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Pour qualifier ce qui est propre à cette commune, on dit aaronnais (Jollivet, Les C-du-N, I, 1854, p. 171) ou aaronais, comme cela s'écrit plutôt aujourd'hui (J O, 21 avril 1968).
On trouve citée ecclesia sancti Aaron dès 1144 ou eclesiam sancti Aaronis dès 1207. Peut-être cette église et celle de Quintenic ne formaient-elles qu’une seule paroisse au XIIIème siècle car on mentionne en 1238., une dîme située in parrochia de Quistenit et de Sancto Aaronio (Anc. év., III, 90 ; IV, 310, 312).
Il y a une paroisse de Saint-Aron, bien distincte de celle de Quintenic, en 1427, ce qui prouve que, dès lors, le double a se prononçait simple (Arch. de L-Atl., B 2978). Le nom s'écrit Sainct Aaron en 1607, puis Sainct Aron pendant le reste du XVIIème siècle, à partir de 1645 au moins, et enfin Saint-Aaron, comme aujourd’hui, dès 1702 (état civil).
Cette paroisse, qui appartenait au diocèse de Saint-Brieuc sous l’Ancien Régime, a élu sa première municipalité au debut de 1790. Par la loi du 4 avril 1849, la commune de Saint-Aaron s’est augmentée de la section de la Villeneuve, précédenment en Maroué et comprenant les villages de Lourmel, des Droitures, du Rocher, du Tertre-Hello, de la Caillibotière, de Beauregard, du Pont-au-Prévôt, de Rimo, de Hicadoret et du Mourier, ainsi que les manoirs de la Villeneuve, de Beauregard et du Pont-Grossard.
Enfin Saint-Aaron a été fusionné avec Lamballe par arrêté préfectoral du 29 décembre 1972, à compter du 1er janvier suivant, recevant en même temps le statut de commune associée.
Un seul édifice est classé parmi les monuments historiques depuis le 17 janvier 1963 (par décret) :
1) L'allée couverte de Chêne-Hut (parcelle C 283), au Commun ;
Comme autres édifices anciens, on peut indiquer :
2) La chapelle de la Baudramière (1781) ;
3) Le manoir de la Caillibotière (XIVème s.), aujourd'hui ferme ;
4) Le manoir de Lourmel (XVème s.) [Note : Différent du manoir du nom situé en Andel] ;
5) Le manoir du Pont-Grossard (XVIème s.) ;
6) Le château de la Villeneuve (XVIIIème s.), propriété du Vte Karl de Cuverville ;
7) Le manoir de Beauregard (XVème-XVIème s. et 1732), qui a donné son nom à la famille Le Béguec de Beauregard, car Jean Le Béguec l'acheta le 30 juillet 1678. Ce manoir est aujourd'hui en très mauvais état [Note : Des notices étendus sur les manoirs de Beauregard, du Pont-Grossard et de la Villeneuve existent dans : La Motte Rouge, Vieilles demeures, p. 451-460].
Les événements suivants se rapportent à l'église Saint-Aaron :
1) En 1144 Rolland, évêque de Saint-Brieuc, donna l'église au prieuré de Saint-Martin de Lamballe (Anc. év., IV, p. 309) [Note : La même charte contient la plus ancienne mention du Penthièvre dans un acte. Il y est en effet question de Gaufrido comite, Stephani filio, dominante in Pentavro (Geffroy, fils Etienne, comte en Penthièvre)] ;
2) Le 17 octobre 1886 fut bénie la première pierre de la nouvelle église ;
3) Le 12 mai 1889 fut bénie cette église, reconstruite.
(Bulletin d'informations des maires).
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