tous les sieurs pbres de la d. esglise, et douze soulz à la confrairie du sacre après, le déçoix dudit donateur... le surplus de la d. somme demeurera aux fabriques pour tenir les ornements et réparations de la d. esglise... ».

1604. Alain Le Blanc. Peut être le même que Alain Le Guen.

1617. Hervé Le Gall.

1617-1625. Hervé Fily. Devenu curé de Trémaouézan.

1632-1636. Yves Kermarec, ensuite curé de la Trève.

1633. Yvon Bourhis, prêtre demeurant au village de Kermaria.

1636-1665. Jean Compez, « prêtre de la dite trève », demeurant à Kersioc'h. Lègue de ses héritages à Kersioc'h, par donation du 25 Mai 1638, pour l'église en jouir après sa mort, moyennant messes, etc.

1643-1652. Alain Page ou Paige, pbre de l'église de Trémaouézan. Contrat de 1652 par lequel, en exécution du testament d'Alain Page, son frère Maudetz lègue à l'église Parc-al-Lan, à Crélin, en Ploudaniel, « à condition de faire célébrer un service solennel et grande messe et un nocturne des morts avecq les prières à l'issue de la dite messe, le troisième dimanche de chasque caresme, à perpettuité, avec l'applacement d'une pierre tumballe auprès de l'authel de Sainct Sébastien, du costé de l'évangile, et de payer par an deux sols à l'hautel-Dieu de Paris et deux autres sols aux Quinze-Vingts ».

1645-1651. Jean Lorleac'h, qui signe : « prêtre indigne ». 1650.

1645. François Jaouën.

1652-1666. Geffroy Moalic, ensuite curé de Trémaouézan.

1665-1670. Alain Le Guen.

1665-1684. Yves Gourmelon, prêtre habitué, demeurant au village de Kergunic. Mort le 14 Avril 1684 au village de Kergozian, en Plouédern. Testament du 9 avril 1684 : « Mre Yves Gourmelon, pbre, alité au village de Kergozian... languissant depuis longtemps, sain toutefois d'esprit et libre de volonté, après avoir en premier chef recommandé son âme à Dieu son Créateur et Rédempteur, à la Vierge sainte, aux autres saints et saintes de la cour céleste, son corps après son trépas être inhumé dans l'église de Notre Dame de Trémaouézan, comme étant habitué en la dite église et originaire de la dite trêve... lègue un champ nommé. Parc-an-Saudy, au terroir de Kergunic, à condition et telle charge que pour le repos de son âme et de celles de ses parents soit célébrée une messe solennelle avec le nocturne ordinaire, chaque premier dimanche de caresme, et c'est son intention que le célébrant reçoive pour rétribution, de la dite fabrice, dix sols pour ne pas partager le fruit spécial qu'il doit percevoir de la dite messe, et chacun des autres prêtres à l'ordinaire de lad. église ... ».

1668-1691. Yves Kermarrec.

1675-1677. Sébastien Mével, « pbre de Trémaouézan ».

1688-1720. Alain Laurent, du village de Menhir. Tient les petites écoles. Lègue à la fabrique, en 1717, deux champs : Goarem-Cornfernal ou Conserveur, et Parc-Gauzian ou Coussien. Meurt à Menhir le 15 févrièr 1720, âgé de 59 ans.

1715-1728. Alain Corbé. Remplace le précédent à l'école. Devenu curé de Trémaouézan.

1725. François Galliou.

1726. Etienne Le Guen, « pbre du bourg de Trémaouézan ». Faisait école avec Alain Corbé. Meurt au bourg, le 28 avril 1726.

1728-1743. François Corfa. Donne à l'église, suivant contrat du 28 Mars 1729, un champ à Kermaria, dit Liorz-ar-Foën.

1745-1748. Alain Pouliquen.

1745-1756. Benoît Jestin. Tient les petites écoles.

1749-1759. Christophe Mauroux.

1757-1786. Nicolas Le Roux. Mort à Trémaouézan, à l'âge de 65 ans. Pierre tombale dans la plateforme de l'escalier du Cimetière.

1786-1792. Yves Marie Berthou.

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Ecclésiastiques originaires de Trémaouézan.

1655. Hervé David, « pbre et sieur recteur de la paroisse du Crucifix, résidant en la ville de Saint-Paul ». Donne à la fabrique de Trémaouézan une garenne dite Goarem-Poul-ar-Guily, moyennant « service et applacement d'une tumbe joignant les balustrades et porte de la sacristie ».

Jean-François Jézéquel, recteur de Landéda, de 1827 à 1835.

Jean Le Gall, vicaire à Saint-Thégonnec, recteur de Garlan, mort en 1854, âgé de 46 ans.

Yves-Marie Roudaut, mort professeur au collège de Lesneven, en 1873, âgé de 26 ans.

François-Marie Roudaut, vicaire à Saint-Louis de Brest, sous-principal du Collège de Saint-Pol-de-Léon, recteur de Cléden-Cap-Sizun, mort recteur de Plounévez-Lochrist en 1910, 62 ans.

Yves-Marie Le Roux, ordonné en 1892, vicaire à Esquibien puis à Moëlan, recteur du Juch, de 1911 à 1919 ; recteur du Guilvinec de 1919 à 1924 ; recteur de Cléder.

Yves Branellec, prêtre en 1912, vicaire auxiliaire à Henvic, vicaire à Saint-Pierre-Quilbignon à partir de 1919.

Jean-Louis Déniel, prêtre, ordonné en 1920, vicaire à Concarneau.

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Ecclésiastiques qui signent aux Registres l'Etat-Civil de Trémaouézan, de 1683 à 1789.

1683. Jean Le Roux, curé de Lanneufret. Guillaume Trévian, prêtre de Plounéventer.

1684. Yves Jézéquel, prêtre de Ploudaniel.

1685. Nicolas Le Pappe, recteur de Ploudaniel. François Abhervé, prêtre de Ploudaniel. Allain Galliou, prêtre de Ploudaniel.

1690. Ollivier Dolou, prêtre de Trégarantec.

1693. Claude Touich, prêtre de Ploudaniel. Antoine André, recteur de Plouédern.

1703. Yves Le Dantec, prêtre desservant en l'église de Plounéventer. Mathieu Quéméner, prêtre de Ploudaniel.

1712. Guillaume Pellennec, curé dé Plounéventer.

1713. Pierre Vincent de Coëtnempren, recteur de Plounéventer.

1726. Augustin Bonnemez, recteur de Plouédern. Y.-V. de Mesnoalet, recteur de Scaër.

1727. Yves Le Guen, prêtre de la paroisse de Plounéventer. A. Le Guen, curé de Plouédern. P. Guillou, recteur de Beuzit [Note : Ancienne paroisse auprès de Landerneau, appelée aussi Beuzit-Conogan et La Bouexière]. Kerjean, curé de Beuzit. Michel Le Gentil, recteur de Ploudaniel. P. Bléas, prêtre de Ploudiry.

1731. Du Porzic, recteur de Lanneufret.

1734. Yves Burel, curé d'office à Ploudaniel.

1735. De Lézervant, recteur de la Bouessière.

1749. Le Roux, recteur de Plounéventer.

1753. Jean Quéméneur, recteur de Lanneufret.

1754. Nicolas Le Roux, prêtre de Ploudaniel. Yves Le Ber, prêtre de Ploudaniel.

1755. J. Le Barz, recteur du Drennec. Colin, prêtre de Plouédern. Louis Derrien, prêtre de Lesneven.

1758. J. Inisan, prêtre de Ploudaniel. Toullec, prêtre de Saint-Thomas de Landerneau.

1762. F. Cochard, prêtre de Ploudaniel.

1764. François Héliez, prêtre du Folgoat. Guillaume Le Bras, cure de Plounéventer.

1768. H. Le Duff, prêtre de Ploudaniel. A. Pouliquen, prêtre de Ploudaniel.

1769. Charles Pen, recteur de Ploudaniel.

1771. Fr. Barz, prêtre desservant de Saint-Derrien.

1773. V.-M. Rolland, curé de Guipavas.

1774. Guillaume Le Rest, prêtre de Plouédern. Gourvézan, recteur de Plouédern.

1775. Guillaume Huguen, prêtre de Ploudaniel. F.-M. Kerauffret, prêtre de Ploudaniel. F. Héliez, curé de Saint-Méen. M. Bolloré, prêtre de Plounéventer.

1786. Balanec, curé du Minihy de Léon. F. Le Fur, recteur de Plougourvest. M. Richou, principal du collège de Léon, bachelier de Sorhonne ; signe recteur de Guimiliau en 1787. Hardy, Chanoine de Léon. H. Niquet du Loutre ? chanoine de Léon. Henry, chanoine théologal de Léon. Goff, prêtre de Ploudaniel. André, recteur de Plouédern.

1789. P. Favé, recteur de Trégarantec.

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Le prêtre-instituteur.

L'auxiliaire du curé de Trémaouézan était chargé « de dire et célébrer les messes matinales de la dite église, les fêles et dimanches, pour la commodité des tréviens », de faire les catéchismes et de tenir les petites écoles. Comme rétribution il avait « 20 sols par chaque fondation à chant et 10 sols par chaque fondation à basse voix », ce qui lui rapportait annuellement une centaine de livres ; il avait en outre, un traitement fixe de 60 livres par an pour les petites écoles, et enfin la jouissance d'une maison au bourg et de deux ou trois menues pièces de terre appartenant à la fabrique.

Chaque fois que l'école changeait de titulaire, le corps politique de la trève passait avec le nouvel instituteur un contrat en bonne et due forme. « Que le sieur Corfa, dit un de ces contrats daté de 1728, prenne 60 l. pour les petites écoles qu'il fera dans les jours ouvrables aux enfants de la trêve, à une heure après-midi, permis néanmoins au dit sieur Corfa de donner vacation un jour dans les semaines qu'il ne se trouve aucune fête gardée, et que le dit sieur Corfa sera payé au prorata du temps de son service qu'il continuera tant et aussi longtemps qu'il le souhaitera, sans qu'on puisse lui ôter les dites écoles pour les donner à autre... Même en cas maladie il suffira au dit sieur Corfa de faire faire les petites écoles par quelque autre probité et de suffisance... ».

Dans un autre contrat de 1749, il est dit que « le sieur Mauroux fera l'école aux enfants de la trève, excepté le jeudi et les mois d'août et de septembre ».

L'existence de l'école de Trémaouézan était assurée par une fondation. « Suivant le rapport des anciens de la trève, lit-on à la première page d'un rentier de l'église commencé en 1784, la fondation de l'école est de dessus une maison du bourg, conjointement avec d'autres terres, mais on ne trouve pas le contrat, une partie des titres [de la fabrique] ayant été volés aux archives en 1772 ». D'après les dires des habitants, cette maison est celle qui borde la place du bourg du côté nord, possédée anciennement par les seigneurs de l'Isle-Kermorvan et les Penfeunteniou.

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Autres prêtres, Abondance, Pénurie.

Outre le curé et le vicaire, il y avait très habituellement dans la trève un ou deux autres prêtres retirés dans leurs familles pour y attendre un poste ou y vivre leurs derniers jours. Ces prêtres, dans la mesure où ils le pouvaient, prêtaient leur concours au ministère paroissial et la population se montrait heureuse de leur présence, assurée que, tant qu'ils seraient là, elle ne serait pas privée d'une chose à laquelle elle tenait beaucoup : la messe matinale, aux dimanches et fêtes.

Mais il arriva, au moins trois fois, que ces ecclésiastiques firent défaut et aussi le vicaire indispensable. Cette privation fut considérée par les tréviens comme une véritable calamité, si du moins l'on en juge par les délibérations et démarches qu'ils multiplièrent pour avoir au plus tôt le prêtre désiré.

Voici un des actes prônaux qui se rapportent à la question : « Le Dimanche 28e jour Mai 1684, au prône de la grande messe dite et célébrée par Mre Nicolas Edern, pbre, sieur curé de la trève, a été remontré de la part de Hervé Le Guillou et Yves Le Vern, fabriques de la dite église, que depuis la mort advenue à Mre Yves Gourmelon pbre, il y a environ deux mois, et pendant sa maladie, il n'y a eu en la dite trève que le sieur curé, seul prêtre, qui ne peut subvenir au service nécessaire de la dite trève, tant pour le service de l'église que pour le salut des habitants... et moyen de desservir les fondations établies en la dite église, et qui montent à près de 600 livres de rente, que les fondateurs prétendent faire transporter ailleurs faute d'être desservies ... Ils remontrent au général de la dite trève la nécessité qu'il y a d'avoir en icelle deux autres prêtres [Note : Le curé Edern venait d'être nommé recteur de Saint-Thonan] pour le service de la d. trève et desservir les fondations... et pour cet effet somment le général de délibérer, à défaut de quoi déclarent laisser le tout à tous périls et fortune ... ».

Le général délibère et décide d'envoyer à une délégation, composée du sieur curé et de deux fabriciens, pour demander deux prêtres. Mais l'évêque, à ce moment, n'avait pas de sujets disponibles et ne put que leur communiquer la liste des prêtres habitués, retirés ça et là dans les paroisses et à leur souhaiter que quelqu'un de ces prêtres voulût bien consentir à les suivre.

Le corps politique, commença sa campagne et, tôt après, on eut un nouveau curé, mais le vicaire ne se laissa pas trouver aussi facilement. Un homme fut mis en route et passa successivement par Berven, Landivisiau, Ploudiry, Plounéour-Ménez, Poullaouen, Morlaix, Saint-Pol et Brest, sans découvrir celui qu'il cherchait. Ce n'est qu'au bout de quatre ans que la trève eut les deux prêtres dont elle ne pouvait se résigner à se passer.

En 1728, le vicaire manqua encore, mais cette fois la crise eut un dénouement plus rapide. « Comme il ne se trouvait aucun prêtre en la trève pour servir de coadjuteur au service divin, pour dire la messe matinale et pour faire les petites écoles, les dits fabriqueurs et habitants, du consentement du général, ont requis le sieur Corfa, qui en est originaire, d'y revenir, lequel consentant, les dits fabriqueurs le fondent et établissent dans toutes les prérogatives, profits et émoluments dont les simples prêtres, de la dite trêve ont joui au passé ».

On prie le recteur de Ploudaniel de ratifie la nomination, « ainsi qu'il a droit pour trève dépendant de sa paroisse », et Mr le recteur, pour approbation, a écrit de sa main : « Je suis enchanté que Mr Corfa vienne travailler dans notre trève de Trémaouézan, de concert avec Mr Corbé ». Celui-ci ayant été nommé en même temps que M. Corfa, l'approbation du recteur lui arrive par le même courrier : « Ravi de l'établissement du sieur Corbé en la dite charge de curé comme originaire de la trêve ». Signé : M. Le Gentil, recteur de Ploudéniel.

Vingt ans après (1748), on eut encore quelque peine à procurer un coadjuteur au curé : « Le Corps politique représentant le général de la trève » adressa une supplique à l'évêque pour le prier de vouloir bien ordonner que l'on mit gratuitement à la disposition du vicaire la maison qui lui était auparavant louée trente-six livres, « sans quoi, ils [les tréviens] ne peuvent trouver un second prêtre dont ils ne peuvent se passer. La fabrice est bien en état de supporter cette charge, les comptes montant pour l'ordinaire à sept ou huit cent livres, et les habitants, tant grands que petits... redoubleront leurs prières pour la conservation de Sa Grandeur et celle de son illustre famille ».

L'évêque fit droit à la requête qui lui était présentée et, quelques jours après, les habitants de Trémaouézan avaient la joie de recevoir un nouveau vicaire.

On n'oublia pas de remercier Monseigneur : « Pour éterniser notre reconnaissance envers Messire Louis Goujon de Vaudurant, notre illustre prélat..., nous, soussignant, Corps politique de la susdite trève de Trémaouézan, ayant en notre tête missire Denis-Pierre Le Barz notre recteur et missire Luslac notre curé... avons convenu de rapporter en son entier la requête cy après... sur le présent cayer des délibérations et d'en déposer l'original aux archives de Trémaouézan pour en instruire la postérité, ce qui a été fait ... ».

Suivent le texte de la requête, les conclusions favorables du promoteur, M. Prigent, chanoine théologal, l'ordonnance épiscopale et l'acte prônal lu par Deny-Pierre Le Barz, prêtre, Bachelier en Théologie de la faculté de Paris et recteur de Ploudaniel, donnant connaissance aux tréviens de la décision l'évêque. (J. Mével).

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