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NOTRE-DAME DE LA GRAND'PORTE

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QUELQUES FETES MEMORABLES EN L'HONNEUR DE NOTRE-DAME DE BON-SECOURS DE LA GRAND'PORTE  

Saint-Malo : statue de Notre-Dame de la Grand'Porte

J'ai déjà dit un mot de cette bénédiction donnée le 15 août 1887 à la statue de Notre-Dame de la Grand'Porte par Mgr. Leray, Archevêque de la Nouvelle-Orléans, à la suite d'une restauration de la Grotte. Je ne saurais mieux faire que de reproduire les comptes rendus faits par Le Salut et l'Union Malouine et Dinannaise de cette belle et imposante cérémonie :

Salut des 16 et 17 août 1887, sous la signature de François Bazin. « La fête de l'Assomption... devait être marquée par une cérémonie mémorable à la Grand'Porte. Sur l'initiative de personnes pieuses, une souscription ouverte il y a quelques semaines avait permis de restaurer la statue que son origine et son antiquité rendent si justement chère aux Malouins. Le sanctuaire que la piété de nos ancêtres a consacré à la Madone avait également été restauré, et M. le Curé ne pouvait choisir pour la bénédiction des travaux exécutés, un jour plus propice.

Mgr. Leray, Archevêque de la Nouvelle-Orléans, qui présidait la solennité, est monté dans le sanctuaire et l'a béni en présence d'une foule innombrable, massée au pied de la Grand'Porte, sur les remparts, dans la Grand'Rue et la rue des Cordiers.

La Bénédiction s'est accomplie dans le recueillement le plus profond ; puis, M. le Curé s'adressant du sanctuaire aux fidèles, a, en termes vibrants d'émotion, rappelé la légende de la Vierge de la Grand'Porte qui protège la Ville tout entière et que les Malouins vénèrent et défendent si bien au retour. L'appel de M. le Curé aux Malouins, écouté dans le plus respectueux silence, est allé droit à leurs cœurs, et cette fois encore la voix du Pasteur bien-aimé a été entendue par son troupeau. Les personnes qui avaient pris l'initiative de la décoration de la Grand'Porte méritent toutes les félicitations pour avoir su vaincre des difficultés d'exécution qu'il est facile d'imaginer.

Notons, en terminant, que la procession était escortée d'un détachement de la Compagnie des Sapeurs-Pompiers sous le commandement de M. le Lieutenant Larroque, et que la fanfare des Anciens Elèves des Frères rehaussait par son concours l'éclat de cette solennité, qui s'est terminée à la cathédrale par un salut solennel en musique ».

Union Malouine et Dinannaise du 31 août 1887, sous la signature de Paul Bazouge : « La Fête de d'Assomption de l'année 1887 restera chez les Malouins une date mémorable. La ville natale de Jacques Cartier, qui prenait possession des terres découvertes par lui en y plantant la Croix, était en fête. Un Prélat du Nouveau-Monde, Mgr. Leray, Archevêque de la Nouvelle-Orléans, allait bénir à nouveau la Vierge et le sanctuaire de Notre-Dame de la Grand'Porte.

Une pieuse légende attribue à la Vierge de la Grand'Porte une origine dont le récit s'est perpétré jusqu'à nos jours. Au temps de Louis XIV (?), le navire qui apportait cette statue fut providentiellement conduit à Saint-Malo, où la piété des habitants l'accueillit avec des transports d'allégresse.

Quelque temps après, l'Evêque de Saint-Malo, Mgr. de Villemontée, autorisait le sanctuaire de N.-D. de la Grand'Porte. La préservation de la ville d'une destruction totale aurait été due, d'après certaine tradition, à la Vierge des remparts, sauvant des engins meurtriers de l'ennemi la cité fidèle.

La Vierge était représentée debout, la couronne en tête ; tenant dans la main droite un lys, et portant le manteau royal. L'Enfant Jésus assis sur le bras gauche de la Divine Mère, paraissait lever le bras pour bénir la ville.

La vétusté de l'image vénérée appelait une nouvelle restauration que la foi des habitants de Saint-Malo a heureusement accomplie, à l'aide d'une souscription due à l'initiative de personnes pieuses. La nouvelle restauration exécutée avec un vrai talent a été respectueuse des moindres détails et fait honneur aux artistes distingués qui l'ont entreprise.

On sait en quelle vénération nos ancêtres dans la foi ont toujours tenu la Vierge des remparts. Soir et matin, jusqu'aux jours sanglants de 1793, la piété des Malouins et des marins d'alentour implorait la Vierge des remparts. La statue vénérée fut mutilée pendant la Révolution, et replacée par l'initiative d'un brave et pieux portefaix nommé Boulleuc, assisté de quelques amis dans l'endroit où on la vénère encore aujourd'hui.

Le 2 juillet 1843, la population malouine accompagnant le regretté M. Huchet, curé de Saint-Malo, rendait processionnellement un solennel hommage à N.-D. de la Grand'Porte.

L'honneur de bénir à nouveau l'antique statue restaurée était réservé à l'éminent prélat envoyé des plages lointaines de l'Amérique vers nos cités bretonnes pour respirer un instant les brises de la Patrie.

Vers trois heures, la procession sortait de la cathédrale, déroulant son cortège dont l'aspect gracieux et touchant attestait l'inébranlable attachement de la population malouine à la Sainte Vierge. La Reine du Ciel, que la piété chrétienne appelle aussi le Secours des Affligés, l'Etoile de la Mer, recevait de ses enfants l'hommage traditionnel, rendu plus imposant encore par la cérémonie qui allait s'accomplir. Les jeunes filles en robe blanche, symbole de la pureté virginale, les orphelines, les dames chrétiennes, les Soeurs de Charité, les élèves des Frères, les membres de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, les religieuses de l'Espérance et de la Providence, le clergé au milieu duquel on distinguait Mgr. Leray, faisaient escorte à la statue de la Vierge, soutenue sur un brancard par quatre congréganistes.

Un groupe gracieux de jeunes marins portant un élégant navire, le " Stella Maris " représentait la foi traditionnelle des Malouins à Marie.

Çà et là, au coin des rues, des Madones brillaient, entourées de lumières. Des oriflammes aux couleurs de la Vierge décoraient les maisons. La Vierge de la Croix du Fief paraissait au fond d'une grotte ravissante, ornée de verdure et de fleurs.

La procession arrive à la Grand'Porte.

Le sanctuaire de la Grand'Porte étincelle de lumières. Le cintre de la voûte est orné de guirlandes et de blanches draperies. Dans une arcade de verdure on lit cette inscription touchante : " Souvenez-vous Marie, que nous sommes vos enfants ".

De blancs étendards portent en lettres d'or les souvenirs du passé mêlés aux supplications de l'heure présente, la consécration à N.-D. de la Grand'Porte, et les invocations que répètent de génération en génération les enfants de la Mère de Dieu. La place de la Grand'Porte est devenue un jardin. Sur le vieil escalier qui conduit aux remparts court une rampe de verdure. La musique des Frères exécute avec beaucoup d'ensemble un morceau religieux, puis, Mgr. Leray et M. le Chanoine Bourdon, curé de Saint-Malo, gravissent l'escalier par lequel on parvient au sanctuaire.

Le vénéré Prélat s'agenouille aux pieds de la statue, puis M. le Curé s'inspirant de l'inscription placée au centre du sanctuaire, engage avec un accent éloquent les Malouins à demeurer fidèles à Marie.

Malouins, s'écrie le bien-aimé pasteur, tout à l'heure Mgr. Leray va bénir la statue restaurée de N.-D. de la Grand'Porte, vous demanderez à Marie de se souvenir que vous êtes ses enfants. Ah ! Souvenez-vous toujours qu'elle est votre mère, aimez-là, priez-là, défendez-là. Nos pères ont proclamé Marie la protectrice de notre Cité, demeurez ses enfant.

Esquissant alors rapidement le souvenir du culte de Notre-Dame de la Grand'Porte, le vénéré pasteur se félicite de voir le sanctuaire restauré, béni par un Prélat du Nouveau-Monde, par l'Archevêque de cette Amérique où les Malouins portèrent jadis si haut le renom de leur foi et de leur pays. Mgr. Leray procède ensuite à la bénédiction de la statue vénérée, puis il donne à la foule inclinée sa bénédiction épiscopale. La scène était vraiment imposante et digne du pinceau d'un grand peintre ».

Ce fut en cette circonstance, d'après le souvenir de nos vieux parents, que fut chanté pour la première fois, par le groupe de petits marins, portant sur leurs épaules le beau « Stella Maris » — qui nous rappelle les si doux souvenirs de notre enfance, — le cantique à Notre-Dame de la Grand'Porte. Il aurait été composé pour la circonstance par un des vicaires de Saint-Malo, M. l'Abbé Bagot ; je dois dire cependant, que plusieurs personnes attribuent ce cantique au docte Abbé Manet.  

Saint-Malo : cantique de Notre-Dame de Grand'Porte

Saint-Malo : cantique de Notre-Dame de Grand'Porte

   

Nous voulons signaler également les belles fêtes qui eurent lieu au mois de décembre 1904 en l'honneur du cinquantenaire de la définition du dogme de l'Immaculée Conception. Le souvenir des splendides illuminations de la chapelle de la Vierge légendaire de la Grand'Porte est encore bien vivant, et il me semble revoir cette inscription monumentale en lettres de feu qui était une véritable merveille :

« GARDE TES MALOUINS »

Ce chapitre ne serait pas complet si je ne disais quelques mots des nombreuses missions faites dans notre ville, missions au cours desquelles la population malouine renouvela bien fidèlement sa consécration à la Madone protectrice de la Cité.

J'ai parlé assez longuement de la retraite ou petite mission de 1663 prêchée par le Père Vincent Huby ; aussi je n'y reviendrai pas !

Ce fut sans doute au cours d'une mission prêchée dans notre ville, que le Bienheureux Père Eudes institua dans le diocèse de Saint-Malo les fêtes des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie.

Voyant qu'il n'y avait pas eu de mission dans sa ville épiscopale depuis 1728, Mgr. des Laurents jugea à propos en 1774 d'en faire donner une à ses frais. Il demanda comme prédicateur M. de Joubence, théologal de Saint-Brieuc, et le Père Bouvier, prédicateur célèbre dont les conférences, et les discours ont été imprimés.

Le 20 février 1774, le premier dimanche de Carême, le bon Evêque de Saint-Malo ouvrit la Mission par une touchante allocution ; après cette instruction pastorale, eut lieu une procession générale à l'église Saint-Sauveur : « Le 25 mars fut planté un superbe calvaire avec son Christ de grandeur humaine, au bout du Sillon, précisément en face de l'endroit où finit le petit trottoir de pierre [Note : Le petit trottoir dont parle ici l'abbé Manet est connu dans le pays sous le nom de banc de critique], et dans ce petit espace sablonneux qui borde la petite grève. Enfin le 27 mars, dimanche des Rameaux, cette Mission fut terminée par une autre procession générale, après vêpres, où l'on porta le Saint-Sacrement et où l'on fit le tour ordinaire du Grand Sacre. Les rues, pour cet objet, furent tendues avec magnificence ; et toute la milice se mit sous les armes [Note : Cette citation est extraite d'un manuscrit inédit de l'Abbé MANET, intitulé : « Dictionnaire de Bretagne, fragments ». Ce manuscrit est conservé aux Archives de la Ville de Saint-Malo] ». Ayant suivi le parcours du Grand Sacre, la procession fit donc halte devant la Vierge de la Grand'Porte où se renouvela sans aucun doute la consécration de l'antique Cité à sa Vierge tutélaire.

Après la Révolution, en 1817, fut donnée une autre Mission ; parmi les prédicateurs, nous y trouvons le Père de Clos Rivière dont les instructions remuèrent profondément les âmes et contribuèrent à ramener au bercail un grand nombre de brebis égarées.

Les exercices de Mission prêchés par les Pères Rédemptoristes tracèrent également un sillon bien profond ; on parle encore aujourd'hui avec émotion des conférences du Père Païen et de la belle procession de clôture !

La dernière Mission de, 1923, donnée par les bons Pères Capucins, laissera elle aussi un souvenir ineffaçable dans l'âme des Malouins. La visite de Son Eminence le Cardinal Charost et cette belle procession de clôture au cours de laquelle on vint saluer N.-D. de la Grand'Porte et de nouveau se consacrer à elle, sont encore de bien glorieuses pages pour l'histoire de la Cité corsaire et celle de sa Madone vénérée !

Je ne puis passer sous silence les trois stations annuelles faites processionnellement par les pieux Malouins au sanctuaire de N.-D. de la Grand'Porte. A la première Fête-Dieu, « le Grand Sacre », à l'Assomption, au Rosaire, la grotte de la Vierge et la place de la Grand'Porte se décorent d'un gracieux reposoir, hommage des Malouins « toujours fidèles » à leur Puissante Patronne ; et de tout cœur, le pieux, cortège entouré de nombreux fidèles redit son amour à Marie. Parfois cependant, la fête revêt tout à la fois un caractère plus intime et un éclat plus grand ; car c'est un des glorieux enfants de la Cité corsaire, qui, de retour au pays, préside la procession : C'est le Père Olivier qui vient, pour la dernière fois, saluer la Vierge de la Grand'Porte avant de reprendre le chemin de l'exil ; c'est Monseigneur de Boismenu, avant de retourner en Nouvelle-Guinée, venant consacrer sa Mission à la Protectrice de ses aïeux !

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CULTE PRIVE DES MALOUINS ENVERS NOTRE-DAME DE LA GRAND'PORTE

Ce n'est pas exagéré d'affirmer que jamais aucun membre d'une vieille famille malouine n'est gravement malade, sans qu'on ne vienne implorer pour lui la Vierge de la Grand'Porte et faire brûler dans son petit sanctuaire des cierges et des bougies. Dans toutes les circonstances graves ou importantes de la vie, les habitants de Saint-Malo ont toujours recours à leur Madone vénérée !

— Pourquoi cette belle illumination ? C'est qu'une jeune maman attend sa délivrance ; elle a bien recommandé d'illuminer la Vierge ; car avant même sa naissance, elle veut consacrer son enfant à Notre-Dame de la Grand'Porte !

Pourquoi tant de bougies ? C'est que, avant de le conduire pour la première fois au catéchisme, la pieuse mère est venue de nouveau consacrer son enfant à Marie et le lui présenter.

— Depuis trois jours, l'illumination n'a cessé ni jour ni nuit ? C'est aujourd'hui la première communion des petits enfants de Saint-Malo ; et avant qu'ils ne reçoivent Jésus dans leur coeur, les pieuses mères sont venues au sanctuaire de Notre-Dame de la Grand'Porte consacrer leurs chers communiants, à l'antique Protectrice de la Cité corsaire.

— Cette fois, nous sommes cependant en Carême et il n'y a en ce moment aucune fête de la Sainte Vierge, que signifient ces illuminations ? Ce sont nos Terreneuvas qui s'en vont au Grand Banc ; et avant le départ, les épouses et les grandes filles ont voulu implorer la Vierge miraculeuse, l'Etoile de la Mer, pour ceux qui s'en vont affronter le danger ! — Et à la Noël suivante, ce gros cierge qui brûle, c'est le voeu fait par le marin pendant l'orage ou la tempête. ; il a voulu ainsi remercier Notre-Dame de la Grand'Porte de l'avoir sauvé.

— Malgré la nuit qui tombe, quelle profusion de lumière ; ce doit être pour un malade ? Non ! cette nuit aura lieu un mariage, et les modestes bougies rappellent à Marie ceux qui bientôt, devant Dieu, vont échanger leurs serments !

— Et toutes ces décorations, et encore toutes ces lumières ? C'est pour un jeune abbé malouin qui va recevoir le sous-diaconat ; ne faut-il pas bien, pendant qu'à l'appel du Pontife le jeune clerc va faire le pas décisif, ne faut-il pas bien le rappeler au souvenir de Marie !... Et quand pour la première fois, il montera à l'autel, avant même que ne brillent les cierges du sanctuaire, dans la petite grotte s'allumeront les modestes bougies ; et longtemps, aux pieds de Marie, elles continueront la prière et l'action de grâces du nouveau prêtre !

... Et chaque fois qu'il y aura dans la famille une grâce à obtenir, chaque fois qu'elle sera obtenue, chaque fois que l'un des fils passera un examen, partira pour un long voyage, pour le service militaire, en un mot qu'il courra quelque danger, on viendra dans son petit sanctuaire invoquer la Vierge de Bon-Secours !

... Un membre de la famille est-il dangereusement malade, aussitôt parents, enfants et amis ont recours à Notre-Dame de la Grand'Porte ; et parfois, essuyant furtivement une larme, le vieux médecin de la famille dira en se retirant : « Ce n'est pas moi, c'est la Vierge de la Grand'Porte qui l'a sauvé ».

Quand un malade va mourir, plus encore on a recours à Elle : et souvent, on a vu les prières des parents et amis — rendues publiques par les modestes bougies — arracher, sur un lit d'agonie, la larme du repentir au vieux pécheur endurci !

Que de grâces, que de protections furent accordées par Notre-Dame de la Grand'Porte pendant la guerre 1870-1871. L'Eglise de Notre-Dame Auxiliatrice ou de Bon-Secours, qui s'élève au milieu des marais desséchés du Talard, n'est-elle pas le superbe ex-voto de reconnaissance élevé par les pieuses mères chrétiennes de Saint-Malo à Notre-Dame de Bon-Secours de la Grand'Porte ! Et pendant la guerre de 1914-1918, que de cierges, que de bougies ont brûlé dans la grotte de la Grand'Porte ; et pour combien de Malouins, la Vierge miraculeuse a écarté la balle ou l'éclat d'obus qui allaient les frapper ; combien parmi nous lui doivent le retour au pays ?

Est-il surprenant, après tous ces bienfaits, que nous aimions et que nous vénérions Notre-Dame de la Grand'Porte, et que l'une de nos plus grandes joies soit de la voir acclamée et fêtée ! Aussi, que les Malouins seraient heureux, si jamais ils pouvaient voir luire ce jour, qui compterait assurément comme l'un des plus glorieux et des plus beaux dans les annales de la Noble et Antique Cité Corsaire : ce jour, où, au nom du Souverain Pontife, l'Archevêque vénéré de notre diocèse déposerait une couronne d'or sur le chef de la Vierge tant de fois centenaire ! Oh ! en ce jour de son couronnement, quelle ardente prière, quel cri de foi, de reconnaissance et d'amour sortirait du coeur de chacun des habitants de la ville de Saint-Malo et monterait vers la Vierge Miraculeuse et Tutélaire de la Cité Corsaire, vers Notre-Dame de la Grand'Porte !  Mont-Dol, octobre 1924, J. D. (abbé J. Descottes).

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