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LA MAISON DE SAISY DE KERAMPUIL

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De Saisy, seigneur de Kerampuil, de Kerléon et de Kercourtois, paroisse de Plouguer (aujourd'hui Carhaix-Plouguer) ; — de la Haye, paroisse de Cléden-Poher ; — de Goazannot, paroisse de Duault ; — de Brennolou, paroisse de Motreff ; — du Roz, paroisse de Merléac, — de Rungoff, paroisse de Pédernec ; — de Kersaint-Eloy, paroisse de Glomel ; etc.

Cette maison, originaire du Nivernais, d'ancienne extraction chevaleresque a produit à toutes les montres et réformations de 1481 à 1526, dans les paroisses de Plouguer-Carhaix, Châteauneuf-du-Faou et Duault, évêché de Cornouailles.

Maintenue, à la grande réformation de 1669, avec sept générations, elle le fut, avec quatorze générations, par arrêt du Parlement en 1778. Les armes de la maison de Saisy de Kerampuil sont : « Ecartelé aux 1 et 4 de gueules à trois colombes d'argent, qui est Kerampuil, aux 2 et 3 : de gueules à l'épée d'argent en barre la pointe en bas piquant une guêpe d'argent, aliàs : et accompagnée d'une hache d'armes de même en pal, qui est Saisy ». Devise : « Qui est Saisy est fort », et des Kerampuil : « Mitis et Columba ».

Parmi les membres remarquables de cette noble maison nous citerons :

Alain de Saisy de Kerampuil, l'un des plus fameux escuyers de renom de du Guesclin qui lui fit donner, par Charles V, en 1371 et 1372, d'immenses possessions des Rochechouart en récompense de ses bons et loyaux services. Il était l'un des compagnons d'armes et peut-être le beau-frère du fameux Carlonnet (Jean de Kerlouët).

Guillaume de Saisy épouse, en 1413, Méance de Trémédan et leurs descendants prennent le nom de Kerampuil, sous lequel cette maison fut maintenue à la réformation de 1669. De ce mariage naquirent :

1° Catherine, mariée en 1436 à Geoffroy le Grand, seigneur de Kerveguen, en Kergrist-Moëllou ;

2° Guillaume, seigneur de Kerampuil, qui épousa Fleurine le Scanff ;

3° Blescen, qui fut mariée à Guillaume de Lochrist, seigneur dudit lieu, en Trébrivan ;

Pierre de Saisy, premier du nom, seigneur de Kerampuil, épousa, le 25 février 1446, Marguerite de Renquier et mourut en 1461, laissant pour enfants :

1° Jeanne, qui épousa Guillaume de Kergorvo ;

2° Catherine, mariée à Guillaume de Toulbodou, seigneur de ce lieu et de Guiffos, en Plouray, qui avec son frère Jean de Toulbodou, fit construire, au flanc d'une montagne, sur les bords de l'Ellé, la chapelle si curieuse de Sainte-Barbe du Faouët. Cette fondation fut faite en accomplissement d'un voeu formulé par ces deux seigneurs au cours d'un épouvantable orage, en juillet 1489 ;

Pierre II de Saisy, seigneur de Kerampuil, dont il adopta le nom, épousa Germaine de Kervennec, par contrat du 20 novembre 1476, et mourut en mai 1517. De ce mariage :

1° Jean, 1er du nom, qui suit ;

2° Hervé de Kerampuil, abbé et restaurateur de l'abbaye de Saint-Maurice de Carnoët ;

3° Jeanne, mariée à escuyer Yves de Kergoët.

Jean Ier, épousa, par contrat du 25 septembre 1526, Marie de Kerprigent, d'où cinq enfants :

1° Jean IIème du nom, qui suit ;

2° Pierre, puîné, appelé Monsieur de Goazannot, qui épousa Anne de Bothon, dame et héritière de Brunolo (en Motreff). Il mourut en juillet 1595 ;

3° Gilles de Kerampuil, né vers 1530, prêtre et homme remarquable chanoine de la collégiale de Carhaix, et recteur des paroisses de Cléden-Poher, Motreff et Tréaugan. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de piété en langue bretonne ;

4° Bizien de Kerampuil ;

5° Jeanne, mariée à noble écuyer Henri de Kerneguès ;

Jean II de Kerampuil épousa, par contrat du 24 septembre 1547, Suzanne du Rufflay « qui fit en l'épousant — dit l'auteur de l'histoire du Maréchal de Guébriant — une alliance digne de la noblesse de sa maison » (V. Le Laboureur, Histoire du Maréchal de Guébriant). Il dut mourir vers 1603, laissant pour enfants :

1° Henri, qui suit ;

2° Jeanne de Kerampuil, qui épousa Louis de Penlan, sgr. de Kermadehoaz et du Rigodon-Saint-Germain, près de Morlaix ;

3° Anne, qui devint l'épouse de Hervé de Loas, écuyer sr. de Kervidam, en Glomel. — Ils moururent sans enfants, Anne, le 27 mars 1622 et Hervé vers 1626.

Henri Ier du nom, épousa le 11 avril 1600. Jehanne Euzenou, dame du Lézert et mourut en août 1631. De ce mariage :

1° Pierre III, qui suit ;

2° Charles, juveigneur, qui épousa Louise de Kergrist et eut deux enfants : Chartes et Françoise ;

Pierre IIIème du nom, épousa : 1° Jeanne de Kergrist héritière de Treuscoët (en Pleyber-Christ) ; 2° le 30 juin 1628. Françoise Le Borgne de Lesquiffiou. Il fut sénéchal de Carhaix en 1630, ayant acquis cet office le 11 novembre 1630 d'écuyer Pierre Meslou, sgr. du Louch et de Kersaint-Eloy (Archives de Kerampuil). Pierre de Saisy mourut le 1er juillet 1633, laissant deux enfants de son premier mariage et une fille du second. Du premier mariage étaient nés :

1° Henri, qui suit ;

2° Jean, sr. du Treuscoët, qui épousa Marie-Renée Mocam du Pérennou (près de Quimper) ;

Henri II, sgr. de Kerampuil, épousa, par contrat du 3 février 1646, Catherine Le Veyer et mourut, le 28 février 1700. Il était entré dans les ordres après son veuvage survenu environ vingt ans auparavant. Ses enfants furent :

1° Guillaume, qui suit ;

2° Marie-Renée, née en 1651, mariée en 1693 à messire Hamon le Jacobin, sieur du Dourdu ; elle mourut en 1728, le 1er juin ;

3° Alain, né en 1654, mort jeune ;

4° Jean-Eustache, né en 1656, religieux ;

5° Françoise, religieuse ;

6° Charles-Toussaint, né en 1663, mort jeune.

Guillaume II, sgr. de Kerampuil, épousa, en 1579, Jacquette le Lart du Roz, et mourut, le 5 mai 1686, laissant trois enfants :

1° Henri-Albert, qui suit ;

2° Marie-Sébastienne, 1681-1693 ;

3* Charles-René, auteur de la branche de Kersaint-Eloy et que nous retrouverons après la filiation de la branche aînée.

 II.

Henri-Albert de Saisy de Kerampuil, chevalier, fils aîné, héritier principal et noble, naquit le 7 août 1680 à Kerampuil. Il reprit le nom de Saisy, délaissé par ses prédécesseurs qui signaient du seul nom de Kerampuil. Conseiller au Parlement, il épousa Anne-Perrine Collin de la Biochaye. Elle mourut à Kerampuil le 26 décembre 1721. Henri-Albert se remaria, environ douze ans après, à Jacquette-Guyonne Malescot de Villeneuve, et décéda le 28 avril 1748. Il laissait, tous de son premier mariage :

1° Charles Robert, qui suit ;

2° Marie-Renée, née à Kerampuil, le 30 décembre 1715, épousa à Saint-Germain de Rennes, le 18 juillet 1746, haut et puissant messire Jean-Jacques-Claude de Kersauson marquis dudit lieu, conseiller au Parlement. Elle est la mère des dames de Montbourcher, de Tinténiac, et d'une autre fille, Joséphine, décédée sans alliance ;

3° Claude Gabrielle, née à Kerampuil en 1717, décédée en 1749, sans alliance ;

4° Pierre-Sébastien, né en 1721, mort la même année.

Charles-Robert de Saisy, seigneur comte de Kerampuil, né à Paris et baptisé à Saint-Germain, le 31 janvier 1714 ; devint conseiller au Parlement de Bretagne et fut du nombre des magistrats démissionnaires du 22 mai 1775. Il épousa Sylvie-Charlotte de Rosmar par contrat du 20 octobre 1752. Elle mourut à Kerampuil à l'âge de 27 ans, le 4 août 1764. Charles-Robert lui survécut jusqu'au 13 septembre 1793, époque où il décéda à Kerampuil en pleine Terreur, seul et âgé de 80 ans, pendant que la plupart de ses enfants étaient en émigration.

Il laissait six fils et une fille qui furent :

1° Charles-Marie-François, né au château de Runegoff, en Pédernec où il fut baptisé le 2 décembre 1753. Il entra aux pages du Roi après avoir, selon l'usage, fait ses preuves de noblesse, le 25 mai 1769, et en sortit le 27 juin 1772. Nommé sous-lieutenant au régiment de Berry, il y était capitaine en 1779 et chevalier de Saint-Louis et fut nommé, en 1789, pour les honneurs de la Cour. Il figura, la même année, dans la liste de protestation de la noblesse. C'est le frère aîné de Madame de Beaucours (vers 1784).

Il avait épousé à Guingamp, le 14 juillet 1788, Marie-Julie de la Boëssière de Lannuic qui mourut à Paris le 23 février 1850. Charles-Marie-François était décédé lui-même en 1832, le 16 mai. De ce mariage deux filles : Marie-Charlotte-Jeanne (1793-1831), mariée à Henri Hingant de Saint-Maur ; et Anne-Marie-Julie (1797-1861), épouse de Jean-Hyacinthe de Boisboissel, ingénieur, originaire d'Alby.

2° Agathe-Marie-Françoise, née au château de Runegoff le 9 juin 1755 ; élevée à Brésale, en Plounéventer ; par sa tante la marquise de Kersauson, soeur de son père. Elle épousa, le 8 novembre 1780, messire Hippolyte-Louis-Marie Loz, chevalier, marquis de Beaucours, conseiller du Roi et son avocat général au parlement de Bretagne.

3° Henri-Jacques, dit le chevalier de Kerampuil, né à Runegoff le 1er juin 1756, entré aux pages du Roi le 30 novembre 1771 ; sorti le 30 juin 1774, pour entrer comme sous-lieutenant aux Dragons d'Artois capitaine en octobre 1784 ; émigré en 1792 ; lieutenant-colonel sous la Restauration ; chevalier de Saint-Louis, maire de Carhaix, où il mourut sans alliance, le 7 mars 1838, âgé de 80 ans, vénéré de tous ;

4° Pierre-Marie, né en 1757, qui suit ;

5° Pierre-Anne, né le 16 mars 1759 à Rennes, page du Roi, comme ses quatre frères, du 1er janvier 1775 au 1er janvier 1778, sous-lieutenant au Royal-Roussillon, (cavalerie) le 30 août 1781, n'émigra pas. Il épousa à Landerneau, le 5 pluviôse an III, Louise-Charlotte Hensaff d'Aixant, décédée à Landerneau, en 1844, sans postérité. Pierre-Anne mourut vers 1803, après avoir réussi à sauver, pendant la Révolution, une partie des biens de sa famille ;

6° Jean-Louis, né à Runegoff en juillet 1761, officier de la marine royale, décédé sans alliance à Kerampuil, le 3 novembre 1780 ;

7° Joseph Joachim, né à Rennes en 1762, entra aux pages où il fut de 1778 à 1781 ; officier au régiment de Berry puis chevalier de Saint-Louis. Il épousa, à Plélauff (Côtes-d’Armor) Marie-Fidèle le Métayer de Kerdaniel, fille de Pierre-Louis et de Jeanne de la Villeloays, originaire de Rostrenen et domiciliée au manoir de la Villeneuve (près de Gouarec, mais en Plélauff). Joseph-Joachim mourut en 1837 à Kercourtois, près de Kerampuil et sa femme à Carhaix en 1855. De ce mariage naquirent sept enfants :

1° Charles-Adélaïde-Joseph, né en 1807, mort enfant.

2° Ange-Marie-Véronique (1808-1854), qui continue la filiation de cette branche.

3° Marie-Adélaïde-Jacquette (1810-1884).

4° Joseph-Marie (1812-1812), morte jeune.

5° Marie-Henriette (1814 -1839).

6° Joséphine-Anne-Marie (1817), morte jeune.

7° Marie-Fidèle-Aline (1820-1827).

III.

Pierre-Marie de Saisy de Kerampuil, appelé Runegoff, troisième fils de Charles-Robert, né à Runegoff, le 15 mai 1757, entré aux pages du Roi le 6 juin 1773, et sorti le 22 décembre 1775 pour entrer, comme sous-lieutenant sans appointements, au régiment de Jarnac (dragons). Il fut nommé sous-lieutenant en pied, le 30 août 1781, au même régiment devenu chasseur à cheval de Flandre ; puis devint lieutenant au régiment de Chartres (dragons) en 1791. Il fit la campagne de 1792 dans l'armée des Princes, et épousa : 1° Hélène-Claudine de Trogoff-Coatalio, née en Saint-Renan (Finistère). Ce mariage eut lieu à Landerneau le 21 novembre 1801 ; 2° à la Martyre, le 29 octobre 1806, Véronique Jeanne de Penfenténiou (de Poulbroch en Ploudiry). Pierre-Marie mourut à Poulbroch, le 21 avril 1832, et sa veuve à Landerneau le 19 janvier 1857, laissant quatre enfants, à savoir :

1° Marie-Pauline-Henriette-Antoinette, née à Poulbroch en 1809, marié le 26 juin 1838, à Armand le Forestier de Quillien, mourut à Landerneau le 23 août 1856 ;

2° François-Marie-Louis de Saisy de Kerampuil, qui suit :

3° Agathe-Marie-Françoise, née en 1813, mariée en 1832, le 7 août, à Auguste de Quengo, comte de Tonquédec. Elle mourut le 26 février 1891, laissant un fils ;

4° Marie-Gabrielle-Louise-Perrine (1817-1835) ;

François-Marie-Louis comte de Saisy de Kerampuil, né à Poulbroch en 1810, épousa à Cléder, en 1839, Ambroisine-Marie de Parcevaux, née en Saint-Urbain en 1813. Elle mourut au château de Tronjoly, en Cléder, le 5 décembre 1852 et François-Marie à Saint-Pol-de-Léon le 10 avril 1883. De ce mariage naquirent :

1° Emmanuel-Marie-Armand, né le 15 décembre 1839, décédé le 10 mai 1851 ;

2° Cécile-Armande-Henriette-Marie, née le 27 octobre 1841, décédée le 15 août 1868 ;

3° Louise-Augustine-Marie, née le 19 septembre 1843, décédée le 27 mars 1865 ;

4° Charles-Marie-Jules, qui suit ;

5° Pauline-Marie ; née le 18 octobre 1848, mariée, le 26 juillet 1869, à Gaston de Kermenguy, né à Kerjean en Saint-Vougay, d'où dix enfants ;

6° Marie-Caroline-Emmanuelle, née le 20 août 1851 à Tronjoly, mariée, le 23 juillet 1872, à Arthur-Marie de Kermerc'hou de Kerautem. De ce mariage sept enfants.

Charles-Marie-Jules de Saisy de Kerampuil (fils de François-Louis et d'Ambroisine de Parcevaux) naquit en 1846, au château de Tronjoly en Cléder, fut zouave pontifical à Rome de 1867 à 1870, rejoignit le régiment au Mans en octobre de la même année ; fut blessé mortellement au combat de Brou, le 25 novembre, et mourut le 2 décembre 1870. En lui finit la descendance de Pierre Marie troisième fils de Charles-Robert. Nous avons ci-dessus indiqué celle du quatrième, Joseph-Joachim, que continue Ange-Marie-Véronique.

Ange-Marie Véronique, comte de Saisy de Kerampuil, né a Rostrenen le 6 avril 1808, servit pendant dix années dans l'administration des Eaux et Forêts, épousa à Nancy Marie Thérèse-Octavie de Roguier en 1835 ; et mourut à Vannes en 1854. Sa femme décéda à Arzal (Morbihan) en 1864. De ce mariage neuf enfants qui sont :

1° Charles-Marie, qui suit.

2° Pierre-Marie, né et mort en 1837.

3° Marie-Aimée, née en 1838 morte en bas âge.

4° Joseph Marie, né le 6 février 1840, décédé le 7 août 1850.

5° Adélaide-Marie-Pélagie, née en 1841, le 6 décembre ; mariée le 29 novembre 1871 à Armand Marie comte de Kersauson de Penendreff.

6° Xavier-Marie-Théodore, né le 2 février 1843, zouave pontifical pendant deux ans, il poursuivit la carrière militaire et mourut des suites des fatigues de la guerre à Libourne, en 1870, le 13 décembre.

7° Marie, née le 4 décembre 1846, décédée le 20 mai 1852.

8° Paul-Aimé, né le 6 février 1848, décédé le 14 mai 1852.

9° Joséphine-Marie Cécile-Pauline, née le 15 août 1850, religieuse de la Visitation, le 26 décembre 1878, à Paris.

Chartes-Marie comte de Saisy de Kerampuil (fils aîné d'Ange-Marie Véronique) naquit à Nancy en 1836 et épousa Blanche-Marie de Lichy qui mourut sans postérité en 1893. Charles-Marie est le dernier de la branche aînée de son nom. La branche de Kersaint-Eloy devient ensuite branche aînée de la maison de Saisy de Kerampuil.

IV.

Charles-René, second fils de Guillaume II de Kerampuil et de Jacquette le Lart du Roz (voir ci-dessus), naquit à Kerampuil en 1686. Il épousa le 12 octobre 1711 Sylvie de Rison, héritière de Kersaint-Eloy, qu'elle apportait en dot. Ce château avait été acquis par son père, le 30 septembre 1689, de Madame Marie-Ursule le Rouge, comtesse de Ruffec, veuve de Hyacinthe de Volvire, comte de Ruffec, fille et unique héritière de Jean le Rouge, seigneur de Pénanjun (en Motreff) et de demoiselle Jeanne Meslou héritière de Kersaint Eloy. Charles-René mourut à , morte jeuneKersaint-Eloy, en Glomel, le 21 juillet 1756. Sa femme lui survécut. De ce mariage sont nés onze enfants, à savoir :

1° Henri-Joseph (1712-1745).

2° Sylvie-Catherine, née en 1713.

3° Françoise-Louise, baptisée à Glomel, le 10 septembre 1717, eut pour parrain François-Barthélémy Jégou, comte du Laz.

4° René-François (1716-1730).

5° Jacquette-Pélagie, née le 30 mai 1719, décédée le 5 juillet 1719.

6° Charles, né à Kersaint-Eloy, en 1722, mort au siège de Prague en 1742 sans alliance.

7° Charles-Joseph, né en 1723, suivit aussi, croit-on, la carrière des armes.

8° Charles Marie, né en 1724, à Kersaint-Eloy, y mourut le 23 mars 1741.

9° Marie-Renée, née à Kersaint-Eloy le 2 janvier 1726.

10° Hippolyte-Marie, né le 3 juillet 1727 à Kersaint-Eloy.

11° Jean-Baptiste, né le 4 février 1730 à Kersaint-Eloy est le seul de cette nombreuse famille qui ait laissé une postérité.

Il épousa à l'âge de 20 ans Pauline de Penguern [Note : Cette jeune fille appartenait à la maison de Penguern, originaire de Lopérec, évêché de Cornouailles, dont les armes sont : « d'or à trois pommes de pin de gueules, la pointe en haut, une fleur de lys de même en abyme ». Un membre de cette maison, qui vivait au commencement du XVIème siècle, Jean de Penguern surnommé Disarvoez (mot breton signifiant gaillard, sain, littéralement sans rhumatisme, sans douleur), étant au service de la Reine Anne, composa la « Généalogie de très haute, très puissante, très excellente et très chrétienne princesse et notre souveraine dame Anne, illustre Reine de France etc .. depuis la création d'Adam jusques à présent (1510) », très curieuse chronique rimée publiée à la suite de l'Histoire de Bretagne de Pierre le Baud. La devise des Penguern est « Doue da guenta » (Dieu d'abord)], qui en avait quinze ; le contrat de mariage fut passé le 10 juillet 1750, devant Pérault et le Bouédec, notaires royaux à Carhaix, dans le parloir des Dames Hospitalières de cette ville « entre messire Jean-Baptiste de Cézy, chevalier, seigneur dudit lieu, fils aîné de haut et puissant seigneur messire Charles-René de Cézy etc.. et de dame Sylvie de Rison, dame comtesse de Cézy son épouse, demeurant au manoir de Kersaint-Eloy, paroisse de Glomel ; et demoiselle Pauline-Augustine-Josèphe-Michelle de Penguern fille et unique héritière principale et noble de messire Joseph de Penguern chevalier seigneur de Caméan, en présence des père et mère du contractant et du curateur de la contractante émancipée de justice ».

Jean-Baptiste de Saisy habitait le château de Kersaint-Eloy, en Glomel, à deux lieues à peine de Trégarantec. Une grande intimité régnait entre ces deux maisons. Charles-René de Saisy, père de Jean-Baptiste, avait été subrogé-tuteur du comte du Laz.

Jean-Baptiste de Saisy traversa à Kersaint-Eloy la tourmente révolutionnaire. Pauline de Penguern y mourut le 29 avril 1807 âgée de 73 ans et il y succomba lui-même à l'âge de 87 ans le 31 juillet 1815. Ils laissaient trois enfants :

1° Jean-Charles-Marie, né à Kersaint Eloy, le 25 mars 1759, épousa, par contrat du 15 avril 1789, Marie-Jeanne-Pélagie Euzénou de Kersalaün. Jean-Charles-Marie mourut à Brécilien le 5 novembre 1817.

2° Emmanuel-Joseph, qui suit.

3° Jeanne-Marie-Françoise Christine, née à Kersaint-Eloy en 1763, épousa Toussaint-Hubert de Portzmoguer, dernier du nom, mort à Saint-Pol le 18 mai 1833. Elle mourut à Morlaix, sans postérité, le 12 avril 1826.

Emmanuel-Marie, chevalier de Saisy, né à Kersaint-Eloy le 21 mai 1761, fut officier au régiment de Forez et épousa, en 1791, Marie-Marthe de Rospiec (de Keruscar en Laneanou, canton de Plouigneau). Il fut enfermé, en 1793, dans les prisons de la Terreur et n'en fut délivré que par le 9 thermidor (27 juillet 1794). Il mourut le 12 septembre 1830 à Kersaint-Eloy et sa femme le 2 janvier 1834 à Morlaix. De ce mariage naquirent trois enfants, élevés au manoir de Kerloguennic, acquis et habité par Emmanuel de Saisy et sa femme (J. Baudry).

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