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LA PAROISSE DE SAINT-JACUT

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Du territoire de Rieux aussi et sujette à l'alternative, cette paroisse de Saint-Jacut [Note : Forme ancienne de Saint-Jacut : Sanctus-Jacutus, 1387 (ch. de V.). — Saint-Jagu, 1424 (chat. de Castellan). — Saint-Jégu, 1486 (chat. De Vaudequip)] avait également son recteur pour gros décimateur à la 33ème gerbe, à l'exception du petit terrain du Temple sur lequel il percevait ce devoir à la 22ème gerbe. Sur la moitié de la paroisse, il jouissait même de la dîme du lin. Et cependant tout cela était loin d'en faire un gros bénéficier, puisque le titulaire de 1614, qui gardait les charges pour lui, n'affermait que 315 livres ses dîmes de seigle, de froment, d'avoine, de blé noir et de lin.

Placée sous le vocable de saint Jacut évêque de Dol, l'église paroissiale, en partie refaite à différentes époques, reçut en 1585 un clocher neuf qui, un demi-siècle plus tard, avait déjà besoin de grandes réparations. Elle renfermait les chapelles seigneuriales et privatives de Calléon et de Bodéan, la dernière placée au nord, ayant deux pignons percées de fenêtres dont les vitres portaient les armoiries de Bodéan ; une voûte la reliait à l'église ; son propriétaire y avait un banc à queue et son enfeu dans le sanctuaire, non loin du maître-autel. Quant au seigneur de Calléon, auquel étaient accordés les privilèges de fondateur de la paroisse, il avait sur le presbytère et ses dépendances, droit à l'obéissance à cour et à suite du moulin, et de prendre, à la fête de saint Jacut, 4 deniers m. sur le maître-autel de l'église paroissiale. Le seigneur du Plessis de Peillac jouissait aussi du droit de mettre ses armes et un banc dans le chanceau de cette église. La tombe ordinaire des recteurs de Saint-Jacut était la 2ème du sanctuaire et se trouvait entre l'enfeu de Bodéan et le marchepied du maître-autel.

Plusieurs autres chapelles s'élevaient sur le territoire de la paroisse. C'était d'abord celle de Notre-Dame, déjà mentionnée en 1399 et située, non loin du bourg, dans le cimetière neuf. Je crois qu'elle fut remplacée plus tard par celle de Saint-Laurent à l'est et auprès de l'église paroissiale, et appelée chapelle neuve au commencement du XVIIème siècle.

Les autres étaient celles de Notre-Dame du Pont-d'Arz et de Saint-Barnabé, celle-ci située en un lieu isolé.

Outre l'établissement monastique du Temple, qui a disparu depuis si longtemps et qui n'a guère laissé d'autres traces de son existence que le nom porté encore par un village de cette paroisse, Saint-Jacut renfermait quelques petites chapellenies.

Il y avait d'abord celle de Guillemette Duval, veuve de Guillaume Boyer, ainsi appelée du nom de sa fondatrice. Desservie d'une messe chaque vendredi à l'autel de Notre-Dame dans l'église paroissiale, elle eut des titulaires pendant les deux derniers siècles.

Celle de la Vierge ou d'Olivier Rivière fut fondée, le 23 septembre 1640, par ce dernier qui habitait le village du Temple et la chargea d'une messe chaque samedi à célébrer à l'autel de Notre-Dame dans l'église paroissiale. A sa dotation primitive composée de nombreuses parcelles de terre, il ajouta, l'année suivante de nouveaux immeubles qu'il venait d'acquérir, et imposa au titulaire l'obligation de célébrer pour lui dix messes de plus par an aux principales fêtes.

La chapellenie de Bodéan eut pour fondatrice, à une date inconnue, Marie de Castellan, dame de Bodéan, qui en réserva la présentation aux propriétaires successifs de ce manoir. Les charges, consistant en messes, devaient s'acquitter dans la chapelle domestique du château dont elle portait le nom ; mais cette chapelle étant tombée en ruine au commencement du siècle dernier et n'ayant pas été rebâtie, le service religieux du bénéfice fut transféré à l'autel de Notre-Dame dans l'église paroissiale. Son temporel se composait de revenus sur différents héritages situés en Saint-Jacot et en Allaire, dans la trève de Saint-Gorgon.

 

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Recteurs de Saint-Jacut.

...1384.... Alain Gonte ?
...1409.... Jean Hémery.
...1509.... Guillaume de la Pommeraie, recteur de Saint-Gravé et de Limerzel ; fonda une chapellenie en Saint-Congard.
1529. R.. Jean du Maz, recteur aussi de Molac, Plaudren et Saint-Congard, vivait encore en 1538.
1529-1532. Jean Le Bobinec, chanoine de Vannes et recteur de plusieurs autres paroisses du diocèse, mourut à Vannes.
1543. Jean de Launay, aussi chanoine de Vannes et probablement successeur immédiat de Le Bobinec.
1545. Thomas Thobelet mourut in curie romana.
1558. R. Guillaume Savary résigne le 10 avril 1558 et meurt avant le 13 du même mois.
1567. R. Mathurin Le Besq, de Bohal ou de Saint-Marcel, donna, le 13 décembre 1567, procuration pour résigner, et devint recteur de sa paroisse natale.
1567-1573. R. Guillaume Pédron, de Pluherlin, pourvu par l'Ordinaire, le 21 décembre 1567, prit possession le 28. Recteur de Malansac, il résigna à Vannes, en mars 1573.
1573-1592. R. François Le Cadre, de Pluherlin, pourvu par l'évêque, le 6 mars 1573, prit possession le 8. Il donna, le 21 juin 1592, procuration pour résigner entre les mains du Pape en faveur du suivant.
1592-1614. Pierre Dugué, de Pluherlin, pourvu en Cour de Rome, le 15 octobre 1592, prit possession le 14 février 1593. Il fut inhumé, le 15 août 1614, sous la tombe des recteurs située près du marchepied du maître-autel.
1614-1619. R. Jean Chenault, chanoine de Vannes, pourvu par l'évêque, le 8 août 1614, prit possession le 20, et permuta en 1619, avec le suivant, contre Saint-Gonnery.
1619-1629. Claude Riallen, pourvu en Cour de Rome, mourut ici le 26 novembre 1629.
1630-1639. Alain Le Corno fut enterré, le 16 mars 1639, dans la tombe des recteurs de Saint-Jacut.
1639-1678. Julien Brouhant, de Limerzel, pourvu par le Pape, le 5 mai 1639, prit possession le 25 juillet. Il mourut le 13 mars 1678.
1679-1682. R. Yves Perderel, pourvu en Cour de Rome, permuta avec le suivant contre Lauzach.
1682-1688. R. Pierre Michiel, sietir de la Noë et du Pont, résigna en 1688, resta ici et fut enterré dans l'église, le 26 mars 1696.
1689. R. Charles-Gabriel Guillart passa d'ici à Baden, où il mourut.
1689-1720. Julien Michiel, sieur du Prat, décédé, à l'Age de 63 ans, fut inhumé dans le cimetière, le 18 avril 1720.
1720-1751. François Philippe, de Saint-Brieuc, pourvu par le Pape, le 24 juillet 1720, prit possession le 12 décembre. Mort à l'âge de 63 ans, il fut enterré dans le cimetière, le 9 février 1751.
1751-1781. Louis-Joseph Bourbon, de Saint-Gildas d'Auray, pourvu par l'évêque, le 17 avril 1751, prit possession le 27. Décédé, à l'âge de 69 ans, le 4 mars 1781, il fut inhumé, le 5, dans le cimetière.
1781-1802. Jean Baron, de Malestroit, heureux au concours du 31 mai 1781, pourvu par le Pape, le 14 juillet, prit possession le 4 septembre. Détenu à la citadelle du Port-Louis, il se déporta en Espagne. Revenu à la tête de sa paroisse en 1802, il devint chanoine de Vannes en 1811.

(Abbé Luco).

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