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PAGES D'HISTOIRE DE LA REVOLUTION DANS LES ENVIRONS DE LA ROCHE-BERNARD

(en 1793).

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I.

Les attroupements du district de la Roche-Bernard, au mois de mars 1793, avaient amené immédiatement sur les lieux le général Beysser avec des troupes, et il s'en était suivi de nombreuses arrestations et l’organisation de la terreur un peu partout. Cependant ce n'étaient-là que les préludes de plus grands maux.

Le 8 octobre de la même année, Carrier arriva à Nantes. Cette cité ne suffit pas à ses proscriptions, il voulut avoir des agents pour le remplacer dans les campagnes. De ce nombre fut un nommé Lebatteux, de Redon. Après avoir été, disent quelques-uns, cuisinier à l’abbaye de Saint-Sauveur, il se fit aubergiste. Il montra bien vite l’exaltation de ses idées et l’énergie de son savoir-faire. Carrier lui confia un mandat et une colonne mobile pour le mettre à exécution. Son mandat était de faire la guerre aux suspects de toutes les classes et de détruire les derniers vestiges du fanatisme. Sa colonne mobile se composait de gens d'élite, ramassés dans les clubs, et la plupart montés sur des chevaux du pays, afin d'être plus lestes à la chasse qu'on allait faire.

Ainsi armé de toutes pièces, Lebatteux partit de Redon vers la mi-novembre de 1793, pour parcourir, entre autres lieux, le district de la Roche-Bernard. Dans les paroisses de Rieux, Bégane, Péaule, Questembert et autres, il brûla une vingtaine de chapelles. Au bruit de son arrivée, les paysans en découvraient beaucoup d'autres, afin de conserver au moins les murs, la charpente, quelques objets précieux ou vénérés, dans l'espérance d'un temps meilleur et d'une restauration future. Toutes les anciennes croix de granit qui bordaient les chemins de nos campagnes, — doux et consolant souvenir de la piété de nos pères, et souvent aussi de quelques événements dont ils avaient voulu conserver la mémoire, — tombaient brisées sous la main et le fer des ravageurs. Dans une seule paroisse, il me semble avoir compté près d'une cinquantaine de pareils débris, car plusieurs de ces débris ont été respectés depuis lors.

Le 28 novembre, après avoir passé la nuit à Péaule, Lebatteux et sa colonne arrivaient à Coëtbihan, en Questembert. — Un homme, qui était à quérir ses bœufs dans son champ, les entendant à quelque distance, s'avisa de précipiter son pas. Les républicains le voient, détachent quelques cavaliers qui le saisissent et le mettent à mort. Un enfant se trouvait là avec son troupeau. Il subit le même sort. La tête du premier, tranchée à coups de sabre, est mise sur le piédestal de la croix du Guer, et le corps de l’autre, dépouillé de ses vêtements, appuyé contre un chêne.

Tout cela ne s'était pas fait sans bruit. Des chouans se trouvaient réunis à environ un kilomètre. Leur résolution est bientôt prise. Ils vont attendre les républicains derrière un fossé, et, au moment de leur passage, ils font sur leurs rangs une décharge presque à bout portant. Peu nombreux, ils prennent la fuite, mais deux des leurs tombent percés de balles. Leurs têtes, coupées par les bleus, sont mises à la pointe de leurs baïonnettes et portées fort loin.

Ayant rempli sa mission, le 29 et le 30 à Questembert, Lebatteux retomba le lendemain sur Noyal-Muzlllac. Après avoir incendié, sur son chemin, la chapelle de Saint-Jean, comme la veille il avait incendié celles de Saint-Sauveur et de Saint-Barthélemi, il s'occupait à réunir le bois nécessaire pour mettre le feu à celle de Brangolo, lorsqu'un dénonciateur lui fit savoir que, dans le moment, beaucoup de monde se trouvait rassemblé en prières dans l'église paroissiale, et qu'il pouvait les surprendre .....

II.

Peu de paroisses pendant la Révolution, dans notre pays de Bretagne, manquèrent entièrement de prêtres. Ils n'étaient pas nombreux, il est vrai , et ils vivaient presque toujours déguisés sous des habits étrangers. Ils se cachaient sans cesse dans les maisons et les endroits les plus sûrs ; mais enfin ils étaient présents, et les bons chrétiens pouvaient les trouver, au moins de nuit, pour la réception des sacrements dans les cas extrêmes, et fréquemment même pour l'audition de la sainte messe, le dimanche. Le gouvernement ne l'ignorait pas, et l'on sait que des peines capitales attendaient les prêtres réfractaires.

La nuit du dimanche où Lebatteux tombait sur Noyal-Muzillac, la plupart de ses habitants, et bon nombre de ceux des paroisses d’alentour avaient entendu la messe dans une ferme solitatre et isolée nommée Trevinec. Ils y avalent prié Dieu, comme on le priait alors, de tout leur cœur et sons l’empire des impressions les plus vives et les plus douloureuses. Ils savaient le loup ravisseur à quelques lieues. Tous ensemble ils avaient récité, avant de penser à la séparation, cette oraison singulière et sublime que le digne abbé Foucault, qui était au milieu d'eux, avait probablement composée pour les circonstances dans lesquelles ils se trouvaient, et dont je ne puis m'empêcher de citer quelques fragments. Ils feront voir l’esprit qui anime les sociétés secrètes du Christianisme, lors même qu'il est le plus persécuté.

« Dieu éternel et souverainement juste, qui disposez de tous les événements de ce monde, ayez pitié de nous.
Fils de Dieu, rédempteur du monde, qui nous faites la grâce d'avoir part au calice de vos souffrances, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, consolateur, qui pouvez seul, comme aux apôtres, former en nous de saints gémissements et nous donner les forces qui nous sont nécessaires dans ces jours de tribulation, ayez pitié de nous.
Vierge Marie, consolatrice des affligés, secours des chrétiens, qui avez étouffé toutes les hérésies qui se sont produites dans l’Église, et dont l'âme a été percée du glaive de la douleur au pied de la croix, priez pour nous.
Saints anges tutélaires de nos églises et de nos autels profanés, qui nous gardez dans toutes nos voies, afin que nous ne fassions aucune mauvaise démarche, priez pour nous.
Saint Joseph, qui avez fui en Egypte sans vous informer quelle serait la durée de votre exil, et qui y êtes resté sans murmurer jusqu'à ce que la voix du ciel vous en ait rappelé , priez pour nous.
Saints prophètes, qui avez annoncé aux nations coupables les fléaux qui devaient punir leurs crimes, et qui les avez exhortées à prévenir la justice de Dieu par une sincère conversion, priez pour nous.
Saint Pierre, qui êtes le fondement et le chef de l’Église, contre laquelle ne prévaudront point les portes de l’enfer, priez pour nous.
Saints apôtres, qui avez été ravis de joie d'être jugés dignes de souffrir des outrages et la mort pour le nom de Jésus-Christ, priez pour nous.
Saint Etienne, qui le premier avez rendu témoignage à Jésus-Christ, en mourant pour lui, et dont le dernier soupir a sollicité la grâce de vos persécuteurs, priez pour nous.
Saint Ignace, qui avez toujours recommandé l'union avec les pasteurs légitimes, et qui, quoique toujours embrasé d'amour poui Jésus-Christ, n'avez cru commencer à être son disciple que lorsque vous avez été persécuté à cause de lui, pries pour nous.
Saint Irénée, qui êtes te premier pontife des Gaules, qui avez combattu l’hérésie et le schisme, et qui avez scellé votre doctrine par l'effusion de votre sang, priez pour nous.
Saint Cyprien, qui avez défendu avec zélé l’unité de l'Église, et qui avez animé les fidèles à ne craindre ni l'exil ni la mort pour la foi, et les confesseurs à ne pas flétrir leur gloire par le relâchement de leurs mœurs, priez pour nous.
Saint Hilaire, qui avez été exilé pour la religion, et qui disiez que plus on vous éloignait de votre patrie, plus on vous approchait de Dieu, priez pour nous.

SEIGNEUR, NOUS VOUS PRIONS

De nous accorder la rémission de nos péchés, qui ont excité contre nous vos châtiments ;
D'augmenter en nous la foi, qui rend victorieux du monde, des menaces et de ses tentations, — l’espérance qui soutient au milieu des peines et des tribulations, — la charité, qui fait supporter les persécutions, et empêche les glaives et toutes les puissances de pouvoir jamais nous séparer de vous ;
De purifier, réunir et conserver votre sainte Église ; de fortifier tous les pasteurs et tout le clergé dans la confession de votre nom ;
De faire que notre patrie reconnaisse ses erreurs et les desseins de paix et de miséricorde que vous avez sur elle ;
De pardonner â tous nos persécuteurs et nos ennemis, car ils ne savent ce qu'ils font ;
De nous délivrer de toute colère, de toute haine et de toute mauvaise volonté contre ceux qui nous poursuivent à cause de vous, etc., etc. »
.

Tels étaient les vœux que formaient pour eux-mêmes, pour l’Église, pour leur patrie et leurs persécuteurs, ces chrétiens dont te cœur était sans colère, sans haine ni mauvaise volonté, quand un coup de fusil, partant on l’air, leur annonce qu'ils sont cernés et que la fuite est impossible ; — la gendarmerie de Muzillac, accompagnée de gardes nationaux, était à la porte.

Ne sachant que faire ni que devenir, on cache, dans un coin de l’écurie, le prêtre qui finissait la messe; on le couvre de paille et on en jette à brassée devant tous les bestiaux.

Le brigadier demande les chefs de la maison, et les donne à garder à ses gens ; puis il fait passer tous les membres de l'assemblée par la même porte, en examinant leurs mains et leurs figures, afin de découvrir le prêtre ;... tous ont passé et on ne l’a pas reconnu.

Le brigadier de la gendarmerie de Muzillac, sous la Révolution, était un nommé Gérard, républicain exalté, qui cependant plus d'une fois protégea les chrétiens inoffensifs ; il n'en voulait pas aux prêtres ; il en sauva même plusieurs, comme ici M. Foucault. En effet, il entra presque seul dans l’écurie, fît sa ronde et ses recherches, et ressortit en disant à ses hommes que le calotin s’était évadé et qu'il fallait vite aller à sa poursuite. — Le soir, les maîtres de la ferme étaient rendus à leur famille.

III.

Dans beaucoup d'églises de campagne on se réunissait le dimanche, même pendant les plus mauvais jours de la Terreur, pour réciter le chapelet et foire d'autres prières en commun. On faisait aussi des lectures pieuses, et parfois même on chantait des cantiques. Quand on croyait avoir à craindre, on mettait des sentinelles chargées d'avertir l'assemblée de se disperser. Souvent il suffisait de quelqu'un dans le clocher pour regarder à l'entour. Les choses se passaient ainsi à Noyal-Muzillac.

Or, le premier dimanche de l'Avent de 1793, on y était tranquille. Des exprès avaient été envoyés le matin à Questembert, et ils avaient vu Lebatteux se diriger vers le nord. Le bruit courait qu'il allait à Rochefort. Sans soupçonner ni ruse ni contre-marche, ils s'en revinrent et mirent tout le monde dans une funeste sécurité.

Comme à l'ordinaire, et malgré l'alerte de la nuit précédente, on se réunit donc dans l'église pour y sanctifier autant que possible le saint jour du dimanche, et après les prières ordinaires, tous chantèrent le cantique habituel, qu'ils avaient composé eux-mêmes et qui était l'expression de leurs sentiments et de leur foi.

Bien peu de chants analogues ont été publiés, et cependant il n'en manquait pas alors. Il est donc utile de conserver ceux qui nous restent. Celui-ci ne brille pas par la pureté et l'élégance du style, il s'en faut, mais il montre une foi énergique et intacte au milieu des erreurs et des tentations du temps. Il a par ailleurs un genre de beauté fort rare : chaque pensée et chaque mot ont été arrosés des larmes et du sang de nos pères, versés pour l'Église, colonne et fondement immuables de la vérité et de la justice, qui faisait leur unique consolation. Je ne puis donc y changer un mot, et je donne dans son entier.

Révolution en 1793 à la Roche-Bernard (Bretagne).

Révolution en 1793 à la Roche-Bernard (Bretagne).

 

Tel est le cantique qu'on chantait dans l'église de Noyal ; telles étaient, en général, les plaintes, les appréhensions, les désirs et les souffrances des chrétiens, dans ces jours de persécutions. On le voit, en tout cela il n'y avait rien de séditieux. Leurs âmes religieuses souffraient un martyre prolongé, bien plus terrible que le martyre d'un instant, et leurs soupirs prenaient toutes les formes. Mais revenons à la colonne mobile.

IV.

Aussitôt que Lebatteux eut appris qu'on était réuni en prières dans l'église paroissiale, sa résolution changea, et la chapelle de Brangolo fut sauvée. Immédiatement il détache ses cavaliers avec ordre de se précipiter, et il les fait suivre au pas de course par ses piétons. Dans un instant on est rendu. Le bourg est envahi, les portes de l'église cernées dans un clin-d'œil et avant que personne ait pu donner l'alarme. Lebatteux, précédé de nombreuses baïonnettes, entre et traverse l'assemblée, plongée dans la consternation. Il monte dans la chaire, où, depuis des siècles, les ministres du Dieu de paix avaient annoncé les vérités saintes, les vertus civilisatrices et l'amour des hommes. On ose à peine le regarder, ses membres tremblent et ses yeux jettent des éclairs. Tout d'un coup, il parle et il annonce qu'il va griller tout le monde, si on ne lui livre, dans quelques heures, huit mille francs el les chefs qnt égarent la population. Pour appuyer ses réclamations, il ordonne à ses gens — car je ne puis dire à ses soldats — d’aller incendier une chapelle vénérée qui se trouve dans le bourg, et d’apporter du bois pour mettre le feu dans l’église. Ces ordres sont immédiatement exécutés. La chapelle n'est bientôt plus qu'un brasier… Le maire, averti, accourt et se présente à l’église. Il prie Lebatteux de suspendre un instant ses arrêts. Il s'entend avec quelques hommes qui s'en vont chercher tout l'argent qu'ils peuvent trouver. La somme est faite et livrée ; mais cela ne suffisait pas, il fallait aussi des victimes.

Huit jeunes gens sont choisis comme plus suspects que les autres. On creuse leurs fosses, sous leurs yeux, dans le cimetière qui entoure l'église. Une décharge part à bout portant, et ils tombent morts... Le lendemain, l’officier public provisoire de la commune enregistrait sur le livre des décès les noms de six de ces infortunés, que je donne ici d'après lui : — François Lescop, âgé d'environ 30 ans ; Guillaume Lescop, son frère, âgé d'environ 25 ans ; Guillaume Dréan, âgé d'environ 28 ans ; Jean Rival, âgé d'environ 20 ans ; Pierre Le Métère, âgé d'environ 20 ans ; Jacques Mari, âgé d'environ 27 ans; tous habitants de ladite paroisse.

Deux noms ne furent donc pas inscrits. A l'occasion des affaires de la Roche-Bernard, au mois de mars de la même année, le rapport adressé aux administrations supérieures porte le nombre des victimes également à vingt et plus. Cependant sur les registres on ne trouve qu'une douzaine de morts. M. Tresvaux se plaint, dans son Histoire de la persécution révolutionnaire en Bretagne, de ce que les choses se passaient ainsi dans beaucoup d'endroits.

Lebatteux, après son départ du bourg de Noyal, s'en alla à Muzillac, mais en brûlant sur son passage le village de Brenlis.

Je ne le suivrai pas plus loin dans ses pérégrinations épouvantables. Qu'il me suffise de dire que son nom et ses méfaits furent reprochés à Carrier, au moment de son procès criminel du mois de décembre 1794.

Lors de la reprise de Redon par les royalistes, à la fin du siècle dernier, Lebatteux, paraît-il, tenait encore une hôtellerie dans cette ville. Plusieurs vieillards m'ont assuré bien des fois que, faisant partie de l'armée, ils étaient entrés dans sa maison. Ils le trouvèrent dans un de ses appartements, saisi de peur et d’effroi. Ils lui adressèrent à leur façon une parole célèbre : « Si tes opinions révolutionnaires t’ont engagé à tuer nos parents et nos compatriotes, notre religion nous oblige de le pardonner. Noos mourons de soif, donne nous deux bouteilles de vin pour nous rafraichir ; c’est toute la vengeance que nous tirons du sang que tu as versé. ».

Les choses ne se passèrent sans doute pas toujours ainsi, la guerre civile offre à l’histoire de tristes représailles ; à mes yeux, c'est une raison de plus pour conserver les faits qui demeurent empreints d'un véritable esprit chrétien.

Lebatteux mourut plus tard de mort naturelle ; mais, dit-on, dans les transes du désespoir et en voyant son sang couler par tous les pores.

Laissons ces tristes scènes, et puissent-elles ne jamais revenir !

Qu’on me permette quelques observations. Sans doute la sanction future que Dieu a donnée au Christianisme fait sa grande valeur. L'homme ne peut vivre seulement pour le monde ; toutefois ici, comme partout, en petit comme en grand, on voit toujours la barbarie avancer ou disparaître peu à peu, à mesure que la religion du Christ recule ou qu'elle luit et s'enracine davantage. L'histoire et la carte du Christianisme, c’est-à-dire de l'Eglise, donnent donc, sur cette terre, les limites du progrès, et des défaillances morales comme celles de la véritable civilisation. L'Eglise seule, en effet, pose avec autorité des bornes équitables aux erreurs de l'esprit, aux mauvais penchants du cœur et des sens, non-seulement en laissant à chacun sa dignité personnelle, mais encore en l'augmentant. Ainsi Fénelon est bien plus grand dans son humble soumission que Lamennais dans sa révolte, même aux yeux de la philosophie honnête et du simple bon sens.

Cest bien autre chose quand on descend, des régions supérieures de la pensée, dans les réalités de la vie pratique. Là, les simples chrétiens, dont on vient de voir l’histoire d’un moment, qui demandaient à Dieu la conservation et l’intégrité de leur foi, l'innocuité de leurs sentiments et de leur conduite , étaient des hommes bien plus dignes que leurs persécuteurs, et leurs œuvres étaient bien autrement civilisatrices. Qu'on examine, à ce point de vue, l’histoire de l’Eglise dans les temps anciens comme dans les temps modernes, et l’on verra si le doute est raisonnablement possible.

(abbé Piéderrière).

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