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Le navire négrier de Saint-Malo, Le Saint-Esprit, en 1789

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Instructions pour le navire négrier de Saint-Malo, "Le Saint-Esprit" en 1789.

Les plus grands noms de Saint-Malo, Chateaubriand, Surcouf, La Mennais, sont liés à la traite des noirs. Parmi les familles ayant exercé ce commerce, la famille Meslé de Grandclos tient une place à part, par la diversité de son commerce et par l'importance de sa fortune. En 1984, le descendant de cette famille me contactait pour me présenter ses archives familiales. Après un rapide inventaire à Paris j'œuvrais pour le dépôt de ces documents aux Archives municipales de Saint-Malo. De nombreux documents révolutionnaires, mais également les pièces consacrées au voyage en Chine et à la traite des noirs sont les éléments les plus dignes d'intérêts de ces archives. Relativement à la traite, ce document intitulé « Instructions pour Monsieur Nicolas Dufresne Legue capitaine du navire le Saint Esprit 9ème voyage armé à Saint-Marlo par Mr Grandclos Meslé, communes entre lui et M. Le Forestier capitaine du navire le Baron de Binder » représentant six pages manuscrites, décrit toutes les opérations que doivent effectuer des capitaines négriers de Saint-Malo. Il est par là un témoignage précieux des activités commerciales des armateurs malouins aux derniers jours de la monarchie absolue.

« Monsieur Grandclos Meslé de Saint-Malo, propriétaire des navires Le Baron de Binder, capitaine Mr Le Forestier de la Mettrie, équipé pour traiter six cents noirs à la côte d'Or ; et le Saint-Esprit, capitaine Mr Dufresne Legue, équipé pour traiter cinq cents noirs en la même côte d'Or ; enjoint aux deux capitaines de combiner leurs opérations de manière à ce que le navire le Baron de Binder soit expédié de la côte pour le cap français avec les six cents têtes de noirs premiers traités par les deux navires, même jusqu'à sept cents têtes si la traite le permet, sans retardement nuisible, et que ce navire donne au navire le Saint-Esprit les marchandises de traite qui devront lui rester, en échange des noirs que celui-ci lui aura donné ainsi que in vivres des noirs, d'équipage, d'état major, excepté ceux qui lui seront indispensables pour se rendre avec sa cargaison au cap français : il lui laisserait même les officiers et gens d'équipage qui ne lui seraient pas indispensables et des agrés de rechange s'il était arrivé au navire le Saint Esprit quelque accident, afin que ce navire reste en état de recommencer sa traite comme s'il arrivait à la côte et qu'avec les épargnes de marchandises que les deux navires auront pu faire dans le commencement de leur traite commune, le Saint Esprit reste en état de soutenir la concurrence des navires étrangers à la société qui se trouvent à la côte, même de faire la loi à ceux qui voudraient la lui faire et d'accomplir sa nouvelle traite avec succès.

Pour plus de facilité à remplir cette combinaison, les deux navires partiront à peu de jours près de Saint-Malo pour se rendre à Lisbonne, d'où ils sortiront à peu près ensemble pour se rendre à la côte d'Or faisant échelle à Sama ou ailleurs pour y prendre les pirogues avec lesquels pirogueurs le Baron de Binder conditionnera, qu'en partant de la côte pour l'Amérique il les payera de la moitié de ce qui sera convenu parce qu'ils serviront au transport des marchandises et des trois cents noirs qu'il recevra d'un autre navire, outre les trois cents qu'il compte traiter, et que l'autre moitié de ce qui sera convenu sera payé par cet autre navire, parce qu'ils le serviront jusqu'à la fin de la traite qu'il fera pour remplacer les noirs que le Baron aura reçu.

Pour la facilité de l'expédition il paraîtrait convenir que le Baron de Binder fixerait le lieu de sa traite le plus au vent, tel que Juda ou Portenove et que le Saint Esprit fixerait le lieu de sa traite sous le vent de ces deux rades tels qu'Aunis ou Badagric, parce qu'aussitôt que le Baron aurait traité de deux à trois cents noirs et qu'il apprendrait que le Saint Esprit en aurait traité de trois à quatre cents le capitaine du Baron de Binder lèverait l'ancre et se rendrait vent arrière mouiller par le travers du Saint Esprit à petite distance suffisante pour ne pas s'aborder ou étant affourché et avoir établi des ossières en va et vient il transporterait avec ses bateaux les noirs du Saint Esprit à son bord avec sûreté et facilité, de même qu'il enverrait à bord du Saint Esprit toutes les marchandises, vivres à nègres et autres qui ne seraient plus nécessaires au Baron et qui mettraient le Saint Esprit en état de donner la loi à ceux qui voudraient la lui faire ; aussitôt les six à sept cents noirs reçus à bord du Baron et qu'il aura transbordé les marchandises et vivres, il fera route pour les isles de relâche même pour le cap français s'il juge être en état d'entreprendre le trajet.

S'il se trouvait beaucoup de navires sur la côte en égalle concurrence dans chaque port à proportion de la traite qui s'y fait, alors il conviendrait que les deux navires le Baron et le Saint Esprit se fixeraient dans le même lieu de traite quoiqu'ils se fissent concurrence, parce qu'au lieu de se nuire comme le ferait un navire étranger à la société, ils s'aideraient réciproquement en traitant chacun de son côté, ils seraient deux à partager la traite qui se ferait dans la place, de manière que s'il se trouvait huit navires dans chaque port, ils auraient le quart de ce qui se traiterait dans le port le plus abondant et expédieraient plus promptement le grand navire ; au lieu qu'ils n'auraient que le huitième de chaque port dont un des ports serait médiocre, et ils auraient beaucoup plus de difficuté pour le transport des noirs et marchandises que s'ils étaient dans la même rade.

En cas d'avis différents lorsque les capitaines se concerteront à la côte d'Or, l'avis de Mr Dufresne Legue sera suivi, et Mr Le Forestier de la Mettrie l'exécutera à peine d'en répondre, à quoi il s'oblige ; mais l'avis de Mr Le Forestier de la Mettrie sera suivi sous la même peine par l'officier qui succéderait au commandement du navire le Saint Esprit en cas de décès de Mr Dufresne Legue.

S'il arrivait accident à l'un des navires (ce que Dieu ne veuille) chacun des navires étant équipé comme s'il devait opérer seul, celui qui ne serait pas perdu ferait sa traite et la porterait à la consignation de Messieurs Slasse Foachi, P. Morange et Hardivillier au cap français.

Instructions particulières à Mr Dufresne Legue.

En sortant de ce port, vous ferez route pour vous rendre à Lisbonne et y étant arrivé, vous vous adresserez à Mr Jacintho Fernandez Bandeira pour lequel vous êtes porteur de lettre. Je vous ai recommandé à ce négociant, et lui ai donné ordre de vous livrer onze cents rôles tabac de Bahia de bonne qualité que je vous recommande de voir peser et préparer. Je lui marque aussi de vous fournir les sommes dont vous aurez besoin pour les frais de votre relâche, m'obligeant à acquitter les traites que vous ferez sur moi, payables dans Paris à quatre-vingt-dix jours de délai, parce qu'avec ces traites, vous solderez tous comptes avec Mr Bandeira et avec tout autre fournisseur.

Votre relâche doit être la plus courte possible, aussitôt que vous aurez embarqué votre tabac, vous ferez toute diligence pour reprendre la suite de votre voyage, vous ferez bien attention pendant votre séjour à Lisbonne de ne pas dire que vous êtes destiné pour la côte d'Afrique mais pour nos colonies.

En sortant de Lisbonne vous ferez route pour vous rendre à la côte d'Or pour y faire votre traite de noirs, dans les lieux que vous croirez les plus avantageux depuis le petit Popo jusqu'à Aunis, votre cargaison étant composée pour traiter dans cet espace de la côte en observant ce qui est prescrit dans les instructions communes en tête des présentes. Si cependant à commencer au cap de Palme vous trouviez à traiter quelques captifs le long de la côte vous le ferez, mais sans forme d'établissement ni perdre de temps.

Lorsque vous aurez doublé le cap des trois pointes, vous vous rendrez à Sama, à Commendo ou à la Mine, pour vous y pourvoir de deux pirogues, de vingt un canoteurs, d'eau de bois patron et bombe comprise pour vous rendre ensuite à la rade du petit Popo où vous apprendrez les premières nouvelles de la situation au basé de la côte.

Si à votre arrivée sur la rade du petit Popo vous prévoyez en y restant quelques jours pouvoir y traiter quelques captifs ; vous expédierez une pirogue avec un officier qui ira à Juda, à Epée, à Portenove, à Badagris, à Aunis ou autres lieux pour s'instruire de l'état des affaires. Vous préviendrez votre officier du temps que vous devez rester sur la rade du petit Popo afin qu'il vienne vous y joindre, ou qu'il vous trouve sur la rade de Juda. Mais si à votre arrivée sur la rade du petit Popo, vous y trouviez la traite rare et rendue difficile par la concurrence ou par toute autre raison vous n'y passerez que le temps nécessaire pour vous en assurer et vous vous rendriez sur la rade de Juda, d'où vous expédieriez aussitôt votre pirogue pour le bas de la côte. Vous attendrez le retour de votre pirogue sur cette rade et pendant le temps qu'elle sera à faire son voyage, vous correspondrez avec le gouverneur du fort français à Juda, ou avec tous autres qui vous instruiront du prix et de l'état de la traite et au retour de votre officier vous balancerez les choses et donnerez la prefference à celui des ports dans lequel vous croirez faire l'expédition la plus prompte, la plus belle et la plus nombreuse, ainsi que celle du Baron de Binder que vous devez expédier.

S'il arrivait que vous expédieriez un bateau pour traiter et transporter des nègres et des marchandises et que ce bateau fit quelque perte de noirs ou de marchandises dans les voyages que vous lui ferez faire, ou qu'il souffrit quelque échec, vous en rapporterez procès verbal bien détaillé, et en bonne forme afin de me mettre à lieu d'avoir mon recours vers les assureurs, les assurances étant faites sur les bateaux et allèges comme sur le navire.

Vous êtes saisi de la facture de votre cargaison montant à 7266 onces 1/2 bien assortie en toutes sortes de marchandises. J'ai confiance dans votre intelligence et dans votre activité pour en tirer bon parti. Votre séjour à la côte doit être le moins long possible, sans néanmoins y faire de sacrifices ruineux. Vous devez vous attacher le plus possible à former une belle cargaison de noirs et à la rendre en bon état au cap français à la consignation de Mr Stanislas Foache, P. Morange et Hardivillier, vous ne prendrez aucun nègre à fret à moins que des raisons avantageuses à votre traite ne vous y décideraient.

Vous êtes parfaitement munis d’ancres, de tables et de tout le nécessaire pour parer aux coups de vent qui arrivent quelquefois sur la côte d'Or. Vous êtes également bien équipé pour vous mettre en sûreté contre tous les événements et abondamment pourvu de vivres de toute espèce et de tout le nécessaire pour le cours de votre voyage. D'ailleurs au besoin vous vous ferez délivrer par le Baron de Binder ainsi que le portent les instructions en tête des présentes ce qui vous serait nécessaire.

Si dans le lieu où vous ferez votre traite, vous pouviez faire de bonne eau suffisamment pour vous rendre directement au cap français sans être obligé de relâcher aux îles du Prince, ou de Saint-Thomé, je vous invite à le faire et à vous dispenser de ces relâches, à moins que vous n'y seriez encore forcé pour y prendre des vivres pour les noirs, ce que je ne pense pas en ayant abondamment et de bonne qualité dans tous les cas étant forcé de relâcher vous devez donner la préférence à Saint-Thomé, à moins que vous ne pourriez attraper à la bordée que l'isle du Prince.

Votre relâche dans l'une ou dans l'autre de ces îles doit être courte, vous n'y débarquez point vos captifs à moins d'y être forcé par maladie scorbutique seulement ou par quelqu'autre événement imprévu, parce qu'on est exposé à y en perdre par la fraîcheur de la terre, que par maladie et désertion, lorsque vous vous serez muni d'eau, de boire et de vivres vous en appareillez et ferez route pour vous rendre au cap français où étant arrivé vous vous adresserez à Mrs Stanislas Foache, P. Morange et Hardivilliers pour y faire votre vente de noirs. Il ne convient pas de risquer d'aller vendre à Leogane ruiné par l'ouragan du 16 août 1788 mais comme l'Espagne vient de permettre l'introduction des nègres de traite étrangère dans les colonies, si de concert avec Messieurs Stanislas Foache, P. Morange et Hardivillier vous prévoyiez pouvoir vendre une partie de vos noirs dans l'isle de Cuba, à trois cents piastres fortes ou gourdes chaque tête de nègre prix commun et argent comptant, comptés, en ce cas vous pourriez y envoyer à la vente, par bâtiment que vous affréteriez dans la colonie, une centaine de nègres sous la conduite et gestion d'un ou plusieurs de vos officiers et de telle autre personne de la maison de Messieurs Foache ou de sa confiance, soit pour gérer la vente s'il n'y avait pas de correspondance, soit pour en charger des correspondances et la faire de concert avec eux. Dans le cas qu'on envoie à la Havane Mrs Frasca Arboré et cie de Cadix m'ont cité Mr Le Marquis Justies de Sainte-Anne comme une des maisons les plus solide et des plus intelligentes de la Havane. Je vous préviens que quelqu'avantage qui se trouvat dans la vente à la Havane, il ne convient pas d'y aller avec votre Navire, parce que je serais en contravention, soumis à rapporter le double du droit de tonneau en compensation des acquits de Guinée, à payer les droits sur toutes les marchandises de votre cargaison, et peut-être à la confiscation, par l'impossibilité de rapporter vos acquits à caution duement déchargés dans nos colonies. Ce qui me fait encore penser qu'en expédiant dans l'île de Cuba, il conviendrait néanmoins que la partie que vous enverriez fut ainsi que le reste de la cargaison censée vendue au Cap Français, afin que la vente paraisse entière, et qu'il n'y ait aucune difficulté, soit pour vous procurer le certificat d'introduction qui m'assure la gratification par tonneaux reçue au départ, soit pour faire décharger votre acquit à caution. Il serait préférable de vendre au Cap français à trente piastres gourdes de moins à des Espagnols ou autres spéculateurs qui y payeraient comptant compté.

Vous recommanderez de faire le plus de comptant possible et de choisir pour les ventes à terme des débiteurs de tout repos, vous prierez aussi ces Messieurs de vous retenir le moins de temps possible dans la colonie et de vous composer un riche et entier chargement du produit de votre vente : et si après le navire chargé, il reste du comptant, vous l’apporterez en piastres, jusqu’à huit livres cinq sols chaque piastre, tant parce que la denrée provenant de ces piastres, qui payerait un fret sur un autre navire ne produirait pas comme les piastres, que par l'avantage de pouvoir réarmer le navire pour la traite aussitôt son retour, ce que je ne ferais pas s'il ne rapporte de l'Amérique une assez grosse somme pour le réarmer.

Vous apporterez la plus grande économie pendant le cours de votre voyage et recommanderez à vos officiers de veiller à la distribution des vivres et à les économiser. Ce sera surtout pendant votre séjour dans la colonie qu'il faut plus d'exactitude.

Vous ferez décharger votre acquit à caution que vous me rapporterez en bonne règle et rapporterez égallement le certificat de la quantité de têtes de nègres que vous aurez déchargé dans la colonie. A cette occasion, je vous observe que l'arrêt du conseil d'état du roi du 26 octobre 1784 exige, article 6, pour jouir de la gratification de 40. par tonneau de continence exige dis-je et assujetti le capitaine à rapporter le certificat dont le modèle est annexé à la fin du dit arrêt, du nombre de têtes de nègres que vous aurez introduit dans la colonie, sans lequel certificat on serait forcé de rendre au double la gratification reçue. Vous avez ci-joint une copie du dit arrêt.

Quoiqu'il n'y ait nulle apparence de guerre, si elle survenait et que vous l'apprissiez ou que quelques événements forcés et imprévus vous missent dans le cas de passer par la bande du sud de Saint-Domingue, alors vous mouilleriez dans la rade des Cayes et y feriez votre vente de nègres en choisissant et prenant un négociant le plus accrédité et intelligent pour vous aider à faire cette vente, avec lequel vous conviendriez d'un pour d'indication et de deux pour cents sur les retours. Mais observez que je n'ai aucune envie que vous vendiez aux Cayes et qu'il n'y a qu'une chasse de navire ennemi sur la tête du vent de Saint-Domingue qui puisse vous faire prendre le parti de la bande du Sud.

Votre chargement accompli, vous ferez route pour vous rendre directement à Saint-Malo, et si par événement vous étiez forcé de relâcher en quelques ports d'Europe, vous n'y ferez qu'une simple indication de relâche et attendrez mes ordres sans rien débarquer. Si vous vous trouviez forcé de relâcher ailleurs qu'en Europe, vous n'y attendriez point mes ordres et aussitôt réparé, vous remettrez à la mer pour vous rendre à Saint-Malo.

Vous vous obligez expressément de ne laisser embarquer à aucune personne de l'état major et équipage sous quelque prétexte et à quelles conditions que cela puisse être, au delà des ports permis mentionnés à chacun, suivant les conditions de leur engagement dont la notte est cy bas sous peine de répondre des dommages et intérêts des fonds que le navire aurait pu rapporter pour le compte de la Société et vous leur notifierez le présent ordre afin que s'ils y contreviennent vous soyez en état d'avoir votre recours vers eux, ainsi que ceux qui y ont droit.

Si vous étiez dans le cas de vendre quelques effets à la côte vous en tirreriez le meilleur parti que vous pourrez et ne ferrez point de vente à payer sur le prix coûtant en France. S'il vous restait quelques marchandises de traite et que quelqu'un vous les demandât, vous les leur vendrez de vingt à trente pour cent de bénéfice du prix de l'once porté dans votre facture valeur en traite et prendrez en paiement des lettres de change des capitaines par première, seconde, et troisième, sur les armateurs de leurs navires que vous m'enverrez par toutes les occasions, pour que j'en procure le payement. Vous ferez mentionner dans vos lettres d'échange que c'est pour le compte de tel navire.

Au cas de mort de Mr Nicolas Legue (ce que Dieu ne veuille), les présents ordres seront suivis par celui qui lui succéderait au commandement ». Fait double à Saint-Malo le 27 may 1789 signé Grandclos Meslé.

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Etat des ports permis accordés à l'état-major du navire le Saint Esprit dans son retour de l'Amérique du Sud.
Mr Dufresne Legue : ....
Mr Huber : 4 milliers.
Mr de la Martinière : 2 milliers.
Mr Pinedde : 2 milliers.
Mr Fabre : 2 millliers.
Mr Le Garnisson Dufresne : 3 milliers. [Note : Mes remerciements vont à MM. Josseaume et De Boodt].

(Hugues de la Touche).

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