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LA PAROISSE DE SAINT-MARTIN-SUR-OUST

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Du territoire de Rieux et à collation libre, cette paroisse, de 1000 habitants, d'après Cillart, de 1200, selon Ogée, avait son recteur pour unique gros décimateur à la 33ème gerbe. Si, après le recteur, des seigneurs prélevaient, chacun sur son terrain, deux gerbes des 32 qui restaient, ces nouvelles dîmes n'étaient que féodales.

En 1597, le recteur, qui n'habitait pas son presbytère, mais le village de la Pestelaye, en Carentoir, déclara que le territoire de sa paroisse, sans chapellenies ni prieurés, se partageait entre les frairies du Bourg, de la Bolais, de la Crolais, de la Houssaie et de Tremenan ; que, charges déduites, les gros fruits de son bénéfice lui valaient annuellement 250 livres environ ; enfin, que la seule chapelle de Saint-Mathurin du Garays, qui existe encore en un lieu isolé, relevait de la paroisse. Nous verrons bientôt que toutes ces assertions ne doivent point être acceptées sans réserve.

Placée sous le vocable de Saint-Martin de Tours, l'église paroissiale abritait une confrérie du Saint-Rosaire et renfermait plusieurs chapelles, dont une portait, en 1606, le nom de chapelle des cloches, et une autre de Saint-Blaise mentionnée en 1530.

Outre la chapelle de Saint-Mathurin, déjà nommée, nous avons constaté, sur la paroisse, l'existence de celles de Saint-Léonard, au hameau de ce nom, alors établissement monastique, et du manoir noble de Castellan, dont le vocable demeure inconnu, comme celui de la chapelle domestique du château de la Houssaye.

Contrairement aux renseignements fournis par la déclaration du recteur de 1597, Saint-Martin possédait plusieurs bénéfices secondaires.

Il y avait, tout d'abord, le prieuré de Saint-Léonard, couvent de femmes et membre de la grande et riche abbaye de Saint-Sulpice de Rennes. Nous aurons occasion d'en parler ailleurs.

C'était ensuite la chapellenie de Saint-Guillaume et de Saint-Blaise, desservie à l'église paroissiale dans la chapelle de Saint-Blaise, et fondée par le prêtre Guillaume Juhel, oncle d'un autre Guillaume Juhel que nous trouvons, en 1530, comme titulaire de ce bénéfice.

Une autre, à vocable inconnu, fondée par Jean Rouillé, se desservait, en 1594, au maître-autel de l'église paroissiale.

La chapellenie de Saint-Julien, dont le service s'acquittait dans la même église, à l'autel de Saint-Julien et de Sainte-Marguerite, était présentée, en 1604, par le seigneur de la Touche-Peart, et conférée par l'Ordinaire.

Fondée le 2 juin 1658 par le seigneur de la Houssaye, qui s'en réserva la présentation et la chargea d'une messe par semaine à célébrer dans la chapelle domestique de son manoir, la chapellenie de la Houssaye avait pour dotation la prairie de la Chalandière, située sur la paroisse des Fougerêts. En 1770, elle fut encore conférée par l'évêque.

La chapellenie de Guillaume Noury, fondée, le 3 mai 1692, par un prêtre de ce nom, était à la présentation des héritiers du fondateur et se desservait de deux messes par semaine, le mercredi et le vendredi, à l'autel du Saint-Rosaire, dans l'église paroissiale. Une partie des revenus de son temporel, composé de deux maisons au haut du bourg, devait être appliquée à l'entretien de la lampe du sanctuaire. En 1790, elle avait encore un titulaire.

Il y avait enfin la chapellenie de Saint-Martin, conférée par l'évêque et fondée, à une date inconnue, pour six prêtres, chargés d'en acquitter le service religieux dans l'église paroissiale. Malgré son importance, les documents qui la concernent nous font complètement défaut.

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Recteurs de Saint-Martin-sur-Oust.

1474. Henri Borbihan, chanoine de Vannes et titulaire de plusieurs autres bénéfices.
1488. Guillaume de la Pommeraye, probablement pourvu en 1484 sur la résignation d'un inconnu.
1502. R. Pierre Le Bel.
1502- ... Jean Le Barbier.
1558. François de la Couldraye, oncle, chanoine de Vannes et recteur de plusieurs autres paroisses.
1569-1579. Jean Le Guével, jeune, neveu du précédent et chanoine de Vannes, dut résigner à une date inconnue.
1593. R. Julien Burban, originaire de Saint-Congard, donna procuration, le 11 avril 1592, pour résigner entre, les main du Pape en faveur du suivant, et devenir recteur de sa paroisse natale.
1593-1611. Guillaume Le Texier, de Carentoir, pourvu en Cour de Rome, le 23 avril 1593, prit possession le 12 août. Il eut à se défendre contre Julien Quiban, Laurent Le Cadre, X. Blondel et Jacques Belleville, ses compétiteurs qui l'accusaient de simonie.
1618-1671. Pierre Couyer, ordonné prêtre en 1616, porte encore le titre de recteur de Saint-Martin en 1671, bien que l'on trouve avec le même titre François Colin, en 1669, et François Neillot, en 1670. Peut-être avait-il résigné avant cette époque ? Nous le croirions volontiers.
1670-1688. Grégoire Le Febvre, de Plumelec et sieur de Penquelen, était neveu de Pierre Couyer, qui avait dû résigner en sa faveur et auquel il succéda en 1670.
1692. Roland Chapelet, mort dans le mois de novembre.
1693-1705. Pierre Trégouët, précédemment prêtre à Pleucadec, pourvu en Cour de Rome, le 13 mars 1693, prit possession le 6 juillet. Il avait subi, à Rome même, l'examen du Concours.
1705-1713. R. Mathurin-Vincent Le Gouarne, de Menden, pourvu aussi par le Pape, le 11 août 1705, prit possession le 15 mai de l'année suivante. Tout en se réservant une pension annuelle de 300 livres, le 8 octobre 1713, il donna procuration pour résigner entre les mains du Souverain-Pontife en faveur du suivant.
1713-1724. Jean Le Barbier, prêtre à Saint-Patern, pourvu par le Pape, le 7 décembre 1713, prit possession le 22 janvier 1714.
... 1733 ... N. Tanguy.
1742-1755. Noël-Pierre Lorho, de Saint-Goustan d'Auray, décédé à l'âge de 45 ans, le 15 novembre 1755, fut enterré, le 16, dans le cimetière.
1756-1760. Antoine Véry de Saint-Romain, du Port-Louis et docteur en théologie de la Sorbone, heureux au concours du 5 décembre 1755, et pourvu par le Pape, le 10 janvier 1756, prit possession le 23 février. Mort, à 32 ans, le 24 septembre 1760, il fut inhumé le 25.
1761-1784. Emmanuel-Jean Pucelle, né sur la paroisse de Saint-Vincent et curé de la trève de Saint-Perreux, pourvu en Cour de Rome, le 21 janvier 1761, prit possession le 12 mars. Décédé, à l'âge de 63 ans, le 25 décembre 1784, il fut enterré le 26.
1785-1791. François-Julien Houeix, né au manoir noble de Beaumont, en Saint-Laurent-de-Grée-Neuve, et curé d'ici, pourvu par l'évêque, le 18 février 1785, prit possession le 23. Parce qu'il avait refusé de prêter le serment prescrit par la Constitution civile du clergé, l'assemblée électorale de Rochefort élut, le 10 octobre 1792, pour le remplacer, Thomas Chedaleux, originaire de cette paroisse et curé de Peillac. On ignore ce que devinrent ces deux ecclésiastiques pendant et après la tourmente révolutionnaire.

(Abbé Luco).

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