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LA PAROISSE DE SAINT-VINCENT-SUR-OUST

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Du territoire de Rieux, cette paroisse de Saint-Vincent-sur-Oust avait pour collateur le Pape ou l'évêque, suivant les mois de la vacance. Le recteur, dont le presbytère se trouvait situé en dehors du bourg, n'était pas seul, aux derniers siècles, à percevoir les dîmes dans toute l'étendue de sa paroisse : après que, de 33 gerbes il en avait pris une, les Trinitaires de Rieux et quelques seigneurs en levaient deux autres, non partout, mais chacun sur son terrain. Pour estimer les revenus que cette source produisait au titulaire du bénéfice, nous avons, à la date de 1612, une ferme des dîmes rectoriales moyennant 43 mines, dont moitié en seigle et moitié en froment et avoine par égales quantités, le tout rendu gratuitement au presbytère.

A cette même date, le territoire de Saint-Vincent se partageait entre la trève de Saint-Perreux et les quatre frairies du Bourg, du Pont, de la Touche et du Ménéhy.

Suivant le dictionnaire d'Ogée, l'église paroissiale était un édifice gothique du XVème siècle, et renfermait un fragment d'os d'un bras de son saint titulaire, martyrisé à Valence (Espagne), en 305, et dont la fête se célébrait le 1er septembre. A en juger par une date qu'il porte, le transsept sud aurait été reconstruit en 1629. Cette église fut pavée à neuf, en 1705, aux frais du recteur Bonaventure Dubois, et, en 1712, son pignon occidental reçut d'importantes réparations.

La trève de Saint-Perreuc, ainsi nommée en 1398 dans les archives du château de Castellan, et parfois appelée trève de Ressac, était desservie, au moins dès le commencement du XVIIème siècle, par un prêtre délégué par le recteur et portant le titre de curé. Elle avait ses registres de baptêmes, mariages et sépultures, dont la collection remonte à l'année 1603. Le sacristain étant mort de la grande peste de 1605 et 1606, l'église de Monsieur Saint-Perreux fut alors fermée pendant six semaines, et sans qu'on y célébrât aucune messe.

Le village de Bilaire, situé en dehors du territoire de la trève, renfermait une vieille chapelle. Elle fut déplacée et reconstruite en 1708. Placée sous le vocable de sainte Marguerite, vierge et martyre, elle fut bénite le 20 juillet de cette année, jour même de la fête de cette Sainte. Avec l'église paroissiale et celle de Saint-Perreux, elle est le seul édifice religieux de Saint-Vincent-sur-Oust venu à notre connaissance.

Outre le rectorat, il s'était fondé ici un bénéfice secondaire : la chapellenie des Blanchard ou du Clos Denis, ainsi appelée des noms de ses fondateurs et du lieu où son temporel se trouvait situé. Desservie, pendant tout le siècle dernier, au maître-autel de l'église tréviale de Saint-Perreux, elle avait pour dotation une pièce de terre de 77 cordes dans le Clos Denis.

A une date qu'on ne saurait préciser, un Minihy ou lieu d'asile passa de Bains dans cette paroisse. Le cartulaire de Redon nous apprend que, « vers 834, Arthwin, noble et ancien de Bains, acquit, d'une femme nommée Cléroc, la moitié du Minihy de Wokamoë, en Bains, " dimidium menehi Wokamoë sitam in pago Venedie, in condita plebe Bain ", et s'engagea à lui payer 42 sols 8 deniers et à offrir à Saint-Sauveur de Redon, la veille de Noël, un cierge de 3 deniers chaque année. Plus tard, le même Arthwin acquit l'autre moitié du Minihy de Wokamoë et offrit la terre entière de ce nom aux moines de Redon, vers 845 (Cartulaire de Redon, p. 140, 141, 160). Nous avons cherché en vain dans Bains l'emplacement de ce Minihy qui ne figure pas parmi nos asiles bretons connus jusqu'à présent ; mais il existe presque vis-à-vis la chapelle de Saint-Méen, dans les marais où coule l'Oult ; dont les eaux ont bien pu changer de direction depuis le IXème siècle, un village qui porte encore le nom de Ménéhy. Quoiqu'il, soit présentement en Saint-Vincent, dans le diocèse de Vannes, il rappelle seul maintenant l'antique lieu d'asile dont nous venons de parler » [Note : Statistique historique et monumentale du canton de Redon, par M. l’abbé Guillotin de Corson, p. 48].

 

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Recteurs de Saint-Vincent-sur-Oust.

1456-1463. R. Pierre de Bodéan permute avec le suivant, en 1463.
1463-1498. Guillaume Boësbic, recteur de Caden, qui mourut en 1498.
1543. Jean de Launay, chanoine de Vannes et simultanément recteur de plusieurs autres paroisses.
1575-1583. Claude de L'Hospital, déja prêtre en 1557, se trouve de 1575 à 1583, date de son décès, comme doyen de la Collégiale de Rochefort, recteur de Marzan et de Saint-Vincent. Cette dernière paroisse semble avoir vaqué vers 1553. Or, à la mort de Jean de Launay, la ferme des annates fut prise par Guillaume du Quirisec, chanoine et trésorier de la cathédrale de Vannes. Ce fermier fut, peut-être, le successeur immédiat de Launay
1588. R. Jean Rival ? sur lequel les renseignements font défaut.
1591-1609. Philippe Merel, de Brain, pourvu en cour de Rome, le 5 septembre 1591, prit possession le 1er mars de l’année suivante. Il résigna en 1595, mais administra, sa paroisse jusqu'en novembre 1609, date de son décès.
1609-1632. Julien Sorel, de Ruffiac, pourvu aussi en Cour de Rome, le 23 octobre 1607, prit possession le 8 janvier suivant, par dévolut sur Merel et un certain Yves Guillotin, dont les provisions sont inconnues. Après la mort du premier et avoir débouté le second, il eut encore à se défendre contre Jean Guého et Paul de Bernardis. Toutes ces compétitions avaient pour motif l'irrégularité encourue par Sorel qui s'était fait conférer la prêtrise avant l'âge canonique, sans dispense, et avait exercé les fonctions de cet ordre. Cependant, dès le 19 octobre 1607, le Pape avait régularisé sa situation. Sorel ne prit l'administration de sa paroisse qu'en 1610.
1633-1644. Gilles du Maz, de Rieux et d'extraction noble, avait résigné les rectorats de Saint-Avé et de Rieux, avant d'être pourvu de ce bénéfice. Décédé le 24 janvier 1664, il fut inhumé, le 25, dans le cimetière.
1664-1678. François Saindon, prêtre, pourvu en Cour de Rome.
1679-1689. Julien Macé, mort en 1689, mais non dans sa paroisse.
1690-1695. Louis Lamour, curé de la trêve de Brandivy, en Grand-Champ, avant d'être recteur de Saint-Vincent.
1695-1699. R. François du Bot, prêtre du 10 avril 1694, pourvu par l'Ordinaire, le 10 avril 1695, prit possession le 20 du même mois. Le 18 mai 1699, il donna procuration pour résigner entre les mains du Pape et devenir recteur de Péaule.
1699-1705. R. Bonaventure Dubois, prêtre du diocèse et bachelier en théologie de la Sorbonne, pourvu, par l'évêque, le 30 mai 1699, prit possession le 17 juin. Le 1er juillet 1705, il donna procuration pour résigner entre les mains de l'Ordinaire, et devint recteur de Bignan, puis chanoine de la cathédrale.
1705-1721. Pierre Robert, prêtre du diocèse, pourvu par l'Ordinaire, mourut à l'âge de 50 ans, le 1er septembre 1721, et fut inhumé, le lendemain, dans le cimetière.
1721-1736. R. Jérôme-Joseph Huchet de la Villechauve, recteur de Plumelec, pourvu par l'évêque, le 9 septembre 1721, prit possession le 26. En décembre 1736, il résigna entre les mains de l'Ordinaire en faveur du suivant, et devint plus tard chanoine de Vannes.
1736-1743. Joseph Doméon, de Carentoir, pourvu par l'Ordinaire., le 4 décembre 1736, prit possession le 10. Décédé le 5 mai 1743, il fut inhumé le 6 dans le cimetière.
1743-1757. Mathurin-Laurent Daguindeau, de Ruffiac et curé d'office de Saint-Vincent, gagna au concours cette paroisse, qui lui fut conférée par le Pape, le 4 septembre 1743, et dont il prit possession le 23 octobre suivant. Mort le 9 juillet 1757, il fut enterré le 10 dans le cimetière.
1757-1798. Jean-François Briend, de Peillac, heureux au concours du 6 octobre 1757, reçut de Rome ses provisions datées du 7 novembre, et prit possession le 28 décembre. S'il s'éloigna de sa paroisse, ce ne fut que sur la fin de 1792 et pour peu de temps. En juin ou juillet 1798, il y fut tué d'un coup de fusil.

(Abbé Luco).

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