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RUCA |
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La commune de Ruca ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de RUCA
Ruca vient du breton « Ruskat » (ruche).
La paroisse de Ruca, issue dun démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Pléboulle, est fondée par la famille Boisriou du Boisgerbault.
Il y a au XIIIème siècle une famille nommée de Ruca dans la paroisse du même nom. Muliel, fille d'Hamon de Ruscha ou de Rucha épouse Olivier Rio, chevalier dès 1232, et lui transmet en mariage la dîme de Rucha. Pierre de Rucha est chevalier dès 1233. La seigneurie de Ruca est pourvu d'une mesure propre "mensuram veteram" (vieille mesure de Ruca) et un recteur "personna" (Anc. év. III, 41 et suiv.).
Ruca (Ruscha) est cité comme paroisse dès 1232 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois, lors d'un accord passé entre Olivier Rio et les moines de l'abbaye, au sujet d'une donation. La paroisse de Ruca dépend, sous l'Ancien Régime, du diocèse de Saint-Brieuc. L'ancienne paroisse de Ruca avait pour subdélégation Lamballe et pour ressort Jugon. La cure était à la collation du pape et de l'évêché, chacun en leur mois. Durant la Révolution, la paroisse de Ruca dépendait du doyenné de Matignon. Ruca élit sa première municipalité au début de 1790. Une ancienne léproserie est signalée au village de La Corderie.
On rencontre les appellations suivantes : Ruscha, Rucha (au XIIème siècle), Rucha (en 1209), Ruscha, Rusca (en 1232), Ruscha, Rucha (en 1233), Ruscha, Rusca (en 1257), Ruca (vers 1330).
Note : la commune de Ruca est formée des villages : Mongéard, Belle-Issue, la Huguette, Remeny, le Bois-Rouault, le Clos-Noël, la Ville-Bron, Baslin, le Plessis, Ville-ès-Loing, Ville-Piron, etc ....
Voir
" Le
cahier de doléances de Ruca en 1789
".
PATRIMOINE de RUCA
l'église
Saint-Pierre et Saint-Paul, reconstruite entre 1844 et 1846. En forme de
croix latine. Primitivement, l'église ne comprenait qu'une nef avec
chapelle sud dépendant de la seigneurie du Boisgerbault ; et le clocher, en
charpente, était à l'intersection de la nef et de la chapelle. En 1773 et
1774, le choeur et la chapelle sud furent reconstruits par Jan Lorret,
entrepreneur, demeurant à la Ville-Piron en Ruca. En 1843, le reste tombant
de vétusté, l'on décida de reconstruire toute la longère nord, d'édifier
le clocher au bas de la nef ainsi qu'une chapelle nord semblable à celle du
sud, enfin de restaurer la longère sud, ce qui fut exécuté de 1844 à
1846 sur plans de M. Bréand, de Ruca, datés du 16 décembre 1843. Le retable en
bois polychrome date du XVIIème
siècle et comporte un tableau représentant la Cène : des statues en bois
de saint Pierre et saint Paul sont placées dans les niches latérales. A
l'extérieur, statue ancienne de la sainte Vierge (XVème). "
Autrefois, dans l'église, se trouvaient les statues vénérées de saint
Roch et de saint Antoine, ce dernier patron d'une confrérie dès 1583
" (R. Couffon) ;
la chapelle
Notre-Dame du Hirel (XV-XVIème siècle), édifiée par les Boisriou, seigneurs du
Boisgerbault ou Bois-Gerbault. " Charmant édifice rectangulaire du
début du XVIème, malheureusement inachevé dans son plan primitif et
auquel on a ajouté, plus tardivement, un appendice séparé de la
construction ancienne par un mur diaphragme. La partie ancienne de l'édifice
fut achevée avant 1548, année en laquelle Mathurin de la Fruglaye,
assassiné à la foire de Montbran par François de Saint-Méloir y fut
inhumé. Elle présente des contreforts terminés par des bases coniques
analogues à celles de Saint-Sauveur de Dinan, église avec laquelle
Notre-Dame du Hirel a plusieurs détails communs La porte latérale en anse
de panier et la plinthe bien moulurée sont à remarquer " (R.
Couffon). La chapelle a été restaurée en 1841, puis à nouveau complètement
en 1868. La chapelle est bénie le 17 avril 1868, après travaux.
La porte de la façade Sud date du XVème siècle. L'huile sur toile intitulée la
" Donation du Rosaire " date de 1618 (1649 ?).
La chapelle abrite une statue en bois polychrome de la Vierge (XVIème
siècle), une statue de saint Gilles, une petite vierge en ivoire du XIVème
siècle. A noter la tombe d'un prêtre datée de 1582 ;
la croix du Hirel
(XVIème siècle) ;
le manoir du
Bois-Rouault ;
2 moulins dont le moulin à vent de Forville ;
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de Ruca ".
ANCIENNE NOBLESSE de RUCA
Les maisons nobles de Ruca étaient : en 1470, le Bois-Gerbault (avec haute justice) qui appartenait à Guillaume Codri. En 1780, cette terre était aux mains de M. de Kergus, qui possédait aussi les hautes justices du Bois-Riou et de la Touche-Richebois. Le Caign, en 1470, était à Alain Bérat, sieur de la Ville-Héart. La Ville-Piron était à Gilles Simon. Le 1er mai 1371, Perrot Simon, écuyer, faisait partie de la montre d'Olivier de Mouni, à Pontorson. Le 6 août 1406, André Simon était témoin au testament de la reine Anne. La Ville-Hulin, en 1470, appartenait aux seigneurs des Amais. La Galinée (avec haute justice) appartenait, en 1780, à M. Picot. La Salle (avec moyenne justice) appartenait en 1780 à M. de Guerrande.
Lors de la réformation du 8 janvier 1428, sont mentionnés plusieurs nobles de Ruca : Jean du Boysrio (ou Boisriou), Bertrand Goueon (ou Gouyon), Olivier du Bosirio (ou Boisriou), Alain Boquien, Jean Guerrande, Guillaume Gueguen, Olivier Bouan, Robert de Montauban. Olivier Gueheneuc et Etienne du Fou se prétendaient aussi nobles.
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
Ruca :
– Mre Bertrand du Boisriou, de Saint-Malo (400 liv.) homme d’armes.
– Jehan Simon.
– Jean Budes.
– Christophe de la Guerrande.
– Coline
Busson.
– Raoullet Le Démours.
– Charles Mallet.
– Olivier Charlet.
– Dom Bertrand Hays.
– Jouhan Billy.
– Jean Guéhenneuc.
Lors de la réformation du 4 mars 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Ruca : le Bois-Gerbault, la Ville-Rio, le Plessix, les Margatz et le Marcheix (à François du Boaisrio ou Boisriou), la Ville-Piron (à Jehan Symon ou Simon), le Lin (à Ruallen Berard), Marcheix (à Jehan Gougeon), la Ville-Hulin (au sieur d'Yvignac), Launay-Thebaud (à François Habel), la Hoguette (à Bertrand Symon ou Simon), les Fresches (à Jehan Moaysan ou Moisan).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 11 nobles de Ruca :
Jehan BEDEC (25 livres de revenu) : porteur dune brigandine et
comparaît armé dune vouge ;
Jehan BILLY (3 livres de revenu) ;
Coline BUSSON (12 livres de revenu) ;
Olivier CHARLOT (12 livres de revenu) ;
Christophe DE LA GUERRANDE (60 livres de revenu) : porteur dune
brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Jehan GUEHENEUC (3 livres de revenu) ;
Bertrand HAYS ;
Raoult LE DESMOURS : porteur dune salade (casque) et comparaît
armé dune vouge ;
Charles MARTEL : porteur dune brigandine et comparaît armé
dune vouge ;
Olivier MARTEL (12 livres de revenu) : porteur dune brigandine
et comparaît armé dune vouge ;
Jehan SYMON (40 livres de revenu) : porteur dune brigandine et
comparaît armé dune jusarme ;
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