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SEIGNEURIE DU PESLE

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PESLE dans le pays de Redon

Je ne connais pas l'étymologie vraisemblable de ce mot à moins qu'on accepte celle donnée par Littré, mais elle ne me sourit guère. Pesle serait l'ancienne forme de pêne qui signifie barre., serrure. Le Pesle serait donc synonyme de la Barre. Quoi qu'il en soit, on retrouve ce lieu dit à Limerzel, dans le Morbihan, et à Brains et Indre dans la Loire-Inférieure.

Le Pesle de Redon doit être un très ancien manoir. En voulez-vous des preuves ?. D'abord son nom. L'église paroissiale de Redon portait celui de Notre-Dame du Pesle et elle était, entourée par ses terres. Ensuite, le presbytère, qui lui faisait face, s'appelait Maison du Pesle ; le jardin de ce presbytère, le Petit Pesle, etc. Enfin les seigneurs du Pesle étaient les seuls, avec ceux de Beaumont, à posséder dans l'église une chapelle privée avec banc, enfeu, armoiries et prééminences et ils se disaient fondateurs de cette église, comme ils se disaient fondateurs et étaient de fait présentateurs de la chapellenie voisine de Saint-Georges, maintenant Chapelle de la Congrégation.

De même que la vieille église Notre-Dame du Pesle a fait place à l'école publique des garçons, le manoir du Pesle qui lui était contigu a été remplacé par la Sous-Préfecture, et, dans ses dépendances, on a installé le Tribunal et son jardin, la gendarmerie, le bas de la rue du Tribunal, le Bois-Brun et les hôtels Guihaire et de Léhélec. Plusieurs arbres de ces immeubles sont ceux du Pesle et l'on peut voir encore, le long de la rue Joseph-Desmars, entre la rue du Tribunal et la Vilaine, les murs d'enceinte de la seigneurie. Car cette seigneurie, qui contenait 4 journaux, était limitée par la place de Bretagne et la Vilaine. Les actes féodaux la décrivent ainsi : « Maison noble du Pesle comprenant maisons, pressoir, jardin, terre en labour et vigne, le tout à foi, hommage et rachat, devant 66 sols 3 deniers de rente annuelle à l'Abbaye ».

Au début du XVème siècle, le Pesle appartenait aux Lambart de Lanruas (Voir Lanruas). Jean Lambart, écuyer, sieur de la Ferrière, la Provostaye, Lanruas, le Rozay et le Pesle ne dut pas être très heureux dans ses affaires car il vendit, le 19 novembre 1548, la Provostaye à Jean Bocan et, le 20 février 1550, le Rozay à Pierre Lambart. Le Pesle dut l'être vers la même époque. Il était mort en 1559.

Il fut acquis par M. François Le Petit, lieutenant de Redon en 1542, receveur de Redon en 1548 et sieur de la Merhannaye.

Son fils François Le Petit, encore mineur lors de la mort de son père en 1559, fut placé sous la curatelle de son cousin, M. Michel Le Petit, sieur de Lestun, Fleurimont, la Vallée (Voir Fleurimont), sieur de la Merhannaye et du Pesle. Sa fille Anne Le Petit vivait en 1584. Elle mourut sans postérité et dut avoir pour héritier son cousin Jean Le Petit, fils de Michel, secrétaire du roi à la Chancellerie de Bretagne, sieur de Fleurimont Mais, lui aussi, mourut sans postérité. Mais il dut vendre le Pesle de son vivant, vers 1630, à Jean Mahé, sieur du Landa, sénéchal de Redon. Dès lors, l'histoire du Pesle se confond avec celle de Lanruas (Voir Lanruas), en remarquant toutefois qu'il fut la part d'héritage de Marguerite Le Gal, femme d'André Simon, laquelle le vendit, le 21 novembre 1674, pour 5.000 livres, à son frère Jean Le Gal, recteur de Saint-Germain de Rennes, qui le possédait encore en 1695 et mourut en 1712. Le Pesle revint alors aux seigneurs de Lanruas. Mme d'Osmond habitait le Peste encore en 1792. (R. de Laigue). 

Nota : texte actualisé et modifié par rapport au texte original. 

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