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Les pèlerinages anciens de Sainte-Anne-la-Palud

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Erigée dans les conditions que l’on a dites, la chapelle de Sainte-Anne la Palud eut bientôt de la renommée. Un souvenir tragique, l’engloutissement de la ville d'Is, s’y rattachait ; elle avait été fondée par de saints personnages dont la mémoire était restée vivante dans les populations ; d’autre part, les Bretons vouèrent de bonne heure une vive affection à leur « bonne grand'mère ».

Mamm goz Jezuz, Salver ar bed - A zo Mamm goz d’ar Vretoned (Cantique de M. L'Helgoualc'h). La grand'mère de Jésus, le Sauveur du monde, - Est la grand'mère des Bretons.

C’était plus qu’il n’en fallait pour les attirer nombreux à son sanctuaire.

Le pardon de Sainte-Anne la Palud

Malheureusement l’histoire du pèlerinage de la Palud, dans les temps anciens, est ensevelie dans les ténèbres. Il faut nous contenter des maigres renseignements que fournissent les archives de Plonévez. Les voici :

A la fin du VIIème siècle, le pèlerinage était déjà connu. Un inventaire de 1602 nous apprend qu’il était très florissant au XIIIème siècle. Une délibération du corps politique de Plonévez, rédigée par Messire Harlé de Quélen, recteur de la paroisse de 1517 à 1538, nomme fabricien de sainte Anne, pour 1518-1519, Jehan Doaré de Penfrat-Vian.

Le pardon de Sainte-Anne la Palud

 

Le pardon de Sainte-Anne la Palud

Aux XVIIème et XVIIIème siècles, de 1640 à 1760, le pèlerinage déclina, si bien qu’en 1760 il n’existait pour ainsi dire plus. C’est alors que le Recteur, Messire Charles Pezron établit des luttes avec prix pour attirer les étrangers au pardon.

A partir de cette époque le pèlerinage prit de plus en plus d’éclat jusqu’à la Révolution.

Les comptes de Sainte-Anne qui vont de 1712 à 1787, avec toutefois de nombreuses lacunes, confirment ce déclin et ce relèvement.

Mais, si les pèlerins des paroisses éloignées diminuent autour de Sainte-Anne durant une centaine d’années, les paroissiens de Plonévez la dédommagent pendant le même temps par leurs généreuses offrandes. Leurs testaments mentionnent de nombreux legs à Sainte-Anne ; quelquefois même, ce sont des constitutions de rente qu’ils font pour l’entretien du culte dans sa chapelle. En voici un relevé :

COMPTE DE 1714.

Rentes sur terre au village de Trevigodou : 18 livres.

Rentes sur terre au village de Lestraon : 15 livres.

Rentes sur terre au village de Keryar-Iselaf : 18 livres.

Rentes sur terre au village de Penfrat-Bian : 6 livres.

Sur Parc-Lagat, aux issues de Penfrat-Bras : 3 livres 15 sols.

 

COMPTE DE 1719.

Sur le lieu de Jean Tanguy, à Lezenven : 15 livres.

Sur les héritages de Jean Blaise et femme à Penfrat-Bian : 15 livres.

Sur les héritages et biens d'Yves Le Bot et Marie Millour, sa femme, sur le lieu de Penaprat : 6 livres.

 

COMPTE DE 1749.

Rente constituée sur le lieu de Tréguy Bian, due par Corentin Lelgouarch : 30 livres 15 sols.

 

COMPTE DE 1775.

Dû par Yves Tanguy sur le lieu de Leuriou : 18 livres.

Dû par Françoise Tanguy, veuve d'Yves Le Ber, sur le lieu de Lanzent : 7 livres 3 sols 9 deniers.

Dû par les héritiers de Thoanas Le Bosser, de Lesvren-Iselaff : 15 livres.

 

COMPTE DE 1786.

Dû par Nicolas Le Doaré et femme du Ris-Huelaff : 45 livres.

(abbés H. Bossus et J. Thomas). 

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