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Assassinat. — Le premier registre des sépultures donne au 1er mars 1630 l'inhumation de Macé Magon « lequel fut homicidié vendredy dernier, sur le soir, s'en venant de la foire qui estoit en cette ville, au proche de la mestairie de la Garanne ; estant de la paroisse d’Yzé, du villaige de la Colleryère ? ».

Chapelle. — « L'an mil-sept-cent-soixante-treize le mercedy huit décembre, jour et féte de l'Immaculée-Conception de la Très-Sainte-Vierge-Marie, mère de Dieu, en vertu de la commission spéciale donnée à nous par monseigneur l’évêque de Rennes, par laquelle il nous prepose pour bénir une chapelle nouvellement bâtie dans notre église paroissiale de Saint-Aubin-du-Cormier, en datte du vingt septembre susdit an, signé : FRANÇOIS, évêque de Rennes, et contresignée VANNEAU, prêtre secretaire ; et aussi, en vertu d'une permession générale du même accordée à nous pendant le cours de la visitte de ce diocèse, faite par le susdit seigneur évêque dans la susdite église paroissiale le dix-neuf aoust mil-sept-cent-soixante-onze, pour bénir toutes les images ; nous soussigné, prieur-recteur des susdites ville et paroisse de Saint-Aubin-du-Cormier, et, en cette qualité, conseiller et aumonier du Roy, assisté du clergé de notre paroisse, usant desdites commission et permission, avons béni avec toutes les solemnités requises en pareille occasion, et avons fait solemnellement la bénédiction tant de la chapelle nouvellement bâtie et ajoutée à notre église paroissiale, sous l'invocation de la Sainte-Vierge, que de l'image même de la Sainte-Vierge, sous la dénomination de Notre-Dame de la Providence, placée dans la même chapelle. En foi de quoi nous avons signé : P.-A. BONNET, prieur ».

Cloches. — « Le mardy vingt-uniesme jour de novembre 1617, qui estoit la feste de la Presentation Nostre-Dame furent benites les deux cloches de Saint-Malo de Becherel parochialle de Saint-Aubin-du-Cormier ; la plus grosse nommée Marquize par messire Jullien Gedouin, sieur de la Dobiaye, conseiller du Roy et président en sa court de Parlement de Bretaigne, et par damoiselle Suzanne de Rollée, dame de la Vallée, femme de n. h. Guy Caradeuc, conseiller du Roy et seneschal de Sainct-Aulbin ; Et la seconde et moienne cloche nommée Élisabeth par Me Abel Gaultier, sieur de la Tour, notaire royal, et par damoiselle Magdelaine Leprevost, femme de honorable personne Jan Bouchard, sieur et dame de la Bouchardrie et de la Pinsonnière ; ainsy qu'il est escrit sur lesd. cloches qui paisent huit cens soixante et deux livres ».

« Ce jourd'huy cinquiesme septembre mil-six-cens-soixante-deux, les deux cloches de l'église paroissiale de Becherel furent benites et nommées, scavoir : la grosse cloche fut nommée Renée-Janne par Jean Le Douillet, seneschal et seul juge du siège royal de Saint-Aubin-du-Cormier, et damoiselle Renée Geslin, compagne de Me Georges Goudée, procureur du Roy ; Et la petite nommée Janne-Georgine par led. sieur procureur du Roy et damoiselle Janne Blondel, compagne dud. sieur seneschal ; ayant esté fondues par Me Pierre Leroux, fondeur. Les ceremonies faites par moy Jan Blondel, prestre, recteur des ville et paroisse dud. Saint-Aubin, lesd. jour cinquiesme septembre 1662 ».

« Le vingtième jour d'avril mil-sept-cent-trente-trois, Mr Corbin, recteur de Saint-Jean-sur-Coesnon, sidevant prieur de cette paroisse, a beni la petite cloche de notre eglise pour servir à sonner les messes de la semainne, par commission de monseigneur l'evesque de Rennes, en datte du treize du present mois, et ont signé : LOUIS-GUY, évêque de Rennes. Laditte cloche ayant été nommée par V. et D. missire Guy Anger, présentement prieur et recteur de lad. paroisse, et dame Gillette Besnard, épouse de Mr Me René-Jacques Le Coursonnays, conseiller du Roy et son sénéchal dans ce siège ; et laditte cloche a été nommée Guyenne-Gillette. La cérémonie faitte en presence des soubsignants : J. CORBIN Rr de S. Jean-sur-Couesnon, cydevant prieur, commissaire ; GUILLETE BESNARD ; GILLONNE BERNIER ; G. ANGER, prieur-recteur ; de la BARAYE PRODHOMME, subdélégué ; DESNARD, juge garde-marteau des eaux et forêts de Rennes ; J. DELAISNÉE, prêtre chapelain ancien ; R LE COURSONNAYS, sénéchal ; de KERANGUYADEC, contrôleur ; HAY, curé et chapelain ; P. SAVARY ; François MOULIN ; MORICE, procureur du Roy de S.- Aubin ; J. GAVÉ, greffier ».

Le 1er juin 1778, noble et discret P. Delaire, chanoine régulier, prieur de Saint-Ouën-des-Alleux, bénit deux cloches ; la première, nommée Marie-Jeanne, eut pour parrain et marraine « haut et puissant seigneur messire Marie-Eugène-Gervais Tallin, vicomte de la Rouërie, d'Eaubouclair, de la Motaie, de la Garenne, etc., et noble et illustre dame Jeanne Bonaventure de Bonnefons, femme de messire Marie-Charles-Joseph Tuffin, seigneur du Breil, chevalier de Saint-Louis La seconde, appelée Aubine, fut nommée par Étienne Billon et Jean Hervieux, trésoriers en charge, représentants le général de la paroisse ».

Comédiens. — « Une demoiselle comédienne estoit demeurée en ceste ville, délaissée par ung comédien s'appelant le sieur de Clermont, disant estre son mary ; et lad, damoiselle disant au nom Jacquemine sans scavoir son surnom, disant estre de la ville de Rouen, en Normandye » ; elle mourut le 24 avril 1631.

Terres. — Les principales terres de la paroisse mentionnées sont : la Motaye, la Garenne, la Bellangerie, Bécherel.

Visites. — « La visite de Monseigneur de Rennes a esté faitte à Saint-Aubin le 22 juin 1718. G. DELALANDE, curé d'office ». Le 26 août 1734, Monseigneur de Vauréal visita également l'église paroissiale de Saint-Malo de Saint-Aubin-du-Cormier.

(P. Paris-Jallobert).

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