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SQUIFFIEC

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La commune de Squiffiec (bzh.gif (80 octets) Skinvieg) fait partie du canton de Bégard. Squiffiec dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Trégor - Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SQUIFFIEC

Squiffiec signifie littéralement "l'endroit où pousse le sureau" et vient du breton "Skao" (sureau).

Squiffiec est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouëc. Dès le XIIème siècle, les Templiers y possédaient des biens (Runhalleuc, village de Runellec) mentionnés dans une charte de 1182. Certains lieux-dits tels que Kermouster (village du monastère), Kermanac'h (village du moine) semblent aussi révéler la présence des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Bourg de Squiffiec (Bretagne).

Squiffiec est citée comme paroisse en 1330. Sous l'ancien Régime Squiffiec avait pour paroisse succursale, Kermoroc'h, et deux de ses chapelles bénéficiaient au XIVème siècle d'une bulle d'indulgence papale : celle de Langoërat (aujourd'hui en Kermoroc'h) en 1380 (" Universis Christi fidelibus… Cupientes igitur ut capella Beate Marie de Lanazrac, sita in parrochia Schifiec, per dilectum filium nobilem virum Alanum, dominum loci de Pinu, Trecorensis diocesis, fundata, que, ut asseritur, reparatione indiget, congruis honoribus frequentetur et etiam reparetur … Datum Avenione, XVII kalendas februarii, anno secundo - 16 janvier 1380 ") et celle de Kermaria-an-Lan en 1389 (" Cum itaque, sicut accepimus, capella Beate Marie de Landa sita infra metas parrochialis ecclesie de Squiffryec, Trecorensis diocesis, ad quam, ut asseritur, prima die dominica mensis septembris annis singulis causa devotionis confluit populi multitudo, multis reparationibus indigeat … Datum Avenione, II idus januarii, anno II° - 12 janvier 1389 ") (Voir Archives du Vatican).

Les Rohan, qui combattent pour Charles VIII, s'emparent de Guingamp le 22 janvier 1489. C'est à cette époque entre fin janvier et mars 1489 que se déroule à Squiffiec la bataille au lieu-dit Placen Traou Batail entre les troupes françaises sorties de Guingamp et celles des confédérés bretons venant de Pontrieux, mais les bretons sont défaits.

L'ancienne paroisse de Squiffiec dépendait autrefois de l'évêché de Tréguier, de la subdélégation de Guingamp et du ressort de Lannion. La cure était à l'alternative. Lors des nominations aux succursales en 1803, à Squiffiec, l'évêque désigne Yves Le Mignot, 45 ans et le maintient, malgré le préfet qui écrivait ce qui suit : « M. l'évêque n'ayant point compris les constitutionnels en nombre proportionnel dans son travail, le préfet se refuse à ce que M. Le Mignot soit appelé à Squiffiec, aujourd'hui occupé par M. François Le Gall, ancien constitutionnel. Il demande que cette cure soit accordée à M. Charles Leborgne, âgé de 37 ans, ex-curé constitutionnel de Plouisy ». C'était du reste un personnage fort peu recommandable que le candidat préfectoral : « Si pour avoir une place, il suffit d'être assermenté et ivrogne, M. Le Borgne en mérite avant toute autre personne », faisait répondre Mgr. Caffarelli à M. Boullé, lequel du reste ne devait point ignorer le défaut dominant de son protégé « dont le maire de Plouisy lui avait demandé l'éloignement ».

On rencontre les appellations suivantes : eccl. de Sciffiec (vers 1330), par. de Schifiec (en 1380), Squiffryec (en 1389), Squiffiec (à la fin du XIVème siècle), Squiviec (en 1464).

Bourg de Squiffiec (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Squiffiec (Bretagne) "Le cahier de doléances de Squiffiec en 1789"

Note 1 : la commune de Squiffiec est formée des villages : Kerantoupet, Kermaria, Kerdudalo, Kernillien, Lan-Bouillon, Pors-Floc'h, Gouern, Guern-Bihan, Runelec, Mez-Briand, Kermabilou, Kerouaris, Kertanguy, Couvent-Yvon, Pen-an-Coat, Kerbeley, Keroastel, Runio, Kerdanès, Toul-an-Louarn, Kermanac'h, Kercadic, Goern-Bihan, Runelec, Jégou, Kermorvan, Gardehaut, Kerquestel-Bihan, Questel, Quesqo, Melon, Couvent-Quintin.

Note 2 : Liste non exhaustive des recteurs de SQUIFFIEC : Jean Herdon jusqu’en 1695. - Vincent le Ronée (1695-1708), recteur de Plozevet. - Jean-Joseph le Noan (1708-1711), recteur de Brélidy. - Mathieu Lozach jusqu’en 1724, du diocèse de Quimper. - Jean le Palec (1724-1731), du diocèse de Vannes. - Jean Jégou (1731-1744). - Laurent André (1744-1757), curé à Saint-Eutrope. - Maurice Perrin (à partir de 1757), etc ...

Note 3 : Liste non exhaustive des maires de SQUIFFIEC : Yves-Louis Connan (10 janvier 1793), Jean Le Boulbin (11 décembre 1793), Guillaume Le Boulbin (1794), Michel Billiou (1796), Laurent Le Saint (1798), Louis Le Pape (1801), Guillaume Bothoa (1809), Jean-Pierre Le Guyader (1816-1823), Jean Le Boulbin (1823-1830), Laurent Le Guyader (1830-1843), François Le Saint (1843-1855), Jean-Marie Lorgeré (1855-1871), Yves Kersac'h (1871-1876), Yves Féger (1881-1882), Sylvain Le Breton (1882-1892), Charles Lorgere (1892-1913), Jean-Marie Le Breton (1913-1914), Julien Kérel (1914-1925), Louis Lorgeré (1925-1929), Jean-Marie Allain (1929-1945), Aristide Dumoigne (1945-1970), Louis Pouder (1970-1980), François Ollivier (1980-1983), Eugène Bouget (1983-1989), Yvon Le Moigne (1989-?), etc ...

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PATRIMOINE de SQUIFFIEC

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (XV-XVIème siècle), remaniée aux XVIIIème et XIXème siècles. Elle doit, semble-t-il, sa fondation au prince de Guémené (d'après une déclaration en date de 1695). Elle comprend une nef avec bas côtés de sept travées et un choeur. L’église, qui datait du XIVème siècle, mais avait été déjà très modifiée au XVIIIème siècle, a été presqu'entièrement reconstruite au XIXème siècle, tout d'abord de 1842 à 1850, puis de 1870 à 1889, époque où la nef et les bas côtés ont été reconstruits en conservant les grandes arcades du XIVème siècle, enfin en 1899 année en laquelle la nef fut augmentée d'une travée vers l'occident et le clocher édifié. Ces derniers travaux furent exécutés par M. Alexandre sur les plans de M. Morvan (R. Couffon). Les arcades datent du XVème siècle. L'église porte, sur l'un des pignons, la date de 1707 et la date de 1733 (dates de restauration). Le clocher, oeuvre de l'architecte Morvan, date de 1899. Le dallage de l'église est formé d'une quantité de pierres portant des inscriptions et des armes effacées. Le retable du maître-autel, en bois polychrome, date du début du XVIIème siècle. L'Adoration des Mages et le Couronnement de la Vierge, en albâtre, date du XVème siècle. Les deux bannières, en velours et soie, datent du XVIIème siècle [Note : Elles représentant l'une la Crucifixion et le Rosaire, l'autre la Crucifixion et l'Assomption. Elles proviennent de Plouaret et furent apportées à Squiffiec par M. l'abbé Julou, recteur]. L'église abrite une statue de Notre-Dame de Kermaria, en bois polychrome et datée du XVIIème siècle, qui provient, semble-t-il, de la chapelle de Kermaria-Lan. La statue en bois polychrome de saint Guénolé (H. 1,05 m) date du XVIème siècle : l'abbé est en chasuble avec une crosse dans la main droite et un livre fermé dans la main gauche. " Statues anciennes de saint Pierre, saint Paul, sainte Vierge de pierre venant de Kermaria, saint Guénolé, saint Iltud, saint Antoine ermite, saint Gildas (XVIIème), saint Bieuzy (XVIIème), saint Laurent, et, parmi les modernes : saint Yves " (R. Couffon). Les seigneurs de Bongoat possédaient jadis des prééminences dans l'église de Squiffiec ;

Eglise de Squiffiec (Bretagne).

 

Eglise de Squiffiec (Bretagne).

la chapelle de Kermaria-an-Lan (XIV-XVème siècle), située à Kermaria et désaffectée en 1921. Ayant été ruinée lors des querelles entre le duc de Bretagne à Olivier de Clisson, le pape Boniface IX (1389-1404) accordera en 1392 des indulgences pour sa reconstruction complète. Elle comprend une nef accostée au midi d'une chapelle communiquant avec elle par deux arcades et au nord d'une sacristie édifiée au XIXème siècle. Le porche ouest et le pignon attenant, ainsi que le chevet, datent du XIVème siècle. " La chapelle a été remaniée au XVème siècle, ainsi que l'indiquent les piliers des arcades, qui sont octogonaux et à mouluration semblable à ceux de Notre-Dame du Tertre de Châtelaudren. Le 12 avril 1389, le pape avait accordé une bulle d’indulgences en faveur de cette chapelle endommagée par les guerres " (R. Couffon). Vendue comme bien national, elle fut donnée à la fabrique le 11 décembre 1807 par Jean et François Le Bail, Jean-Claude Le Bourhis et Jeanne Le Gac, sa mère. La chapelle du sud date du XVIIème siècle. Le clocher mur possède deux chambres de cloches. La chapelle a été restaurée en 1854 et en 1983. On allait demander jadis à Notre-Dame de Kermaria la guérison des enfants atteints de faiblesse dans les reins ;

les anciennes chapelles Saint-Jean, aujourd'hui disparues : l'une située près village de Runellec, l'autre (dite du Petit-Saint-Jean ou Saint-Jean Kervoëc) située près du village de Kermanac'h. Cette dernière a été vendue sous la Révolution, elle fut donnée à la fabrique le 11 décembre 1807 par Jacques Le Cain ;

les anciennes chapelles, aujourd'hui disparues : - la chapelle Saint-Gildas. Elle datait du XVIème siècle et fut donnée à la fabrique le 11 décembre 1807 par Marguerite Le Baudoré, Jean-Pierre Le Guyader et Philippe Le Bail ; - la chapelle Saint-Nicolas, en ruines vers 1940. Elle datait du XVIème siècle ; - la chapelle de Kertainguy. Elle fut mise en vente le 1er prairial an III pour être démolie (R. Couffon) ;

les croix de Kermanach (XVIIIème siècle), de Kermaria (XVIIème siècle) et de Kerantoupet (1785, érigée par François Kersach et Catherinne Derriennic) ;

le manoir de Kermanach (XVII-XVIIIème siècle). Ce lieu appartenaient primitivement aux hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem ;

le manoir de Kertanguy (1707 et 1733), édifié par François René de Tavignon à l'emplacement d'un édifice primitif. Il possède une cheminée du XVIème siècle ;

Chateau de Squiffiec (Bretagne).

la fontaine de Saint-Jean, située à Kermanach (XVIII-XIXème siècle) ;

les moulins à eau de Keramanac’h (ou Durand), de Kerbelyey (ou Kerbellec) et de Kernavanez ;

A signaler aussi :

les deux menhirs de Kerdudalo, dont l'un est renversé ;

le menhir de Pors-Floch, haut de 3 mètres (époque néolithique) ;

le menhir de Kercadic ;

le dolmen ou allée couverte de Kercadic (époque néolithique). L'ensemble est encore appelé ou surnommé "lit de saint Jean" et comporte une enceinte composée de sept pierres qui supportent trois blocs ou tables de pierre ;

Ville de Squiffiec (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SQUIFFIEC

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 2 nobles de Squiffiec (il y en avait 3 en 1426) :

Olivier LE MEE (5 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une pertuisane ;

Alain LE STAUFF (10 livres de revenu) : comparaît en robe.

 

Dans la "Montre" de Tréguier en 1503 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1 C 184 et 74 J 49), plusieurs nobles de Squiffiec sont mentionnés :

- Jean de Keranroux comparu à cheval en brigandines et sallade gorgeline faldes manches espée arc et trousse.

- Rolland Bourguen comparu à cheval et espée et javeline "et luy est inioinct au prochain mandement avoir brigandine sallade gorgeline arc et trousse".

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