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LA SITUATION FÉODALE DE SAINT-HILAIRE-DES-LANDES

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1° Juridictions seigneuriales.

En Saint-Hilaire s'exerçaient les juridictions de la Haye, de Linières, de Bonne-fontaine, etc..., sous l'appel du sénéchal de Fougères.

2° Seigneuries.

1° Le FEU, petite seigneurie, unie à celles de Saint-Marc (sur Couesnon) et de Placé (Saint-Hilaire). Cette terre, qui relevait de Fougères, appartenait, en 1573, à Georges du Feu.

2° La HAYE-SAINT-HILAIRE, terre seigneuriale de la paroisse, avec Haute Justice (qui s'exerçait au bourg de Saint-Hilaire). Elle relevait de Fougères. La Haye-Saint-Hilaire fut érigée en châtellenie en 1593, en union avec Surminette et la Cherbaudière (en Saint-Hilaire) ; avec Saint-Crespin (en Saint-Marc-le-Blanc) ; avec Champlion (en Saint-Sauveurs.. et avec le Feil (en Saint-Etienne).

De temps immémorial, cette seigneurie appartenait à la famille de la Haye-Saint-Hilaire, connue depuis le XIIème siècle, et toujours fixée au château de la Haye. La seigneurie s'étendait sur 1.300 journaux environ, en diverses paroisses. Le domaine proche, lui aussi, était important. Vendue nationalement, la terre de la Haye fut en partie rachetée par la famille. Le château de la Haye (XVIIème siècle) est assez intéressant ; on y remarque une superbe balustrade de granit une porte fortifiée, et une tour qui devait faire partie de fortifications importantes, projetées par Henri de Saint-Hilaire, et interdites par le Roi en 1619 (Le Bouteiller, IV, p. 110). Le château actuel en a remplacé un autre qui paraît avoir eu les caractères du XVème siècle, à en juger par quelques débris.

L'antique fortification de terre qui a donné son nom de « la Haye » à cette vieille seigneurie existe encore en partie.

Au bout de l'avenue, près du bourg, on voit un joli calvaire de granit orné de sculptures et d'écussons aux armes de Saint-Hilaire.

2° LINIÈRES, Haute Justice s'exerçant au bourg de Saint-Hilaire. La seigneurie relevait de Fougères. Elle fut érigée en châtellenie, vers 1580, avec la Sénéchaussière (Vieuxvy). Puis, en 1645, elle fut unie à la Dobiais (Saint-Jean), pour former le marquisat de la Dobiais.

La famille de Linières remonte, pour le moins, au XIème siècle. En 1547, elle s'éteignit en se fondant dans les d'Orange. Guyonne d'Orange porta Linières, au XVIème siècle, aux du Bellay. Vers 1620, cette terre était passée, par voie d'achat, à M. Gédouyn ; et, avant 1639, par alliance, aux de Beaucé. En 1667, nous voyons la terre aux mains de Bertrand de Botherel. En 1686, elle fut achetée par M. Bonnier de la Coquerie, marquis de la Dobiais, dont la fille épousa M. de Larlan de Kercadio de Rochefort. Mlle de Kercadio conserva Linières jusqu'à la Révolution. Cette terre appartient maintenant aux de France.

Les fiefs de cette seigneurie étaient nombreux et répartis en diverses paroisses. Le seigneur de Linières jouissait, dans l'église de la Chapelle-Saint-Aubert, des privilèges de seigneur fondateur.

Le manoir de Linières est une intéressante construction de la fin du XVème siècle, ou du début du XVIème siècle, œuvre, probablement, de Christophe de Linières, qui vivait en 1513. On y remarque de jolies lucarnes, « garnies de petits lions, singes et autres animaux jouant dans le feuillage des frises » (GUILLOTIN DE CORSON, Grandes Seigneuries, p. 275) ; une monumentale cheminée « à manteau orné d'arcatures trilobées » 158. Autour du manoir : 3 étangs.

3° SURMINETTE, ancienne seigneurie, unie en 1401 à Oranges (Vieuxvy) ; et plus tard, à la Haye-St-Hilaire. Elle relevait de Bonnefontaine (Antrain).

3° Domaines seigneuriaux.

Métairie noble de la CHERBAUDIÈRE : domaine proche de la Haye-Saint-Hilaire. — Cette terre avait appartenu, à la fin du XVème siècle ou au XVIème siècle, à Jeanne de Pouez, qui la porta à son mari, François de Porcon. Françoise de Porcon, sa fille, la porta aux de la Marzellière. Je ne sais quand elle entra dans le domaine de la Haye.

Métairie noble de CHEVRIGNÉ ou des COMMUNS (35 journaux) : domaine proche de la Haye.

Domaine du CLOS (75 journaux) : domaine proche de Linières.

Terre noble de l'ESTABLÈRE : domaine proche de Linières. En 1574, à Christophe de la Roche.

Métairie de la HUBAUDIÈRE ou de la COUR (100 journaux) : domaine proche de la Haye-Saint-Hilaire.

Métairie du MOTTAY ou MORAY (120 journaux) : domaine proche de la Haye-Saint-Hilaire.

Métairie noble des ORMEAUX : domaine proche de Linières.

Métairie noble du PLACET ou PLACÉ : domaine proche du Feu (voir fief de Placé).

Domaine de la POULARDIÈRE (80 journaux) : domaine proche de Linières.

Métairie de la TOUCHE : domaine proche de Linières.

4° Mouvances.

Fief et masure d'ANAY (50 journaux), relevait de Linières.
Fief et masure de la BEAUCÉ, relevait de Linières.
Fief noble de BEAUMESNIL, relevait de Fougères.
Fief et masure de BOSSARD et de la GICLAIS (60 j.) (220 journaux), relevaient de Linières.
Fief du CARQUOY, relevait de la Haye-Saint-Hilaire.
Fief de CHEVRIGNÉ (Grand et Petit) (300 j. en St-Hilaire et St-Sauveur), relevait de Fougères. Une partie appartenait aux de Saint-Hilaire.
Fief du BAS-CLAIRET (25 journaux), relevait de Saint-Hilaire.
Métairie et domaine du CLOS (75 journaux), relevait de Linières.
Masure du CORBAIL, relevait de la Haye-Saint-Hilaire.
Fief du CORBAY, relevait de Rillé.
Fief et masure DANCÉ, relevaient de Linières.
Fief de l'EPINE-HERBOIS (110 journaux), relevait de Fougères.
Fief de l'ERAUDIÈRE, relevait de la Haye-Saint-Hilaire.
Autre fief de l'ERAUDIÈRE (25 journaux), relevait de Linières.
Fief roturier du FEU (100 journaux), relevait de Fougères.
Fief de la GANDYE (28 journaux), relevait de Fougères.
Fief de la GILBERTIÈRE (36 journaux), relevait de Fougères.
Fief de la GUIHOMMERAY (100 journaux), relevait de Fougères.
Fief de GUYALLON (30 journaux), relevait de Fougères.
Fief HERBERT, relevait de Linières.
La grande LANDE (107 journaux), relevait de Fougères.
Fief et masure de LAUNAY (40 journaux), relevaient de Linières.
Masure de LAUNAY-GEORGET, relevait de Fougères.
Fief de LEVANDIÈRE (25 journaux), relevait de Linières.
Fief du PLACÉ (250 journaux), relevait de Fougères. C'était peut-être une ancienne seigneurie unie au Feu.
Fief et masure de la POIGNONNIÈRE, relevait de Linières.
Masure de la POISSONNIÈRE, relevait de Linières.
Fief de POSSÉ (205 journaux), relevait de la Haye-Saint-Hilaire.
Masure de la RECOULIÈRE, relevait de Linières.
Fief de la RECOULIÈRE ou RICOULIÈRE (200 journaux), relevait de Fougères.
Fief de la RENAISIÈRE, relevait de Bonnefontaine (Antrain).
Autre fief de la RENAISIÈRE (80 journaux), relevait de la Haye-Saint-Hilaire.
Fief et masure de la RIVIÈRE, relevait de Linières.
Fief du ROCHER-HAMELOT, relevait de Linières.
Fief de la SEGEAIS ou SERGEAIS (14 j.), relevait de la Haye-Saint-Hilaire.
Fief de SURMINETTE (250 journaux), relevait, en 1401, d'Oranges, et plus tard de la Haye-Saint-Hilaire en arrière-fief de Bonnefontaine.
Fief et masure des GRAND et PETIT-TAIL (135 journaux), composé de 3 masures, relevaient de la Haye-Saint-Hilaire.
Masure de la TOUCHE-ALLAIN, relevait de Linières.
Fief de la TOUCHE-FOY, relevait de Fougères.
Fief du VAL, relevait de la Haye-Saint-Hilaire.
Fief de VILLE (60 journaux), relevait de Linières.
Masure de VOUGUÈRE, relevait de Linières.

(Emile Pautrel).

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