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LES PETITES SEIGNEURIES DE REDON

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Les petites seigneuries dans le pays de Redon

LA BARRE (H. 2). — 1605. Julien Boscher, fils d'Yves, prévôt des mesureurs et porteurs de sel sur le port de Redon ; — 1638. Julien Boscher son fils ; — 4 avril 1663. François Le Gal, sieur de la Haye, cède par échange à M. Mathurin Renymel ; — 1686. René Renymel ; — 1690. Raoul Renymel ; — 1694. Barthélémy Le Beau, fils de Guérin Le Beau, sieur du Tuet ; — 29 décembre 1708. Vente par demoiselle Renée Gaudin, veuve de Charles Benymel, pour 3.200 livres à M. Guillaume Couriolle ; — 1747. Félix Mollié et Jeanne Couriolle ; — 1775. Alexandre Mollié ; — 1786. Joseph Le Beau du Tuet ; — 1828. Mme Charles-Félix d'Amphernet, vicomtesse de Pontbellanger, née Monique Zulmé. Quesnel de la Morinière.

BEAUREPAIRE. — 1409. Jehan de la Boucelaye ; — 1593. Jehan Couriolle ; — 1607. Pierre Boué ; — 1621. Sire Guillaume Roger et Janne Bauthamys.

BEAUSOLEIL (H. 2. 8 bis. 30). — 1661. Pierre Le Texier et Françoise Gicquel, sieur et dame de Caultre ; — 20 janvier 1662. Vente par lesdits Le Texier et femme à Jean Bouvier et Perrine Deguip ; — 2 mars 1738. Vente par le sieur de la Rive Couillaud à Jeanne-Jacquette Argent, veuve de Pantaléon-Joseph Le Pot.

BELAIR (appelé en 1602 : le Petit domaine de Beaumont). Belair devait à la seigneurie de Beaumont 22 sols 6 deniers de rente avec dîme, obéissance, foi, hommage et chambellenage, et la juridiction. 1580. Aux héritiers de Guillaume Couldebouc, seigneur du Parc Anger ; — 1602. Jehan Fabroni, seigneur du Parc Anger ; — 1620. Pierre Brenugat, notaire à Redon, et Suzanne Lesaulnier : leur fille épousa à Redon, le 20 septembre 1665, Claude Le Sage, sieur de Kerbistoul, avocat en la cour, greffier de la juridiction royale de Rhuys à Sarzeau, et fut mère de Le Sage, l'auteur de Gil Blas ; — 1650. Pierre Brenugat, fils de Pierre, maître apothicaire à Redon, et Janne Bouscailhou ; — 1700. François Brenugat et Jeanne-Louise-Marie Aubry ; — 21 avril 1724. Saisie des biens de la succession de Pierre Brenugat, et Belair est acquis par dame Perrine Huart, dame de la Grand Rivière.

LA BIGOTAIE (H. 3. 10). Primitivement à la famille Bigot ;  — 1480, Pierre Couriolle et Raoulette Février, sa veuve en 1508 ; — 1513. « Noble écuyer » Roland Couriolle, leur fils, et Olive Foulgère, dame de Fleurimont ; — 1561. M. Alain Couriolle, leur fils, sieur de la Ville Happe, et Françoise Tayart ; — 1590. François Couriolle, leur fils, receveur des Etats de Bretagne à Redon, et Julienne Larchier ; — 1650. Jehan Couriolle, leur fils.

AUTRE BIGOTAIE (alias Clos Bigot, située devant la maison de la Bigotaie et près du Préclos). —  1548. Pierre Blouet, fils de Jehan Blouet et de Guillemette Bigot, et Rose Foulgère, en consortage avec Jehan Bigot ; — 1591. Sire Pierre Blouet, leur fils, et Jeanne Garson ; — 1600. Pierre Blouet, leur fils, avocat en la cour, et Charlotte Marcadé ; — 1644. Thomas Blouet, leur fils, syndic de Redon, et Charlotte Le Clavier, sa veuve en 1663 ; — 1680. René Blouet, leur fils, mort en 1689 sans postérité ; — 1690. Marie Blouet, sa soeur, morte en 1690 également sans postérité. Parmi les héritiers de celle-ci figurait Joseph Chesnays, dit de la Chesnaye, alloué de Redon et sénéchal de Cunac, petit-fils de Marthe Blouet (fille de Pierre Blouet, sieur de la Bigotaie, et de sa troisième femme, Yvonne Rio) et de François Chesnays ; — Joseph de la Chesnaye fut enterré à Redon le 23 août 1737, mort sans alliance. — 1749. M. Toussaint. Duval, sieur des Pâtis, fils de M. Jean Duval, sieur de Cotteas, et de Jeanne Mesnil ; — 1775. M. Duval, sénéchal de Redon.

LA BUSSONNERIE (H. 8 bis) (entre la fontaine de la Barre et le village des Liévries) (H. 8 bis). — D'abord à Guillaume Busson ; — 2 avril 1553. Vente par Perrine Robin à Guyon Geffroy ; — 1583. Jacques Boué et Françoise Couriolle ; — 1638. M. Georges Viard, notaire royal à Redon, syndic-maire de Redon, et Renée Bussu ; — 1662. M. Hubert Viard, leur fils, notaire à Redon, et Renée du Raoul, sa veuve en 1669 ; — Vers 1690. Achat par Jacques Leliepvre, entrepreneur, et Perrine Sané ; — 1731. François Leliepvre, marchand, et Michel Leliepvre, architecte, ses fils ; — 1744. Jean Leliepvre, entrepreneur ; — 1775. Anne-Marie Leliepvre, femme du sieur Mathurin-Toussaint-Marie Duval, Jean-Marie Le Chesne, les héritiers de Denis Haudeville et la veuve du sieur Dominé. — Cette famille Leliepvre a donné son nom aux Liévries.

LES CHAFFAUTS (H. 3). Il y avait deux chaffauts : le Grand Chaffaut (propriété de M. Gringoire au milieu du XXème siècle) et le Petit Chaffaut (propriété de M. Evin au milieu du XIXème siècle).

LE GRAND CHAFFAUT. — 7 juin 1660. Vente par Guillaume de Castellan, écuyer, seigneur de la Giraudais, en Bains, à Jacques Boué, sieur des Aulnays, syndic de Redon, et Louise Bouchart, pour 2.100 livres ; — 1705. M. Julien Roué.

LE PETIT CHAFFAUT. — XVIème siècle. Jamet Anto ; — 1543. Julien Fretillet et Janne Rio ; — 1580. Sire Julien Rio et Perrine Fretillet, leur fille ; — 1652. Olivier Monnier et Guillemette Robert ; — 1663. François Robert, tuteur des enfants d'Olivier Monnier et Guillemette Robert, et autres Monnier ; — 1775. Toussaint Bigot ; — 1780. Guillemette Jollivet, veuve de Jean Année.

LA CHATAIGNERAIE. — XIVème siècle à Pierre de Guer ; — 1414. Jehan, Pierre et Geffroy Piédouays ; — 1435. Jehan Piédouays et Margot sa femme ; — 1551. M. Marc de Préaubert, notaire et tabellion, et Jehanne Couaisnon ; — 1575. Me Alain de Préaubert, leur fils, procureur de Lanruas, et Mathurine Le Bras ; — 1581. M. Pierre de Préaubert, frère aîné d'Alain, greffier de Redon, et Jacquette Le Clerc ; — Avant 1658. Vente par Mathurin de Marbré et sa femme à des cultivateurs ; — 1664. Julien Mahé, Michel Menard, etc...

LE CHATELET. — 1654. Sire Mathieu Le Noir ; — 1700. Jean. Tayart, lieutenant de maire de Redon, syndic de Redon, et Marie de Thonens ; — 1714. Pierre de Kermasson de Kerizé et Michelle Tayart ; — 1756. Louis de Kermasson, leur fils, et Marie-Anne Gobé de Carado ; — 1775. Les héritiers de M. de Kermasson ; — Plus tard, Julien Launay, acquéreur de Mlle de Kermasson du Châtelet.

LE CLOS DES AUVRAYS (nunc les Auvrays) (H. 42). Appelé le Clos Collobel en 1415, nom qui est à rapprocher de celui du Pâtis Colobert, jadis Pâtis Collobel. — 1425. Dame Isabeau Collobel, femme de Noble Homme Thébaut Le Febvre, sieur de la Thebaudaye, en Saint-Ganton ; — 1563. Alain Couriolle et Françoise Tayart, sieur et dame de la Ville Happe ; — 27 mai 1744. Vente par Marie Auvray, veuve de Pierre Joubère, à Guillemette Gicquel et Louis Laurent, capitaine de convoi des vivres dans les armées du roi à ce moment à Lille, son mari, pour 3.300 livres.

LA CLOSE. — 1602. Paraît être à sire Julien Blouet.

LE CLOS FÉVRIER (à Codilo) (H. 8 bis). — 1618. Aux Davy de la Diacraye ; — 1645. N. Fayer et demoiselle Davy ; — 1675. Marie Texier, fille de Pierre Texier, sieur de Caultre, et Françoise Gicquel, femme de Georges Leliepvre ; — 1767. Marie-Anne Leliepvre, fille et unique héritière de Joseph-Jacques Leliepvre.

CODILO (H. 8 bis). — 1488-1514. Noble Homme Guillaume Le Coutelier et demoiselle Marie Apuril sont seigneur et dame de Codilo, sans doute du chef des Apuril.

COTIO (H. 2). — 1430. R. Pollo, de Cotio (voir la seigneurie de Diacraye) ; — 1578. Sire Julien Chesnays, châtelain de Rieux, et Hélène Poyrier ; — 1593. M. Laurent Chesnays, leur fils, avocat en la cour et syndic de Redon, l'un des capitaines de Talhouët, gouverneur de Redon, alloué de la cour de Rieux, et Jacquette Le Métayer ; — 1595. Jehan Chesnays, frère cadet de Laurent, sénéchal de Massérac, et Françoise Tayart ; — 1663. Jean Vincent est sieur de Cotio. Sa fille Fleurie, veuve de Daniel Mornet, sieur des Rochers, épouse, le 26 octobre 1641, M. Jan Car, sieur du Préhedno et de la Tête Noire ; — le 4 mai 1668. Jan Vincent, demeurant à Nantes, vend Cotio à Noble Homme Pierre Calais, docteur en médecine à Redon et médecin ordinaire du duc d'Orléans, et Janne Grullé, pour 5.000 livres ; — 1710. Pierre Calais, leur fils, mort à la Diacrais en 1710 ; — 1739. Georges Ferdouaille, parent des Calais (Voir la seigneurie de Diacrais).

L'ETANG (H. II). Il y avait à Redon trois terres de ce nom. D'abord une maison, terre, jardin et vigne contenant un journal et demi et devant une rente de 25 deniers obole et 5 sols à la chapellenie de la Serche, le tout situé à Fleurimont sous Beaumont ; ensuite, le Petit Etang qui devait une rente de 11 deniers monnaie à la Serche, situé au sud du premier et que la gare a remplacé en partie. Enfin l'Etang qu'a remplacé en partie le bassin à flot.

1° Les limites du premier sont ainsi indiquées en 1715 : « Joint d'un bout à terre de Pierre Brenugat et Pierre Monnier, d'autre bout, par le haut, à la terre de Fleurimont, par autre endroit à la chapellenie de Fleurimont, et au haut au chemin du Parc Anger à Bahurel, et par en bas à Fleurimont ». — 1511. Les hoirs de feu René de la Meulle ; — 1547. Sire Jacques Boué et Louise Perrigaud. Leur fille Olive fut dame de l'Etang et était femme, en 1573, de Michel Geffroy, et en 1576 de Thébaud Garson, sieur de la Crespinière ; — 1602. Michel Geffroy et Julien Poirier ; — 1625. Sire Jan Aoustin, sieur de la Porte, et Yvonne Chesnays, remariée en 1629 à M. Jan Mahé, sieur du Landa, sénéchal de Redon ; leur fille, Geneviève Aoustin, épouse en 1628 François Le Gal, sieur de la Haye ; — Vers 1643. François Le Gal et Gene­viève Aoustin vendent l'Etang à Pierre Le Texier, sieur de Caultre, alloué de Redon, et Françoise Gicquel ; — 1715. Les enfants de Jean Chesnays, sieur du Haut Villeneuve, et de Renée Le Texier (fille dudit Pierre Le Texier) ; — 1775. Demoiselle Agathe Chesnays de Haut Villeneuve.

2° Voici les limites du second en 1781 : « maison joignant au couchant le chemin du Parc Anger à Bahurel, au midi la prairie du Parc Anger, au nord le clos de la demoiselle Le Grand de la Gazonnais, au levant le clos de la dame Le Flo de la Hachais ».

— 1498. A Guyon Simon, seigneur du Parc Anger ; — 1666. Julien Juhel ; — 1775. Le sieur Germé ; — 17 juillet 1781. Vente par Marguerite-Magdeleine Turin, veuve de M. Julien Germé, procureur au Parlement, et leurs enfants, à Messire Jean-François Dondel, seigneur du Faouëdic et du Parc Anger, pour 2.400 livres.

3° Le troisième, qu'ont remplacé une partie du bassin à flot et le monastère des dames Ursulines, joignait un abreuvoir situé au nord de ce bassin, près de la Fontaine Saint-Pierre. La famille Chaillou en portait le nom. Le 22 juillet 1676 « vente du lieu et maison de l'Etang » aux fiefs de Redon et de Beaumont, pour 10.000 livres, par René Chaillou, marchand à Redon, et Perrine Mancel aux dames Ursulines. On sait que le privilège d'établissement des dames Ursulines de Redon porte la date du 7 avril 1682.

LA GAUDICHAYE. — Avant 1580, aux héritiers de demoiselle Marguerite de Forges ; — 1580. Sire Pierre Bibelet, châtelain de Rieux, et demoiselle Ysabeau Cacaret ; — 1598. Jacques Jollan, sieur de Clerville, et demoiselle Hélène Bibelet. Puis comme Bahurel.

LA GERBAUDERIE (à Codilo). — 1663. Jan Leliepvre ; — 1775. La veuve Leliepvre, de la Roche Bernard.

LA GICQUELAYE (H. 176). Elle devait à la chapellenie de la Serche une rente de 75 livres 15 sols, 6 demis d'avoine, une poule, une pipe de vin et attente au tonneau. — 1509. Artur Apuril et Raoulette Clavier ; — 1543. Louis Billiotti et demoiselle Marie Apuril, soeur d'Artur et veuve de Guillaume Le Coutelier, seigneur de Codilo ; — Vers 1560, Guillaume et François Lambart, enfants de Pierre Lambart, seigneur de Port de Roche, et de Françoise Le Coutelier ; — 1571. Guillaume Cotart, seigneur de Bourdon, Olivier Cotart, seigneur de Bahurel, et Michel de la Tousche, seigneur de Brillangault (ou Brillangaut), héritiers de Guillaume et François Lambart ; — 1597. Sire Pierre Mancel, receveur des deniers ordonnés par le roi sur le port de Redon, et Marie Hochart ; — 1626. M. Jan Mancel, leur fils, et Janne Debray ; — 1659. M. Georges Mancel, leur fils, greffier de Redon, et Louise Bauthamys ; — 1682. Anne Mancel, leur fille, femme de Jan Hardy, maître apothicaire à Redon ; — 1719. Thébaud-René Hardy et Julienne Bodiguel ; — 1740. Pierre Hardy des Bondrais, recteur de Carentoir, ancien vicaire perpétuel de Josselin et recteur de Plumelec ; — 1749. Mlle des Bondrais Hardy ; — 1775. Georges-René Hardy de la Gicquelaye ;  — 1775. Noble Homme Antoine Folliet à cause de sa femme ; puis M. de Saint-Maur à cause de Mlle. Hardy sa femme ; M. et Mlle. Mancel ; — 1787. Mme. de Saint-Maur.

LE GRAND CLOS. Relevait de la chapellenie de la Serche à droit d'obéissance et lui devait une rente d'une pipe de vin breton (du pays) le jour de la foire Tayouse, en plus de 4 livres 18 sous 6 deniers tournois à payer à la pitancerie de l'Abbaye. Il contenait 2 journaux 2 tiers et joignait d'un côté les terres de la Gicquelaie, d'autre côté la serte commune menant de la maison de la Gicquelaie au domaine des Noés, d'un bout au chemin conduisant du domaine du Parc Anger à la Rive et au marais, d'autre bout au jardin et à la vigne de la Gicquelaie, ladite serte entre deux. Débuts du XVIème siècle. Famille Le Guernic — 1567. Guillaume Desprez, fils de Magdeleine Le Guernic, mort sans postérité ; — 1570. Richarde Le Guernic, son héritière, vend le Grand Clos à sire Jacques Boué et Louise Perrigaud, sieur et dame de l'Etang ; — Vers 1570. Jehan Boué, sieur de l'Orgeraie, leur fils, et Julienne Tayart ; — 1579. Leurs enfants mineurs sous la tutelle de Louis Tayart ; — 17 février 1596. Vente par Jacques Boué, fils de Jehan, marchand sur le port, et Françoise Couriolle, à Pierre Mancel et Marie Hochart, sieur et dame de la Gicquelaie. Puis Mancel ; — 1840. M. Eugène Mancel du Grand Clos, né en 1789, préfet de la Sarthe.

LA GUICHARDAYE. Devait une rente de 42 sols à la chapelle Saint-Laurent. Pièce de terre en vigne aboutissant au chemin de Redon aux marais de Codilo. — 1572. Jacques de Charnières, sieur du Pont aux Roches, homme d'armes de la compagnie de Bouillé pour le roi en Bretagne, et Yvonne de la Houlle à cause d'elle. Ladite Yvonne, fille de Noble Homme Yves de la Houlle et de Guillemette Couriolle, sieur et dame de la Villebriend en 1545, épousa en premières noces M. Marc de Préaubert, sieur de la Châtaigneraye, et en secondes Jacques de Charnières. Elle mourut vers 1584, laissant pour seul et unique héritier François de Préaubert, sieur de la Villebriend en 1590, son fils ; — 1590. Jean Larchier, marchand, et Françoise Malarit ; — Vers 1600. Perrine Larchier, leur fille, épouse Julien Garson, sieur de l'Aubriaye, et lui apporte la Guichardaye ; — 1638. Vincent Garson, leur fils, et Guillemette Car ; — 1673. Julien Garson, leur fils, alloué de Malestroit, et Suzanne Guyot ; — 1720. Pierre-Vincent Garson, leur fils, sénéchal de Malestroit, et Marie-Yvonne Farault ; — 1727. Charles Mancel ; — 1775. Demoiselle Michelle Le Grand, femme du sieur Boldo de la Roche Bernard.

LA HANDIE (H. 8). — 1488-1509. Robert Chevreul, cloutier à Redon, et Alain Bigot ; — 1543. Jehan Bigot, dit « Haudion », et Jehanne Barbier ; et Jehan Chevreuil, fils de Robert et Perrine Vallée, veuve d'Eloi Le Petit ; — 1580. Artur Chevreul, leur fils, sieur de la Touche Chevreul, et Perrine Le Comte ; les hoirs de Jehan Bigot dit « Haudion » ; Guillaume Cotart, seigneur de Bocudon ; — 1585. Sire Jehan Chevreul, leur fils, sieur de la Touche, notaire royal et greffier de Redon, syndic de la ville, et Roberde Garson ; — 1617. M. Artur Chevreul, leur fils, sieur de la Touche, procureur au présidial de Rennes, et Gillette de Loréal, sa veuve en 1653. La famille Chevreul s'est fondue en Barrin, marquis de la Guerche et de la Galissonnière. La Handie a passé à des cultivateurs, les Mesny, Macé, Hugron, etc...  

LA HERAUDERIE (au Châtelet). — 1579. Sans doute Jehanne Heraud, femme d'Etienne Garson, sieur de la Crespinière ; — 1602. Julien Garson, leur fils, sieur de l'Aubriaie, et Perrine Larchier ; — Vincent Garson, leur fils, et Guillemette Car, sa veuve en 1663 ; — 1715. Veuve Mathurin Cadio et autres ; — 1780. M. de Kermasson, sieur du Châtelet.

LA HOUSSAIE. Ferme-grange de l'Abbaye qui, depuis 1574 jusqu'en 1681, ne cessa d'acheter des terres près de la chapelle Saint-Michel pour en former cette terre.

LA JALOUSIE (H. 2). Devait 40 sols de rente à l'Abbaye. — 1511. Guillemette Le Coutelier, veuve d'Yvon Cotart ; — 1525. Jehan Cotart. L'Abbaye lui acheta, le 3 mars 1533, cette rente de 40 sols ;  — 1540. Julien Le Coutelier, seigneur de la Gramogne en Vertou ; — 1525. Vente par Jehan Le Coutelier, écuyer, et demoiselle Marguerite de Channe à M. Jehan Apuril, seigneur de Lourmois ; — 1585. Jan Apuril, seigneur de Lourmois et de la Diacrais ; — 1590. Au seigneur de Trégouët en Béganne, héritier des Apuril. Comme la Diacraye, la Jalousie fut vendue par les seigneurs de Trégouët à François Davy, riche bourgeois de Redon, et Perrine Tayart ; — 1593. Demoiselle Bernarde Davy, leur fille, épouse Pierre Marcadé, écuyer, seigneur de Beaumont, alloué de Ploërmel ; — 1610. Louis Marcadé, leur fils, seigneur de Beaumont, mort avant 1617, épousa demoiselle Marie de la Bourdonnaye, fille de Gilles de la Bourdonnaye, seigneur de Coëtion, et de Jehanne Mouraud ; — 1641. Louise Marcadé, leur fille, épousa, le 19 octobre 1640 (contrat), Jacques Le Gonidec, seigneur des Aulnays, conseiller au Parlement, et mourut le 20 septembre 1652 ; — Vers 1648. Acquisition de la Jalousie par Sire Jan Menart, sieur de la Noé Robert, négociant à Redon, et Marie Pécot de la Duchais sa seconde femme ; — 1657. Pierre Menart, fils de Jan et de sa première femme Jacquette Rouillé, syndic de Redon, et demoiselle Françoise Lucas ; — 1675. Jan Menart, sieur de la Duchais, frère cadet de Pierre et fils du second mariage de Jan, épousa demoiselle Renée Vaugrenard ; — 1715. Le sieur de la Contaye Menart ; — 1717. M. René Le Febvre, sieur de Courballet, et Michelle Menart, et Pierre Bodiguel, avocat en la cour, sieur d'Ecarré, et Perrine Menart ; — 1729. Claire Menart, dame de la Duchais, fille de Jan et de Renée Vaugrenard, mariée à Louis Urvoy, sieur de Lassignac, procureur d'office de la Châtellenie de Vozay, et veuve en 1775 ; — 1749. A M. Gourio, parent des Menart ; — 1775. M. Besnier, de Martigné Ferchaud. — Voici quelques détails sur la Jalousie en 1775 : « La métairie de la Jalousie, maisons, jardins, terres et vignes, savoir : une pièce de terre plantée en jeunes chênes qui était autrefois en bois taillis au bout du domaine, vers le moulin de Galerne, et un canton de vigne situé audit lieu, vers le bout d'ahaut ».

LE MAIL (dont le véritable nom est Le Plessix). Construit par François Menand, bourgeois de Redon, plus tard écuyer, seigneur du Plessix, la Ricardaye et Comenan. Cet hôtel remplaça au bas du port, près du Port-aux-Vins, deux maisons dont l'une devait à l'Abbaye une rente de 12 deniers de quise, et l'autre, qui était la plus rapprochée de la Vilaine, 12 sols monnaie à Noël. Baptisé à Redon, le 9 août 1648, François Menand était fils d'honorables gens : Jan Menand, sieur de la Fontaine, et Janne Pageaud. Conseiller, secrétaire du roi, maison et couronne de France, il fut anobli par sa charge, et, en 1707, il se qualifiait payeur des rentes de l'Hôtel de Ville de Paris, secrétaire du roi à la Grande Chancellerie de Paris, et commissaire des guerres. Par son testament du 14 décembre 1723, il fonda à perpétuité, sur les revenus de sa terre de la Ricardaye, en Rieux, une rente de 40 livres pour l'entretien d'un prêtre chargé de desservir la chapelle voisine de Saint-Jean des Marais. Il épousa demoiselle Hélène Cailleux et mourut en son hôtel du Plessix le 23 décembre 1723. Il est enterré dans la Chapelle de la Congrégation de Redon dont il était fondateur ; — 1753. François-Mathieu de Menand, écuyer, seigneur du Plessix, la Ricardaye, Comenan, Launay, la Graë, Camson, la Pouesnaie, le Vaujouan, etc., leur fils, conseiller maître en la Chambre des Comptes de Bretagne, habita Paris, rue des Trois-Pavillons, mort sans postérité vers 1760 ; — 1760. Geneviève Menand (cousine germaine du précédent, fille de Jean Menand, maire de Redon, et de Gabrielle Lesbaupin), et noble maître René-Jean Menand, son frère, avocat en la cour, furent héritiers de François-Mathieu de Menand, Geneviève, pour sa part, eut le Plessix et épousa Messire Pierre-Marie de Fourché, seigneur de Quéhillac ; — 1770. Armand-Paul de Fourché de Quéhillac, leur fils, conseiller au Parlement de Bretagne, et demoiselle Claude-Louise-Emilie de Gouyon de Marcé ; — 1789. Charles-Amaury de Fourché de Quéhillac, leur fils, officier au régiment, colonel-général Dragons, mort en 1804, et Marie-Anne-Patrice Portier de Lantimo ; et sa soeur Céleste-Marie-Emilie de Fourché de Quéhillac, mariée à Amaury-Christophe-Ursule de Coutances, capitaine de vaisseau. Du mariage de Fourché-Portier de Lantimo est issue une fille, héritière, mariée à Jean-Marie-Joseph-Gabriel-Barnabé Walsh, vicomte de Serrant, chevalier de Saint-Louis, dont postérité.

LA NOE ROBERT (près du Val) (H. 10). — XVIème siècle. Michel Le Petit, sieur de la Vallée ; — 1650-1705. Aux Menart de la Jalousie ; — 1769. Fait partie de la métairie du Val.

LES NOES (près de la Gicquelaie}. Devait une rente de 60 sols tournois à la chapelle Saint-Samson. — 1639. M. Georges Viard, notaire à Redon, et Jan Mancel, sieur de la Gicquelaie ; — 1647. Guillemette Viard, fille de Georges et dame des Noës, épouse en 1647 écuyer Claude des Mellières, sieur de la Landelle ; — 1750. M. du Pertuis.

LA PATOUILLIÈRE. Jardin et vigne, rue Saint-Michel. Devait une rente à Beaumont. — 1566. M. Marc Bigot, notaire à Redon, et Simone Le Potier, laquelle était remariée en 1602 à sire Jean Boué. Acquis par les dames Calvairiennes, et fait partie mainte­nant du Couvent de la Retraite.

LE PÈLERIN (H. 2). « Maison, cour et jardin, terre et vignes derrière près de la chapelle Saint-Michel, le chemin entre deux, ledit Pèlerin situé entre . deux chemins conduisant tous deux à la Jalousie ». Devait une rente de 16 sols à l'Abbaye. — 1511. Jehan Pèlerin et sa femme arrentèrent des terres où se trouvait le bois de la Houssaye ; — début du XVIème siècle, Macé Dano ; — Guillaume Hurtel sieur du Pèlerin, puis dom Raoul Hurtel, religieux ; — 1543. Jehan du Chesne, notaire, et Raoulette Hurtel, fille dudit Guillaume ; — 1663. Gilles Mancel, sieur de la Gloraye ; — 1775. Mlles Veron de la Carrière et Guérin. M. de Beauregard, contrôleur des actes à Nozay, épousa Mlle Guérin. M. Le Dault acquit la part de Mlle Veron.

LES POIRIERS. Maison et pourpris à Codilo devant à l'Abbaye une rente de 13 sols 6 deniers et un boisseau d'avoine. Dut appartenir tout d'abord à la famille Poirier qui faisait partie de la bourgeoisie de Redon au XVIème siècle. — 1543. Olivier Danet, dit Faraut, et Guillemette Jégo, sa femme, Jehan Le Bègue et Pierre Heraud ; — 1580. Les enfants d'Olivier Danet à cause de leur mère ; — 1582, Sire Jehan Boué et Simone Le Potier ; — vers 1600, Jacques Boué, sieur de Cotéas et du Grand-Clos, et Françoise Couriolle ; — vers 1650, M. Jacques Boué, leur fils, et Michelle Dumay ; — 1663. Mrs. Jacques et Julien Boué, Louise Boué, femme de Pierre Garson, leurs enfants ; — 1668. M.. Jacques Roué, susdit, avocat à Redon, et Louise Bouchart ; — 1685. Partage entre leurs enfants parmi lesquels Marie Boué, femme de Simon Orhand ; — 1710. Ledit Simon Orhand, veuf et tuteur ; — 1742. Aux Orhand de la Morinais en Bains ; — 1775. Mlle Hardy de la Morinais.

LA PORTE (H. 2. 8.) Maison, jardin, pourpris, prés, bois, landes, pâtures. Devait à l'Abbaye une rente de 2 boisseaux d'avoine et 6 sols 11 deniers monnaie. — XVIème siècle. Mathurin Cocadan ; — 1543. Michel Glaumet et Jehanne Macé à cause d'elle ; — 1579. Louise Glaumet, leur fille, mariée à sire Mathurin Jehu, marchand ; — 1617. Jean Aoustin et Yvonne Chesnays, descendants de Jehanne Macé. — (Puis voir la seigneurie du Pesle) ; — 10 août 1674. Vente, par Jacques de la Morissière, seigneur de Riques, et Marie Le Gal, sa femme, fille de François Le Gal et de Geneviève Aoustin, à Denis Doucet et Marie Roux, sa femme, et autres pour 1.800 livres ; — 1696. Jean, Julien et Michel Doucet, leurs enfants — 1731. Honorable Homme Julien Doucet, tanneur, veuf d'Olive Macé ; — 1751. Michel Doucet ; — 1775. Joret de Longchamp et autres ; — 1781. Noble maître Jacques Joret, sieur de Longchamp, avocat en la Cour et fermier général de l'Abbaye.

LA PORTE-PISLART (ou Petit-Bocudon). — 1519. Pierre Pislart et Marie Le Petit ; — 1550. Guillemette Pislart, leur fille, mariée à Yvon Bibelet ; — 1594. Pierre Bibelet, leur fils, sieur de la Porte-Pislart, Bahurel et la Gaudichaye, et demoiselle Ysabeau Cacaret ; — 1598. Hélène Bibelet, leur fille, et Jacques Jollan, sieur de Clerville. Puis, par achat, les seigneurs de Bocudon ; — 1781. Mlle Gardié, cousine des Dumoustier de Bocudon ; — Puis aux sieur et dame Fleury, son beau-frère et sa soeur, habitant Quintin.

LA POUESNAIE (H. 2). — 1646. M. François Yvon, sénéchal de Rieux, Téhillac et Sévérac, et Julienne Chevreul ; — 1er février 1659. Vente par François Yvon à Jan Glaumet.

LE PRÉCLOS (près de la Bigotaie) (H. 8 bis). « Maison, pavillon, cour close de murailles, portail, pourpris, four ». — 1602, François Couriolle, fils de M. Alain Gouriolle et de Françoise Tayart ; — Acquisition par Yvonne Chesnays (Voir la seigneurie de Lanruas) ; — Demoiselle Marie Le Gal, femme de Jacques de la Morissière, seigneur de Vicques, habitant le château de l'Ile-Manière, en Saint-Quentin, évêché d'Avranches. Leur fille Marie-Madeleine épousa Messire Jean de Grallon, baron de Carreaux, et vendit, le 3 juillet 1701, la maison du Préclos pour 4.000 livres à François Le Gal, seigneur de Lanruas.

LA PRÉGENTERIE (autrefois la Prégenterie Bretin) (H. 2). Pièce de terre et maison devant 6 livres et 24 sols de rente à la Pitance de l'Abbaye et faisant partie maintenant de la Houssaye. — 1504 et 1513. Prégent Bretin et Jehanne Gueguen, fille d'Artur ; — Plus tard, M. Jehan Mahieu et Marie Hochart. Ledit Jehan Mahieu la vendit en 1574 aux Bénédictins pour en payer 10 livres monnaie pendant neuf ans au terme de janvier.

Nous ne savons pas pourquoi en 1597 Thomas Fabroni, procureur fiscal de Redon, mari de demoiselle Jehanne de Cournez, possédait la Prégenterie. Ses descendants, parmi lesquels on peut citer un conseiller au présidial de Rennes et des conseillers au Parlement, portèrent la qualification de seigneurs de la Prégenterie jusqu'au XVIIIème siècle.

LE PUYGUÉRIN (voyez la seigneurie du Parc-Anger dont cette métairie n'a jamais cessé de faire partie).

LA RIAUDAYE (H. 31). — 1556-1570. Noble Homme M. Robert Estournel, notaire à Redon, et demoiselle Marguerite de la Rivière ; — 1606-1617. M. François Lorier, avocat à Redon, alloué de Renac, syndic de Redon, sieur de la Provostaye et de Brillangault (ou Brillangaut), et Guillemette Tayart ; — 1620. Noble Homme Pierre Lorier, leur fils, et Françoise Guillermo ; — 1636. Radegonde Lorier, leur fille, épousa Adrien Couaisnon, sieur de Bonne-Fontaine. Les héritiers de la dite Radegonde comptaient parmi eux demoiselle Guillemette Le Marchand, femme d'écuyer Jacques Paignon. (Voir la seigneurie du Rozay).

LA RIVE. Maison, métairie, cour, jardin, terre, vigne. Devait la dîme à l'Aumônerie de l'Abbaye et une rente de 6 sols monnaie à la Chapellenie de la Serche. — XVIème siècle. Famille Larchier ; — 1594. Sire Michel Lollivier, marchand, dit « Barberays », fils de Pierre Lollivier et de Perrine Larchier, mari de Jehanne Chesnays ; — 1621. Georges Debray, marchand, et Louise Larchier, fille de Jehan Larchier, sieur de la Guicharaye ; — 1642. François Debray, leur fils, et Janne Gorel ; — 1661. Jan Debray, frère de François ci-dessus, et Guillemette Robert ;  — 1677. Julien Debray, fils de François et Mathurine Robert ; — 1715. François Debray ; — 1725. Jacques Debray — 1733. Mathurine et Anne Debray ; — 1743. Jean-Baptiste Pavin, sieur du Closneuf, chirurgien juré du Roi et demoiselle Marie Debray, sa veuve, en 1775 ; — 1775. Demoiselles Marie-Anne et Jeanne Debray ; — Puis, Honoré Pavin, sieur du Closneuf.

SAINT-SAMSON. — 1567. Honorables gens Pierre Gouro, fils de Julien et de Michelle Desprez, mari d'Yvonne Loger. Ils vendirent Saint-Samson avant 1622 à Adrien Couaisnon, sieur d'Amzenc et de Lannuan, fermier général de l'Abbaye.

LE TUET (ou Le Tuel) H. 8 bis. 85. 125). Ancien manoir dont il ne reste plus que les murs d'enceinte, à l'intersection des routes de Redon à Malestroit et de Redon à Beaurepaire. Il devait des rentes féodales à l'Abbaye assez curieuses : - 1° 4 livres 16 sols tournois à la Pitance ; - 2° 20 sols tournois à la chapellenie de la Serche ; - 3° 10 sols monnaie à la chapelle Saint-Yves ; - 4° droit de sergentise. — 1401-1414. Eon Couldebouc, écuyer, seigneur de la Quilliennaye en Bains, mais qui habitait le Tuet. Il fut procureur et passeur (notaire), noble à Redon, garde des sceaux gardés audit lieu, charges qui lui avaient été confiées par le duc Jean V. — 1488. Guillaume Couldebouc, avocat, et demoiselle Jehanne Cecillon, fille du seigneur de Kerfur, en Guérande ; — Leur fille et héritière, demoiselle Guillemette Couldebouc, baptisée à Redon le 17 juin 1511, épousa Olivier Cotart, écuyer, seigneur de Bahurel. (Voir ensuite la seigneurie de Bahurel). Comme le fut Bahurel, le Tuet fut ensuite vendu vers 1594 par Perrine et Françoise de Clay. Il était, en 1612, à François Couriolle et Julienne Larchier. comme la Ville-Happe ; — 1620. Alain Davy et Sébastienne Le Moyne sont sieur et dame du Tuet de la Diacraye et de Boro ; — 1644-1663. René de la Tullaye, écuyer, seigneur de Bellisle et du Pont-Durand, et Louise Davy, fille des précédents ; — 1688. Salomon de la Tullaye, leur fils, vendit le Tuet 2.200 livres à Honorable Homme Guérin Le Beau dont les descendants gardèrent pendant 200 ans le Tuet et en portèrent le nom jusqu'en 1861, année où il fut vendu judiciairement le 21 décembre par les héritiers de Pierre-Marie-Cyprien Le Beau du Tuet, mort à Carentoir le 15 décembre 1859 sans postérité et qui était seul enfant survivant de Damien Le Beau du Tuet et de Marie Picaud. L'acquéreur en fut M. Gentilhomme.

LE VAL (comprenant aussi la Noë-Robert). 1769. — Olive Patier, veuve Gicquel.

LA VIEILLE-VILLE. Devait 7 sols 11 deniers à Beaumont, par moitié à la mi-août et à Noël. — 1430. Raoullet Pollo et Jehanne de Senac, seigneur et dame de la Diacraye ; — Vers 1580, parait être à Pierre Chesnays et Gillette Reynaud ; — 1580. François Chesnays, leur fils, marchand à Redon, et Michelle Gallon, sa veuve, en 1581. Sans doute sans postérité ; — 1582. Sire Jehan Mussain, mari en premières noces d'Hélène Poyrier, dame de la Gazaie, et en secondes de Jehanne Nouel, cette dernière, veuve, se remaria vers 1593 avec Guillaume Perroteaux, alloué de Redon ; — 1582. Françoise Chesnays, fille du premier lit, épouse, avant 1580, Jehan Mancel, châtelain de Rieux ; — 1624. Le 31 octobre eut lieu partage entre écuyer Charles Marcadé, seigneur du Parc-Anger et du Héréal, et Janne Fabron, sa femme, et Noble Homme Jan Sorel, sieur du Pasty, et demoiselle Perrine Fabron, sa femme, des successions de Françoise Chesnays, mère des dites Fabron et Jehanne Nouel, leur grand'mère. La Vieille-Ville y est comprise ; — 1651. Vente de la Vieille-Ville ; — 1688. Pierre Hochard, sieur de Fleurimont, paraît l'avoir ; — 1693. Joseph Hochard, notaire, procureur et avocat à Redon, fils de Pierre et de Charlotte Collet, la possède, mari de Perrine Guyho ; — 29 mai 1724, vente par M. Joseph Guérin et Perrine Hochard, sa femme, fille des précédents, à Julien-Louis Tayart, négociant, et capitaine d'une compagnie de milice bourgeoise, sieur de Bocudon et de Launay, et Jeanne-Marie Carson, pour 3.800 livres. Une inscription placée sur la façade de la métairie de la Vieille-Ville est ainsi conçue « La Villeneuve bâtie par M. de Launay-Tayart en 1726 ». A sa mort, survenue en 1734, la Vieille-Ville passa à sa sœur Geneviève Tayart, femme de M. Honorable Jean Van Berchem, négociant à Nantes. Elle mourut en 1783 ; — 28 novembre 1748. Vente par Louis Van Berchem à René Dumoustier (Voyez la seigneurie de Bocudon).

LA VILLE-HAPPE (H. 24), au village appelé le Bas-Beaurepaire. Devait une rente de 48 sols tournois à la Pitance. — 1419. Paraît être aux Couldebouc du Tuel ; — Puis, par alliance, aux Cotart de Bahurel ; — 1546. Michel de la Tousche et Jehanne Cotart, dame de Brillangault (Brillangaut), fille de François Cotart, seigneur de Bahurel, de Brillangault (ou Brillangaut) et des Chapelays, et de Bertranne Guéguen ; — 9 janvier 1553. Vente par ledit Michel de la Touche, comme tuteur de sa fille unique Marie, à Julien Tayart et Catherine Guyomart. — 1563-1566. M. Alain Couriolle et Françoise Tayart, leur fille, sieur et dame de la Bigotaie et du Clos ;  — 1611-1620. François Couriolle, leur fils, sieur du Préclos, receveur des Etats à Redon, et Julienne Larchier ; — 1623. Jean Couriolle, sieur du Préclos, leur fils ; — 1630. M. Jacques Boué, fils de Jacques Boué et de Françoise Couriolle (fille d'Alain et de Françoise Tayart) — 1662. Jan Pecot, sieur de la Duchais et du Dreneuc en Bains, greffier ordinaire et syndic de Redon, et demoiselle Perrine Gicquel ; — 1664. Jeanne Pecot, leur fille, épousa le 19 juillet 1664 Pierre Landais, sieur de la Cadinière, conseiller du Roi, maître particulier et juge ordinaire des Eaux, Bois et Forêts du Gâvre ; — 13 septembre 1695. Vente par Thérèse Landais, leur fille, pour 3.120 livres, de la Ville-Happe à Alain de Fleurimont et Perrine du Breil ; — 1705. Louis de la Varie, neveu dudit Alain, et Guyonne Billy, sieur et dame de la Tousche ; — 1715.
M. Louis de la Varie, notaire et procureur du duché de Coislin
à Pontchâteau, puis notaire à Redon ; — 1724. La demoiselle du Clos.

La Ville-Happe passa, ainsi qu'on va le voir, des Hochart de Fleurimont aux Haudebert. Marie Hochard, fille d'Alain et de Jeanne Bressel, sieur et dame de Fleurimont, née en 1624, épousa le 2 août 1647 Noble Homme Louis Haudebert de la Roche-Bernard, maître apothicaire. — 1744. Jacques Perrault, maître chirurgien, et Marie Haudebert ; — 1786. Les héritiers Haudebert (M. Clairet).

LA VIVANTERIE. Maison et jardin à Saint-Michel. — Avant 1515. Jehan Georget ; — 1515. Jamet Guignen. 

(article tiré des notes et écrits datés de 1940 de R. de Laigue). 

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