Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

Communauté religieuse des Minimes à Saint-Pol-de-Léon.

  Retour page d'accueil      Retour page "Ville de Saint-Pol-de-Léon"   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

D’après le P. François de La Noé, en son Histoire générale de l'Ordre des Minimes, M. Le Ny, sieur de Coateley, fut porté à fonder, à Saint-Paul, un couvent des dits Religieux, par une apparition « de St François de Paule qui le lui enjoignit ».

1620. — Dans une pièce des Archives de l'Evêché de Quimper, et qui doit être de 1769 environ, il est dit que en 1620, les habitants de Saint-Paul accordèrent 6.000 livres pour la construction de l’église et communauté des Minimes. (Cf. chanoine Peyron, La Cathédrale de Saint-Paul, p. 168).

2 Mars 1621. — AUTORISATION DE L'ÉVÊQUE : René de Rieux, Evêque de Léon, consent l’établissement des Pères Minimes en son diocèse et particulièrement au bourg de Roscoff [Note : On sait que les Capucins s’établirent à Roscoff en 1621. Ce fut sans doute, entre autres raisons, ce qui décida les Minimes à fonder ailleurs leur couvent], suivant leurs instructions, leur permettant les exercices que tous les autres évêques leur permettent en ce royaume de France et duché de Bretagne, et de plus les autorisant à faire la quête dans le diocèse. « Fait en l’abbaye de N.-D. du Relecq. Du consentement et commandement de Mgr. TRÉGUIER, secrétaire » (Archives Départementales, H. 312).

6 Décembre 1621. — AUTORISATION DES SUPÉRIEURS MINIMES : Nous, Frère Gilles Camart [Note : Le R. P. Gilles Camart, Général des Minimes, prêchant le Carême à Rennes, en 1619, y avait prononcé l’oraison funèbre de Mgr. Larchiver, prélat natif de Plouézoc’h, près de Morlaix (Albert Le Grand, p. 40)], provincial des Minimes, en la province de Touraine, ayant depuis quelques mois envoyé le Frère Charles Mallet pour annoncer la parole de Dieu à Landerneau, à la pétition et mandement de Mgr. de Léon, on nous a fait entendre, par le rapport de gens fidèles, que le dit Père n’était pas tant seulement édificatif en ses prédications, mais aussi que l’espérance d’un plus grand fruit spirituel au diocèse de Léon par la continuelle demeure dudit Père sur les lieux [Note : De fait, à la date du 28 Avril 1623, le correcteur du couvent des Minimes de Saint-Paul n’est autre que le Père Charles Mallet], et autres religieux du même ordre, aurait incité plusieurs gens de bien de rechercher un moyen d’y en établir un couvent, et dont ci-devant on nous aurait écrit, et particulièrement pour la ville de Léon, de la part de Monsieur le Trésorier de l’église cathédrale d’icelle.

« Or, d’autant qu’étant ici détenu en d’autres exercices spirituels, il nous est impossible d’aller si promptement qu’il faudrait en Bretagne pour seconder ledit dessein, nous constituons pour nos procureurs spéciaux, les Pères Jean Le Bris, notre collègue et vicaire en notre couvent de Rennes, et Charles Mallet, prédicateur, tous deux ensemble, ou l’un en l’absence de l’autre, pour négocier avec le dit Sr. Trésorier. Au couvent des Minimes de Rennes, ce 6 Décembre 1621 » (Archives Départementales, H. 313).

4 Mars 1622. — Ecuyer Sébastien Le Gac, sieur de Kersanton, promet de vendre. au P. Mallet, une maison située rue Verderel, où demeure à présent messire Goulven Tréguer, prêtre (Archives Départementales, H. 314).

7 Mars 1622. — PREMIER CONTRAT : Prigent Le Ny, trésorier et chanoine de Léon, et dévot Frère Charles Mallet, Minime, prêchant à présent à Landerneau, et fondé en pouvoir par lettre datée de Rennes en Décembre 1621, en viennent à un accord, savoir : « Que le dit Sieur Trésorier, pour moyenner le dit établissement et construction dudit proposé couvent en cette dite ville, en l’endroit par les parties élu et destiné, savoir, sur la rue Verderel en la maison appartenant au sieur de Kersanton », offre aux Minimes, dès qu’ils commenceront à faire leurs services en cette ville, 3.200 livres, et le dit Sieur Trésorier sera tenu pour fondateur, et ses armes mises à la grande maîtresse vitre de l’église, et aussi posées et taillées en pierre au-dessus des portes de l’église et couvent, ainsi qu’ès lieux plus éminents d'iceluy, etc. (Voir plus bas le contrat du 12 Septembre 1622). Au cas où le dit couvent ne se bâtirait au lieu spécifié, le Sieur Trésorier ne sera tenu à rien. Le tout gréé et consenti en la maison du dit Sieur Trésorier (Archives Départementales, H. 313).

20 Avril 1622. — CONSENTEMENT DU CHAPITRE : Extrait du Greffe du noble et vénérable Chapitre de Léon. « Au lieu capitulaire de l’église cathédrale de Léon, où étaient à son de cloche assemblés nobles et vénérables personnes Messires Le Jacobin, doyen, Le Ny, Gac, de Lesguen, G. Le Jacobin, Messager, de Poulpiquet, Tréguier, Floch, de Kerguilliau, Guizarnou, Paugam, délibérant des affaires les concernant ; entre autres, font droit sur la remontrance faite par le R. P. Mallet, de l'Ordre des Pères Minimes, d’avoir volonté de s’établir en cette ville et avoir un fond suffisant pour l’installation, et avoir permission de Mgr. l'Evêque ce touchant.

Est ordonné, de l’avis et consentement de tous les dits sieurs capitulants, que les Pères Minimes se pourront établir en cette ville et non ailleurs en cet Evêché de Léon, et à condition qu’ils ne feront aucune prédication en leur couvent, durant le service divin qui se fait en l’église cathédrale de Léon. TRÉGUIER, Secrétaire » (Archives Départementales, H. 312).

24 Avril 1622. — DÉLIBÉRATION DES HABITANTS (Archives Départementales, H. 313) : Ce jour, vingt quatrième d'Avril 1622, en l’assemblée générale des habitants et communauté de la ville de Saint-Paul, à son de cloche congrégée en la chapelle de N.-D. de Creisquer, par devant noble homme, Hamon Coetanlem, sieur de Chef du Bois, lieutenant en la juridiction de Saint-Paul, où étaient : « Nobles et vénérables personnes Messires : René du Louet, sieur de Kerguilliau, chantre de Léon, Louis Le Jacobin, sieur de Mesarc'hant, doyen, chanoine de Léon, Prigent Le Ny, trésorier et chanoine, Rolland de Poulpiquet, sieur de Villerandré, aussi chanoine de Léon ; nobles et puissants Louis Gouriou, seigneur de Lezveur, Claude de Guergorlay, seigneur de Kérangouez, Isaac Planchon, procureur syndic des bourgeois de la dite communauté et plusieurs autres, tous habitants et représentant le corps politique de la dite ville et communauté,

A été remontré par dévot religieux, Frère Charles Mallet, de l'Ordre des Minimes, que le dit sieur Trésorier continuant au saint et louable dessein par lui ci-devant proposé, d’établir et fonder un couvent de l'Ordre des Minimes en cette ville, pour le plus grand honneur et gloire de Dieu, aurait tellement acheminé son dessein qu’il aurait déjà pourvu d’un emplacement dudit couvent, et passé, gréé la fondation avec ledit Père Mallet ; mais que, pour le respect que ledit Père Mallet porte à la communauté, il n’a pas voulu s’établir sans le consentement au préalable des habitants, lesquels il supplie d’avoir pour agréable le dessein du dit sieur Trésorier.

Laquelle remontrance ayant été mise en délibération, ont les dits habitants loué le dessein du sieur Trésorier, et l’établissement et fondation dudit couvent, et reconnaissant l’assistance et bien spirituel qu’ils peuvent recevoir des dits Religieux qui pourront être au dit espéré couvent, ont déclaré et déclarent, les dits Religieux étant assurés d’un fond à la dite fin, consentir l’établissement des dits Religieux et du bâtiment de leur couvent en ladite ville au lieu à eux promis et accordé par ledit sieur Trésorier, sans toutefois que les habitants soient obligés ni puissent être aucunement recherchés pour le dit bâtiment et entretien et nourriture des religieux qui pourront être au dit couvent, sans préjudicier aux dévotions et charités des particuliers qui volontairement et pieusement voudraient y contribuer, ni sans aussi préjudicier ni aucunement déroger au consentement par les habitants ci devant fait et passé en faveur des Pères Jésuites et pour l’établissement d’un collège en cette ville, en quoi ils persistent encore.

Fait et arrêté au dit lieu, sous les signes dudit sieur lieutenant, des dits seigneurs de Lezveur et de Kérangouez, et du dit Mallet et du dit Planchon, procureur syndic ».

27 Avril 1622. — En ce jour, comme le projet en était déjà ébauché au 14 Mars, noble homme Sébastien Le Gac, sieur de Kersanton, de la paroisse de Trégondern, « transporte au couvent des Minimes, deux maisons avec le jardin derrière, issues, franchises et appartenances, situées rue Verderel, paroisse de Saint-Jean, à la charge aux dits religieux de célébrer, une fois par semaine, à perpétuité, une messe à basse voix, le vendredi, à neuf heures, et d’avoir le dit sieur de Kersanton, en l’église des dits Religieux, une vitre et deux tombes en lieu éminent d’icelle, pour en jouir, lui et ses successeurs, à perpétuité ; les dites maisons chargées de 20 sols monnaie de rente annuelle due au collège de Léon ».

Ce contrat est approuvé, le 28 Septembre 1628, au Chapitre provincial, tenu au couvent de Plessis-lez-Tours (Archives Départementales, H. 313). — « Frère Robert BLANCHART, scribe du Chapitre ».

24 Juin 1622. — Les Minimes sont déjà à Saint-Paul (Saint-Pol), car une lettre datée de ce jour, de Frère Olivier Chaillon, vicaire et visiteur de l'Ordre, pour les provinces de Touraine, France, Aquitaine, etc.... et adressée aux couvents de sa juridiction, mentionne celui de Saint-Paul de Léon (Saint-Pol de Léon).

12 Septembre 1622. — CONTRAT DE FONDATION (Archives Départementales, H. 313 : « Par devant nous, Guy Le Borgne et Guillaume Labbé, notaires héréditaires de la cour royale de Lesneven et celle de St Paul, a comparu en sa personne Messire Prigent Le Ny, trésorier et chanoine de Léon, recteur de Plougoulm, demeurant en la ville de St Paul, lequel ayant eu de longtemps une singulière affection et bienveillance envers l’ordre des Frères Minimes de St François de Paule, pour avoir connu les Religieux d’icelle converser en toute piété et dévotion, montrer une vie exemplaire et s’employer de bonne volonté au service de Dieu et consolation des âmes en tous les endroits où ils sont habitués, par prières, oraisons, prédications, et autres oeuvres de charité, se serait résolu d’employer une partie des biens qu’il aurait plu à la divine bonté lui élargir, pour moyenner l’érection d’un petit couvent du dit ordre à la gloire de Dieu, et pour obtenir d’icelui la rémission de [ses] péchés, avec la grâce de le bien servir au salut de son âme, même afin que prières soient faites pour les âmes de ses amis, parents et bienfaiteurs, tant vivants que trépassés, et spécialement choisir sa sépulture en l’église du dit couvent, pour être annexé aux sacrifices, prières et oraisons que les susdits religieux y feront à perpétuité, et après avoir longuement et mûrement délibéré des moyens de parvenir à cette fin avec plus de profit spirituel, aurait finalement arrêté et convenu avec Rév. Père Charles Mallet, vicaire en Léon du Rév. Père Gilles Camart, provincial de l’ordre des Minimes en la province [de] Touraine, par Ignace Tierry, prêtre, religieux profès du dit ordre, procureur fondé en pouvoir spécial dudit Père Provincial pour le contenu en cette date du 9 Juin 1622, signé Gilles Camart, et présents, stipulants et acceptants pour tout le corps de leur religion et spécialement pour la province de la Touraine, par forme que ledit Sieur Trésorier a volontairement baillé, nombré et délivré aux dits Religieux, suivant la promesse portée par acte du 4 Mars dernier, à titre de pure et simple donation irrévocable faite entre vifs par avant ce jour, ainsi que lesdits Religieux connaissent, la somme de 3.200 livres tournois, partie de laquelle somme, savoir 1.200 livres aurait été employée par les dits Religieux, en présence du dit Sieur Trésorier et le consentant, en l’achat d’une maison couverte d’ardoises, cour, jardin, situés en la ville de Saint-Paul, sur la rue Verderel, d’avec noble homme Sébastien Le Gac, sieur de Kersanton, du 26 Avril dernier [Note : Les Minimes y demeureront jusqu’à la Révolution. Albert Le Grand (voir 5ème édition, 1901, p. 248), dit que Prigent Le Ny donna aux Minimes sa maison canoniale. La différence avec ce que porte le contrat ci-dessus est légère] ; la dite maison cernée de maisons appartenant au gouvernement de Monsieur St Pierre d’un bout, d’autre bout appartenant aux dits Religieux, par donation du dit Sieur de Kersanton, et le surplus de ladite somme aurait été baillée et employée en rente constituée au profit dudit couvent, fors six vingts douze livres qui ont été employées pour la nécessité dudit couvent.

En laquelle maison cy dessus rapportée se tiennent à présent les dits Religieux et y ont leur chapelle en attendant y dresser et édifier une église et couvent du dit ordre, à l’honneur et gloire de Dieu, de la Bienheureuse Vierge Marie, et de Monsieur Saint François de Paule, Instituteur de l’ordre des dits Minimes et de Madame Saincte Geneviève, à laquelle il a dévotion particulière ;

Et en la même, par pareille donation, a promis bailler et délivrer aux dits Religieux, un an après que le service se commencera et se célébrera en l’église dudit couvent, tous et chacun les livres qu’il peut avoir à présent en sa possession de l’étude et bibliothèque de feu Messire Claude de Kergoet, vivant chantre et chanoine de Léon, pour en jouir et disposer les dits Religieux, et y demeurer à perpétuité ;

En conservation duquel don et bénéfice, procédant de la pure et sincère affection que Dieu a étendue au coeur du dit Sieur fondateur envers l’ordre des dits Minimes, les dits Religieux, stipulant pour ledit ordre, lequel ils promettent décréter et ratifier les présentes aux prochains Chapitres provinciaux, après avoir humblement remercié le dit Sieur fondateur, ont accepté la dite donation selon la forme et teneur, pour ériger une église et couvent, duquel le dit Sieur Trésorier est et sera fondateur, et comme tel pourra faire mettre et insculpter ses armes et intersignes en la maîtresse vitre de la dite église, et au lieu le plus éminent d’icelle. Même, au dessus de la grande et principale porte et entrée de l’église du dit couvent, dortoir et autres lieux éminents d’icelle et couvent.

Auquel les dits Religieux promettent, pour eux et leurs successeurs, d’entretenir à tout jamais et à perpétuité le divin service jour et nuit, selon qu’ils pourront ; reçoivent et admettent le dit Sieur fondateur au nombre des spéciaux fondateurs du dit ordre, et en la participation entière de toutes les prières, oraisons, sacrifices, méditations, jeûnes, veilles et autres saints exercices qui se pratiquent par les dits Pères Minimes, lui donnant aussi pleine jouissance de tous leurs privilèges, grâces et prérogatives accordées par nos Saints Pères et Supérieurs de l'Ordre aux fondateurs ; et en outre, pour plus de particulière mémoire du dit Sieur fondateur, de dire à l’issue de la messe conventuelle, un De profundis et autres collectes accoutumées, pour prier pour le repos de son âme ; et de faire dire et célébrer une messe à basse voix à chacun jour de vendredi à perpétuité sur le grand autel en l’honneur de Madame Sainte Geneviève ;

Et parce que le dit Sieur Trésorier désire son corps être inhumé en la dite église, les dits Religieux, louant cette piété et dévotion, ont accordé au dit Sieur fondateur, de faire à ses frais, une tombe enlevée dans l’épaisseur de la muraille du choeur, du côté du grand autel, soit de l'Evangile, soit de l'Epître, avec deux autres tombes à côté, enlevées à fleur de terre, dans lesquelles il pourra faire apposer ses armes, pour y être le dit Sieur, si bon lui semble et ses successeurs et fondateurs, inhumés privativement à tous autres ;

En cas que la volonté de Dieu soit d’appeler le dit Sieur fondateur avant que la dite église soit bâtie, son corps pourra être mis, comme en dépôt, en la chapelle dont se serviront les dits Minimes, pour être par après, enterré en la nouvelle église [Note : En fait, le Sieur Trésorier étant décédé le 4 Novembre 1628, son corps fut inhumé dans la chapelle de Tous les Saints à la cathédrale. (Tanguy, Plougoulm, p. 64)].

Et seront célébrés les messes, services, suffrages et oraisons, par tous les couvents de la province, en l’intention de l’âme dudit Sieur fondateur, ainsi qu’ils sont accoutumés faire au trépas de leurs autres fondateurs.

Et d’autant que ledit Sieur fondateur, pour le grands désir qu’il a d’être assisté de consolations spirituelles, lors spécialement qu’il plaira à Dieu l’appeler de ce monde, et qu’il a grande confiance aux prières et assistance des dits Minimes, lesquels il désire avoir proches de lui ; en cette, les dits Religieux s’obligent que, lorsqu’il plaira à Dieu envoyer quelque infirmité au dit Sieur Trésorier, tendant à la mort, incontinent que les dits Minimes en seront avertis, ils ne manqueront d’envoyer deux des leurs capables, pour donner consolation et assistance spirituelle au dit sieur Trésorier, selon que Dieu leur en faire la grâce, et qu’ils ne l’abandonneront point jusqu’au trépas, après lequel ils ne délaisseront son corps jusqu’à ce qu’il soit mis en sa sépulture ; et en outre a été aussi accordé au dit Sieur Trésorier que, après qu’il aura plu à Dieu l’appeler de cette vie, tous les privilèges et droits de fondation viendront au Seigneur de Coatelez, son neveu, et à ses successeurs, seigneurs de la dite maison.

Toutes lesquelles conditions, conceptions et accords, pour être plus fermes et plus stables, les dits Religieux promettent faire approuver et ratifier tant au Révérend Père général de l'Ordre, qu’en tous les Chapitres provinciaux ou généraux où besoin serait ; et du tout, fournir acte valable et authentique au dit Sieur fondateur, car le tout a été ainsi, sous le bon plaisir de Mgr. Révérendissime Evêque de Léon et de MM. de son Chapitre. Gréé et consenti en la maison et demeurance du dit Sieur Trésorier, sous les signes des dites parties ».

24 Mars 1626. — Pose de la première pierre de l’église des Minimes (Albert LE GRAND, 5ème édition, p. 248).

1626. - Les Minimes réussissent, par leurs amis, à procurer aux habitants de Saint-Paul, non seulement le renouvellement des lettres d’octroi par lesquelles le Roi, en 1617, autorisait la levée de six deniers par pot de vin, mais ils obtiennent que cette levée sera doublée, et cela pour neuf ans. En retour, Sa Majesté et les habitants consentent à donner aux Minimes, sur ce revenu, « 500 livres par an, pour la construction de leur église et couvent, connaissant leur pauvreté, et qu’ils n’ont que le seul applacement » (Archives Départementales, H. 312).

Terminons en indiquant trois autres actes par lesquels la famille du Sieur Trésorier continuait ses libéralités envers les Minimes.

« Le 4 Février 1632, Dame Renée du Bois, Dame de Coatelez, transporte aux Minimes, une rente de 18 livres sur un convenant appelé le Parcou, en Plouzévédé, au terroir de Lesvenan, à charge d’une messe par semaine ».

« Par testament du 10 Mai 1633, la dite Dame de Coatelez transporte aux Minimes 2 garçées de froment par an, pour l’entretien du pain à chant ».

« Par contrat du 2 Novembre 1635, Prigent Le Ny, seigneur de Coatelez, pour demeurer quitte de la rente de 45 livres par an, qu’il doit aux Minimes en qualité d’héritier de Messire Prigent Le Ny, trésorier, et en exécution de son testament par contrat du 10 Août 1629, transporte aux Minimes un convenant appelé Toussoulen, en Plougoulm, affermé 63 livres par an ».

(Archives de l'Evêché).

 © Copyright - Tous droits réservés.