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Trederzacum, Tredarzacum ou Tredarsec est cité comme paroisse du diocèse de Tréguier, dès 1330, dans le procès de canonisation de S. Yves. Cette paroisse élut sa première municipalité le 8 mars 1790 ou un peu avant.
Si aucun monument n'est classé, deux sont inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques et plusieurs autres ne sont pas sans intérêt :
1) La chapelle Saint-Nicolas de Kerhir (fin XVème s.), inscrite le 16 juin 1964 ;
2) La croix du cimetière (XVIIIème s.), inscrite le 22 décembre 1927 ;
3) La chapelle Saint-Votrom (XIVème s. : fenêtre du chevet; XVIème s.), qui fut largement restaurés au XIXème siècle ;
4) La chapelle Notre-Dame de Traou-Meur (1782) ;
5) La chapelle de la Sainte-Trinité, au bois du Carpont, très restaurée en 1894, mais qui a conservé une porte du XVème siècle ;
6) Le manoir de Langrave ou Langar (XVIème-XVIIème s.) ;
7) Le château du Bot (vers 1600) ;
8) Le château du Carpont (XVème et XVIIIème s.) ;
9) Le manoir de Kerhir (XVIème et XVIIème s.) et son colombier ;
10) Le manoir de Kerviziou (XVIème s.) ;
11) Le manoir de Trohadiou (XVIème s.), aujourd'hui ferme, et son colombier (XVIème s.) ;
12) Le manoir de Tronan (XVIème s.) ;
13) Le château du Verger (vers 1600), très restauré, et son colombier ;
14) Le manoir de Kerguézec (XVIème-XVIIème s.) ;
15) La maison de Saint-Nicolas (fin XVème s.) ;
16) La ferme de Roz-an-Dillen (fin XVIIème s.) ;
17) La ferme de Mez-Crech (1726, 1754) ;
18) La tannerie de Traou-Meur (XIXème s.) ;
19) Les fontaines de Traou-Meur (fin XVIIIème s.), Saint-Nicolas (XVIIIème s.), Kerguézec et Kerviziou (XVIIème s.) ;
20) Plusieurs croix : Croaz-Horchant, Keranroux (1772), Traou-Meur (XVIIIème s.) et Kerduault (1772) ;
21) Une arche subsistante de l'ancien pont Canada (1835), sur le Jaudy (voir par ailleurs la notice de Tréguier).
Il y a eu deux inscriptions de site :
1) Celui de Durzunel, sur l'estuaire du Jaudy, en face de Tréguier, site inscrit le 24 décembre 1943 ;
2) Tout le littoral, jusqu'au chemin départemental n° 20, site inscrit le 25 février 1974.
On ne peut parler de Trédarzec sans évoquer une superstition et un monument disparus, liés au culte de Saint-Yves-de-Vérité. Il s'agit de la chapelle du Sacrement, construite vers 1600 et qui faisait partie du domaine de la seigneurie du Verger (Aveux de cette seigneurie, 1602 et 1608 : Arch. des C-du-N, 1 E 2839) ou du moins d'un ossuaire en dépendant. Cet oratoire existait en 1879 (dessin de Faudacq, Le Fureteur breton, 4ème année, 1908-1909, p. 128) sous le nom de Saint-Yves-de-Vérité, au lieu dit Portz-Bihan (jadis Portz-Biniguet). Il n'existait plus le 16 septembre 1882, lors des dépositions de l'affaire Guillou (Voir par ailleurs la notice de Hengoat et l'art. de P. Hémon dans les Annales de Bretagne, t. XXV, 1909-1910, p. 20-46).
La superstition consistait en ceci que la personne "vouée à saint Yves" selon certains rites mourait moins d'un an après. Une statue de sant Erwoan ar Wirionez (saint Yves le Véridique) jouait un rôle dans ces rites. Elle fut enlevée par le recteur vers 1880 et cachée par lui dans le grenier du presbytère, puis échangée contre un coffre par ce même recteur à un antiquaire. Une carte postale (coll. Hamonic) représente une statue du saint, ayant appartenu au maître Ambroise Thomas, dans l'île d'Illiec en Penvénan (elle aurait été ramassée dans les ruines de la chapelle Saint-Yves à Trédarzec). Enfin une statue fut brûlée en 1907 par des religieuses dans la maison Saint-Yves à Tréguier. Il semble y avoir eu deux statues de Saint-Yves-de-Vérité, celle qui fut brûlée en 1907 et une qui existe encore, chez M. André Le Picart (Emission d'Antenne 2, 2 et 16 février 1978 et presse locale des mêmes jours).
Celui qui contribua le plus à faire abandonner ces pratiques superstitieuses fut l'abbé Jean-Marie Kerleau, né à Lézardrieux le 21 mars 1836, prêtre (1861), vicaire de Plouaret (dès 1863), recteur de la Chapelle-Neuve (1872), recteur de Trédarzec (24 février 1877), mort dans cette commune le 17 novembre 1889, après avoir été, dit-on, "voué à saint Yves" pour avoir fait détruire la chapelle Saint-Yves vers la fin de 1879 et enlevé la statue.
(Bulletin d'informations des maires).
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