Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

QUELQUES ANCIENS FAITS DIVERS DE SAINT-JOUAN-DES-GUERETS

  Retour page d'accueil       Retour page "Ville de Saint-Jouan-des-Guerets"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Chapelles. — A l'occasion de divers mariages, se trouvent mentionnées les chapelles de la Motte-Rouxel, de Launay-Quinart, de la Ville-aux-Oyseaux., de Saint-Elier, du Pontdehet, de la Plussinais (Voir : Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, VI).

Cloche. — Dans le registre des sépultures de l'année 1753, on trouve l'acte suivant.
« L'onzième décembre 1753, par la permission de monseigueur l'évêque de Saint-Malo, moy recteur-doyen de cette paroisse, j'ai béni une cloche nommée Marie-Jeanne par monsieur Jean-Baptiste Drak, capitaine des vaisseaux de la compagnie des Indes, et dame Marie Moreau, dame du Bos, en présence des soussignants et autres : MARIE MOREAU DU BOS ; DE SAINT-JOUAN DRAKE ; DRAKE ; M. GARDIN ; MARIE SIOCHAN DE SAINT-JOUAN ; MARIE MAGON ; EUGÉNIE MAGON ; BONNE GARDIN ; DANYCAN DE LAUNAY ; MAGON DE LA CHIPAUDIÈRE ; MAGON DU BOBERIL, DU MOLANT ; J.-A. LEGUE, curé ; MONNOYE, R. Doyen ».

Doyenné. — Tous les recteurs prennent le titre de doyen [Note : Le recteur de Saint-Jouan était doyen du Clos-Poulet, c’est-à-dire des paroisses de Saint-Servan. Paramé, Cancale, Saint-Méloir, Saint-Benoit, La Gouesnière, Saint-Père, Saint-Suliac et Châteauneuf].

Missions [Note : Le 26 avril 1708, n. h Alain Lebreton et Marie Gaultier, sieur et dame de la Plussinais, fondèrent 200 livres de rente annuelle pour une mission qui devait se donner de trois ans en trois ans dans les paroisses de Saint-Jouan et de Saint-Méloir] — Au mois de septembre 1703, un acte de sépulture nous apprend que le Shcolastique de Saint-Brieuc faisait alors une mission dans la paroisse, accompagné de plusieurs missionnaires. D'autre part, le registre de 1764 nous fournit la curieuse note qui suit.

« Dans cette année 1764 il y a eu mission dans cette paroisse, qui a commencé le dimanche 1er jour de juillet et fini le lundi 23ème jour dudit mois. Le retour des missionnaires, couple à, couple aux dimanches, a commence le dimanche 19ème jour d'aoust et a continué jusqu'au 23ème jour de septembre inclusivement. Ce même dimanche 23ème jour de septembre a commencé le retour général de tous les missionnaires ensemble et a duré jusqu'au dimanche suivant 30ème jour de septembre, fin de toute la mission.
JACOB, recteur de Trigavoux, chef de la mission. DUFRESNE DES SAUDRAIS, curé de Saint-Mato. LEMOINE, recteur de Cancale. MARTIN, recteur de Langrolay TEZÉ, recteur de Pleslin. LEJEUNE, recteur-prieur de Saint-Pern. JUHEL, recteur de Saint-Pére. ROYER, chapelain de l’hôpital. JOSSE, curé de Ploubalay. ROZÉ, prestre de Saint-Briac. BRETAGNE, recteur de Saint-Benoist. CONTIN, pretre de Saint-Suliac. Le dimanche 19 aoust, Messieurs R0YER et ROZÉ. Le dimanche 26, MM. de Saint-Benoist et JOSSE. Le dimanche 2 septembre, MM. de Trigavoux et de Pleslin. Le dimanche 9 septembre, MM. de Langrolay et de Saint-Père. Le dimanche 16 septembre, MM. de Cancale et de Saint-Pern. Le dimanche 23 septembre, MM. le curé de Saint-Malo et CONTIN. La semaine suivante, tous ensemble. Messieurs HUBERT et DUVAL, prestres et curés de la paroisse, et moy travaillants pour les étrangers pendant la mission. Ad perpetuam rei memoriam. G. FAINEL, Rr doyen »
.

Naufragés. — Le 7 novembre 1721, le clergé de la paroisse procéda à l'inhumation de cinq corps d'hommes morts à la mer et trouvés aux enrirons de Saint-Elier, apportés icy par l'ordre de M. le lieutenant particulier de. Saint-Malo.

Rosaire. — Plusieurs fois dans le cours du XVIIème siècle il est fait mention de la chapelle du Rosaire, à propos d'inhumations [Note : La confrérie du Rosaire fut établie en 1630 par Servanne Legobien, qui donna un tableau, un calice doré et 15 livres de rente ; elle était desservie dans la chapelle méridionale, d'abord dédiée à Sainte-Anne, et qui fut réédiffiée en 1749 dans le style de la chapelle de La Vierge de la Délivrance (chapelle septentrionale). Les seigneurs de Launay-Quinart et de la Landelle avaient leurs enfeus dans cette chapelle].

Terres. — Les principales terres de la paroisse étaient : La Motte-Rouxel [Note : La seigneurie de la paroisse était attachée au fief du Demaine d'abord dépendant de la Motte-Rouxel, puis annexée par acquêt et par alliance aux terres de Launay-Quinart et du Pontdehet]. Launay-Quinart, la Ville-aux-Oiseaux, le Pontdehet, la Motte, Saint-Elier, la Plussinais, laTournairie, la Landelle, Albyville ou les Tranchandières, la Chaise, la Simonnais [Note : Par acte épiscopal du 20 mai 1836, pour se conformer à une nouvelle démarcation de l’état civil, la Févrie, Blanche-Roche, Galinée, la Rairie, la Lande-Chalandouse et les Ilots furent distraits de la paroisse de Saint-Servan et attribuée à Saint-Jouan, mais réciproquement, les Vieuxvilles, la Guerche, les Sept-Pertus, les Simonnais et la Magdeleine passèrent à Saint-Servan], la Villesbret, la Briantais, le Clos, la Bréhaudais, le Val-ès-Bouillies, la Cheseaye, la Beuzais, le Coudray.

(P. Paris-Jallobert).

© Copyright - Tous droits réservés.