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LA PAROISSE DE SAINT-JEAN-BRÉVELAY

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Comprise dans le doyenné de Porhët, cette paroisse de Saint-Jean-Brévelay [Note : Formes anciennes : Saint-Jean, bourg et paroisse, 1392 (abb. de la Joie). — Par. de Saint-Jean, 1461 (ch. de Vannes). — Saint-Jehan-Brévellay, 1542 (chât. de Callac)] avait pour collateurs le pape et l'évêque, suivant les mois dans lesquels sa vacance se déclarait. Sur tout son territoire, le recteur percevait seul la dîme, dont la quotité se trouvait réduite, aux siècles derniers, à la 33ème gerbe seulement.

Son ancienne église paroissiale, placée sous le vocable du saint qui avait donné son nom à la localité, renfermait une chapelle de Saint-Marguerite et les autels de Notre-Dame-de-Pitié et de la Sainte-Famille.

Les autres, édifices religieux, répandus sur la paroisse, étaient les chapelles de la Nativité de Notre-Dame, au village de Kerdroguen ; de Saint-Nicolas et de Sainte-Geneviève qui s'élevaient en deux lieux isolés.

A côté du rectorat, il s'était fondé ici quelques bénéfices secondaires, tous séculiers à l'exception peut-être de celui du Moustoir qui n'a laissé d'autres traces que le nom du village où il se trouvait.

C'était d'abord la chapellenie de Notre-Dame de Kerdroguen, parfois désignée sous le titre de prieuré, déjà mentionnée dans un pouillé de 1516, fondée, à une date inconnue, par N. du Fresnaye, sieur du Quenhouët [Note : Formes anciennes de ce nom : Kenhoet, 1272 (duché de Rohan-Chabot). — Kenquayt. 1273 (Ibid)], terre noble et manoir de la paroisse. Le fondateur, qui en avait réservé la présentation à ses successeurs dans cette seigneurie, chargea le bénéfice de deux messes à célébrer chaque semaine dans la chapelle du village de Kerdroguen. Plus tard, le service en fut réduit à une messe chaque jeudi. La dotation était cependant assez considérable ; elle se composait, outre les offrandes de la Chapelle, de plusieurs maisons, jardins et métairies, dont le tout s'affermait 100 livres, en 1612, avec charge au fermier d'acquitter le service encore de deux messes par semaine. On cannait les titulaires depuis 1578 jusqu'à 1790.

La chapellenie de Loutehel, fondée, le 2 février 1518, par le prêtre Guillaume de Lesné, se desservait encore, sur la fin du siècle dernier, de deux messes par semaine, célébrées le lund et le samedi à l'autel de Notre-Dame-de-Pitié dans l'église paroissiale. Son temporel consistait en maisons, jardins, prés et terres au bourg et dans les environs.

Celle du prêtre Guillaume Etoré, ainsi appelée du nom de son fondateur, ne remontait qu'au 11 juin 1664. Présentée par les seigneurs de la Haye, elle était chargée d'une messe à dire chaque samedi à la chapelle de Sainte-Marguerite dans l'église paroissiale. Sa dotation, composée d'une maison et de ses dépendances, au village de, Kergal, — d'où aussi le nom de chapellenie de Kergal donné parfois à ce bénéfice, — n'ayant point été aliénée pendant la Révolution, fut réclamée, en 1825, par la fabrique de Saint-Jean-Brévelay.

La chapellenie de Cadoudal, présentée par le propriétaire de la seigneurie de ce nom sur la paroisse de Plumelec, se desservait d'une messe chaque vendredi, célébrée au maître-autel de l'église paroissiale de Saint-Jean-Brévelay. Non aliéné, quoique mis à la disposition de la nation, son temporel fut remis à la fabrique de Saint-Jean, le 4 avril 1805. Il se composait d'une maison au bourg et au midi de l'église, avec cour à l'ouest, écurie au sud, jardin et verger à l'ouest.

Celle des Évenas, fondée, à une date inconnue, par le prêtre Jacques ou Joseph Évenas, qui en avait réservé la présentation à ses héritiers, se desservait aussi dans l'église paroissiale, à l'autel de la Sainte-Famille. Dotée d'une maison avec un grand jardin au levant, elle eut des titulaires jusqu'en 1790.

N'ayant trouvé que leurs noms et ceux de quelques-uns de leurs titulaires, mais sans le moindre renseignement historique, je mentionnerai encore, comme anciens bénéfices de cette paroisse, les chapellenies de Roblo et Pouldu, de Kerangal, de Notre-Dame-de-Pitié.

En terminant, j'ajouterai que, dès 1609, comme maintenant, le presbytère de Saint-Jean-Brévelay se trouvait en dehors du bourg, et enfin qu'on rencontre ici cette singulière et rare anomalie de voir le canton civil à Saint-jean, tandis que le siège du canton religieux est à Bignan.

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Recteurs de Saint-Jean-Brévelaye.

1435. R. Jean Gouziou résgna entre les mains de l'Ordinaire, le 8 juillet 1435.
1435-1441. Guillaume Guého, pourvu le jour même de la résignation de son prédécesseur, avait encore, en 1441, un procès avec le chapitre de la cathédrale, au sujet des annates, de sa paroisse.
1494. R. Pierre Guéhennec. Son prénom et sa place me font douter de la lecture de son nom : il aurait peut-être fallu lire Guého.
1496. R. Pierre Guého résigna sans doute en faveur suivant.
1496-1498. Maurice Guého. Louis de Cadoudal, mort en 1534, avait résigné avant cette date en faveur du suivant, mais avec réserve des fruits du bénéfice.
1534-1544. Guillaume de la Villeneuve, chanoine de Vannes et simultanément recteur de plusieurs autres paroisses, résigna celle-ci, en 1544, entre les mains du Pape en faveur du suivant.
1544- .... Paul Le Falher, prêtre du diocèse de Vannes.
1565-1569. Guillaume de Bogar, chanoine de la cathédrale, permute avec le suivant contre l'archidiaconat.
1569- ... Guillaume Phelippo, originaire de Grand-Champ. 1586. R. François Séné, chanoine et grand-chantre de la cathédrale, fut probablement le successeur immédiat de Phelippo. Il résigna en faveur du suivant.
1586-1596. R. Armel Le Harzellec, natif et prêtre de Sarzeau, donna, le 15 février 1596, procuration pour résigner entre les mains du pape ou de l'évêque en faveur du suivant. Depuis un an, la possession de ce bénéfice lui était disputée par Jean Burguin, prêtre de Saint-Patern et qui avait obtenu de Rome des provisions par dévolut sur lui.
1596-1609. Jean Colombel, chanoine de la cathédrale, pourvu par l'Ordinaire, le 10 février 1596, prit possession le 18. Il mourut à Vannes le 7 avril 1609.
1609-1621. R. Giron du Raneau, du diocèse de Bordeaux et chanoine de Vannes, pourvu par l'évêque, le 8 avril 1609, n'étant encore que sous-diacre. Il eut pour compétiteurs Jean Le Gallo et Yves du Bahuno, qu'il réussit à débouter. Le 24 novembre 1621, il résigna entre les mains du Pape en faveur du suivant, mais avec réserve d'une pension annuelle de 300 livres.
1621–1648. Guillaume Desprez, originaire de Bain, pourvu en Cour de Rome, le jour même de la résignation du précédent.
1649. Melchior Rouxel, abbé commendataire de Lanvaux, ne fit que passer, puisque, dès 1650, il devint recteur de Plumergat.
1650-1654. Henri Basseline, chanoine de Vannes, résigna probablement avant son décès arrivé le 21 avril 1656.
1654-1679. René Noüel, originaire de Sarzeau, apparaît aux registres paroissiaux, comme recteur, dès l'année 1654. Il triompha des compétitions successives de Raymond Le Doulx et de Claude Paillot. Il fut inhumé à Saint-Jean, le 20 octobre 1679.
1679-1706. Thomas Noël, pourvu par l'Ordinaire, donna, le, 4 juin 1706, procuration pour résigner à Rome en faveur du suivant, avec réserve d'une pension de 500 livres. Il mourut au presbytère le 18 septembre de la même année.
1706-1708. Yves Buléon, déjà curé ici, pourvu par le Pape, le 1er juillet 1706, ne prit possession que le 26 septembre, après la mort de son prédécesseur. Il mourut, à l'âge de 63 ans, le 10 février 1708.
1708-1750. R. Jacques-Joseph Le Clerc, docteur en théologie et doyen de Bains, pourvu par l'Ordinaire, le 16 février 1708, prit possession le 6 mars. Il résigna en Cour de Rome, le 17 août 1750, en faveur du suivant, tout en se réservant une pension de 600 livres sur les revenus de la paroisse.
1750-1763. Mathurin-François Pitot, recteur de Priziac, pourvu, par le Pape le jour de la résignation du précédent, prit possession le 10 octobre. Malade, il dut s'éloigner de sa paroisse dès 1762 et se faire remplacer par un curé d'office. Il mourut je ne sais où en février 1763.
1763. R. Jacques-Joseph Le Guénédic, recteur de Nostang, pourvu par l'évêque, le 15 mars 1763, prit possession le 16 ; mais, préférant encore sa première paroisse, il résigna celle-ci le 2 mai suivant.
1763-1770. Jean Le Guénédal, recteur de Plougoumelen, pourvu par l'Ordinaire, le 5 mai 1763, prit possession le 7. Il mourut, à l'âge de 59 ans, le 15 janvier 1770.
1770-1805. Jean Daniélo, originaire d'Elven et heureux au concours du 29 mars, pourvu par le Pape, le 30 avril 1770, prit possession le 11 juin. On ignore ce qu'il devint pendant la Révolution ; mais on sait que, replacé à la tête de sa paroisse, il prêta, comme recteur de Saint-Jean-Brévelay, le 2 décembre 1802, serment entre les mains du préfet du Morbihan. Démissionnaire et néanmoins resté dans son presbytère, il y mourut, à l'âge de 73 ans et 5 mois, le 23 juin 1805. L'acte de son décès le dit chanoine honoraire de la cathédrale de Vannes.

(Abbé Luco).

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