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LA SITUATION FÉODALE DE SAINT-GEORGES-DE-CHESNÉ

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1° Seigneurie.

La paroisse de Saint-Georges-de-Chesné faisait partie de la châtellenie de Châtillon, membre de la baronnie de Vitré.

Il semblerait que Saint-Georges fut le siège d'une seigneurie, au vairie, ayant juridiction ; elle paraît avoir exercé une Moyenne Justice au bourg même.

Il est question en effet d'une « seigneurie de Saint-Georges-de-Chesné » ayant appartenu aux de Caradeuc, et en 1766 aux de Farey de la Ville-Dubois.

Or je ne vois en Saint-Georges qu'une seigneurie : la Bussannais, dont la juridiction s'exerçait à Chesne. D'autre part, le seigneur de Gazon, en Pacé, réclamait les prééminences dans l'église. Lequel était le seigneur de Chesné ?

La BUSSANNAIS était réunie à la seigneurie de la Dobiais (St-Jean). L'abbaye de Saint-Sulpice possédait encore en 1682 quelques fiefs dans la paroisse.

2° Domaines seigneuriaux.

Métairie de la PETITE-BÉCAUDIÈRE (5 j. 1/2) : domaine proche de la Dobiais par la Bussannais et affectée au service de la chapellenie de la Dobiais ; confisquée comme bien national, et attribuée, le 8 ventôse an XII, aux hospices de Fougères.

Métairie de la BUSSANNAIS (31 j.) : domaine proche de la Dobiais par la Bussannais.

Lieu et terre noble des MÉZERETTES : domaine proche de la Dobiais par la Bussannais.

Métairie noble des MOLANTS ou du MOLAN : domaine proche de la Dobiais par la Bussannais. — En février 1593, le Capitaine de Rennes, Montbarrot, mit une garnison
au château de Molan, dans la crainte que Mercœur ne s'en emparât. — Il ne reste rien de ce château.

Le MOULIN-NEUF : domaine proche de la Dobiais par la Bussannais.

Le pré des ROCHERS : domaine proche de la Dobiais par la Bussannais.

Moulin de VAUMARTIN : domaine proche de la Dobiais par la Bussannais.

3° Mouvances.

La GRANDE-BÉCAUDIÈRE (70 journaux), relevait de la Dobiais, et appartenait à la Cure de Saint-Aubin ; fut vendue nationalement, le 1er juin 1791, pour 19.000 livres, et achetée par Clairay et Dubourg, curés assermentés de Chesné et de Saint-Aubin.
Une métairie de la BECAUDIÈRE appartenait à l'hôpital de Vitré. — Est-ce la précédente ?
Fief de la BIGOTTIÈRE, relevait de Vitré et appartenait à la chapellenie de Montchevron (Saint-Jean).
Fief de BORDEAUX. En 1678, relevait de Vitré ; à la fin du XVIIIème siècle, est dit relever de Saint-Georges-de-Chesné (actes notariés).
Lieu et terre noble du CHANTIER, relevait de Vitré.
Fief de CHAIGNE et rues. Est dit, au XVIIIème siècle, relever de Saint-Georges-de-Chesné (actes notariés).
Lieu de CHESNÉ, relevait de Vitré.
Village et métairie du COUDRAY (s'étendant en Chesné, Billé et Vendel), relevait partie du Bois-le-Houx et partie de St-Georges-de-Chesné (act. not.).
Fief de la CROSSAYE, relevait de Gazon, en Pocé.
Fief de la CROULLAYS, relevait de Gazon.
Fief du FRESNE, relevait de Vitré.
Fief des GANTS, relevait de Gazon.
Fief du GRAND-GAST, relevait de Gazon.
Fief des GASTOIS, relevait de Vitré, et appartenait à une châtellenie desservie dans l'église de Saint-Jean-sur-Couesnon.
Village et fief de la GUESNERAIS, relevait de Vitré.
Fief de la HELLOIRE ou HELLOUÈRE, relevait de Gazon.
Fief et village du MÉE, relevait de Vitré.
Lieu et terre noble des POIRIERS, relevait de Vitré.
Fief de la PORTERIE, appartenait à une chapellenie de l'église de Saint-Jean-sur-Couesnon et relevait de ?
La RABONNAIS, relevait de Vitré par Saint-Georges-de-Chesné (actes notariés).
Fief des RIVIÉRES et du MARAIS, relevait de Vitré.
Fief des ROTIÈRES, relevait de Gazon, en Pocé.
Fief de TANDÉ, relevait de Gazon.
Village du TE-ROBERT relevait du Bois-le-Houx en arrière-fief de Vitré.
Closerie du TERTRE, relevait de Vitré et appartenait depuis 1731 aux Ursulines de Fougères. Elle fut vendue nationalement, le 1er février 1791, pour 4.825 livres.
Village de VAUJUAIS, relevait de Saint-Georges-de-Chesné (actes notariés).

(Emile Pautrel).

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