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Le nom ethnique propre à cette commune est trébeurdinais (J O, 10 août 1935). Dans le nom de la commune, l'n ne se prononce pas et le dernier e est nasalisé, de sorte que la dernière syllabe se prononce en français comme si elle s'écrivait -din. En breton, l'n final se prononce.
Les armoiries suivantes ont été adoptées par le Conseil municipal le 18 avril 1964 : de gueules à une hermine passante d'argent, accolée d'une écharpe d'hermines flottante et accompagnée de sept coquilles d'or, 4 en chef et 3 en pointe (Bull. off. munic., n° 1, p. 2 de la couv.).
Treberden est cité comme paroisse du diocèse de Tréguier dans une charte de l'abbaye de Bégard en 1268 (Arch. des C-du-N, H Bégard). Pendant le Moyen-Age, la forme Trebreden est fréquente (Arch. des C-du-N, 1 G év. de Tréguier, comptes de 1444-1505). Au XVIIIème siècle, on trouve encore cette paroisse sous ces mêmes noms ou sous le nom actuel de Trébeurden et elle élut sa première municipalité le 8 février 1790.
Trois ensembles mégalithiques de cette commune ont été classés parmi les monuments historiques :
1) le dolmen de Lan-Kerellec, autrefois de Ti-Lia, entouré de menhirs rangés par ordre de taille. Il a été classé le 4 août 1916 ;
2) l'allée couverte de l'île Milliau (parcelles C 7 et C 10), classée par décret du 27 mars 1961 ;
3) l'allée couverte, avec dalles gravées, et le menhir de Prajou-Menhir (parcelle A 150 p), classés le 23 janvier 1956 [Note : Un autre menhir est situé à l'ouest de l'allée couverte de Prajou-Menhir dans le marais].
Quatre autres édifices sont inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :
4) la chapelle Notre-Dame de Citeaux de Penvern (XVIIème s., restaur. 1822), inscrite le 22 mars 1930 ;
5) la chapelle Notre-Dame de Bonne Nouvelle ou de Kergonan (XVIIème s., restaur. 1827), inscrite le 21 novembre 1952 ;
6) la croix de Bonne-Nouvelle (1675), inscrite le 8 juin 1964 ;
7) la croix du Christ (1697), inscrite le 10 juin 1964.
D'autres monuments enfin, sans être actuellement protégés au titre de la législation des monuments historiques, méritent néanmoins d'être mentionnés :
8) l'église de la Sainte-Trinité, construite en 1829-1835, mais dans laquelle ont été conservés le choeur et la chapelle du Rosaire de l'ancienne église (XVIIIème s.) et réemployée une porte du château de Kerariou ;
9) la chapelle du Christ ou de Notre-Dame de Pitié (1770, avec une fenêtre XIVème s.) ;
10) le menhir et la sépulture mégalithique de Bonne-Nouvelle ;
11) le menhir du moulin de Trovern ;
12) le menhir de Kerlec ;
13) le menhir de Milin-ar-Lin ;
14) le menhir de l'île Toénot ;
15) les menhirs de Véadès et de Trovern-Bras ;
16) le manoir de Kerariou, autrefois Keraziou (XVIIème s.) ;
17) le manoir de Trovern (XVIIème s.), où Ernest Renan vint voir son oncle et sa tante Désiré Morand, qui en étaient propriétaires (notamment en 1830 et en 1868) ;
Quant aux sites, dont deux sont classés, voici ceux que l'on peut énumérer :
1) la presqu'île de Bihit (parcelles 2228-2250), classée comme site le 13 septembre 1950. Le sémaphore de la pointe de Bihit a été porté au tableau des postes électro-sémaphorique par la loi du 18 juillet 1895 et retiré de ce tableau par la loi du 17 novembre 1949 ;
2) les Roches Blanches (parcelle C 2115 p), classées comme site le 3 décembre 1935 ;
3) l'île Milliau ;
4) l'île Molène [Note : Une autre île Molène est une commune du Finistère ("Qui voit Molène voit ses peines")] ;
5) l'île Toénot ;
6) la plage de Trémeur ;
7) la presqu'île du Castel ;
8) le port de Trozoul.
Les événements qui intéressent la commune de Trébeurden sont les suivants :
1) dans la nuit du 29 au 30 janvier 1836, un raz-de-marée détruisit une vingtaine de maisons à Trébeurden ;
2) par décret du 13 juin 1921, Trébeurden fut classé comme station touristique ;
3) le 26 février 1942, Pierre de Vomécourt et Mathilde Carré dite la Chatte s'embarquèrent à la pointe de Bihy. Ils arrivèrent en Angleterre le 27. La Chatte y resta internée jusqu'à la fin de la guerre ;
4) le 9 juillet 1944, une maison de Trébeurden fut entièrement brûlée par les Allemands. Plusieurs personnes arrêtées furent tuées par eux ;
5) d'autres personnes furent tuées à Trébeurden le 17 juillet et dans la nuit du 20 au 21 juillet ;
6) le 4 août 1944, les Allemands, avant d'évacuer la localité, firent sauter les immeubles qu'ils occupaient : deux hêtels, trois villas et l'école libre des filles.
Les personnages connus qui se rattachent à Trébeurden sont surtout :
1) Efflam dit (à la confirmation le 14 avril 1629) Guy Le Borgne, sieur de Treuzcoët, alloué et bailli de Lanmeur, baptisé à Trébeurden le 4 novembre 1620, mort à Lanmeur (Fin.) le 23 mars 1671. Il est connu pour avoir publié à Rennes en 1667 le premier Armorial breton, dans lequel il avait joint aux matériaux réunis par lui ceux qui l'avaient été précédemment par son père, Gille Le Borgne, seigneur du Goasven (en Brélévenez) et de Kerario (en Trébeurden), mort à Rennes (par. Saint-Germain) le 12 juillet 1629. Cet armorial a été réimprimé en fac-similé en 1902 (Cf. la notice de Lannion) ;
2) Pierre-Yves Le Luyer né à Plouaret le 25 juin 1796, recteur de Trébeurden (1829), chevalier de la Légion d'honneur (1838), président du Conseil d'arrondissement de Lannion, décédé à Trébeurden le 2 novembre 1864. En 1832, il soigna avec dévouement les malades du choléra et, notamment en 1831, 1838 et 1841, il sauva de nombreuses vies ;
3) Aristide Briand (Nantes 1862-Paris 1932), séjourna à l'île Milliau de 1921 à 1928. A cette époque, il fut président du Conseil du 28 novembre 1925 au 17 juillet 1926 et maintes fois ministre.
4) Félix Le Dantec, né à Plougastel-Daoulas (Fin.) en 1869, biologiste et philosophe. Il a résidé à Penvern en Trébeurden et il est mort à Paris en 1917.
(Bulletin d'informations des maires).
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