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LA SITUATION FÉODALE DE SAINT-AUBIN-DU-CORMIER

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Saint-Aubin ne faisait pas partie de la baronnie de Fougères. Ce n'est que depuis 1790 que cette paroisse a été rattachée au fougerais. Cette localité était le siège d'une châtellenie, membre du domaine ducal, puis royal, comprenant les paroisses de Saint-Aubin, Liffré, Gosné et Ercé-sous-Liffré. La forêt de Rennes en dépendait.

A diverses reprises, cette châtellenie fut aliénée :

En 1312 en faveur de Yolande de Dreux, seconde femme d'Arthur II ;

En 1457 en faveur de la bienheureuse Françoise d'Amboise, duchesse de Bretagne ;

En 1496 en faveur du chancelier Philippe de Montauban ;

En 1516 en faveur de Jehan d 'Acigné ;

En 1554 en faveur du maréchal de Saint-André.

Je sais peu de chose des seigneuries ayant siège ou juridiction sur la paroisse de Saint-Aubin. Voici les quelques notes que j'ai pu relever :

La BELLANGERIE, seigneurie donnant droit de prééminences dans l'église de Saint-Malo de Saint-Aubin. Elle appartenait, au XVIIème sièele, aux de Caradeuc.

La GARENNE, seigneurie donnant aussi droit à quelques prééminences dans l'église ; elle appartenait, aux XVème et XVème siècles, à Pierre Ivette, secrétaire du duc Jean IV ; et, lors de la Révolution, aux Tuffin de la Rouërie.

La MOTTAY, seigneurie ou simple terre noble, appartenait, au XVIIème siècle, aux de Rollée et aux Bonnier ; lors de la Révolution, aux Tuffin.

La MÉTAIRIE, appartenait, lors de la Révolution, aux Tuffin de la Rouërie.

A la BIÉNAIS, il y avait un étang et marais de 150 journaux, qui dépendait de l'office de maître particulier des eaux et forêts de Rennes. M. Le Tamelin, maître particulier, fit pratiquer un grand canal, vers 1782, pour dessécher le marécage.

Beaucoup de landes et de bois, du domaine royal, furent afféagés au XVIIIème siècle, notamment au Rocher de Bécherel, à Pont-Collet, à la Boudinière, à Bellecour, aux Vallées, à Haute-Sève, au Menay, etc... (voir Arch. départ., C. 1930-31-32-33). La forêt de Haute-Sève, les bois de la Chaîne, de Bécherel et de Rumigon faisaient partie du domaine ducal, puis royal.

(Emile Pautrel).

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