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On a formé sur le nom de cette commune l'adjectif albanais (Le bulletin paroissial Le Petit Albanais a paru à partir du 16 juin 1907). On a écrit aussi albanois (J O, 7 nov. 1924) [Note : Albanois est peut-être une faute d'impression car le Recueil des actes administratifs de 1924 (p. 298) donne l'extrait du même Joumal officiel en imprimant albanais].
Au XIIIème siècle, Saint-Alban est appelé, dans des chartes écrites, en latin, parrochia de Sancto Albano (1256, 1267) ou Sancti Albini (1290) (Anc. év., III, 127, 179, 256). Cette paroisse appartenait au diocèse de Saint-Brieuc. Au XVème siècle, le nom s'écrit Saint-Aulban (1430 : Lettres de Jean V, n° 2595 - 1463 : Arch. des C-du-N, 1 E 1529). La forme actuelle Saint-Alban apparaît dès 1640 (état civil).
La paroisse a élu pour la première fois une municipalité au début de 1790. Le bois de Coron, qui appartenait à la commune d'Hénansal, a été réuni à celle de Saint-Alban par décret du 27 décembre 1812.
Les principaux édifices anciens de cette commune sont :
1) La chapelle Saint-Jacques [Note : Elle est consacrée à saint Jacques le Majeur] (début XIVème s. et 1683), classée monument historique le 23 février 1912 ;
2) L'église Saint-Alban (XIVème s. choeur ; 1701 nef), contenant une verrière du XIVème siècle ;
3) L'ancien manoir de la Ville-Séran, servant aujourd’hui de ferme. Il appartient à la famille de la Villéon, ainsi que le noveau château, qui est moderne ;
4) Le manoir de Bel-Air (XVIIème s.) ;
5) Le manoir de l'Hôtellerie-Héliguen (vers 1500) ;
6) Le manoir de la Ville-Néen (XVIIIème s.), aujourd'hui ferme ;
7) Le manoir de la Goublaye ou de la Grande-Goublaye (XVIème s.), aujourd'hui ferme. La terre de la Goublaye a donné son nom à la famille de la Goublaye de Nantois, qui possède cette ferme ;
8) Le manoir d'Oriolo (XVIème s.), aujourd'hui ferme ;
9) Le manoir de l'Hôtellerie-Abraham, dont seule une porte de la porcherie est ancienne ;
10) La ferme de la Prise (1770) ;
11) L'établissement de la Petite-Ville-Néen (époque gallo-romaine) ;
12) L'enceinte du bois de Coron (Moyen Age).
Le bois de Coron constitue un site pittoresque.
Trois événements peuvent être rappelés à propos de cette commune :
1) Le 1er août 1937 fut bénie la première pierre de la chapelle Saint-Guillaume, sur un terrain acheté en 1875 par la fabrique de Saint-Alban comme contenant les ruines de la maison natale de saint Guillaume ;
2) Vers le 20 juillet 1944, à Saint-Alban, un combat opposa les F F I à des soldats allemands, qui incendièrent deux fermes à titre de représailles ;
3) Par ordonnance épiscopale du 1er août 1954, la cure décanale de Saint-Alban a été transférée à Pléneuf à compter du 15 août suivant.
Deux personnages connus peuvent être rattachés à Saint-Alban :
1) Saint Guillaume Pinchon ou Pichon passe pour être né à Saint-Alban vers 1180. La tradition fixe même au village de Fleur-d'Aulne sa maison natale dont les ruines furent achetées par la fabrique de Saint-Alban le 9 septembre 1874 (acquisition autorisée par décret du 22 juillet 1875). La légende du saint dit aussi qu'il fut reçu au manoir de l'Hôtellerie-Abraham par le seigneur de ce lieu. Saint Guillaume fut évêque de Saint-Brieuc de 1220 à sa mort, le 29 juillet 1234. Il fit mener activement les travaux de reconstruction de la cathédrale de Saint-Brieuc, dans laquelle il a été inhumé. Il fut canonisé le 15 avril 1247 ;
2) Charles Pellarin, né à Jugon le 25 novembre 1804 d'une famille originaire de Cruseilles (H-Sav.). D'abord chirurgien de marine et saint-simonien depuis 1831, il vécut avec la secte à Ménilmontant (auj. 20ème arr. de Paris) du 23 juin au 10 août 1832, puis il la quitta pour adhérer à la doctrine de Fourier. Il publia une Vie de Fourier (1839) et des Souvenirs anecdotiques (1868) et fut secrétaire de rédaction de la revue fouriériste Le Phalanstère. En 1832 il vendit à son père sa ferme des Salles en Saint-Alban pour en donner le produit aux saint-simoniens mais il la racheta plus tard et elle fut vendue par ses enfants le 14 décembre 1887. Pellarin était le petit-fils de Charles Rogon de Kertanguy, maire de Coëtmieux, enlevé par les Chouans au manoir de le Noe-Hallée le 29 novembre 1799 (recherches de M. Joseph Chenu).
(Bulletin d'informations des maires).
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