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SAINT-TRIMOEL |
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La commune de Saint-Trimoël ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-TRIMOEL
Saint-Trimoël vient de Trémeur, fils de Comorre le Maudit (comte de Bretagne) et de sainte Tréphine. Trémeur (aussi nommé Tromeur, Trémoré, Tréchinor, Triver, Trémel, Trémorel et Trimorel) fut élevé à l'abbaye de Ruis ou Rhuys (Morbihan) par saint Gildas le Sage. Il eut la tête tranché par son père le 8 septembre, au commencement du VIème siècle.
Saint-Trimoël est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Maroué. Saint-Trimoël (Sainct Trymouet) est mentionné en 1555 dans un document qui fait référence à la paroisse de Maroué (archives des Côtes d'Armor, 1E 208) et dépend de la châtellenie de Lamballe.
Saint-Trimoël est érigé en paroisse succursale de la paroisse de Maroué par décret épiscopal du 6 mai 1782 et en commune en 1790. Mais il semble que la chapelle de Saint-Trimoël ait été paroissiale avant 1782, puisque les baptêmes y étaient célébrés depuis le 3 mai 1770 (état civil). Durant la Révolution, la paroisse de Saint-Trimoël dépend du doyenné de Moncontour.
On rencontre les appellations suivantes : Sainct Trymouet (en 1555), Saint Tremoille (en 1667), Saint Trimoët (en 1773).
Note 1 : la commune de Saint-Trimoël est formée des villages : la Ville-Comaux, Ville-Caniot, Pont-Morin, Ville-Hercoët, Grand-Marcheix, la Douve, Haut-Marcheix, le Gouvelot, la Tréhière, la Ville-Morin, Bon-Abry, les Portes, la Morvanière, les Vaux, la Haye, le Pré-au-Brien, le Moluet, Cœur-Gratia.
Note 2 : Mention dans la paroisse du trait de dîme de Saint-Gernouin dû à Saint-Aubin-des-Bois.
PATRIMOINE de SAINT-TRIMOEL
l'église Notre-Dame
(XVIIIème siècle), anciennement dédiée à
saint Hermoel. Elle comprend une nef avec bas côté
nord de quatre travées plus celle du clocher. L’édifice actuel date de
la fin du XVIIIème et a été remanié en 1820 par des ouvriers locaux.
Mobilier : Grille des fonts d'un joli travail ;
la chapelle du Pont-Morin ;
les
anciennes chapelles, aujourd'hui disparues : - la chapelle du manoir de
Gouvello. Du XVIème siècle, elle sert vers 1940 de bâtiment de décharge
; - la chapelle des fermes, mentionnée en ruines vers 1940 ; - la chapelle
de la Sainte-Vierge, au Mont-Gicquel, il n'en reste que quelques pierres en
1940 ; - la chapelle de la Ville-Camio ; - la chapelle aux Vaux, sert de bâtiment
de décharge ou remise vers 1940 (R. Couffon) ;
la croix de la Haye ;
l'ancien monastère
(haut moyen âge), situé à La Ville-Caniot ;
le manoir de la Ville-Hercouët (XVIème siècle) ;
le manoir du Fertray
(XVII-XVIIIème siècle) ;
les fermes
des Portes (XVIIIème siècle), du Gouvello, des Vaux
(XVIIIème siècle) ;
les moulins à eau de la Ville-Comaux, de Hélovry, de la
Chaussière, des Vaux-Corbel (XVème siècle), de Gouessan,..
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de Saint-Trimoël ".
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-TRIMOEL
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Saint-Trimoël. Saint-Trimoël dépendait jadis de la paroisse de Maroué.
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