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SAINT-MARTIN-DES-PRES

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La commune de Saint-Martin-des-Prés (bzh.gif (80 octets) Sant-Varzhin-Korle) fait partie du canton de Corlay. Saint-Martin-des-Prés dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-MARTIN-DES-PRES

Saint-Martin-des-Prés vient de Saint-Martin, disciple de saint Gwénolé ou Guénolé (Vème siècle). Saint Martin assista aux obsèques du roi Grallon en 405, et peu de temps après se retira, en compagnie de saint Biabile, non loin du Faou, où ces deux religieux moururent.

Autrefois sous le vocable de saint Germain, ce sont, suivant la tradition, les Bénédictins qui firent supplanter l'ancien patron par saint Martin dont ils avaient apporté une relique. Il est à remarquer qu'il existe toujours une fontaine Saint-Germain et pas de fontaine dédiée au nouveau patron (R. Couffon).

Ville de Saint-Martin-des-Prés (Bretagne).

Saint-Martin-des-Prés est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Corlay. La paroisse de Saint-Martin (Sancto Martino) est citée en 1245-1246 dans une charte de l’abbaye de Bonrepos ou Bon-Repos (Anc. év. VI, 178). Les villages de Guenbourg et de Kerverbel (Kerbermol) sont donnés en 1217 aux cisterciens qui y établissent "une grange" attestée dans un acte de 1251.

Ville de Saint-Martin-des-Prés (Bretagne).

Sous l'Ancien Régime, Saint-Martin appartenait au diocèse de Quimper et avait pour subdélégation Corlay et ressortissait au siège royal de Quimper. La cure était à l'alternative. Le déterminatif « des-Prés » apparaît dès 1690. Saint-Martin-des-Prés élit sa première municipalité au début de 1790. Lors des nominations aux succursales en 1803, à Saint-Martin-des-Prés, le préfet demande qu'on désigne comme desservant Mathurin Lamandé, âgé de 54 ans, assermenté, et recteur de Langast avant la Révolution [Note: Il semblerait qu'il ne fut jamais recteur de Langast]. A son dire : « c'est un homme instruit, d'une bonne conduite, ami de la paix et attaché au gouvernement », tandis que Guillaume-François Le Bihan, désigné par l'évêque « a la réputation d'avoir fait partie des bandes de rebelles et de s'y être signalé par ses cruautés ». A quoi Mgr. Caffarelli lui répond : « qu'il croit trop facilement des bruits sans fondement et que M. Le Bihan jouit de l'estime et de la confiance de la paroisse, alors que M. Lamandé, candidat de la préfecture, a, depuis 14 ans, renoncé à son état et ne dit pas encore la messe ». Cependant dans un but de conciliation, il choisit un nouveau desservant dans la personne de Guillaume-François Hamon.

On rencontre les appellations suivantes : Par. de Sancto Martino (en 1245, en 1246), Par. S. Martini (en 1251), S. Martinus (vers 1330, en 1368), Saint-Martin (en 1444), Sainct Martin (en 1535-1536), Saint Martin des Bois (en 1663), Saint Martin des Prés (en 1690).

Ville de Saint-Martin-des-Prés (Bretagne).

Note 1 : Saint-Martin-des-Prés est connu dès 1225 pour ses Trois Foires en la Porte-aux-Moines (les foires de Quenestevoy).

Note 2  : liste non exhaustive des maires de Saint-Martin-des-Prés : Guillart de Marville (1808-1833), Jean-François Burlot (1833-1846), Jean-Baptiste Jouan (1846-1852) Jean-François Pochon (1852-1870), Jean-Baptiste Perrichon (1870-1881), Mathurin Tanguy (1881-1882), Pierre-Marie Malestroit (1892-1895), Jean-Baptiste Menguy (1895-1899), Jean-Baptiste Fraboulet (1899-1909), Ange Perrichon (1909-1925), Jean-Baptiste Collin (1925-1945), Léon Sérandour (1945-1959), Marcel Lesturgeon (1959-1971), Marie-Annick Dubois (1971-1983), Christian Le Riguier (1983-2020), etc...

Note 3 : la commune de Saint-Martin-des-Près est formée des villages : la Ville-Buard, la Congrais, la Ville-Beaud, la Ville-Rouault, Kerverbel, Ville-aux-Coquens, Guembourg, Kerault, Guermarquer, Lingueneuc, Kernabat, Guermabot, Loguelot, Kerarin, la Porte aux Moines, Roselic, Kerguetus, Saint-Jean, la Ville-Jean, Cléhunault, etc… Parmi les lieux dits : Moulin de Saint-Yviec.

Ville de Saint-Martin-des-Prés (Bretagne).

Voir   Ville de Saint-Martin-des-Prés (Bretagne) " François-Olivier Le Goff, prêtre natif de Saint-Martin-des-Prés, mis à mort par les colonnes mobiles en 1799 ".

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PATRIMOINE de SAINT-MARTIN-DES-PRES

l'église Saint-Martin date de 1665. Primitivement dédiée à saint Germain, elle est reconstruite en 1732-1733 par Yves Le Poullain (architecte à Guingamp). Elle comprend une nef avec bas côtés de cinq travées et clocher extérieur, pas de transept, et un choeur. Elle date du XVIIIème siècle. Son plan est dû à l'architecte Yves Poullain, demeurant à Saint-Jean-Kergrist, alors trêve de Saint-Michel de Plouisy, qui dressa également le devis s'élevant à 20.566 livres le 30 décembre 1731. Les travaux furent adjugés au recteur M. Alexis-Guillaume Tanguy au profit de Thomas Tanguy. La flèche a été restaurée au milieu du XIXème siècle et la toiture refaite au XXème siècle sur les plans de M. Hédou de la Héraudière (R. Couffon). Le retable du maître-autel ou tabernacle, oeuvre d'Yves Corlay, provient de la chapelle des Carmes de Quintin et date de 1665. On y trouve un bénitier provenant de l'ancienne chapelle Saint-Benoît. Les armes des Thomé de Keridec (seigneurs de Cléhunault) et de Rohan se voient sur les vitraux. L'église abrite une statue de saint Pierre (XVII-XVIIIème siècle). Avant de reconstruire l'édifice, une enquête fut faite, le 30 décembre, sur les prééminences de cette église, par maître Barthélemy-François Danyel de Penroz (ou Pen-Roz), procureur fiscal de Corlay : "Les armes des Rohan-Guémené s'y voyaient dans la vitre principale et dans la chapelle du Rosaire comme seigneurs fondateurs. Un blason d'azur à la croix dentelée d'or, au premier quartier de gueules à 4 mâcles d'or, figurait au 3ème soufflet de la principale vitre et sur une tombe sous le maître-autel, pour les prééminences de Kerver-Vaugaillard, fief relevant de Corlay avec gibet au bourg de Saint-Martin-des-Près, et droit de soule, le jour des Rois, à l'issue de la messe dominicale, laquelle soule doit être fournie sur le banc dudit seigneur joignant le balustre du sanctuaire du côté de l'Evangile. L'abbé de Bonrepos (ou Bon-Repos) nia ses prééminences et refusa donc toute contribution aux réparations demandées. Les propriétaires de Cléhunault déclarèrent avoir chapelle prohibitive faisant aile du côté de l'Evangile avec armes en vitre et en bosse, banc clos et tombe élevée prohibitifs, aux armes : d'argent au lion de sable armé, lampassé et couronné d'or, parti à droite de 3 bandes d'argent et de gueules, armes aussi reproduites sur les tombes et au milieu de la grande vitre. M. du Boisgelin de Kersa y possédait, à cause de son manoir du Bot, un accoudoir, du côté de l'épître, armoyé à ses armes. Les propriétaires de Guernemot, de Kermarquer, de Kerguellin, et autres y avaient des tombes ou escabeaux qui furent mentionnés sans indication d'armoiries" (Frotier de la Messelière) ;

Eglise de Saint-Martin-des-Prés (Bretagne).

la chapelle Sainte-Barbe de la Porte-aux-Moines (1769-1775). L’édifice actuel, de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés, porte la date de 1769 et son clocher celle de 1775. On y voit les armes des du Houlle, anciens seigneurs du Vaugaillard et de Kerver. " Il porte les armes de la seigneurie de Kerpers : (d'azur à) une croix dentelée (d'or) " (R. Couffon). Une ancienne chapelle est mentionnée dans les cahiers de compte de la paroisse de Saint-Martin-des-Prés en 1697 ;

la chapelle Saint-Roch de la Ville-Morvan (XVIème siècle). Edifice de plan rectangulaire datant du XVIème siècle et très restauré. La charpente présente une ferme intermédiaire avec tirants engueulés et blochets. Elle abrite les statues anciennes de saint Roch, saint Benoît et sainte Appoline. Une statue de Notre-Dame de Pitié dont la robe était losangée d'or a disparu. On y voit un petit retable daté du XVII-XVIIIème siècle. On y voit les armes de Cléhunault (Espinay de Cléhunault) seules et mi-parties de Coëtquen ;

la chapelle Saint-David (début XVIème siècle et 1705), située à La Ville-es-Coquens. Edifice de plan rectangulaire datant du début du XVIème siècle et très restauré au début du XVIIIème siècle ainsi que l'indique d'ailleurs l'inscription : I. MENGUY Fit 1705. Elle abrite les statues anciennes de la sainte Vierge au croissant, autre sainte Vierge, et saint David. Elle porte, à son chevet, les armes des Tanguy de la Congraye, famille qui a donné deux abbés de Landévennec au XVIIème siècle, ainsi que les armes en alliances des Tanguy ;

la chapelle Notre-Dame de Délivrance ou de Cléhunault est dédiée à Notre-Dame de Délivrance de Quintin. Petit oratoire rectangulaire avec chevet à pans coupés et attenant à l'aile sud-ouest du manoir. Il renferme les statues de saint Pierre et de sainte Julienne, un retable du XVIIIème siècle et des portraits de saints de DUPONT de Pontivy ;

la chapelle Saint-Jean-Baptiste (1878). De plan rectangulaire. La bénédiction de sa première pierre eut lieu le 24 juin 1878 et celle de la chapelle le 24 juin 1879. L'édifice précédent datait de 1817. " Mobilier : Statues anciennes de saint Jean-Baptiste et de saint Michel, cette dernière provenant de la chapelle Saint-Michel " (R. Couffon) ;

l'ancienne chapelle de Kernabat, dédiée jadis à Saint-Benoît et aujourd'hui disparue. Elle avait été reconstruite en 1702 et a disparu depuis 1900. Une fontaine, à quelque distance de Kernabat, s’appelle fontaine Dom Louis ;

les anciennes chapelles aujourd'hui disparues : - la chapelle de Saint-Michel. Elle dépendait jadis de l'abbaye de Bon-Repos et fut démolie pendant la Révolution. Auprès de son emplacement, se trouve la fontaine Saint-Michel ; - la chapelle de La Congraie. Elle avait servi de cellier avant de disparaître. Il s'agissait d'un édifice rectangulaire avec les angles abattus datant du XVIIème siècle. Certains habitants prétendent que la chapelle était dédiée à saint Hubert ; - les chapelles de Kerdano et de Saint-Yviec ;

les croix de Saint-David (1705), de Kérabremeur (XVIIème siècle), de Questucot (1757), de Kervers ou de Kernabat (1571), de la Congraie ;

les fontaines des Saintes Reliques (1909), de Saint-Germain, Saint-David, Saint-Jean, Dom Louis, Sainte-Barbe, Saint-Roch, Saint-Jean-Baptiste ;

le manoir de la Congraie. Il est aujourd'hui en grande partie détruit. Sur une cheminée du manoir étaient peintes les armes des Tanguy, timbrées d'un casque et tenues par deux anges ;

le manoir de Cléhunault ou Cléhunaut (XVème siècle). Une partie date de 1418. L'autre partie date du XVII-XVIIIème siècle. Le manoir est passé aux familles de Rosnyvinen de Guitté, d'Espinay, Guymarho, Le Franc des Fontaines, Thomé de Keridec et Brigon de Léhen ;

Manoir de Saint-Martin-des-Prés (Bretagne).

le manoir de la Ville-Rouault (1671). Ce manoir fut construit au XVIIème siècle par la famille Le Bégnec, puis a été transmis par héritage aux familles du Faure de Prouilhac, Le Borgne de la Tour, de Cavelier de Cuverville et de Gréaulme. Il possédait jadis une cour close, un porche armorié, une galerie sur colonnes, un escalier en saillie, des gerbières à fronton et fenêtres grillées ;

le manoir de Kervers ou Kerver (1625 et XVIIIème siècle). Une des cheminées du manoir portait jadis les armes de Durfort et sa façade celles des Choiseul-Praslin, ancêtres des de Nédonchel, de Calonne de Courtebourne, de Polignac et Frotier de Bagneux, qui se sont successivement transmis cette terre ;

le manoir de Kerphilippe (1421) ;

le manoir de la Ville-es-Coquens. On y voit l'inscription F : P : IAN COLIN DOIS COLIN 1722, surmontée d'un calice ;

les maisons de la Ville-es-Coquens ;

les maisons à la Ville-Jean (1763), Kerphilippe (1731), Kérabremeur (1670), Guémarquer (1683), Questucot (1723), Kermoël (1777), au bourg (XVIIème siècle), à Congraie (1767) et à Kerrault (1668) ;

la "Maison Roge" (1767), située à la Congraie ;

6 moulins dont les moulins à eau de Cléhunault, de Guembourgh ou Guenbourg, de Saint Yviec, de la Ville-Rouault, de la Ville-Jean ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-MARTIN-DES-PRES

- l'ancien domaine de la Ville-Ruault. Voici quelques informations sur les différents propriétaires : — LE BEGUEC : sieur de la Ville-Ruault, en Saint-Martin-des-Prés. Prigent Le Béguec, sieur de Beauregard, en Maroué (puis en Saint-Aaron), près Lamballe, et de la Ville-Ruault, épousa, en 1718, Agnès Le Goffury du Vizieu, dont : Jean-Baptiste Le Béguec, sieur de Beauregard et de la Ville-Ruault, marié à Perrine-Claire Bossinot du Fresne, dont : Marie-Jeanne-Claire Le Buéguec, dame de Beauregard et de la Ville-Ruault, mariée à Marc-Joseph du Faure de Prouilhac. Blason :d’or à 3 fasces de sable. — DU FAURE DE PROUILHAC : propriétaire de la Ville-Ruault en Saint-Martin-des-Prés. Marie-Joseph du Faure de Prouilhac épousa Marie-Jeanne-Claire Le Béguec de Beauregard, héritière de la Ville-Ruault, dont : Catherine du Faure de Prouilhac, mariée en 1812 à Louis-Marie-Hippolyte Le Borgne de la Tour. Blason : d’argent au lion couronné de sable ou de gueules, ou : d’azur au lion d’or, couronné, armé et lampassé de gueules. — LE BORGNE DE LA TOUR : Propriétaire de la Ville-Ruault, en Saint-Martin-des-Prés. Catherine du Faure de Prouilhac, héritière de la Ville-Ruault, épousa, en 1812, à Quintin, Louis-Marie-Hippolyte Le Borgne de la Tour, dont : Armand, marié à Marie-Adélaïde de la Fruglaye, dont : Marie-Blanche-Adélaïde Le Borgne de la Tour, héritière de la Ville-Ruault, mariée, en 1887, à Jules-Marie Vicomte de Cavelier de Cuverville. Blason : d’azur à 3 huches d’or, posés 2 et 1. — DE CAVELIER DE CUVERVILLE : Propriétaire de la Ville-Ruault, en Saint-Martin-des-Prés. Jules-Marie de Cavelier de Cuverville épousa, en 1887, Marie-Blanche-Adélaïde Le Borgne de la Tour, héritière de la Ville-Ruault, manoir transmis à sa fille Marie, épouse du Comte Bertrand-Henri de Greaulme. Blason : d’azur à 3 croissants d’or, posés 2 et 1. — DE GREAULME : propriétaire de la Ville-Ruault en Saint-Martin-des-Prés. Le comte Bertrand-Henri de Gréaulme a épousé Marie de Cavelier de Cuverville, héritière de la Ville-Ruault. Blason : de sable à 3 coquilles d’or, posées 2 et 1, ou : d’argent à la grue de sable armée d’or, au chef de sable chargé de 3 coquilles d'argent.

- l'ancien domaine du Bot. Le manoir du Bot conservait encore au milieu du XXème siècle une curieuse galerie, formant porche, avec colonnes de pierre et portail. Il appartenait aux de Boisgelin de Kersa au XVIIIème siècle et a été acquis ensuite par les propriétaire du château de Quintin. Voici quelques informations sur les différents propriétaires : — DE BOISGELIN : seigneurs du Bot, en Saint-Martin-des-Prés. Un de Boisgelin du Bot fut sénéchal de Corlay au XVème siècle. Lors de l’enquête sur les prééminences de l’église de Saint-Martin-des-Prés, en 1731, M. de Boisgelin de Kersa y possédait, à cause de son manoir du Bot, un accoudoir orné de ses armes, du côté de l’épître. Blason : écartelé aux 1 et 4 de gueules à la molette d’éperon à 5 rais d’argent, aux 2 et 3 : d’azur plein. — DE NEDONCHEL : propriétaires du Bot et de Kerver, en Saint-Martin-des-Prés. Georges-Alexandre-François, Comte de Nédonchel, épousa en 1829, Marie-Louise-Antoinette de Choiseul-Praslin, héritière de ces terres qu’elle transmit à sa fille Caroline, mariée en 1863 à Amédée-Marie-Joseph-Paul de Calonne marquis de Courtebourne. Blason : d’azur à la bande d’argent. — DE CALONNE DE COURTEBOURNE : Propriétaire du Bot et de Kerver, en Saint-Martin-des-Prés. Amédée-Marie-Joseph-Paul de Calonne, marquis de Courtebourne, épousa, en 1863, à Paris, Caroline de Nédonchel, héritière du Bot et de Kerver, dont postérité éteinte. Blason : d’argent à l’aigle de sable. — FROTIER DE BAGNEUX : propriétaires du Bot, Kerver et autres terres en Saint-Martin-des-Prés. Pierre-Adalbert-Marie-Guilhem Frotier comte de Bagneux, député de la Seine-Inférieure, mort à Paris en 1923, avait épousé en 1872 Isabelle de Polignac, fille de Clotilde de Choiseul-Praslin. Elle hérita, en 1905, de Caroline de Nédonchel, marquise de Calonne de Courtebourne, sa cousine-germaine ; ses biens de Saint-Martin-des-Prés appartiennent en 1945 à ses petits-fils, les comtes Jean et François Frotier de Bagneux. Blason : d’argent au pal de gueules accosté de 10 losanges de même posées 2. 2. et 1. de chaque côté.

- l'ancien domaine de Cléhunault. Liste de quelques propriétaires : — DE CLEHUNAULT : Seigneur dudit lieu, en Saint-Martin-des-Près. Cette famille, originaire de Saint-Martin-des-Près, est connue depuis Jean de Cléhunault, maître d'hôtel de la reine Anne de Bretagne en 1508. Nicolas de Cléhunault, mort dès 1534, avait épousé Jacquemine de Coëtquen dont les armes se voyaient encore en 1731 dans les verrières de l'église de leur paroisse. Pierre de Cléhunault, époux de Briende du Tiercent, eut pour fille : Renée, dame de Cléhunault, seconde femme de Guillaume de Rosnyvinen, dit de Guitté, seigneur de Vaucouleurs, en Trélivan. Blason : d'argent au lion de sable, armé, lampassé et couronné d'or. — DE GUITTE : seigneurs de Cléhunault en Saint-Martin-des-Prés. Guillaume de Rosnyvinen, substitué aux nom et armes de Guitté, seigneur de Vaucouleurs, en Trélivan, dès 1513 épousa : 1° Jeanne de Tréal ; 2° Renée de Cléhunault ; 3° Artuse de Romillé, laquelle vivait encore en 1574. Il avait eu de sa seconde femme : Guy de Guitté, seigneur de Vaucouleurs et de Cléhunault, assassiné en 1565, époux de Jacquemine de Boisriou, Morte en 1692, remariée à Briant de Châteaubriant. Elle avait eu de son premier mariage : Anne de Guitté, dame de Vaucouleurs, de Plumaugat, d’Yvignac et de Cléhunault, mariée à Louis d’Espinay, seigneur de la Marche. Blason : d’azur à la croix d’argent, qui est de Guitté de Vaucouleurs. — Néanmoins, une cloche de l’église de Trélivan porte encore de nos jours l’ancien blason de Rosnyvinen : d’or à la hure de sanglier de sable, défendue d’argent, arrachée de gueules. — D'ESPINAY : seigneurs de Cléhunault en Saint-Martin-des-Prés. Louis d’Espinay, seigneur de la Marche, marquis de Vaucouleurs, chevalier de Saint-Michel en 1570, mort en 1600 à Plumaugat, avait épousé Anne de Rosnyvinen dite de Guitté, dame de Vaucouleurs, en Trélivan, d'Yvignac, de Plumaugat et de Cléhunault. Elle eut pour fils Charles d'Espinay marquis de Vaucouleurs, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et chevalier de Saint-Michel, marié en 1600 à Marie de Chaunay, et Jacques d'Espinay, seigneur de Cléhunault, dont la fille Perronnelle porta cette seigneurie vers 1640 à Georges Guymarho seigneur de Kersallo. Blason : d’argent au lion coupé de gueules sur sinople, couronné, armé et lampassé d’or. — GUIMARHO : seigneurs de Cléhunault, en Saint-Martin-des-Prés. Georges Guimarho, seigneur de Kersallo, en Cléguer, épousa, en 1642, Perronnelle d’Espinay, héritière de Cléhunault. Il en eut deux fils : Bertrand, seigneur de Kersallo, et Gabriel, seigneur de Lorière, maintenus nobles le 10 avril 1669. Blason : d’or à la bande de gueules accompagnée en chef d’une merlette de sable. — LE FRANC DES FONTAINES : propriétaires de Cléhunault, en Saint-Martin-des-Prés. Cette famille a possédé au XIXème siècle le manoir de Cléhunault. — THOME DE KERIDEC : propriétaires de Cléhunault, en Saint-Martin-des-Prés. Blason : De gueules au héron d’argent perché sur un rocher de même mouvant de la pointe. — BRIGNON DE LEHEN : Propriétaire de Cléhunault, en Saint-Martin-des-Prés.Cette famille possède vers 1946 le manoir de Cléhunault, acquis des Thomé de Keridec. Blason : d’azur à la tête de léopard d’or accompagnée de 3 merlettes de même posées 2 en chef et 1 en pointe.

- l'ancien domaine de Kerver (ou Kervers). Voici quelques informations sur les différents propriétaires : — DE LA FRUGLAYE : seigneurs de Kerver et du Vaugaillard. Le manoir de Kerver appartenait en 1669 à François-Hyacinthe de la Fruglaye. Blason : d’argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules. — DE DURFORT : ducs de Quintin-Larges, seigneurs de Kerver en Saint-Martin-des-Prés. Louis de Durfort duc de Lorge, épousa Marie-Marguerite-Reine Butault de Marzan, dont : Guyonne-Marguerite-Philippine de Durfort, héritière de Quintin, Lorge, Kerver et autres lieux, mariée en 1754 à Renaud-César-Louis de Choiseul duc de Praslin. Blason : écartelé aux 1 et 4 : d’argent à la bande d’azur, aux 2 et 3 : de gueules au lion d’argent ; brisé d’un lambel de 3 pendants brochant en chef sur le tout. Ces armoiries se voient sur une cheminée du manoir de Kerver, en Saint-Martin-des-Prés. — DE CHOISEUL-PRASLIN : Seigneur du Bot et de Kerver, en Saint-Martin-des-Prés. Renaud-César-Louis de Choiseul, duc de Praslin, épousa, en 1754, Guyonne-Marguerite-Philippine de Durfort de Lorge, héritière du duché de Quintin-Lorges dont dépendaient le manoir de Kerver et autres terres en Saint-Martin-des-Prés. Il eut, entre autres enfants : César-René de Choiseul-Praslin, marié : 1°, en 1810, à Amélie-Cécile-Charlotte de Mauconvenant de Sainte-Suzanne ; 2°, en 1816, à Catherine-Innocente de Rougé. Du premier mariage naquit entre autres enfants : Marie-Louise-Antoinette, héritière du duché de Quintin., mariée en 1829 à Georges-Alexandre-François, Comte de Nédonchel : du second lit vint : Clotilde-Eléonore, mariée en 1847 à Jules-Calixte marquis de Polignac, dont la postérité recueillit en 1905, la succession de la marquise de Calonne de Courtebourne, fille de la Comtesse de Nédonchel. Blason : d'azur à la croix d'or cantonnée de 18 billettes de même, posées 2, 1, 2 dans chaque canton du chef et 2 et 2 dans chaque canton de la pointe. Ce blason, supporté par 2 lions et timbré de la couronne ducale, se voit encore sur le manoir de Kerver.

- l'ancien domaine de la Congraie. — DE LA MOUSSAYE : propriétaires vers 1946 de la Congraie, en Saint-Martin-des-Prés. Blason : d’or fretté d’azur. (Frotier de la Messelière).

 

En 1789, Cléhunault possédait un droit de haute, moyenne et basse justice, et appartenait à M. de l'Isle. Kervert, autre terre noble, avait aussi une haute justice, et appartenait en 1789 à M. de Kervert.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 6 nobles de Saint-Martin-des-Prés :

Jehan GOURET (8 livres de revenu) ;

Guillaume LA GOULLE (2 livres de revenu) ;

LE PIQUART (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Noël LE PROVOST ;

Jehan DE LESBLAY (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Roland DE LESBLAY (25 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

 

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, le nobles suivant de Saint-Martin-des-Prés (Saint Martin des Prez) était présent :

Jehan du Mur, représenté par Henry du Mur son frère, archer en brigandine. Injonction d'un autre archer.

 

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Saint-Martin-des-Près (Saint Martin) apparaissent :

le sieur de Clymault (Cléhunault ?) ;

François du Mur, sieur de Kerguern, présent, dict faire arquebusier à cheval ;

Jehan Floch, default ;

Guillaume du Bot, default ;

Jehan le Mercier, default ;

Les héritiers d'Olivier Blohiou, default.

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