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LA PSALLETTE DE LÉON

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La psallette de la Cathédrale de Saint-Pol (-de-Léon) fut fondée par Guillaume Féron, évêque de Léon (1439-1472), le 9 Juillet 1455, peu d'années après la fondation de la psallette de la Cathédrale de Quimper, qui existait avant 1433.

Voici la traduction de l'acte de fondation, qui nous montre que plusieurs chanoines s'associèrent à l'Evêque pour cet utile établissement.

« Guillaume, par la miséricorde divine et la grâce du Saint-Siège, évêque de Léon, pour qu'on s'en souvienne à tout jamais (ad perpetuam rei memoriam).

[Note : G. 77. « Pastoralis cura sollicitudinis, nobis licet immeritis divinitus injuncta nos compellit sponsam nostram ecclesiam Leonensem, cantu cultuque divino et laudibus mellifluis decorare ac salutem procurare animarum..... »]. « La charge pastorale qui nous a été imposée par Dieu, malgré notre insuffisance, nous presse de doter l'église de Léon, notre épouse, d'un chant plus harmonieux pour contribuer plus dignement au service divin et procurer le salut des âmes.

C'est pourquoi, réunis au lieu des délibérations capitulaires, où étaient présents vénérables et circonspects missires Jean Norman, archidiacre d'Acre, Geoffroy ou Alfred (Aufredus) de Alta villa (de Kervella), Gui Kercoent, Pierre Drouet, Jacob le Jar, chanoines de Léon, Yves Rioc (Rioci-Riou), doyen du Folgoet et recteur de Plouescat, Yves Guidomar, recteur de Ploumoguer, et Hervé Pape, chanoine et promoteur du diocèse, nous avons délibéré des moyens à employer pour le bien et la sauvegarde de l'honneur de notre église par l'entretien et l'augmentation du service divin.

Après mûre délibération, nous avons été d'avis que le meilleur moyen pour obtenir cet effet était la création d'une psallette, et nous avons arrêté d'un commun accord la fondation d'une psallette composée d'un maître de chant, d'un maître de grammaire et de six enfants, le tout pour la gloire de Dieu, l'honneur de la Vierge Marie et du bienheureux Paul, patron de cette église ».

Pour la dotation et entretien des maîtres et des enfants de la psallette, l'Evêque donne une rente de 10 livres de la monnaie usuelle de Bretagne, à charge pour la psallette de chanter tous les mercredis une messe à note en l'honneur de la Sainte-Vierge, pour les besoins spirituels du fondateur.

L'archidiacre Kervella et les chanoines Drouet et Jar donnaient 25 sols de rente, à charge d'une messe chantée tous les mardis.

Gui Kercoent donnait à la psallette une maison et un jardin près de sa propre demeure, et de plus 8 livres de rente sur la maison habitée par Yves Castelfur, à charge d'une messe chantée de requiem, chaque jour.

Yves Guidomar donnait pour le même objet une maison située dans les faubourgs, dans la rue des deux ossuaires (in suburbiis in vico duorum ossariorum) conduisant à Saint-Pierre, à charge d'une messe à note, tous les samedis, sur l'autel de Saint-Sébastien, à la Cathédrale.

Enfin, Yves Riou donnait une terre de la valeur d'une garçée de froment (unius gargati frumenti), à charge de chanter la messe, le jour de la Saint Grégoire, dans l'église des Carmes.

Cet acte de fondation fut passé à Léon, le 5 Juillet 1455.

Plusieurs autres libéralités furent faites à cet établissement de la psallette, parmi lesquelles nous citerons le legs fait par Alain de Penmarch, décédé en 1474, « pour l'augmentation de la fondation de la psallette » (G. 117).

Ces libéralités permirent sans doute la création d'un nouveau poste à la direction de la psallette, car au XVIème siècle, nous voyons figurer parmi le personnel dirigeant, outre le maître de grammaire et le gouverneur procureur ou administrateur de la psallette, un troisième personnage, c'est le maître de la musique, dont la fonction était primitivement remplie par l'administrateur. C'est ainsi qu'en 1541, nous trouvons Jean Kerhaes, administrateur, Jean Dourseau reçu cette même année comme maître de grammaire, et Michel Guyon, maître de la musique, qui reçoit trois écus d'or pour ses compositions musicales (G. 296).

Il n'y avait, paraît-il, que les six enfants de la psallette astreints à suivre les leçons de musique ; mais les jeunes clercs admis au service du choeur y étaient également obligés, comme nous l'apprend la décision suivante du Chapitre (G. 296) en 1540.

« Maître Christophe Cueff est admis à la distribution du choeur, à condition qu'il se mettra en mesure d'être admis aux ordres sacrés, qu'il se procurera un bréviaire pour réciter tous les jours les heures canoniques, et qu'il habitera à la psallette pour apprendre la musique. Il est en outre enjoint à tous les autres bacheliers d'avoir un bréviaire et d'assister aux leçons de la psallette ».

Le 29 Mars 1542, Nicolas Chalemeau était reçu en qualité de « maître des écoles de musique de la psallette », et remplacé en Juillet 1544 par François le Bis.

En 1545, François de Bosco (du bois), administrateur de la psallette, était nommé chanoine.

Le 15 Octobre de la même année, nous voyons le Chapitre exercer son droit de contrôle sur la psallette et prier le maître de grammaire de lui présenter les enfants afin de pouvoir juger de leur instruction [Note : R. G. 296. « Ordinatum est per dominos canonicos intimare magistro grammaticae, deducere infantes, ad videndum quomodo sunt instructi »].

Au mois de Juillet 1546, les chanoines s'aperçoivent qu'au choeur les enfants ne savent pas par coeur les versets à chanter avant les antiennes et qu'ils doivent courir d'ici de là pour s'enquérir de ce qu'ils doivent dire, et le maître de grammaire est encore prié d'obvier à cet inconvénient [Note : Ibid. « Ordinatum est magistro grammaticae psallette, discere versus pueris et ne discurrant in futurum per chorum ad eosdem versus petendos »].

Le 30 Octobre 1582, nous lisons au déal du Chapitre : « le maître de psallette sera intimé pour dire ses raisons pourquoi il ne veut pourvoir de maître en grammaire et pourquoi il ne veut faire fourrer la robe du petit Cambon ».

Le 3 Novembre, il est constaté que Pierre Petit, maître et administrateur de la psallette, un nouveau venu vraisemblablement, ne se refusait pas à fournir comme il le doit la penna, probablement le duvet nécessaire « pour fourrer et doubler les robes » des enfants, mais il ne sait pas comment le faire.

Au commencement de cette année 1582, la musique laissait à désirer à Saint-Paul, par faute d'artistes et de voix convenables, car nous voyons le Chapitre faire des sacrifices assez considérables pour gager des musiciens de Quimper : « Le 12 Janvier 1582, M. le Vicaire a remontré qu'il avait écrit aux musiciens de Quimper et qu'ils sont venus, et qu'on avise comme les empoincter (comment les appointer) et on voit qu'ils parlent gros ; mais on advisera quel offre leur pourra être fait et on les ouira parler.

Le dit musicien de Quimper et la basse-contre se sont présentés, le musicien demande huit vingt livres (160 livres) et ses pratiques, et la basse-contre 200 livres et le gain du choeur.

Le Chapitre accorde huit vingt livres au musicien, à Bouche en coeur et à Le Roux douze vingt livres (240 livres), à la haute-contre huit vingt livres, et seront payés de mois en mois » (R. G. 299).

Quelquefois, les musiciens venaient s'offrir d'eux-mêmes (R. G. 298) : « Le 6 Janvier 1617, Tristan Pourigart, se disant musicien, natif de la ville de Mézière-sur-Meuse, en la province de Champagne, diocèse de Reims, demande à être reçu chantre à Saint-Paul » ; il a été sous-maître de la psallette à Saint-Brieuc, et présente des références.

En 1625, « le Chapitre autorise Pierre Martin , maître de la psallette, à s'absenter pour six semaines. M. Michel Durant fera la leçon en la psallette en son absence, et au choeur ». M. le théologal est député pour battre la mesure ; à son défaut, ce sera M. le vicaire de Toussaint.

Le 22 Mars 1625, le Chapitre députe deux chanoines, M. de Poulpiquet et M. Floch, pour « faire l'inventaire de la musique que feu Missire Couvart a baillé pour servir en cette église ; Michel Durant la fera copier par les enfants » (G. 298).

Le compte de 1630 porte en dépenses 4 livres payées « en cinq livres de musique auxquels il y a diverses messes et huit tons de Magnificat ». C'était, en effet, des messes en musique et non en plain-chant que l'on chantait d'habitude, comme le constate la délibération du Chapitre du 22 Mai 1631 (R. G. 473) :  

« Sur la remontrance que les suppôts et choristes s'exemptent pour la plupart du temps du divin service sans la permission des sieurs capitulants, en sorte que les services qui se doivent chanter en musique se chantent en plain-chant », les chanoines leur font défense de tomber en pareille faute, sous peine de privation de distribution pendant huit jours.

Et la musique ne consistait pas seulement dans un concert de voix, mais aussi dans l'accompagnement de divers instruments de musique, notamment d'instruments à cordes, car nous lisons au compte de 1730 (G. 121) :

« Payé au sieur Roy, joueur de basse, pour cordes et réparations de la basse, 3 livres ;

Au sieur Lucan, pour les pardons de l'église et l'école de viole, 52 livres ».

On y mentionne également un achat de cordes de Rome, achetées à Paris, pour le sieur des Tombes, maître de musique.

La musique de la Cathédrale était quelquefois demandée à l'occasion de quelque service solennel dans les environs. Le 1er Février 1582, Mr. de Kermorvan la demandait pour aller à Lochrist, au service de sa soeur.

Les jours de grande fête ou de grande fatigue, le trésorier n'oubliait pas les rafraîchissements « à MM. de la musique, le jour de ste. Cécile, 7 livres 10 sols » (Compte de 1663. D. 48).

« Payé à MM. de la musique pour leur dîner, office et service chanté à Henvic pour le repos de l'âme de noble et vénérable Missire Claude de Penhoadic, décédé le 14 Avril 1663, 10 livres 3 sols.

Aux musiciens (Compte de 1638. D. 47), pour le chant de la Passion, le dimanche des Rameaux et le Vendredi Saint, deux pots de vin et dix sous de pain, 26 sols ».

Ils avaient également droit à un souper le jour de la dédicace de la Cathédrale, le premier dimanche de Juillet.

Le 10 Décembre 1650, le Chapitre nomme deux délégués pour enquérir sur quelques abus qui tendent à s'introduire à la psallette (R. G. 293) :

« Attendu qu'on a fait plainte que le maître de la psallette néglige de faire la leçon aux enfants, le Chapitre a commis les sieurs de Kergus et Cren pour avoir l'oeil sur ce désordre, et sont priés de se donner la peine d'aller tous les quinze jours, d'ici à Pâques, en la dite psallette et même chez l'économe, pour s'instruire tant de la nourriture et entretenement des dits enfants que du progrès qu'ils font en la musique et en la grammaire, et en donner avis à la compagnie pour y apporter remède ».

En 1654, Mr. Claude Kerdalvez était administrateur de la psallette, qui, dès lors, avait pour maître de la musique Gilles Gentilhomme, prêtre, charge qu'il conserva jusqu'à sa mort, le 15 Novembre 1680.

Le 8 Mai 1664, il fondait en la Cathédrale la fête de son patron, saint Gilles, et donnait à cet effet une somme de 240 livres. Sans doute en reconnaissance de cette libéralité, le Chapitre lui accordait le droit de s'asseoir aux chaires hautes du choeur dans le rang des vicaires, et comme eux de porter l'aumusse (R. G 294).

Les musiciens avaient, paraît-il, l'habitude de faire leur tour de France, car l'on voit souvent figurer dans les comptes, l'allocation donnée aux musiciens passants.

Le compte de 1659 porte que l'on donna au sieur Gentilhomme, maître de la psallette, 27 livres 10 sols « pour la passade des musiciens pendant un an. Et la même année, il est payé 6 livres au sieur Montoir, organiste de la Cathédrale de Quimper, par forme de passant ».

C'est ainsi également que nous voyons le Chapitre donner, le 10 Décembre 1678 (R. G. 297), l'autorisation à l'un des chantres de faire son tour de France.

« Hamon Cam, prêtre choriste, haute-contre, y servant depuis son enfance à la Cathédrale, demande à se retirer afin de voir d'autres cathédrales où sa bonne fortune le conduira, pour le temps qu'il plaira à Messieurs du Chapitre de lui limiter, attendu qu'il est pourvu d'une chapellenie affectée aux gens du choeur, sur laquelle il a été promu aux ordres sacrés ». Le Chapitre l'autorisa à s'absenter pendant trois ans.

Les orgues furent refaites en 1660 (D. 48) par le sieur Dalam, facteur, pour une somme de 3.145 .livres ; il tint en même temps les orgues en qualité d'organiste [Note : En 1654, c'était le vicaire de Saint-Pierre, Messire Guillaume Leyer, qui tenait les orgues], du 1er Octobre 1658 à la fin de Juin 1660, et fut remplacé, du 28 Juin 1660 au 15 Juin 1661, par Michel le Marié, sieur de Benestric, qui reçoit pour son année 368 livres.

Guillaume le Dienne, sieur de la Barre, lui succède comme organiste, aux appointements de 30 livres par mois, d'Août 1661 à Juin 1662.

Le compte de 1659-1660 nous donne le nom des musiciens qui servirent au choeur pendant ce temps, ce sont :

Maître Etienne Arvers, du 1er Octobre 1659 au 5 Janvier 1660 ;

Maître Guillaume Henri a servi seize semaines, à raison de 5 livres par semaine ;

Maître Michel Lauvergne a servi trois semaines, à raison de 4 livres 10 sols par semaine ;

Enfin, maîtres Rolland Saillou, François Juhel et Thomas Thébaud, qui reçoivent 43 livres en tout, « pour le peu de temps qu'ils ont servi au choeur ».

Le compte de 1664 (G. 156) nous apprend qu'à cette époque le Père Jean Seveur, religieux du couvent des Carmes de Saint-Paul, venait de cesser ses fonctions en qualité d'organiste de la Cathédrale.

Douze ans plus tard, 1676 (G. 122), c'est Gabriel Mathieu qui est organiste, mais le facteur d'orgue est encore un Père Carme.

« Au Père Innocent, carme organiste et facteur d'orgue, pour deux claviers posés en la place des vieux en présence du maître de la psallette et de l'organiste, 33 livres, et en bonne chère et vin prins au cabaret, dépensé 9 livres ».

Nous donnons ici le règlement de la psallette de Léon tel qu'il était encore en usage quand éclata la Révolution.

Règlement que doit observer celuy qui remplit les places de maître de Musique et de sous économe de la psallette, 1743.

1° Il faut qu'il y ait dans la chambre du maître de musique et dans celle des enfants de choeur de l'eau bénite dans quelque vase propre et quelques images dévotes auprès de chaque lit.

Qu'il fasse faire soir et matin la prière publique à genoux, telle qu'elle se trouve dans le catéchisme du diocèse.

Qu'il instruise les enfants de leurs devoirs de choeur, leur apprenne quand il faut se lever, s'asseoir, s'incliner, faire des génuflexions ou saluer quelqu'un et de la modestie avec laquelle ils doivent se comporter au choeur.

Qu'on dise en commun le Benedicite et les prières après le repas tous les jours.

Qu'il les conduise à l'église avec modestie et les reconduise de même à la psallette.

Qu'il ne souffre pas dans la psallette d'enfants de la ville, dans la crainte que les enfants de choeur ne soient distraits de leurs études.

Que le maître, lorsqu'il sortira en ville, se retire à 9 heures au plus tard, dont il ne fera pas d'habitude.

Qu'il mène deux fois la semaine les enfants se promener après vêpres et qu'il les accompagne toujours ; lorsque le temps sera trop rude, ils joueront dans la psalette.

Que les enfants ne pourront sortir ni aller chez leurs parents sans la permission du maître ou du chanoine économe et reviendront de bonne heure, et quand ils sortiront ils ne quitteront jamais leur robe rouge pour prendre un habit séculier.

Que le maître ne pourra aller enseigner au dehors, mais demeurera assidu à la psallette.

Qu'il fera aux enfants deux leçons de musique et instruments par jour, une avant la grand'messe, l'autre après vêpres, chacune d'une heure.

Qu'il fournira aux enfants la chandelle de suif et leur fera du feu commun en hyver pour se chauffer avant de se coucher, lorsqu'il sera besoin.

Que les enfants auront entière liberté du jardin pour s'y promener et divertir dans leurs récréations.

Qu'il leur donnera quatre repas, à déjeuner et à collationner du pain et du beurre, de bonne viande à dîner et à souper, avec de la soupe fraîche tous les jours, trois fois la semaine du rôti, de bon pain de froment, bon et mauvais.

Les jours maigres, bonne nourriture à proportion et du vin suivant l'ancienne coutume, les jours de la Passion, de saint Marc, des rogations, des grandes fêtes, du carnaval et les jours d'enterrement et de grand service.

Que le maître ne pourra prendre aucun pensionnaire, tel qu'il puisse être, ni loger qui que ce soit dans la maison, sans l'agrément du Chapitre.

Qu'il fournira aux enfants de linceuls à changer une fois le mois et aussi du linge de table une fois la semaine ; que de plus, il est chargé de leur blanchir leurs chemises, de leur en donner une par semaine depuis la Toussaint jusqu'à Pâques, et deux depuis Pâques jusqu'à la Toussaint.

Le maître empêchera les enfants de parler breton entre eux et n'aura pas de servante qui ne sache que le breton, dans la crainte qu'ils ne puissent apprendre le français.

De toutes les pièces que le maître composera, il en remettra toujours une copie entre les mains du chanoine économe pour être remise aux archives.

Il apprendra le plain-chant et la musique quatre fois la semaine à ceux du bas choeur que le Chapitre désignera.

Il fera raser la tête des enfants en hyver une fois le mois, en été deux fois et aura attention de le faire faire les veilles des grandes fêtes, ou des premiers dimanches du mois.

Il fournira tous les deux ans une robe rouge, calotte, bonnet carré, une aube et un amict à chacun des enfants.

Défense au maître de prêter et laisser sortir de la psallette, pour quelque cause que ce soit, les instruments de musique qui ne sont destinés qu'au service divin.

Les enfants auront un maître de latin et d'écriture que le Chapitre nommera et que le sous économe salarisera, et veillera ce dernier à ce que le maître de grammaire leur donne exactement leurs leçons, cinq jours par semaine, depuis dix heures et demie jusqu'à midy, et sont avertis lesdits maîtres de musique et de grammaire de corriger avec douceur et modération et de ne pas maltraiter. Rien n'étant plus essentiel que d'instruire les enfants de leur religion, le maître de grammaire leur fera le catéchisme tous les samedis de une heure à deux heures.

1763. Maître Martin, sous économe.

Inventaire de la musique.

15 Dixit sans symphonie et 5 en symphonie.

19 Magnificat dont 7 en symphonie.

22 Messes dont 9 en symphonie.

7 Te Deum dont 2 en symphonie.

97 Motets dont 29 en symphonie.

28 Petits Motets pour les processions.

21 Hymnes et les O. avant Noël.

41 Leçons de ténèbres.

2 Stabat sans symphonie.

Les passions du dimanche des Rameaux et Vendredy saint.

Les répons des morts.

2 Messes. 2 Proses. Le Miserere en symphonie.

Lors de l'inventaire du 3 Décembre 1790, nous trouvons mentionnés les instruments et morceaux de musique sacrée trouvés à la maison dite la psallette, servant de demeure au sieur Le Roux, maître de musique du ci-devant Chapitre, et de maison d'éducation pour les enfants de choeur.

2 Basses.

1 Contrebasse.

1 Alto.

1 Violon.

1 Clarinette.

2 Serpents.

18 Messes en musique.

50 Motets.

42 Jérémiades ou leçons de ténèbres.

7 Te Deum.

11 Noël, répons, Stabat.

28 Motets de procession.

4 Motets de majeurs.

22 Hymnes.

35 Magnificat et Exaudiet.

14 Antiennes à la Sainte-Vierge.

(P. Peyron).

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