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SAINT-GERMAIN-SUR-ILLE

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La commune de Saint-Germain-sur-Ille (pucenoire.gif (870 octets) Sant-Jermen-an-Il) fait partie du canton de Saint-Aubin-d'Aubigné. Saint-Germain-sur-Ille dépend  de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-GERMAIN-SUR-ILLE

Saint-Germain-sur-Ille vient de saint Germain (378-448) et du nom du cours d’eau Ille.

Aux XIème et XIIème siècles, Saint-Germain-sur-Ille s’appelle Saint-Germain-d'Aubigné. On trouve aussi le nom de Saint-Germain-l'Argillier au XVIème siècle.

Ville de Saint-Germain-sur-Ille (Bretagne).

La paroisse, qui dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes, est donnée au milieu du XIème siècle à l'Abbaye de Saint-Florent en Anjou par deux frères nommés Gislard et Morin, ses possesseurs laïques : « Ceux-ci étaient deux frères, Gislard et Morin, qui voulant, pour décharger leur conscience, remettre cette église en main ecclésiastique, la donnèrent à l'abbaye de Saint-Florent de Saumur, avec tous les biens et droits en dépendant, savoir : les offrandes faites sur l'autel, le fief affecté à l'entretien du prêtre, les droits de sépulture, la dîme, le cimetière et tout ce qu'il renfermait. Mesuré et déborné avec soin, ce cimetière, de même longueur que l'église, s'étendait sur une largeur de deux cordes en avant de cet édifice et de trois cordes en arrière » (M. de la Borderie, Semaines religieuse de Rennes, IV, 222). Cette donation de Gislard et Morin n'était, à vrai dire, qu'une restitution. Ils rendaient simplement à l'Eglise des biens qui étaient à elle. Mais les deux frères firent mieux. « Ils donnèrent aux moines de Saint-Florent, chargés de desservir la paroisse, un pré en marais au bord de l'Ille, une écluse ou pescherie dans cette rivière, la dîme de tous les revenus du moulin de Gislard, une terre à labour dite de la Couture et de Blanche-Epine, tenant une charruée (c'est-à-dire au moins 17 à 18 hectares) ; enfin, un terrain considérable pour y faire un verger, s'étendant depuis un chemin au bord duquel on bêchait alors de la terre glaise, « viam ubi arzilla foditur » jusqu'à un autre chemin menant du cimetière de Saint-Germain à la principale fontaine où allaient s'approvisionner les habitants du bourg, ce qui pourrait bien s'entendre de la fontaine actuelle du Bois-Lembin. Toutes ces donations furent ratifiées par le seigneur supérieur de Gislard et de Morin, lequel est désigné dans l'acte sous le nom de Main, fils de Raoul-le-Large, « Maino filius Radulfi Largi ». Ce doit être un des premiers sires d'Aubigné, car la châtellenie d'Aubigné paraît avoir de tout temps embrassé sous sa mouvance féodale la paroisse de Saint-Germain » (M. de la Borderie - Livre Blanc de Saint-Florent, 70).

Ville de Saint-Germain-sur-Ille (Bretagne).

Aussi aux XIème et XIIème siècles disait-on toujours Saint-Germain-d'Aubigné , « ecclesia Sancti Germani de Albiniaco ». C'est de ces termes que se servirent en 1138 Hamelin, évêque de Rennes, en 1142 le pape Innocent II, et en 1186 le pape Urbain III, en confirmant les Bénédictins de Saint-Florent dans la possession de l'église de Saint-Germain-sur-Ille et dans leur droit de présenter le recteur de cette paroisse. Il paraît que l'abbaye de Saint-Florent unit à son prieuré de Saint-Jean-sur-Couasnon ce qu'elle possédait en Saint-Germain, car vers 1490 le prieur de Saint-Jean déclara qu'il avait certains droits à Saint-Germain-sur-Ille, dont il partageait les dîmes par moitié avec le recteur du lieu (Pouillé de Rennes).

Ville de Saint-Germain-sur-Ille (Bretagne).

Mais au XVIIIème siècle les moines de Saint-Florent n'avaient plus de dîmes à Saint-Germain, dont ils ne présentaient même plus le recteur. Celui-ci, en effet, déclara en 1790 qu'il jouissait du presbytère et de ses jardins, estimés 50 livres de rente ; — du Clos-aux-Prestres, valant 48 livres ; — du Clos-du-Tertre, 48 livres, — et des dîmes de toute la paroisse à la quinzième gerbe, dîmes qu'il n'évaluait que 500 livres de rente. Total de son revenu : 646 livres Toutefois, ce recteur ne devait point, d'après lui, de pension à son vicaire, « vivant de la générosité des habitants » et habitant une maison avec jardin « donnée par un seigneur pour loger le prêtre qui dirait la messe du matin » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, A V, 25).

Les chouans du comte de Puisaye passèrent par Saint-Germain-sur-Ille au retour du combat de Beignon le 3 mai 1794.

On rencontre les appellations suivantes : Sanctus Germanus de Albiniaco (XIème et XIIème siècles), Sanctus Germanus super Insulam (en 1463).

Ville de Saint-Germain-sur-Ille (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Saint-Germain-sur-Ille : Jean Pousse (en 1463), Raoul Péard (en 1589), Georges Béard (1614-1631, inhumé dans l'église), Pierre Coaspel (1631-1640), Robert Lanrilloux (en 1640), Mathurin Douabin (1647-1655), François de Quénouard (1656-1679, inhumé dans l'église), Jean Richard (en 1684), Julien Bohuon (1685-1699, inhumé dans l'église), Nicolas Béard (1700-1722), Mathurin Truet (1722-1741), Pierre Bourdinière (1741-1748), Jacques de la Noë (1748-1789), Pierre Herbert (1803-1818), Louis-François Brebel (1818-1840), N... Morel (1840-1844), N... Levêque (1844-1854), Pierre-Augustin Tostivint (1854-1866), Joseph Yvon (1866-1879), Julien Perdriel (à partir de 1879), ....

Ville de Saint-Germain-sur-Ille (Bretagne).

Voir   Ville de Saint-Germain-sur-Ille (Bretagne) " Le cahier de doléances de Saint-Germain-sur-Ille en 1789 ".

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PATRIMOINE de SAINT-GERMAIN-SUR-ILLE

l'église Saint-Germain (XV-XVIII-XIXème siècle). Le choeur, à pans coupés, ne date que de 1756. La nef a été exhaussée en 1835 et allongée en 1864. L'ancienne tour, placée au Nord, entre le transept et le choeur, forme à sa base une chapelle communiquant avec la nef par une arcade ogivale. Une nouvelle tour, de même style ogival, vient d'être élevée au bas de la nef. On voit encore sur les murailles de cette église les vestiges d'une litre, qui devait être celle des seigneurs du Verger-au­Coq. En 1683, M. de Marboeuf, seigneur du Verger, se disait en effet seigneur fondateur et prééminencier de l'église Saint-Germain, dont le baron d'Aubigné était le seigneur supérieur. Dès 1646 les paroissiens de Saint-Germain obtinrent de l'ordinaire l'autorisation d'avoir la confrérie du Rosaire, mais celle-ci ne fut érigée que le 7 septembre 1654 par Pierre Martin, prieur de Bonne-Nouvelle (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 H, 5). Il y a aussi en cette église une grande dévotion fort ancienne envers saint Nicolas, dont la chapelle est très fréquentée par les pèlerins (Pouillé de Rennes). Le retable de la crucifixion date de 1650- 1659. Le retable Saint-Nicolas, oeuvre du sculpteur Noël Blandin, date de 1693 ;

Eglise de Saint-Germain-sur-Ille (Bretagne).

le château du Verger-au-Coq (XVII-XVIIIème siècle), édifié sans doute à l’emplacement d’un ancien manoir fortifié. La chapelle a été édifiée au XVIIème siècle (vers 1640) et possède un remarquable retable, oeuvre de Pierre Corbineau et daté de 1640. Par acte du 30 avril 1682, Guillaume de Marbœuf, vicomte de Chemillers et seigneur du Verger, habitant ce manoir, fonde deux messes par semaine, les lundi et jeudi, dans la chapelle du Verger, et dote le chapelain de 150 livres de rente. Le chiffre de ces messes fut ensuite élevé au nombre de trois, comme le prouvent un acte de 1747 et la déclaration de 1790. A cette dernière époque, il est dit que « la chapelle du Verger est fondée de 50 écus à lever de préférence sur la terre de la Béchardière, en Saint-Germain, pour trois messes par semaine ». Parmi les chapelains du Verger, notons Guy Riollier (décédé vers 1734), Pierre Bourdière (1735), Joseph Bohuon (décédé en 1747), Pierre Le Breton (décédé en 1773), et Emmanuel Le Forestier de la Maîtrie (Pouillé de Rennes). Propriété successive des familles le Coq (en 1371 et 1513), Thierry, seigneurs du Boisorcant (en 1552), la Guézille (vers 1606), Turpin, seigneurs de Crissé (vers 1623), Marbeuf, Marot, comtes de la Garaye (vers 1673), du Breil de Pontbriant (en 1755 et 1789), Coniac ;

Château du Verger à Saint-Germain-sur-Ille (Bretagne).

  

Château du Verger à Saint-Germain-sur-Ille (Bretagne).

l'ancien prieuré (XVIIème siècle), situé au lieu-dit « le Bois-Lambin » ;

Moulin à Saint-Germain-sur-Ille (Bretagne).

A signaler aussi :

l'ancien manoir du Rocher. Propriété de la famille Dequennouard, sieurs du Fouesseul aux XVIIème et XVIIIème siècles ;

l'ancien manoir de la Béchardière. Propriété de la famille le Coq, seigneurs du Verger en 1513 ;

l'ancien manoir de Champ-Hamon. Il était à la famille Milon en 1513 ;

Moulin à Saint-Germain-sur-Ille (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-GERMAIN-SUR-ILLE

(à compléter)

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