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TREFUMEL

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La commune de Tréfumel (bzh.gif (80 octets) Trefermael) fait partie du canton d'Evran. Tréfumel dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREFUMEL

Tréfumel vient du breton « tre » (quartier, trève), et du vieux-breton Fermael (nom d'homme) ou du vieux-gallois Fernmail.

Entre le Vème siècle et le XIIème siècle, Tréfumel appartient à la paroisse primitive de Plouasne. Il semble que Tréfumel (villa de Trefermel) soit mentionné dans un acte de la fin du XIème siècle où un certain Guildin, seigneur de Combourg, confirme une donation à l'abbaye de Marmoutier après avoir pillé le village de Trefermel.

Dans une charte de Saint-Jacques de Montfort (abbaye consacrée en 1156) datée de 1186, l'église de Tréfumel est désignée comme prieuré-cure de l'abbaye tourangelle. «Ecclesia sive parochia de Trefermel » est mentionné dès 1187 dans une charte du prieuré de Saint-Magloire de Léhon, près de Dinan, où l'évêque de Saint-Malo confirme toutes les possessions de Marmoutiers dans son diocèse : " In nomine sancte et individue Trinitatis, ego Petrus, Dei gracia Macloviensis episcopus, ...... confirmamus etiam eis in ecclesiis sive parochiis de Ploher, de Ivignac, de Cauna, de Trefermel tam in oblacionibus quam decimis et rebus aliis quas accipere consueverunt ; ... " (Anciens Evêchés, IV, 362). A noter que l'abbaye de Saint-Magloire est rattachée en 1182 à l'abbaye de Marmoutier, et qu'avant le XVème siècle, l'église de Tréfumel était un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Saint-Jacques-de-Monfort-sur-Meu (Ille et Vilaine), dont elle releva jusqu’à la Révolution.

 Ville de Tréfumel (Bretagne).

La paroisse de Tréfumel était située jadis dans le diocèse de Saint-Malo. Elle dépendait de la subdélégation de Montauban et du ressort de Dinan. L'abbé de Marmoutier présentait à la cure. Durant la Révolution, la paroisse de Tréfumel dépendait du doyenné d'Evran. Tréfumel élit sa première municipalité au début de 1790. La commune est chef-lieu d'un canton de 1790 jusqu'en l'an X (regroupant plusieurs communes, dont Guenroc, Guitté, Plouasne, Saint-Juvat, Saint-Maden et Trévron).

On rencontre les appellations suivantes : Trefermel (à la fin du XIème siècle), Par. de Trefermel (en 1187), Trefemel (vers 1330), Treffemel (en 1405), Treffumel (au XVème siècle, en 1592), Trefumel (en 1557).

Bourg de Tréfumel (Bretagne).

Note 1 : Renseignements Statistiques et Economiques. Superficie : 580 hectares. Population. — En 1778 : 17 naissances, 8 décès, 3 mariages (Archives d'Ille-et-Vilaine, C 1416). — En 1795 : 12 naissances, 10 décès, 8 mariages. — En 1778 : 300 communiants (Ogée). — En 1790 : 571 habitants, dont 175 hommes, sur lesquels 76 citoyens actifs, la journée de travail cotée 1 livre ; 162 femmes et filles, 234 personnes des deux sexes au-dessous de 18 ans. — En 1803 : 450 habitants. — En 1838 : 461. — En 1851 : 420. — En 1869 : 459. — En 1880 : 465. — En 1889 : 509. — En 1913 : 395 — En 1922 : 322. — D'après ces chiffres, la population de Tréfumel a diminué en un siècle de 250 unités. Impôts. — En 1778 : nombre de contribuables, 138. — Capitation en 1770 : 318 livres 10 sols ; En 1790 : 341 l. 17 s. — Vingtièmes : en 1787 : 713 l. 13 s. ; en 1790 : 1.137 l. 6 S. — Fouages en 1767 : 194 l. 10 s. ; en 1790 : 346 l. 4 s., soit au total 1.825 livres payées comme impôts en 1790. En 1802-1803 : 2.490 frs, de contributions foncières et 225 frs, de contributions mobilières (A. Lemasson).

Note 2 : la commune de Tréfumel est formée des villages : le Marais, les Mares, la Roche, la Chênaie, la Ville-David, la Rue-au-Compte, les Forges, Ville-Bézi, la Croix, Laulande, etc ...

Voir aussi   Ville de Tréfumel (Bretagne) " La paroisse de Tréfumel durant la Révolution "

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PATRIMOINE de TREFUMEL

l'église Sainte-Agnès (XIème siècle), remaniée au XIVème siècle (remplage), au XVIème siècle (porte ouest), en 1660 (sacristie) et au XVIIIème siècle. Edifice rectangulaire avec arc diaphragme séparant la nef du choeur et sacristie construite en appentis sur la longère nord. Elle présente des restes du XIème siècle, mais a été très remaniée à diverses époques. L'un des remplages date du XIVème siècle ; la porte ouest du XVIème siècle, la sacristie, surmontée d'une tribune, de 1666 enfin la longère sud a été refaite en partie en 1866. L'arc triomphal date du du XIème siècle. La tribune des chantres date du XVIIème siècle. La porte de la sacristie porte la date de 1660. Les fonts baptismaux à double cuve datent de 1619 : on y voit les statues (achetées en 1809, à l'initiative de l'évêque Mgr Cafarelli) de saint Jean Baptiste et du Christ recevant le baptême des mains du saint. Le maître autel et le retable, en bois peint doré et oeuvre du sculpteur Piel (d'après les dessins de frère François de La Morisset, un moine), datent du XVIIème siècle. Le retable de l'autel de la Vierge (XVIIIème siècle) présente dans des niches les statues de la Vierge à l'Enfant (XVIIIème siècle), de sainte Marguerite et de saint Joseph. Le retable de sainte Blaise (XVIIIème siècle) présente dans des niches les statues de sainte Blaise, de saint Etienne, de saint Sébastien et de saint Roch. La bannière de procession, oeuvre de Jean Loup dit l'Epine (brodeur à Rennes), date de 1778. " Mobilier : Piscine du XVème siècle ; maître-autel du XVIIème siècle ; fonts baptismaux de 1619 ; bannière en velours brodé de 1778 ; stables anciennes de sainte Agnès (XVIIème siècle), Père Eternel, sainte Vierge, sainte Anne, saint Blaise, saint Etienne, saint Sébastien, saint Roch (XVIème siècle), sainte Marguerite, sainte Eugénie, saint Ange Gardien (XVIIème siècle) " (R. Couffon). On y trouve une pierre tombale (XVème siècle), aux armes des Hingants, seigneurs du Hac ;

Eglise de Tréfumel (Bretagne).

l'ancien oratoire Sainte-Agnès, situé jadis près de la fontaine sainte Agnès. Rebâti en 1839, mais à nouveau détruit ;

la croix des Forges (XVIème siècle) ;

la croix de l'ancien cimetière (XVIIIème siècle), située près de l'église ;

le château de la Rivière-Bintinaye (1750-1751), reconstruit vers 1750 par Gilles François de La Bintinaye, vicomte du Rougé. L'aile droite arbore les armoiries en alliance de la famille de La Bintinaye et des Champion de Cicé. Ce château possédait jadis une chapelle dédiée à sainte Agnès, une fontaine et un oratoire dans le Marais ;

Tréfumel (Bretagne) : château de la Rivière.

le manoir de la Croix-Boissel (XVIIème siècle) ;

le manoir de la Rue-au-Comte (XVIIIème siècle) ;

la maison de la Ville-Auray (1677). Une inscription mentionne le nom d'Olivier Brindejonc, sieur de La Vilauroy (à Tréfumel) et des Moulinets (au Quiou) ;

la maison des Forges (XVIIIème siècle) ;

les maisons du Marais (XVII-XVIIIème siècle). L'une des maisons date de 1668 ;

les maisons du bourg (XVII-XVIIIème siècle) ;

la mairie (XVII-XXème siècle). Il s'agit de l'ancien presbytère, restauré par la commune en 1988 ;

le moulin à eau du Hac.

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ANCIENNE NOBLESSE de TREFUMEL

Les terres nobles de Tréfumel étaient : le château de Claire-Fontaine, qui appartenait, en 1400, à Charles, chevalier, seigneur de Lanvallay et de Tressaint, fils de Raoul de Lanvallay et de Marguerite de Tournemine. La terre et seigneurie de Rougé, qui fut érigée en baronnie, en 1576, en faveur du seigneur de Coëtquen. Cette baronnie avait haute justice, et appartenait, en 1780, à M. de la Bintinaye, greffier des Etats de Bretagne, qui possédait aussi la moyenne justice de la Rivière. Les de Rougé figurent honorablement dans l'histoire : Bonabes de Rougé assiste aux Etats de Vannes en 1203. Ollivier accompagne le roi de France à la guerre d'Aragon, en 1284. Eudon, scolastique de Nantes, est nommé exécuteur testamentaire du duc Jean III, en 1340. Bonabes est ambassadeur à Londres en 1354. Pris à la bataille de Maupertuis, il fut un des gages de la rançon du roi Jean. En 1558, les principaux seigneurs de France donnent caution de 12 000 écus pour que Bonabes, prisonnier du roi d'Angleterre, vienne régler des affaires intéressant les deux Etats. Un de Rougé, grand chambellan de Bretagne, fut ambassadeur près des ducs d'Orléans et d'Angoulème, en 1452.

Les nobles de Tréfumel en 1513. « Le sire de Coëtquen possède la maison et métairie de Rougé. — Charles Hingant, sr. du Hac, possède la maison et métairie de Carmereuc et les métairies du Hac et de la Chesnaye. — Jean de Rohan, sieur de Coueyron, possède les métairies de Clairefontaine et de la Rivière. — Jean Bardoul tient le lieu et métairie de la Villedavy. — Jean Gicquel, sieur du Fougeray, tient le lieu et métairie de la Perichaie, — Guillemette de Plorot, comme douairière du sieur, de Cobas, tient le lieu et métairie de la Ville. — Macé Baratel tient la métairie de la Petite-Ville. — Guillemette Nicolas, fille, Macé. — Louys de Guemen » — (D'après Des Sales).

C'est par lettres patentes de juin 1575 que la terre de Rougé en Tréfumel est érigée en vicomté.

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 2 nobles de Tréfumel :

Macé DE LA HOUSSAYE (3 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume HUART (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

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