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SAINT-VINCENT-SUR-OUST

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La commune de Saint-Vincent-sur-Oust (bzh.gif (80 octets) Sant-Visant-an-Oud) fait partie du canton d'Allaire. Saint-Vincent-sur-Oust dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-VINCENT-SUR-OUST

Saint-Vincent-sur-Oust vient de Vincent, diacre espagnol martyrisé en 305 à Valence.

Saint-Vincent-sur-Oust est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Peillac (Poliac Plebs, mentionnée dès 849 dans le cartulaire de Redon). Saint-Vincent est une ancienne trève de Peillac, érigée en paroisse au XIème siècle. Elle dépend alors de la seigneurie de Cranhac en Peillac, comprise dans le comté de Rieux, propriété au XVème siècle de Jean IV (1447-1518), régent du duché de Bretagne et tuteur de la duchesse Anne de Bretagne.

On y trouvait aussi deux chapelles : Sainte-Marguerite et Saint-Guillaume. Le territoire de Saint-Vincent était jadis divisé en 4 frairies : celle du Bourg, du Pont, de La Touche et de Ménéby.

Saint-Perreux est une trève de Saint-Vincent-sur-Oust jusqu'au XIXème siècle. Saint-Perreux est détaché de Saint-Vincent (aujourd'hui Saint-Vincent-sur-Oust) et devient une commune indépendante en 1790.

Ville de Saint-Vincent-sur-Oust (Bretagne).

Note 1 : Saint-Vincent, en y comprenant la trêve de Saint-Perreux, est limité au nord et à l'est par la rivière d'Oust, qui le sépare de Glénac et de Bains, au sud par l'Arz, et à l'ouest par Peillac. Depuis la perte de sa trêve en 1790, sa superficie est de 1579 hectares ; on y récolte vers 1891 des céréales, du foin, des pommes et des châtaignes. En 1891, la population est de 991 habitants. Le bourg, situé au centre du territoire, est à 9 kilomètres d'Allaire et à 55 de Vannes. De ce lieu on a une vue qui s'étend jusqu'à la tour d'Elven, distante de 36 kilomètres à vol d'oiseau. Aucun vestige celtique n'a été encore signalé dans ce pays. De l'époque romaine, on cite une pièce d'or de Dioclétien, trouvée, en 1856, près d'une butte circulaire de 3 mètres de diamètre, remplie de pierres liées par un mortier rouge. De semblables buttes ont été remarquées dans les environs, sur le parcours de la rivière d'Arz. On parle aussi d'une petite voie romaine qui traverserait ce pays : c'est un point à vérifier. Les Bretons y ont eu quelques colonies, comme semblent l'insinuer les noms de Bilair, de Menéhy, de Penfao... ; mais leur langue ne s'y parle plus depuis des siècles. On peut voir, à l'article Peillac, des indications qui tendent à prouver qu'au IXème siècle Saint-Vincent et Saint-Perreux faisaient encore partie de cette antique paroisse. Il est bien possible aussi que le Menéhy, ou lieu d'asile, mentionné en 834 comme situé en Bains (où il ne se trouve plus), soit celui de Saint-Vincent, situé sur la limite des deux paroisses (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 140, 141, 160). Saint-Vincent suivit le sort de Peillac, en entrant dans la seigneurie et le territoire de Rieux, et dans la sénéchaussée de Ploërmel. Son érection en paroisse semble pouvoir se rapporter à la restauration religieuse de la fin du Xème siècle ou du commencement du XIème (J-M. Le Mené).

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de la commune de Saint-Vincent-sur-Oust : 1792-1798 : Michel Tuel ; 1798-1813 : Jean-François Tuel ; 1813-1815 : Julien Bernard ; 1815-1830 : Frédéric Armand de Pioger ; 1830-1836 : Charles Denoual ; 1836-1848 : François Sabot ; 1848-1894 : François Colet ; 1894-1939 : André de Pioger ; 1939-1947 : François Hallier ; 1947-1983 : Léandre Hervieux ; 1983-... : Yvette Année, etc ....

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PATRIMOINE de SAINT-VINCENT-SUR-OUST

l'église Saint-Vincent (1899-1904). Cette église, consacrée le 16 avril 1903 et dont la première messe est célébrée le 6 décembre 1903, remplace une église construite sur plan rectangulaire à la fin du XVème siècle ou au début du XVIème siècle. Elle est transformée en 1629 par l'adjonction d'une chapelle au Sud. Une chapelle symétrique est ajoutée au Nord en 1828. Le chevet est percé d'une grande fenêtre en tiers-point dont le réseau flamboyant a disparu. L'église était couverte d'une charpente à sablières et entraits grossièrement sculptés. Un vitrail y montrait les armes des comtes de Rieux. Un cadran solaire extérieur portait jadis les armes de J. Huchet de la Villechauve, recteur de Saint-Vincent-sur-Oust de 1721 à 1736. L'église actuelle possède trente sept vitraux dont vingt cinq figuratifs. Le vitrail représentant Saint François recevant les stigmates du Christ date de 1554. Le tabernacle, en bois polychrome, provient de l'ancien édifice du XV-XVIème siècle ;

Eglise de Saint-Vincent-sur-Oust (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale de Saint-Vincent (aujourd'hui Saint-Vincent-sur-Oust) est dédiée à saint Vincent, diacre, martyrisé à Valence, le 22 janvier 304. Elle possède un fragment d'os du bras de ce saint. L'édifice présente des restes d'architecture ogivale ; on y voyait naguère un beau vitrail de couleur, avec les armes des Rieux. Le transept sud, placé sous le vocable de saint Sébastien, a été reconstruit en 1629 ; celui du nord, dédié au Rosaire, n'a été fait que vers 1828, par M. Louer. — On voit aussi, adossé à l'église, un cadran solaire en ardoise, portant les armes de J. Huchet de la Villechauve, recteur de Saint-Vincent (1721-1736). La seule chapelle publique était celle de la trêve de Saint-Perreux, Les chapelles privées étaient celles de Sainte-Marguerite à Bilair, celle du manoir de Launay, et celle de Saint-Guillaume près de Boro, ruinées depuis la Révolution. De nos jours on a établi un Oratoire au Boro et un autre à Launay. Les chapellenies étaient : — 1° Celle du Clos-Denis, desservie à Saint-Perreux ; — 2° Celle de Créneu, dotée de terres au village de ce nom ; — 3° Celle du Brétin, dite ainsi du lieu de sa dotation ; — 4° Celle de Coyac, dotée d'une terre dans ce village ; — 5° Celle de la Bossardière, dotée de terres et de prés ; — 6° Celle de Lanoë-David. Les frairies étaient : le bourg, le Pont, la Touche, le Menéhy et la trêve de Saint-Perreux. Le recteur, à la libre nomination du pape ou de l'évêque, levait la dîme sur toute la paroisse. En 1757, son revenu net était évalué à 650 livres. Le presbytère, situé à un kilomètre, au sud du bourg, est maintenant à quelques pas de l'église ; il a été construit en 1820 par M. Cudon. En 1790, Saint-Vincent perdit sa trêve, et se vit ériger en commune, du canton de Peillac et du district de Rochefort. Son recteur, J. F. Briand, refusa le serment schismatique en 1791, et vit bientôt vendre le vieux presbytère et sa métairie, ainsi que les biens des chapellenies. Il n'émigra point, et c'est dans sa paroisse qu'il fut tué d'un coup de fusil, en juin ou juillet 1798. En 1801, Saint-Vincent passa dans le canton d'Allaire, arrondissement de Vannes, et en 1802 il fut rétabli comme paroisse succursale (J-M. Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Saint-Vincent-sur-Oust (Bretagne) " L'histoire de la paroisse de Saint-Vincent-sur-Oust et ses recteurs"

le calvaire (XVème siècle), situé place de la Mairie. Il marque l'emplacement de l'ancienne église (XVème siècle), détruite en grande partie au XIXème siècle et rasée en 1903 ;

le calvaire (1857), situé sur la route de Peillac ;

la croix de Larzillac (ou Ker Lande) ;

la croix Hallier-Josset (1965) ;

la croix de Biby (1898) ;

la croix du Jubilé (1926) ;

la croix du cimetière (XVème siècle) ;

la croix des Landes (XV-XVIème siècle) ;

le calvaire de Ker Anna (1784), rénové en 1906 ;

la croix Jean Voisin (XXème siècle) ;

la croix de la Née (1926) ;

la croix du Cormier (1911) ;

la croix de Bilaire (XIXème siècle) ;

la croix de la Pételaudière (1945) ;

la croix Le Bois (1863) ;

la croix des Bois (1939-1945) ;

la croix de la Durandaie (1890) ;

la croix de Coyac (1921) ;

le château du Boro (XVIIIème siècle), édifié à l'emplacement d'un ancien édifice attesté au XIIIème et au XIVème siècle, propriété de la famille de Molac. La seigneurie était successivement aux familles Garin ou Guérin (Jehan Garin ou Guérin en 1427 et 1464), Castellan (en 1539), Davy (en 1668) et Pioger (en 1700). Le château actuel a été construit par la famille de Pioger. Les deux pavillons datent respectivement de 1840 et de 1890. Il possédait autrefois une chapelle privée dédiée à Saint-Guillaume. Un oratoire, dédié à Notre-Dame de Liesse, a été aménagé en 1855 ;

Château de Saint-Vincent-sur-Oust (Bretagne).

le château de Launay (1865), construit près de l'ancien manoir de Launay datant du XVIIème siècle. Siège d'une ancienne seigneurie appartenant successivement aux familles Launay (Amice de Launay, épouse de Robin Coëtmen, en 1427), Lantivy et Couessin. Propriété de la famille Pioger à partir de 1850. Il possédait autrefois une chapelle privée qui a été remplacée par un oratoire ;

Château de Saint-Vincent-sur-Oust (Bretagne).

le manoir de Bilair. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu à la famille L'Hospital (Pierre de l'Hospital en 1427). Il possédait autrefois une chapelle privée dédiée à Sainte-Marguerite ;

le manoir de Painfaut ;

la maison (XVI-XVIIème siècle), située à La Pételaudière ;

la maison (1603), aujourd'hui bibliothèque municipale. Elle possède un colombier incorporé dans sa façade ;

la maison du Paty (1626) ;

la maison (XVIIème siècle), située à La Fontaine, propriété de la famille Aubin, puis de Frédéric de Pioger (en 1840) ;

le four à pain de Le Mesnyl (XVIII-XIXème siècle) ;

A signaler aussi :

deux mégalithes (époque néolithique) ;

quelques haches de pierre polie (époque néolithique) et une pièce d'or de Dioclétien (IIIème siècle), retrouvées sur la commune de Saint-Vincent-sur-Oust ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-VINCENT-SUR-OUST

Les seigneuries particulières de Saint-Vincent (aujourd'hui Saint-Vincent-sur-Oust) étaient :

1° Bilair, au nord-ouest, aux L'Hospital dès 1400.

2° Le Bois, au nord-ouest, simple ferme à la fin du XIXème siècle.

3° Boro, au sud-est, aux Castellan en 1539, aux Davy en 1668, aux Pioger en 1700.

4° La Drullaye, aux Gouffier, Deno, du Matz.

5° La Fontaine, aux Quénoys et aux Aubin.

6° Launay, à la famille de ce nom, puis aux Lantivy, aux Couessin, et en 1850 aux Pioger, qui ont rebâti le château.

LAUNAY. Seigneurie en la paroisse de Saint-Vincent, évêché de Vannes. D'abord à la famille de Launay ; en 1427 à Amice, veuve de Robin de Coëtmenan ; ensuite aux de la Haye ; aux Couëssin ; en 1642, à Claude du Maz, seigneur de Limur et du Plessis ; en 1664, cette maison noble, avec son fief et moulin, appartenait à Pierre de la Haye, seigneur de Silz ; aux Lantivy par alliance avec les de la Haye, en 1697 ; en 1850, à la famille Pioger qui a fait rebâtir le château dans une belle position (Théodore Courtaux, 1899).

7° La Mulotière, au bourg, aux la Landelle, occupée en 1891 par les religieuses (J-M. Le Mené).

 

Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Saint-Vincent-sur-Oust : Tristan de la Lande, Guillaume Tressel et Rouhannet Tressel (la vacherie, Coetnanton, en la frairie d'Arz), Jehan Garin et Jouhannet Livel (Boro), Guillaume du Boays (Boays, village Fraiche Rouge), Amice de Launay, épouse de Robin de Coetmenan, et Eon Guymaye (Launay, village de La Touche), Jehan de la Bigotaye (l'Abbaye, la Roterie), Pierre de l'Hospital et Jehan Salé (Billaire), Johannot Rigean (la Drouillaye), Jehan Quenaye (la Fontaine, la ville Deguenaud), Jehan des Touches et Guillaume Le Comte (le Cormier, la Chaussée), Perrot Denoual (St Perreux, la Brambohaye).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 3 nobles de Saint-Vincent-sur-Oust :

Jehan GUERIN dit Boro : défaillant ;

Jehan GAUDIN : défaillant ;

Patry RIAUT (40 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une jusarme ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 4 nobles de Saint-Vincent-sur-Oust :

Eon BILLER (20 livres de revenu) ;

Patry RIAULT (70 livres de revenu) ;

Jehan CYBOUAULT : comparaît vêtu de sa robe ;

Pierre GAUDIN (20 livres de revenu) ;

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