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LES FONDATIONS ET CHAPELLENIES DE LA CHAPELLE SAINT-PIERRE

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Le nombre des diverses fondations étant assez considérable, on se bornera à citer la plus ancienne parmi celles dont l’indication nous reste. Le 13 Avril 1497, Catherine Courtès, veuve Guillaume Guyader, donne au gouvernement de Saint-Pierre, une pièce de terre à Gourveau pour entretenir le pain bénit et terminer l’action entre elle et feu missire Hervé Le Saout, gouverneur.

Chapellenie de Sainte-Barbe. — Desservie à Saint-Pierre, par deux messes, au dimanche et jeudi de chaque semaine. Le 5 Décembre 1578, Jehan de Guergorlay, sieur du Cleuzou Kérangouez, présente à cette chapellenie, en raison de la seigneurie de Kérangouez, missire François de Kerguz, en remplacement de Hervé Morice, démissionnaire. Mgr. Rolland de Neuville nomme ledit François de Kerguz, par acte daté le 13 Décembre 1578, de l’abbaye de Saint-Jacques, près de Monfort, en présence de Jean de Neuville, sieur de Beaumont, et de Georges de Neuville, sieur de la Roche ; maître Gilles Le Tournoux suppléant le secrétaire absent. La prise de possession par François de Kerguz est du 20 Décembre suivant.

L'Evêque confère, en 1700, la chapellenie de Sainte-Barbe, comme déserte, à Alain Le Roy. (Une messe par semaine, à l’autel Saint-André, où est encore son image).

 

Saint-Yves de Kergallic. — La chapellenie est dite de Saint-Pierre et Saint-Yves de Kergallic, desservie en l’église Saint-Pierre, et fondée par les seigneurs de Kergallic, du manoir du Fransic, paroisse de Taulé. Les charges sont de deux messes basses par semaine.

Titulaires : Tanguy Cueff, recteur de Cléder, 1641 (de la confrérie des maîtres ès arts, Lesneven) ; en 1649, Gabriel de Kéranguen, sieur du Cosquer, clerc tonsuré, est présenté par Yves de Kergallic, sieur du dit lieu, et prend possession le 24 Octobre ; on l’y trouve encore en 1660 ; Mathurin Pichart, en 1693 ; Georges-Yves de Kerret, recteur de Plonévez-Moedec, évêché de Tréguier, en 1726.

 

Confrérie de Saint-Nicolas. — « Ayant appris qu’en l’église de St Pierre, paroisse de Trégondern, il y a, à l’autel de St Nicolas, une pieuse et dévote confrérie de l’un et l’autre sexe des fidèles mariniers, sous l’invocation de St Nicolas, évêque, Nous (Innocent X) accordons aux confrères une indulgence plénière le jour de leur entrée, à l’article de la mort, et à la fête de Saint Nicolas. Plus 7 ans et 7 quarantaines à 4 fêtes de l’année » (Donné à Rome, le 20 Décembre 1653).

[Note : Au sujet de mariniers, citons, à titre documentaire, le contrat suivant : « 21 Nov. 1639. — Au nom de Dieu, soict. Amen. William Read, originaire de Glascow, Ecosse, maistre et conducteur après Dieu, du vaisseau le Don de Dieu, d’environ 50 tonnes, étant à présent ancré au hâvre de Pempoul, loue et affrette son vaisseau qu’il affirme estre bien estanche, callifaieté, garny et muny de bons apparaulx ustancilles capables à servir, avec 8 hommes mariniers, à honorable homme Jean Ballannec, marchand du bourg de Roscoff, paroisse de Toussaint, pour le dit Read partir au premier jour et temps favorable que Dieu voudra, pour se rendre dans la rivière de Bordeaux, devant la ville de Bordeaux, où il devra séjourner 15 jours, pour prendre la compétente charge de son vaisseau de vins du crû de ladite rivière, pour faire retour à Roscoff ou Pempoul, auquel lieu de la décharge ledit Ballannec devra payer au dit Read, pour fret de chacun des tonneaux de marchandises, la somme de 18 livres, avec les avaries, aux us et coutumes de la mer, comme aussi les droits de guindaige et autres droits, comme aussi 800 livres que ledit Ballannec reconnaît avoir touchées du dit Read comme deniers avances aux risques du dit Read, pour subvenir à faire la cargaison du dit vaisseau, pendant le présent affrètement, sans que ledit Ballannec soit tenu de payer aucun profit ni intérêt sur la dite somme ; ledit Ballannec promet payer au dit Read 10 livres pour la cappe dudit maistre, et pour une enseigne audit vaisseau, la somme de 20 livres tournois.

Et est entendu que les 15 jours pour la décharge dudit vaisseau, se compteront du lendemain de l’arrivée au chenal de l'isle de Batz, passé lesquels 15 jours, sera tenu ledit Ballannec de payer le retardement dudit maistre et équipage, à raison de 20 livres tournois pour chacun jour de retardement, et pareille somme à Bordeaux, en cas de retardement, le séjour passé, pour charger ledit vaisseau. Pourra ledit maistre et ceux de son équipage, prendre une barrique de vin à la charge pour leur beuvaige pendant ledit présent affrettement, pour le seul compte du dit affretteur » (Archives Départementales, H. 224).

Dans la même liasse, nous voyons que, le 15 Décembre 1641, le Père Hyacinthe de Saint-Laurent, prieur des Carmes de Saint-Pol, s’arrange avec Guillaume Calvez, de cette ville, qui affrette la barque la Saint-Louis, de Port-Sall, de 27 tonneaux, où est maître après Dieu, Claude Minguand, et dans laquelle, en rivière de Bordeaux, le Frère Simon de l'Ascension, envoyé tout exprès pour cela, fera charger 18 tonneaux de vin, quelques quintaux d’huile d’olive et de noix, et deux cents de pruneaux ; le dit Calvez devant fournir à Bordeaux, la somme nécessaire pour les achats. Au retour, le prieur lui paiera 31 livres, 10 sols pour le transport. 

Le coulage du vin (évalué à presque un tonneau), sera commun entre eux. 

A peu près vers la même époque, dans un contrat entre mariniers de Pempoul et marchands linotiers, on trouve comme tarifs, pour le transport de Pempoul à Morlaix, 2 sous pour chaque douzaine de lin, 3 sous pour chaque somme de blé, et un liard par boisseau de farine (Archives Départementales, Creisker, 8 G., 19)].

Le vicaire général François de Guergorlay décide que les quatre dites fêtes seront : le dimanche après la translation de saint Nicolas, en Mai, la Saint-Pierre au 1er Août, le dimanche après la Nativité de Notre-Dame en Septembre, et le 28 Octobre, fête des saints Simon et Jude (Archives Départementales, 6 G. Saint-Pierre, Provisions).

 

Chapellenies de Saint-Nicolas et de Sainte-Catherine. — Ici, règne un enchevêtrement qui, ne sera, sans doute, jamais démêlé. Déjà, au XVIIIème siècle, les chanoines de la cathédrale, ainsi que les familles des fondateurs eux-mêmes s’y perdaient. Pour qu’on s’en fasse une idée, nous dirons : d’abord, qu’il y a au moins deux chapellenies de Sainte-Catherine, une au Creisker, à la présentation des Penhoat de Penarstang, l’autre à Saint-Pierre, de la fondation des Penfentenyo, laquelle d’ailleurs « est dite vulgairement de la Bienheureuse Vierge Marie » (Archives Départementales, 8 G. Creisker, Chapellenie de Sainte-Catherine) ; mais « il y a apparence qu’une (troisième] chapellenie de Sainte-Catherine, desservie, elle aussi à Saint-Pierre, à la nomination des Coatanscour, est [en réalité) tout autre que la précédente ».

Ajoutez à cela qu’une des deux chapellenies primitives de Sainte-Catherine, à Saint-Pierre, est, en 1711 transférée à la cathédrale, à Toussaints ; que l’autre se trouve (au moins dès 1541), unie à une des chapellenies de Saint-Nicolas, desservies à Saint-Pierre, lesquelles sont deux, car « il semble bien qu’en plus de celle qui a été fondée par le sieur (de Penfentenyo) Lesguern, il y en ait une autre due aux seigneurs de Kerjean et de Kerhoent », et dont seront présentateurs, plus tard, les sieurs de Coatanscour (D’après une lettre d’un chanoine de la cathédrale, vers le milieu du XVIIIème siècle).

Voici, du reste, ce qui donnerait à le croire : il y a, en l’église même de Saint-Pierre, un autel de Saint-Nicolas ; de plus, nous avons vu, par ailleurs, les seigneurs de Penfentenyo (Kermoruz) Lesguern bâtir, vers 1530, une chapelle de Saint-Nicolas, et y fonder une chapellenie conférée à Yves Nédélec, prêtre.

Mais dès le 19 Juin 1503, on lit qu’il y a une chapellenie de Saint-Nicolas, vacante. Il s’agirait donc, en cette dernière, de la chapellenie des seigneurs de Kerhoent.

En voici quelques titulaires : Jean de Bosco, prêtre ; meurt en 1503 ; lui succède Jean, fils Jean de Pencoedic, auquel Maurice de Kergomar, chanoine et délégué du Chapitre de Léon, impose la barrette en salle capitulaire, en présence de Guillaume de Trédern et Philippe de Tuonelorn, chanoine.

Le 19 Juillet 1511, Olivier Le Bel, clerc du diocèse de Quimper, résigne la chapellenie de Saint-Nicolas et de Sainte-Catherine, vierge et martyre, « dans sa chapelle » [Note : Indice qu’il y en avait une autre, mais dans l’église même de Saint-Pierre], dont la présentation appartient aux Kerhoent. Hamon Barbier, abbé de Saint-Mathieu, fin de terre, et archidiacre de Quiminidilly, nomme Jean Guillou, prêtre de Léon, qui résigne en 1548, et auquel succède Jean Coetanlem, présenté par Louis Barbier, seigneur de Kerjean et de Kerhoent [Note : Hamon Barbier, le célèbre Abbé de Saint-Mathieu, avait acheté le manoir de Kerhoent, au Minihy] ; Jacques Coetanlem, vers 1580 (Archives Départementales, 8 G. Creisker, Fondations) ; missire Christophe Grall, en 1645 ; le sieur Abbé de Rescourel Huon, décédé en 1715 ; auquel succède Yves Cren, demeurant au bourg de Saint-Vougay ; celui-ci, dans un aveu du 28 Septembre 1726, déclare les chapellenies de Saint-Nicolas et Sainte-Catherine réunies et desservies dans la chapelle du château de Kerjean, en ladite paroisse. (Depuis assez peu de temps, car en 1698, les obligations pour la chapellenie de Saint-Nicolas s’acquittent à Saint-Pierre). Puis, en 1755, on les y retrouve encore, avec, comme titulaire, Jacques-François du Guay, prêtre.

 

Chapellenie de Sainte-Catherine de Kermoruz. — Dite vulgairement de la Bienheureuse Vierge Marie, desservie dans la chapelle de Sainte-Catherine, au cimetière de Saint-Pierre. Présentateurs : les seigneurs de Kermoruz. Charges : une messe par semaine.

Le 7 Novembre 1652, Mgr. de Laval de Boisdauphin y nomme chapelain Claude Bervas, prêtre, en remplacement du chanoine François Floch, docteur en Sorbonne, décédé.

 

Chapellenie de Notre-Dame de Confort. — Titulaires : Yves Caroff, sous-diacre, demeurant à Cléder, 1717 ; Yves Gaouiat, prêtre, demeurant au lieu de Lezaumy, en Cléder, en 1728 ; Hervé Prigent, chanoine théologal et fabrique de la cathédrale, en 1754.

 

Notre-Dame des Ladres. — Chapellenie chargée d’une messe par semaine. Le droit de présentation et collation appartient au Chapitre.

Le 23 Juillet 1524, en remplacement de Christophe Mescam, prêtre, décédé, le représentant du Chapitre nomme François Le Cuer, clerc de Léon, auquel il s’adresse en ces termes, en lui conférant symboliquement le bénéfice « per birreti quod in nostris tenebamus manibus capiti tuo impositionem et traditionem ».

A moins qu’il n’y eût, à la cathédrale, une autre chapellenie de Notre-Dame des Ladres, distincte de la précédente, nous trouvons comme titulaire, en 1705, Benjamin de la Boucherie, prêtre. — En 1752, on n’en connaît, plus ni titulaire ni revenus (Archives Départementales, 6 G. Saint-Pierre, Chapellenies ; et Union avec la fabrique de la cathédrale).

 

AUTRES CHAPELLENIES

De l'Assomption de Notre-Dame, desservie à Saint-Pierre. Titulaire, en 1667, Hervé Guéna, prêtre demeurant à Plouénan.

De Saint-Christophe [Note : En 1593, Yvon Caroff se fait enterrer devant l’image de saint Christophe, dans la tombe de ses ancêtres]. La présentation en est au Chapitre et la collation à l'Evêque. — Le 9 Avril 1483, le vicaire général, en l’absence de l'Evêque, confère ladite chapellenie à Aufret Ynisan, prêtre, succédant à maître Nicolas Parceval, décédé.

De Notre-Dame, desservie, en 1564, par Hervé Morice, prêtre, en l’église de Saint-Pierre, dans la chapelle neuve (Archives Départementales, 6 G. Saint-Pierre, Registre des Contrats). En 1653, Yves Prigent, demeurant à Roscoff, fournit aveu à l'Evêque, comme titulaire d’une chapellenie fondée par Jean Corre, prêtre, et de celle ci-devant desservie par missire Yves Seven (Archives Départementales, 6 G. Saint-Pierre. Chapellenies).

(Archives de l'Evêché).

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