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SAINT-ALLOUESTRE

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La commune de Saint-Allouestre (bzh.gif (80 octets) Sant-Aleustr) fait partie du canton de Saint-Jean-Brévelay. Saint-Allouestre dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-ALLOUESTRE

Saint-Allouestre vient de saint Aleustr, un saint breton. Les formes galloises du nom sont Arguist, Arwystl. Un saint Arwystl gallois aurait vécu au VIème siècle.

Saint-Allouestre est un démembrement de l'ancienne paroisse gallo-romaine et primitive de Radenac.

On trouve dès 1280 mention de la paroisse de « Buellion et de Saint-Argoestle » (Dom Morice – Preuves - T.1 col. 1052). En 1280, Pierre de Tronchâteau, chevalier, seigneur de Tronchâteau, vend la terre de Saint-Allouestre à Geoffroy de Rohan. Au Moyen Age, Buléon et Saint-Allouestre étaient unis et dépendaient du doyenné de Porhoët. En 1524, en vertu d'une bulle du pape Clément VII Saint-Allouestre et Buléon sont annexés au chapitre de Vannes.

Ville de Saint-Allouestre (Bretagne).

Au Moyen Age, les seigneurs de Saint-Allouestre sont ceux de Guenestre, Keriolas et Bernac. Kériolas et Guenestre tombent très tôt dans le domaine de Kermeno. Le seigneur de Kermeno est considéré comme le fondateur de l'église paroissiale.

On rencontre les appellations suivantes : Saint-Argoestle (en 1280), Sainct Aloestre (en 1448), Sainct Anousere (en 1448), Sainct Alloestre (en 1464), Sainct Arnulphe (en 1513), Sainct Alloastre (en 1536).

Ville de Saint-Allouestre (Bretagne).

Note : Saint-Allouestre, à 30 kilomètres au nord de Vannes, touche à Radenac du côté du nord, à Moréac et à Bignan du côté de l'ouest, à Bignan du côté du midi, et à Buléon du côté de l'est. En jetant un coup d'oeil sur la carte, on serait tenté de prendre ce territoire pour un démembrement de Bignan. En 1891, sa superficie est de 1648 hectares, qui se partagent presque par moitié entre la culture et les landes. On y trouve néanmoins de belles prairies et de nombreux arbres fruitiers. En 1891, sa population est de 979 habitants. Le bourg est à 6 kilomètres de Bignan, à 8 de Saint-Jean-Brévelay, et à 27 de Ploërmel. De l'époque celtique, il reste deux menhirs. De l'époque romaine, on peut citer la voie de Vannes à Corseul, qui passe auprès de sa limite orientale. Les émigrés bretons vinrent à leur tour, et y implantèrent leur langue, qui s'y parle encore ; aussi les noms des villages sont-ils presque tous bretons. Quant au nom de la paroisse de Saint-Allouestre, il est tiré de celui de son patron saint Arnoulf, passablement altéré : il ne saurait y avoir de doute à cet égard, car une ancienne liste des paroisses donne à celle-ci le nom de S. Arnulphi. Saint Arnoulf ou Arnoul était évêque de Metz et mourut le 16 août 641. La paroisse ne serait donc pas antérieure à cette date, mais elle pourrait être de beaucoup postérieure. On la trouve mentionnée, en 1280, sous le nom de Saint-Argoestle, à propos d'une vente de biens faite par Pierre de Tronchâteau à Olivier de Rohan (Pr. I. 1052). L'acte paraît supposer que dès cette époque la petite paroisse de Buléon était déjà unie à celle de Saint-Allouestre. Cette union, quelle que soit la date de son origine, se maintint jusqu'à la révolution française. Une bulle du 23 mai 1524 annexa ces deux paroisses au chapitre de la cathédrale, pour lui procurer la ressource de leurs dîmes. Dès lors le recteur fut remplacé par un simple vicaire, qui fut d'abord amovible, et à partir de 1684 inamovible ou perpétuel. Ce desservant ayant fixé sa résidence habituelle à Saint-Allouestre, Buléon passa, mais à tort, pour une simple trêve (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Saint-Allouestre (Bretagne).

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PATRIMOINE de SAINT-ALLOUESTRE

l'église Saint Arnould (XVII-XVIIIème siècle), reconstruite en 1857. Le saint breton éponyme (saint Aleustr ou Arouestl) se serait fait évincer comme patron de la paroisse de Saint-Allouestre, sans doute au XIVème siècle, au bénéfice de saint Arnould, évêque de Metz au VIIème siècle. L’église actuelle remplace deux anciens édifices, dont l'un a été agrandi en 1569. L'église, dont la première pierre avait été posée le 28 juillet 1690 par le sénéchal de Kerméno et qui menaçait ruine, a été rasée et remplacée en 1860 par un édifice moderne sans caractère, construit entre 1840 et 1856 sous le rectorat de M. Bellec. Le retable en bois polychrome date du XVIIème siècle et provient de l'ancien édifice : il est orné d'un tableau figurant l'Annonciation à Marie et comporte plusieurs statues dont celle de saint Arnould, sainte Anne enseignant la Vierge, saint Jean Baptiste (portant l'inscription "f.p.l.b. 1641"), ainsi que des représentations en médaillons de saint Pierre et de saint Paul. On y trouve aussi une statue en bois polychrome de Saint-Michel datée du XVIème siècle et provenant de l’ancienne chapelle Saint-Michel de Trégouet démolie en 1938 ;

Eglise de Saint-Allouestre (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale de Saint-Arnoulf vit poser, le 28 juillet 1690, la première pierre du choeur par le sénéchal de Kerméno et la femme du procureur fiscal de la même juridiction. Depuis, c'est-à-dire en 1860, l'église a été totalement réédifiée par les soins du recteur, M. Bellec. C'est une simple croix latine, avec une tour en pierre au bas de la nef. Les chapelles publiques sont : — 1° Notre-Dame et Sainte-Barbe, dans le cimetière ; son plan est rectangulaire et de style ogival ; la fenêtre du fond offre des meneaux flamboyants et des restes de vitraux, avec l'écusson des Rohan ; les Lentivy de Bernac y avaient trois enfeus. — 2° La Trinité, à un kilomètre vers l'est. — 3° Sainte-Anne, au sud-ouest, au village de Trégoet. Il y a de plus une chapelle privée au château de Bernac. On ne connaissait jadis qu'une seule chapellenie ; c'était celle de Sainte-Barbe, fondée en 1516 par le prêtre Alain Guilbéry et présentée par le seigneur de Guénest ; elle était chargée d'une messe par semaine à l'autel de la sainte. Les dîmes se percevaient à la 33ème gerbe ; en 1790 elles rapportaient 1040 livres, sur lesquelles le chapitre payait 500, puis 700 livres au vicaire perpétuel ou recteur de Saint-Allouestre, et 350 au curé de Buléon. Saint-Allouestre était de la vicomté de Rohan, du doyenné de Porhoët, et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il perdit Buléon, et se vit ériger en commune, du canton de Bignan, et du district de Josselin. Son recteur, Jacques Bouleis, refusa le serment en 1791, et dut bientôt se cacher. Cette paroisse prit une part active à la Chouannerie, sous la conduite de Jean Samson et la direction du roi de Bignan. Cela n'empêcha point de vendre nationalement la dotation de la chapellenie de Sainte-Barbe, consistant en deux ou trois maisons et jardins au bourg et une terre à Toulgoet. Saint-Allouestre passa dans l'arrondissement de Ploërmel en 1800, dans le canton civil de Saint-Jean-Brévelay en 1801, et fut maintenu dans le canton ecclésiastique de Bignan en 1802 (J-M. Le Mené).

Voir aussi   Ville de Saint-Allouestre (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Saint-Allouestre et ses recteurs"

l'ancienne chapelle Notre-Dame et Sainte-Barbe, mentionnée encore en 1930. Il s'agissait d'un édifice rectangulaire du XVIème siècle (mentionnée en 1527), construit au bourg de Saint-Allouestre. La décoration était de style flamboyant et elle était couverte d'une charpente lambrissée dont les sablières étaient ornées de rinceaux. Sur le pignon occidental se dressait un clocheton en pierre. La fenêtre en tiers-point du chevet conservait quelques fragments de vitraux armoriés ;

l'ancienne chapelle Sainte-Anne (ou Saint-Michel ?), mentionnée encore en 1930. Il s'agissait d'une construction rectangulaire du XVIIIème siècle située au village de Trégouet (ou Trégoët) ;

l'ancienne chapelle de la Trinité, mentionnée en 1930 et construite au XIXème siècle (vers 1891) dans un lieu isolé, à Kerbert. Elle remplaçait un ancien édifice situé entre les villages de Kerbert et de Kerjehanno. La chapelle de Kerbert a été détruite en 1970 ;

la croix de l'ancien cimetière (XVIIIème siècle). Elle porte la date de 1774 ;

la croix de La Villeneuve ;

la croix Le Ray Jéhanno ;

la croix Point du Jour ;

l'ossuaire du cimetière. Il est situé dans le nouveau cimetière situé à la sortie du bourg de Saint-Allouestre ;

A signaler aussi :

le dolmen de Coët-er-Rui ;

le dolmen de Guenestre ;

le monument de Tréhardet ;

l'ancien château de Bernac. Siège d'une seigneurie ayant appartenu successivement aux familles La Chesnaye (en 1400), Lantivy (en 1600) et Francheville (en 1736). La chapelle privée dédiée à Saint-Derien était en ruine dès 1925. Il ne subsiste aujourd'hui rien de ce château ;

l'ancien Château-Mené ou Chasteaumen, détruit semble-t-il par les Anglais en 1342. Cette terre est cédée, en 1280, par Pierre de Tronchâteau à Geoffroi de Rohan. Lors d'une enquête datée du 13 avril 1479, le sieur de Guémené dépose qu'en "cette vicomté de Rohan, il y avait anciennement plusieurs autres châteaux et places fortes, savoir .... le château de Chasteaumen... où l'on dit qu'il y avait anciennement capitaine, guet et garde de par les prédécesseurs du dit Vicomte, et qui a été ruiné et démoli par les Anglais alors ennemi de ce duché, ainsi qu'il apparaît à l'évidence...". Il ne subsiste rien de l'ancienne forteresse ruinée dès le XVème siècle, sinon une butte boisée ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-ALLOUESTRE

Les seigneuries de Saint-Allouestre étaient :

1° Bernac, vers l'ouest, aux Chesnay (ou Chesnaye) en 1400, aux Lentivy (ou Lantivy) en 1600, et aux Francheville en 1736.

BERNAC. Seigneurie et manoir en la paroisse de Saint-Allouestre, évêché de Vannes. Avec ses bois, maisons, jardins, etc., relevait en 1682 prochement du duché de Rohan aux devoirs de foi et hommage, rachat, chambellenage, lods et ventes, etc. (Dénombrement du duché de Rohan du 22 décembre 1682. Archives nationales. P. 1684, p. 320). En furent seigneurs ou dames : Eon de la Chesnaye, 1448. Jeanne de la Chesnaye, mari de Jean de Cléguennec, 1536. (Bibliothèque nationale Ms français 8312, f°. 76 verso, et 22,320, p. 232). Bernac appartint ensuite aux Le Courhin, puis aux de Lantivy par le mariage de Jacques de Lantivy avec Jeanne Le Courhin, inhumée le 26 août 1625, et enfin aux de Francheville à partir de 1736 par alliance avec les de Lantivy (Théodore Courtaux, 1899).

2° Guenest (ou Guenestre), au sud.

3° Keriolas, au sud-ouest.

4° Kerivalain, à Jean Loret en 1400.

Ces diverses seigneuries relevaient de la juridiction de Kerméno, qui avait ses fourches patibulaires à la Montagne-de-Justice.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Saint-Allouestre comptabilisés avec ceux de Buléon :

Jehan du BOLAN (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque) ;

Pierre LORET (20 livres de revenu), remplacé par Jehan Loret : porteur d'une brigandine ;

Jehan GILLET (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque) ;

Yvon de la CHESNAYE (30 livres de revenu), remplacé par son fils Allain : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée ;

 Jehan LE FLOCH : défaillant ;

Jehan JAMET : excusé ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Saint-Allouestre comptabilisés avec ceux de Buléon :

Jehan de BOLAN (100 livres de revenu), remplacé par Jacques Ayant : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Allain GILLET, remplacé par son fils Nicolas : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Pierre LORET (20 livres de revenu) : excusé ;

Jehan LORET de Kerivalin (15 livres de revenu) : excusé ;

Ollive, veuve Eon de la CHESNAYS (40 livres de revenu) ;

Allain de la CHESNAYE : défaillant ;

Jehan LE FLOCH (15 livres de revenu) ;

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