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La paroisse de Saint-Solen durant la Révolution.

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Renseignements ecclésiastiques. — Saint-Solen, cure du diocèse de Dol, anciennement à la présentation du pape et de l'évêque, chacun en leur mois, relevait de la grande officialité de Dol et du doyenné de ce nom. Mais au XVIIIème siècle, la présentation de cette paroisse appartenait au seigneur de la terre de la Vairie, en Saint-Solen.

D'après Guillotin de Corson, op. cit., le seigneur du comté, puis du marquisat de Châteauneuf de la Noë, était le seigneur supérieur et prééminencier de cette église. Celui de la Vairie avait le titre et les honneurs de seigneur fondateur.

Aux termes de la déclaration de son dernier titulaire en 1790, le rectorat de Saint-Solen lui avait rapporté cette année 964 livres 10 s. de revenu, sur lesquelles il fallait déduire 48 livres de frais. Ces rentes se décomposaient ainsi qu'il suit : — 27 boisseaux de blé à 8 l. 10 s. le boisseau, soit 229 l. 10 s. ; — 27 bx de mouture à 7 l. le bx, soit 175 l. ; — 3 bx. de seigle à 6 l., soit 18 l. ; — 1 bx. et demi de paumelle à 4 l., soit 6 l. ; — 9 bx. de mouture de froment et paumelle à 6 l., soit 54 l. ; — 50 bx. de blé noir à 3 l. soit 150 l. ; — 150 bottes de lin à 24 sols la botte, soit 180 livres ; — 3 bx. de déchets à 2 l., soit 6 l. — la dixme des agneaux, estimée 12 l. ; — les revenus du verger du recteur, estimés 9 l. (Archives des Côtes-d'Armor, L/v, District de Dinan).

Les dossiers de ventes des biens ecclésiastiques conservés aux Archives des Côtes-d'Armor ne font pas mention de biens-fonds, appartenant à l'église de Saint-Solen. Seul le presbytère de cette paroisse fut expertisé, ainsi que ses dépendances, le 1er juin 1794, mais il ne fut pas vendu : on se contenta de le louer le 29 juillet suivant.

Voici quelle description en fut faite à cette occasion : « Une maison composée d'une cuisine au bout occident, dans laquelle est un escalier conduisant à un grenier au-dessus, lequel est couvert en paille ; une salle vers orient, séparée de la cuisine par un vestibule, avec un escalier conduisant à une chambre, cabinet et grenier ; cellier au bout orient. Dans la cour, deux étables et refuge à cannes (sic), y joignant deux jardins contenant ensemble 20 cordes ». Le tout évalué 1.500 livres.

Quant à la licitation du mobilier et des ornements de cette église, elle produisit seulement 65 livres 10 sous le 17 août 1794.

Le 24 août suivant, on inventoriait à Dinan l'argenterie provenant de l'église de Saint-Solen et comprenant un ostensoir, un pied de ciboire et son couvercle, l'ensemble pesant un marc cinq onces et deux gros d'argent blanc ; plus un calice et sa patène, une coupe de ciboire, une boîte à saintes huiles et un croissant pesant trois marcs trois onces cinq gros. Le tout fut envoyé à la Monnaie.

D'après M. le général Alain de Ferron, il n'y a jamais eu de chapelle rurale à Saint-Solen.

Les continuateurs d'Ogée, op, cité, nous ont laissé la description de l'ancienne église de cette paroisse, que Jollivet, op. cit., n'a pas manqué de reproduire. Voir sur le même sujet G. du Mottay : Géographie des C.-du-N., op. cit., p. 291. On remarque dans ce sanctuaire deux statues en bois de saint Solen et de saint Fiacre, « affreusement peinturlurées », a bien voulu nous écrire un prêtre distingué, originaire de cette localité.

Dans le projet de réorganisation des paroisses que l'on voulut appliquer en 1792, Saint-Solen se trouvait conservé et l'on y adjoignait en plus la partie septentrionale d'Evran et les parties de Lanvallay et de Tressaint non réunies à Dinan.

Un vieux compte de 1330 édité par Longnon, op. cit., désigne la paroisse de Saint-Solen sous le nom de Sanctus Solempnis. Le patron de cette paroisse est en effet saint Solemn ou Souleine, évêque ou chorévêque du pays chartrain, qui vivait au Vème siècle, et sur lequel on trouve une brève notice dans les Vies des Pères, Martyrs et autres principaux saints, de Godescard, édition de 1853, t. VII, p. 122. On peut aussi consulter les manuscrits latins 5233, f° 273, et 5666, f° 116, de la Bibliothèque Nationale. « L'histoire de la vie de ce saint, écrit l'hagiographe Adrien Baillet, n'est qu'une compilation indigeste de choses insoutenables ». « On trouve dans Saint Grégoire de Tours, ajoute le même critique, l'histoire de la découverte de son corps à Maillé et des miracles qui s'y firent. Le nom de Saint Souleine est célèbre et en grande vénération dans l'Eglise de France » (Les Vies des Saints composées sur ce qui mous est resté de plus authentique, etc., 4 in-folio, Paris, 1715, t. III, col. XXVIII et p. 305). — Sur les sources de la Vie de Saint Solemn, cf. Molinier : Les Sources de l'Histoire de France, in-8, Paris, Picard, 1907, p. 109.

Ce saint se fête le 24 septembre. On trouve son office sous le rite doublé avec des leçons propres au 25 septembre, dans le Lectionarium dolense, ou propre du diocèse de Dol, édité en cette ville chez Caperau, en 1770.

M. le chanoine Desportes, dans La Bretagne de la Rance au Douron, in-8, Saint-Brieuc, 1914, p. 178, fait quelques remarques judicieuses sur l'introduction du culte de ce saint en Bretagne. M. de Laigue, dans son calendrier déjà cité, place sa fête le 23 de ce même mois et assure qu'il possède une chapelle à Mernel, près de Maure-de-Bretagne. M. J. Loth, op.. cit., p. 114, fait un rapprochement entre Saint Solen et le saint gallois Saint Solonius.

 

CLERGÉ. ANTOINE-NICOLAS-PIERRE PIHAN, recteur, naquit à Léhon le 28 février 1744 du mariage de Jean et de Julienne Briot. Après avoir fait son cours au Collège de Dinan, le jeune Pihan soutenait une thèse de philosophie dans cette maison le 26 juillet 1765. On le note durant son Séminaire comme assez mal doué pour la voix comme pour le chant, et on lui reproche de ne pas s'appliquer assez à l'étude, quoique fournissant cependant de bons examens. Ses parents, à cette époque, habitaient Saint-Carné, et c'est là qu'il passait alors ses vacances. Il reçut le sacerdoce à Saint-Méen le 22 septembre 1770.

Nous trouvons ce prêtre curé de sa paroisse natale en 1774, puis à la mort de M. J.-B. Thouet, décédé recteur de Saint-Solen le 28 février 1776, il lui succéda dans ses fonctions le 7 mars de cette même année, sur la présentation de Louis-René-François Ferron de la Vairie, en date du 4 mars précédent.

L'en-tête des registres paroissiaux d'état-civil tenus par cet ecclésiastique est émaillé d'ardentes oraisons jaculatoires qui témoignent des vifs sentiments de foi et de piété de leur auteur. Il n'assista pas, le 2 avril 1789, à la réunion du clergé de Dol, dont nous avons déjà parlé, et donna procuration à l'abbé Delépine pour l'y représenter ; mais il se garda bien d'imiter la conduite de celui-ci vis-à-vis de la Constitution Civile. Après avoir catégoriquement refusé de s'assermenter, et malgré plusieurs tentatives pour le remplacer à la tête de sa paroisse, il ne quitta Saint-Solen qu'à la dernière extrémité. Mais jusqu'à son départ, M. Pihan regarda, toujours Monseigneur de Hercé comme son seul évêque légitime, et c'est une dispense de consanguinité accordée par celui-ci le 13 mars 1792 à des paroissiens de Saint-Solen qui fut le prétexte dont se servirent les administrateurs de la Mayenne pour faire ouvrir contre ce prélat une information judiciaire qui aboutit à son incarcération. (Cf. Abbé Robert : Urbain de Hercé, in-8, Paris, p. 335).

L'abbé Pihan signa une dernière fois sur les registres de catholicité de Saint-Solen le 1er septembre 1792, puis, devant les prescriptions rigoureuses de la loi du 26 août 1792, il dut prendre le chemin de l'exil. Les listes rédigées par le vicaire général Gofvry, ainsi que par Lefebvre d'Anneville, curé de Sotteville, signalent le recteur de Saint-Solen parmi les prêtres qui séjournèrent à Jersey en 1793. Il ne s'y trouvait plus en 1796, mais il est bien certain qu'il ne fut pas emprisonné à Dinan, non plus qu'embarqué sur les pontons de Rochefort, de sinistre mémoire, ainsi que quelques auteurs ont le tort de le faire imprimer.

Les autorités profitèrent de son absence et de sa situation d'insermenté peur faire séquestrer, puis mettre en vente son mobilier, dont la licitation produisit 1.704 livres le 25 mai 1794, au profit de la République (Archives des Côtes-d'Armor, série Q, contentieux des prêtres).

Les notes du préfet Boullé donnent cet ecclésiastique comme desservant à nouveau la paroisse de Saint-Solen depuis le 16 juin 1801, et l'indiquent comme « insermenté déporté, ayant peu de moyens, à placer curé ou subeuré ». A la réorganisation du diocèse, Mgr. Cafarelli, sur le refus de M. Regnault, ex-recteur d'Evran, de devenir recteur de Saint-Solen, maintint l'abbé Pihan comme pasteur de cette paroisse, et sa nomination fut approuvée en haut lieu le 8 juin 1804. Dix-huit mois après, ce prêtre mourait en fonctions, recteur de Saint-Solen, le 10 novembre 1805, âgé de 61 ans.

Dès le 14 novembre suivant, un successeur lui fut donné en la personne de JEAN-MATHURIN LORANS, né à Hillion le 27 août 1761, lequel faisait partie de l'Ordre des Carmes ou moment de la Révolution, comme religieux du couvent d'Hennebont, où il déclara en 1790 vouloir continuer la vie commune. Venu dans ce but à la maison d'Auray, qui avait été conservée, il en fut expulsé le 21 septembre 1792, et ce monastère fermé. Le P. Lorans se fixa alors durant quelque temps à Languidic (Cf. Revue de Bretagne, année 1898, I, p. 378).

Ce religieux revint cependant aux environs de son pays natal, et, vers le 4 juin 1795, il donnait son adhésion à une déclaration souscrite par la majorité du clergé briochin, laquelle s'achevait par ces mots : « C'est calomnier, que de dire que le culte catholique romain ne peut s'exercer dans une République ». Ces termes, qui témoignent d'un esprit éclairé et nullement inféodé à une forme de gouvernement, nous laissent tant soit peu sceptique sur la véracité des allégations contre cet ecclésiastique, que nous allons reproduire maintenant.

Le 15 juin 1798, le prêtre constitutionnel Corbel, commissaire du Directoire Exécutif près du canton d'Yffiniac, le dénonçait en effet en ces termes : « Lorans, ex-carme, grand, bien constitué, cheveux noirs et plats. Très muavais sujet, redouté même en ce pays. Il se retire à la Basse-Rivière, sur les confins de Coëtmieux. On peut allouer à celui qui le saisira la même prime qu'à celui qui tue un loup enragé » (Archives des Côtes-d'Armor Lm 5, 118).

L'enquête de Boullé signale cet ecclésiastique comme vivant à Coëtmieux depuis trois ans et y exerçant les fonctions de curé. Elle le note « insermenté, non déporté, exalté, fanatique, à ramener à des principes tolérants ».

Nommé recteur de Coëtmieux le 16 janvier 1804, M. Lorans fut peu après transféré à Saint-Solen, comme nous venons de le voir. Il y demeura dix-huit mois et fut envoyé recteur de Bourseul.

Ce prêtre fut remplacé à Saint-Solen, le 20 mai 1807, jour de son départ, par l'abbé JULIEN-ELOY MARGELY, héroïque confesseur le la Foi, dont on trouvera la vie à l'article Pleslin, où il était vicaire en 1790.

Au départ de M. Margely, démissionnaire pour cause de santé, en 1815, son successeur fut un jeune prêtre, PIERRE-JULIEN CARMONET, originaire de Merdrignae et fils de Julien et de Marie Rochard, lequel avait été ordonné le 1er mars 1806. M. Carmonet mourut à Saint-Solen le 14 février 1816, âgé de 39 ans.

Saint-Solen, qui ne comptait pas en 1790 de prêtre originaire, en fournit cinq vers 1922, dont deux d'entre eux occupent des postes distingués dans le diocèse de Saint-Brieuc.

 

CLERGÉ CONSTITUTIONNEL. CHARLES EGAULT, originaire de Saint-Carné, fut élu le 12 juin 1791 à la cure de Saint-Solen, mais bien qu'assermenté et simple vicaire à Sains, il refusa d'accepter.

Après lui, un ex-bénédictin appelé BROUSTE, aumônier des deux hôpitaux de la ville de Vannes, fut à son tour élu curé de Saint-Solen le 4 octobre 1791, mais il refusa tout comme le précédent.

Enfin, un étranger, F. LEGENDRE, vicaire de Reffuveille, dans le district de Mortain, élu à la cure de Saint-Solen le 16 septembre 1792, par 30 voix sur 43 suffrages exprimés, consentit à venir habiter cette paroisse. Nous ne connaissons pas autrement cet hôte de passage, dont nous n'avons pu retrouver l'institution canonique. Après avoir signé aux registres de Saint-Solen les 5 et 24 octobre 1792, avec le qualificatif de « vicaire de Reffuveille », l'abbé Legendre regagna sa Normandie ; et le dernier baptême de cette année fut inscrit par Benoit Thivent, intrus de Saint-Hélen, « attendu, écrivit-il, que Saint-Solen n'a plus de prêtre ».

Le veuvage de l'église constitutionnelle de Saint-Solen devait cependant bientôt prendre fin en la personne de CYR-NICOLAS-BERTRANT CARDON, originaire de la paroisse d'Ardevon, près de Pontorson, où il était né du mariage de Cyr et de Pélagie Delaunay. Nous trouvons ce personnage recevant la tonsure le 18 mai 1785. Il était vicaire constitutionnel de Cormeray, non loin de son pays natal, lorsque s'ennuyant de sa situation subalterne, il écrivit le 10 novembre 1792 au Directoire du District de Dol pour lui offrir ses services « âgé de 29 ans, explique-t-il, ayant du courage et quelques talents, ne redoutant ni le travail ni la méchanceté », il posait sa candidature à l'une des cures vacantes de ce district. Suivant son voeu, les électeurs dolois le désignèrent pour curé de La Chapelle-aux-Filtzméens le 18 novembre suivant, mais l'abbé Cardon n'en prit pas possession, ayant été élu onze jours après par 27 suffrages, sur 28 exprimés, curé de Saint-Solen, à 1.200 livres de traitement. Son institution par Jacob fut retardée — on ne sait pourquoi — jusqu'au 27 décembre de cette année, si bien qu'il ne put s'installer dans sa nouvelle paroisse que le 30 décembre 1792.

Le 25 septembre 1793, on trouve la signature de ce prêtre sur un acte de naissance à Saint-Solen.

Cardon était en fuite lorsque les commissaires du district de Dinan se présentèrent pour l'arrêter, suivant les ordres du représentant Ruamps, le 11 mars 1794 (21 ventôse an II) (Archives des Côtes-d'Armor, Lm 5, 158).

Où se réfugia-t-il ? Nous ne l'avons pas retrouvé ; mais il sut mettre ce temps à profit pour se procurer une épouse, si bien que nous le voyons le 19 prairial an II (1er juin 1794) secrétaire du Directoire du District de Dinan, durant que ses collègues, les autres prêtres assermentés de la région, languissaient alors dans la prison Saint-Charles. Le 13 messidor de cette année (3 juillet), on lui délivra un certificat de civisme, ce qui ne l'empêcha pas d'être dénoncé au Directoire du District de Dinan, dans sa séance du 29 thermidor an II (16 août 1794), par le Comité de surveillance de cette ville, au nom de quelques membres de la Société populaire de Saint-Solen, qui incriminaient « son système antirépublicain ».

« Mais les administrateurs, après un sérieux examen, remarquant que la prévention avait été le mobile de cette dénonciation, et que les dénonciateurs, peu longtemps avant de vouloir perdre le sieur Cardon dans l'esprit public, lui avaient fait accorder un certificat de civisme qui ne laisse aucun doute sur son patriotisme et la conduite régulière qu'il a tenue dans la commune de Solen ; observant en outre que quelque temps après la publication de la loi sur l'organisation des écoles primaires, l'un des principaux dénonciateurs consulta le District, sur le fait de savoir si la municipalité de Solen pouvait nommer Cardon instituteur, car connaissant son républicanisme et ses talents, elle aurait désiré qu'il l'eut été... Considérant qu'elle a eu sous ses yeux, plusieurs mois, le citoyen Cardon dans ses bureaux, se comporter en bon républicain ; persuadée qu'il ne peut y avoir que la malveillance et un esprit de vengeance qui ont conduit à ourdir cette machination contre lui, passe à l'ordre du jour ».

Cardon se vengea de ces tracasseries en réclamant à son tour en justice, les 7 et 25 fructidor an II (24 août et 11 septembre 1794), une indemnité à la municipalité de Saint-Solen, qui avait joui de son presbytère et l'avait loué le 11 thermidor (29 juillet précédent).

Le 8 prairial de l'année suivante (25 mai 1795), ce personnage acheta, conjointement avec son frère Marin, la métairie de la Garenne, en Yvignac, alors mise en vente comme bien national.

Le 26 février 1810, Cardon résidait à Yvignac et y faisait enregistrer la naissance de sa fille Sophie-Louise, née de son mariage avec Sophie Duval, laquelle lui donna encore, le 8 juin 1812, une autre fille appelée Julienne-Elisabeth. Mais nous croyons qu'usant des décrets du cardinal Caprara, il avait à cette époque régularisé sa situation devant l'Eglise, et fait amende honorable de ses égarements en présence du recteur, M. Gendrot, et des fidèles assemblés pour la grand'messe paroissiale.

Nous avons vainement cherché jusqu'ici la date et le lieu du décès de l'ex-curé assermenté de Saint-Solen. (A. Lemasson).

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