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SAINT-VRAN

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La commune de Saint-Vran (bzh.gif (80 octets) Sant-Vran) fait partie du canton de Merdrignac. Saint-Vran dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-VRAN

Saint-Vran vient du breton « bran » (corbeau), surnom de Brandan, ancienne divinité armoricaine. Ce mot a été christianisé sous le vocable de saint Véran, donné comme irlandais d'origine. Il pourrait s'agir aussi du nom d'un évêque du Sud de la France.

Saint-Vran est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive et gallo-romaine de Mérillac. Saint-Vran est né, semble-t-il, d'un défrichement de l'ancienne forêt de Catalun (aujourd'hui, forêt de la Hardouinaye).

Ville de Saint-Vran (Bretagne).

Saint-Vran a un recteur en 1265 (persona de Sancto Veran). En effet en mai 1265 " Gilles, recteur de Saint-Vran (persona de Sancto Verano), fait savoir que Staicia, fille de Chergavin et femme de Guillaume Haucope, a aumôné à l'abbaye de Boquen un cartengium de seigle, sa vie durant, ad mensuram usualem, et un autre cartengium après son décès, sur sa dîme sise à St-Vran " (Anciens Evêchés, III, 254). De plus, en 1268, " Pierre du Houre donne un cartault de seigle, mesure de Lamballe, sur les dîmes qu'il a en Saint-Vran et en Gomené " (inventaire de l'abbaye de Boquen).

A la fin du XIIIème siècle, Saint-Vran est uni à Langourla. On trouve, en effet, mentionnée la " paroisse de Langorla et de Seint Vran " en 1273 lors d'un échange, avec Gefre di Rei (Le Rey), de biens en Langourla (Anciens Evêchés, III, 275), et " parrochia de Langorla et de Sancto Veranno " en 1294, lors d'un accord avec Robertum de Langorla (Langourla) au sujet d'un moulin (Anciens Evêchés, III, 290).

Le bourg de Saint-Vran se situe jusqu'en 1874, au Vieux-Bourg, puis est transféré à la Croix-au-Fau lors de la construction de la nouvelle église en 1876. La paroisse de Saint-Vran appartient, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Saint-Brieuc. L'ancienne paroisse de Saint-Vran avait pour subdélégation Lamballe et pour ressort Jugon. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Saint-Vran dépendait du doyenné de Merdrignac. Saint-Vran élit sa première municipalité au début de 1790.

On rencontre les appellations suivantes : S. Veranus (en 1265), Par. de Seint Vran (en 1273), Par. de S. Veranno (en 1294), Eccl. S. Verani (vers 1330), Sainct-Vran (en 1480, en 1514, en 1536 et en 1569), Saint-Veran (en 1513), Saint Vran (en 1682).

Ville de Saint-Vran (Bretagne).

Note : la commune de Saint-Vran est formée des villages : la Guitaudière, le Haut-Souchet, le Bodeuc, Parfaux, la Haye, Ville-ès-Gautiers, la Bourdonnais, la Guerbetière, la Ville-Danet, la Ville-Noblet, le Breil-Pignard, le Bas-Breil, Ville-Massé, la Charbonnière, la Martinais, etc ... Parmi les villages : Saint-Christophe.

Ville de Saint-Vran (Bretagne).

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PATRIMOINE de SAINT-VRAN

l'église Sain-Véran. Saint Véran est évêque de Cavaillon au VIème siècle. En forme de croix latine, elle comprend une nef avec bas côtés de quatre travées, plus celle du clocher encastré, un transept et un choeur accosté de deux chapelles ouvrant également sur le transept. Elle est de style XIIIème siècle. Dûe aux plans de M. Angier, la bénédiction de sa première pierre eut lieu le 29 mai 1876 et sa consécration faite le 15 juin 1880. Le vitrail (XIXème siècle), qui a été en partie financée par le comte de Lanascol, représente Louis XVI consacrant la France au Sacré-Coeur de Jésus. Les vitraux de l'ancienne église, située au Vieux-Bourg, représentaient des scènes de la Passion et portaient les armes des Plumaugat (possesseur de la seigneurie du Brigneul). L'église abrite des statues en bois polychrome de saint Lin et de saint Véran. On y voit aussi une reliquaire moderne de Saint-Vran (ou Saint-Véran) exécuté par M. Ely Montbet, de Caurel, en 1913 ;

Eglise de Saint-Vran (Bretagne).

la chapelle privative de Langourla (XIXème siècle), édifiée par la famille Quemper de Lanascol au milieu du parc (entre la château et le moulin). Petit édifice rectangulaire du XIXème siècle. Le pignon Ouest comporte une rosace du XVème siècle provenant de l'ancienne église de Laurenan ;

la chapelle Saint-Lambert (XVIème siècle). Edifice rectangulaire du XVIème siècle avec pignon ouest plus récent. Elle renferme les statues anciennes de saint Lambert, saint Yves et d'un saint moine. Le saint patron y est invoqué pour la maladie des jeunes porcs et, comme saint Envel, pour empêcher les corbeaux et corneilles de dévaster les semailles (R. Couffon). Le choeur de la chapelle comprend une rosace et deux niches-crédences ;

Ville de Saint-Vran (Bretagne) : chapelle Saint-Lambert.

la chapelle Saint-Lin, située au Bodeuc et reconstruite au XIXème siècle avec des matériaux du XIVème siècle. Le saint est invoqué, pour la guérison de la goutte. La balustrade extérieure sert à la prêche ;

Ville de Saint-Vran (Bretagne) : chapelle Saint-Lin.

 

Ville de Saint-Vran (Bretagne) : chapelle Saint-Lin.

l'ancienne chapelle Saint-Marc, mentionnée comme désaffectée en 1940. De plan rectangulaire avec chevet à pans coupés, elle possédait un beau fenestrage flamboyant et une piscine surmontée d'une coquille du XVIème siècle ;

la croix de Saint-Lin (1656) ;

la croix du Chêne de La Lande (XVIème siècle) ;

les deux croix de Saint-Lambert dont l'une date du XIXème siècle ;

le château de Langourla (XVème siècle), restauré en 1746. Le fief, signalé au XIIème siècle, possède un droit de haute, moyenne et basse justice. Cette seigneurie (ainsi que le Botdeu ou Bodeuc et la Houlière ou Houlliere) appartient en 1480, à Jean de Langourla. Cette maison était connue depuis le règne d'Alain Fergent, huitième duc de Bretagne, qui succéda à Hoël V, son père, en 1084. Elle a produit un grand chambellan du duc Arthur II et s'est alliée aux maisons de Rohan, Châteaubriand, Avaugour, Rosmadec, etc .... La branche aînée s'est fondue dans l'Evesque. Le château devient plus tard la propriété de la famille Lanascol. Au début du XXème siècle, la toiture et le bâtiment sont rehaussés par la famille Quemper de Lanascol ;

Ville de Saint-Vran (Bretagne) : château de Langourla.

le manoir de Brigneul. Propriété de François de Plumaugat (en 1448), de Jehan de Plumaugat (en 1480), de Guille de Plumaugat (en 1514), de François de Plumaugat (en 1536) et de Jean de Plumaugat (en 1569). Le manoir comporte une cheminée monumentale portant les armes de la famille de Plumaugat. En 1448, un membre de cette famille se trouvait au nombre des 30 gentilshommes formant toute la garnison de Dinan lorsque le vicomte de Rohan fit le siège de cette ville ;

la fontaine Saint-Lin ;

la fontaine Saint-Lambert ;

plusieurs maisons du XVIII-XIXème siècle, situées à Le Perfaux ;

3 moulins dont le moulin à eau de Guéven ou Guévon ;

A signaler aussi :

les trois menhirs de Perfaux (époque néolithique) ;

l'ancien château de l'Orfeuil (ou Lorfeil), aujourd'hui disparu ;

l'ancien manoir de Guevon ou Gueyvon ou Guévon, aujourd'hui disparu. Propriété, en 1514, de Catherine de l'Hospital, épouse de Gilles de Broon. Propriété, en 1536, de Françoise de Broon. En 1413, Pierre de l'Hospital est envoyé à la cour d'Angleterre et y conclut une trève de deux ans ;

l'ancien manoir de la Touche ou Tousche, aujourd'hui disparu. Propriété de Jacques de la Tousche (en 1480), d'Olivier de la Tousche (en 1514) et de Catherine de la Touche (en 1536). Pierre de la Touche était capitaine en 1415 : il a commandé en Poitou, sous les ordres du comte de Richemont ;

la motte féodale (XI-XIIème siècle) du château de Langourla. Cette motte est encore appelée "butte à Rolland" ;

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ANCIENNE NOBLESSE DE SAINT-VRAN

Aux XIème et XIIème siècles, la famille de Langourla s'implante sur les bords de la Rance, et élève une motte castrale, place forte du fief de l'Orfeuil. Au début du XVIIIème siècle, la famille de Langle détient la seigneurie de Langourla.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Saint-Vran :
– Jean de Langourla, homme d’armes, à 4 chevaux.
– Jean de Plumaugat.
– Guillaume Le Bras, en palletoc.
– Jacquet de la Tousche.

Lors de la réformation du 1er janvier 1514, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Saint-Vran : Langourla, le Bodeuc et la Houlliere (au sieur de Langourla), l'Orfeuil et la Ville-es-Chevriers (au sieur de L'Orfeuil), Guévon (à Catherine de L'Hospital, épouse de Gilles de Broon), le Brigneul (à Guille de Plumaugat), la Tousche (à Olivier, sieur de la Tousche), le Haut-Carmoy (à Olivier des Fosses et Guillaume Le Gras), la Pervenchère (à Marie de Guernault).

Lors de la réformation du 27 mai 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Saint-Vran : Langourla, le Bodeuc et la Houlliere (à Jehan de Langourla), L'Orfeuil, la Ville-es-Chevriers (au sieur de l'Orfeuil), Guévon (à Françoise de Broon), le Brigneul (à François de Plumaugat), la Tousche (à Catherine de La Tousche), le Haut-Carmoy (à Jehan Gueheneuc).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 4 nobles de Saint-Vran :

Jacques DE LA TOUSCHE (2,5 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan DE LANGOURLA de Langourla (200 livres de revenu) : comparaît comme homme d’armes ;

Jehan DE PLUMAUGAT (75 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Guillaume LE BRAS (3 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une vouge ;

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