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LA PAROISSE DE SAINT-AUBIN (après la Révolution)

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Le Trésor de Saint-Aubin.

 

1) La Bannière.

La magnifique bannière que l'on porte parfois dans les processions et qui peut rivaliser avec les plus belles de Basse-Bretagne, dut être faite par la Maison Rouxel Le Daim à l'occasion de la rendition du Voeu en 1861. Sur l'un des pans de cette bannière on peut voir l'image de Notre-Dame bénissant la cité. L'action bienfaisante de la Sainte Vierge est symbolisée par la Tour de David, l'Arche d'Alliance, l'Etoile et la Rose. Au bas, les lettres brodées : M. S. L. C., Marie Salut de la Cité. Sur l'autre pan : saint Aubin.

 

2) Les Ornements.

La sacristie possède de très beaux ornements. Signalons ceux de drap d'or : une chasuble faite à Bruges et offerte par M. le Chanoine Louvrier, les chapes et dalmatiques assorties faites par les Ateliers Evellin, en 1917-1918 ; la chasuble de drap d'argent offerte par les paroissiens à M. de la Villeaucomte, en 1913, et léguée par lui à la paroisse. Cette chasuble est sortie des ateliers de la Maison Bétin.

 

3) Le Tapis.

Le tapis qui orne le choeur a été fait en 1912. Le dessin en est dû à Mlle Roussel et à un artiste dont le nom ne nous a pas été laissé. Cet artiste exécuta lui-même le motif central. Le reste fut fait par des dames et des jeunes filles de la paroisse [Note : Plus de 240 personnes y ont travaillé. Les noms sont inscrits dans les archives de la paroisse] et les morceaux furent rassemblés par la Maison Gagnot-Sausse, de Blois. C'est une très belle oeuvre d'art.

 

4) Le Chandelier.

Le Chandelier qui supporte le Cierge Votif fut béni à la procession du Voeu de l'année 1912.  Il est d'une facture qui fait honneur à ceux qui l'ont conçu et réalisé. Au centre, une peinture de A. Guérin, représente une soeur de Charité pansant un blessé (Guerre de 1870). Au pied se trouvent les écus de Bretagne et de Rennes et le monogramme de la Vierge.

 

5) Les Vases Sacrés.

La paroisse possède des vases sacrés d'une réelle valeur :

Un Calice orné d'émaux et de pierreries. Sur la coupe se trouvent des bas-reliefs représentant la Scène du Calvaire, l'Institution de l'Eucharistie et la Collation du Pouvoir des Clefs. Sur les pieds, se détachent les statuettes de Saint-Vincent-de-Paul (la Charité), de Sainte Catherine, Vierge et Martyre (la Virginité unie à la Science), d'un prêtre donnant l'Eucharistie (source de Charité, de Pureté et de Science). Ces statuettes sont séparées par des médaillons représentant le Sacré-Coeur, la Sainte-Vierge et Saint Henri, empereur d'Allemagne. Ce dernier détail indique que ce calice fut offert à M. Henri Durant, curé de Saint-Aubin.

Sur le plateau des burettes, on peut voir 4 émaux représentant la Sainte-Vierge, Saint Aubin, le Voeu et l'église actuelle achevée.

La plus belle pièce d'orfèvrerie (si nous mettons de côté les couronnes), est constituée par le Ciboire dit de la « Réparation » orné d'émaux et de pierres précieuses. Voici le texte de l'inscription gravée sur le pied de ce Ciboire. Elle fait honneur à celui qui l'a composée.

« Christo per sacrilegas manus Rursum Crucifixo — in tanti sceleris expiationem — in isignum amoris erga S.S. Eucharistiam, XIX, IX, bris MDCCCLXXXIII nefarie violatam — mœrentis in perennem solennis piaculis, ab Archiepiscopo, Clero, populoque XXIII, IX bris MDCCCLXXXIII — rite persolutis memoriam — pro ciborio noclu rapta, parœcia ad S. Albinum una cum nonnullis e civitate Christi fidelibus manu promptissima menteque devota obtulit. Ablato prœstat oblatum, utinam injuriae prœstaret reparatio » (Jean, à Rennes).

Au Christ que des mains sacrilèges viennent à nouveau de crucifier — en expiation d'un si grand crime — en preuve d'amour envers la Très Sainte Eucharistie profanée le 19 novembre 1883 de façon impie — en perpétuelle mémoire de la triste et solennelle réparation qu'ont accomplie suivant les rites de l'église l'Archevêque, le Clergé et le peuple le 23 novembre 1883 — la paroisse de Saint Aubin en union avec quelques fidèles de la cité a offert d'un geste très résolu et dans un esprit de foi, ce ciboire pour remplacer celui qu'on a enlevé pendant la nuit. Ce ciboire l'emporte par sa valeur sur celui qui a été volé, puisse-t-il en être de même de la réparation vis-à-vis de l'injure !

Sur la Coupe, trois bas-reliefs représentent les scènes de la Réparation : 1 °) la foule est rassemblée à la porte de l'église après l'annonce du vol sacrilège, avec cette inscription : Tulerunt Dominum meum et nescio cubi posuerunt eum. (Ils ont enlevé mon Seigneur et je ne sais où ils l'ont mis). — 2°) La Cérémonie de la Réparation présidée par le Pontife : Revertere, Revertere ut intueamur te. (Reviens, Reviens afin que nous puissions te contempler). — 3°) Le Saint Sacrement est rapporté triomphalement dans l'église : et ille reversus est in locum suum. (Et il revient dans son temple).

Sur le pied du Ciboire, se détachent les statuettes de sainte Anne, de saint Aubin et de saint Dominique (Henri Poisson).

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