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SEIGNEURIE DU PARC ANGER

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PARC ANGER dans le pays de Redon

Il est hors de doute que le Parc Anger doit son nom à la famille Anger, ramage de Lohéac, dont un membre se croisa en 1248. et qui possédait, au pays de Redon, le Plessis-Anger, en Lieuron, et Châteaublanc, en Guipry. Les Anger portaient pour armes de vair à 3 croissants de gueules, tandis que leurs voisins, les de la Motte de Bossac, de Beaumont et de Sourdéac portaient de vair au lambel de gueules, tous deux marquant ainsi leur juveignerie, les Lohéac ayant pour armoiries de vair plein. Quoi qu'il en soit, le Parc Anger, qui devait à la « Pitance » de l'Abbaye une rente annuelle de 12 livres tournois, payable par moitié à la mi-août et à Noël, était aux mains, au XIVème siècle, des Pastourel, maison noble sortie d'Orvault, près de Nantes.

Denis Pastourel, né en 1360 et habitant Redon en 1408, devait être sieur du Parc Anger. En tout cas, Henry Pastourel possédait en juillet 1449 « l'hôtel, vignes et appartenances du Parc Anger et reconnaissait devoir, de ce chef, la rente de 12 livres à l'Abbaye ». Il avait aussi des maisons « sur la cohue de Redon », entre autres l'Hôtel Ligresu où demeurait son fils Guillaume. Les actes nous font connaître qu'Henry était en 1432 et 1445 procureur général des Bénédictins.

Guillaume Pastourel, son fils, sieur du Parc Anger et de la Loullaie (les Fougerets), alloué de Redon, épousa en premières noces Guillemette Mahé, dame de la Loullaie Mahé. Tous deux vendirent en 1458 à l'Abbaye une rente de 20 livres au capital de 400 livres tournois. En second mariage, il épousa Perrine Couldebouc, veuve de Jean de Vannes, sieur de Moréac, Lestrénie et la Rivière-Lanvaux (Avessac) ; Perrine avait reçu en 1445, du vivant de son premier mari, un don ducal consistant en « un tenue de couleur long o ses garnitures dorées ». Jean de Vannes, fils dudit Jean, fut guéri miraculeusement à Vannes, à l'âge de 11 mois, par saint Vincent Ferrier. Guillaume Pastourel, de son premier mariage, laissa une fille Jeanne qui suit.

Jeanne Pastourel, dame du Parc Anger et de la Loullaie, se maria elle aussi deux fois : - 1° à Raoulet Le Lectour, qui appartenait à une vieille famille noble de Redon (un Raoul Le Lectour vivait en 1405 à Redon) ; - 2° vers 1450, à Gilles Couldebouc, sieur des Greffains, notaire et sénéchal du Pordo, vivant encore en 1476, après avoir comparu à la montre des nobles de 1460, tenue à Redon, comme possédant 120 livres de rentes nobles. Du premier lit, elle eut : - 1° un fils qui suit ; - 2° Pierre Le Lectour vivant en 1494.

Gilles Le Lectour, leur fils, sieur du Parc Anger, vivait en 1494 et 1498. Il eut un fils, Robert Le Lectour, cité en 1510 comme fils de feu Gilles Le Lectour.

On vient de voir que plusieurs alliances unirent les Pastourel et les Couldebouc. Je ne sais comment Jean Couldebouc, sieur de la Quilliennais (Bains), hérita du Parc Anger et fut maintenu dans la propriété de cette terre le 7 août 1512. Les Couldebouc appartenaient à la plus ancienne noblesse de Bains. Nous pouvons citer Jean Couldebouc qui ratifia à Redon le second traité de Guérande, le 14 juin 1381 ; Jean, pourvoyeur du duc Jean V, conseiller en 1423, écuyer de la Chambre en 1416 ; Eon, sieur du Tuel en 1407, procureur, passeur et garde des sceaux de Redon, sieur de la Quilliennais en 1440, etc. Les Couldebouc portaient d'azur au col et tête de bouc arraché d'argent et ces armes se voyaient sur la porte de la chapelle de la Congrégation dont ils étaient fondateurs.

Jean Coulebouc fut donc sieur de la Quilliennais et du Parc Anger. Il était alloué de Redon et épousa en premières noces Michelle Simon, fille de Guyon Simon, sieur de l'Etang (Redon) et de la Villemorel (Renac), et en secondes, vers 1520, Julienne de la Ferrière, veuve de Jean du Masle, écuyer, sieur dudit lieu. Il lui arriva en 1538 une aventure curieuse. En effet, le 29 juin de cette année, mandement ducal fut donné au premier huissier de Bretagne, et ce à l'instance de Frères Yves Johannès, docteur en théologie, inquisiteur de la Foi, et de M. Guillaume Le Coustelier et Gilles de la Rivière, officiaux de Redon. « Quant à fin de prendre au corps M. Jean Couldebouc, alloué de Redon, Roland Couriolle, sieur de la Fosse Picquet, procureur de Redon, et Bertranne Guéguen, dame de Bahurel, et les mener en prison à Redon pour qu'il fût procédé à une enquête sur le crime de sortilège dont ils étaient accusés ». — De son premier mariage il eut : - 1° Guillaume qui suit ; - 2° Guyon (21 décembre 1508) ; - 3° Matheline (10 mars 1511) ; - 4° Perronnelle (21 juillet 1513), qui fut dame du Parc Anger et vivait encore en 1583 ; - 5° Cécile, mariée en juin 1537 à Jean d'Espinay, sieur de Beauchesne ; elle était veuve en 1560 et tutrice de leur fils Jean.

Guillaume Couldebouc, ci-dessus, parait avoir laissé le Parc Anger en partage à sa soeur Perronnelle ou Perrine. Il prenait pourtant les titres de sieur de la Quilliennais, du Parc Anger et de la Hachouais (Mordelles), la Villemorel, etc. Il épousa en 1535 Jeanne Freslon, fille du premier mariage de Guillaume Freslon, sieur de la Freslonnière, avec Simone Botherel. Il était encore sieur de la Quilliennais en 1557 ; mais cette terre ne tarda pas à changer de main, et en 1574 elle appartenait par suite d'acquet à Tanguy Mancel, riche bourgeois de Redon, dont les descendants la possédaient encore en 1789. Mais il était, mort avant 1580, laissant une fille unique, héritière principale et noble, Gillette Couldebouc, mariée à Olivier du Bé, écuyer, fils de Jean du Bé et de Jeanne Le Provost, à qui elle apporta la Hachouais, dont postérité.

Les héritiers de Guillaume Couldebouc vendirent le Parc Anger en 1585 à signor Paoul Fabroni, gentilhomme de Florence, né le 15 juin 1535, fils d'Antonio Fabroni et d'Elisabeth Baldini. Paoul était venu en France amené par le Cardinal Salviati, abbé de Redon, et avait été naturalisé par lettre de 1556. Négociant, il habitait Redon en 1562 avec son oncle Alessandro Cennina, fermier général de l'Abbaye ; il lui succéda dans cette charge qu'il occupa de 1578 à fin 1582, après avoir été en 1573 receveur pour le roi au port de Redon et procureur fiscal en 1574. Il portait pour armes d'azur à la bande d'or chargée de 3 marteaux de sinople et surmontée d'un globe d'argent croisé de gueules.

Paoul Fabroni francisa son nom et devint N. H. Paul Fabron. Il fut sieur de la Chaussée, du Dréneuc et du Parc Anger, terre qu'il acheta, on vient de le voir, aux héritiers de Guillaume Couldebouc. Il compléta cette acquisition par celle de la chapelle de Beaumont qu'il acquit de noble et puissant Nicolas de Téhillac, chevalier, seigneur du Crévy et de Beaumont ; ladite chapelle située en l'église Notre-Dame, près du maître-autel, du côté de l'Evangile, dépendant de la maison, terre et seigneurie de Beaumont avec ses enfeux et prééminences. Le prix était de 215 écus sol, et l'acte signé « au lieu et maison seigneuriale de Rotz (Avessac), appartenant audit Fabron » (Voir Beaumont). Il avait épousé en premier mariage, en 1569, Françoise Allory, baptisée le 24 février 1546, fille de Bertrand Allory et Rose Tanguy, seigneur et dame de Senac (Pipriac) et de Rotz ; et en second mariage, en 1582, Jeanne Le Saige, sans doute fille d'écuyer Julien Le Saige et Jeanne de Rosmar, sieur et dame de la Sauldre (Sixt). De ces deux lits sont issus au moins onze enfants, sept du premier, quatre du second. Parmi eux, citons : - 1er Jean, sieur du Parc Anger qui suit ; - 2° Alexandre, sieur de la Gras (Rieux), pro­cureur du roi au siège royal le Ploërmel, auteur des sieurs de la Garoulaye qui existaient encore en 1789 ; - 3° Honoré, sieur du Plessis Fabron, appelé aussi Plessis Parc Anger (Pipriac) et du Dreneuc (Bains) ; - 4° Thomas, sieur de la Prégenterie (Redon), dont les descendants ont fourni des conseillers au Parlement et au Présidial de Rennes ; - 5° Perrine, mariée vers 1611 à Jean de Kerverien, fils de Jean et de Renée Rouaud, sieur et dame de la Porte (Allaire).

Jean Fabron, baptisé le 28 août, sieur du Parc-Anger, du Puyguérin (Redon) et de la. Chaussée, succéda à son père comme procureur fiscal de Redon et fut avocat en la Cour, alloué de Redon et syndic-maire de cette ville en 1613. Il épousa le 19 janvier 1599 Françoise Chesnays, fille de Jean et de Jeanne Nouel, sieur et dame de Cotro et de Mussain (Redon). Il en eût entre autres deux filles : - 1° Jeanne, qui suit ; - 2° Perrine, femme, en 1626, de Jean Sorel, sieur du Pasty (Saint-Vincent). Elles partagèrent les biens hérités de leur mère et de leur grand-mère maternelle le 31 octobre 1624.

Jeanne Fabron, ci-dessus, fut baptisée le 24 octobre 1604 ; elle épousa en 1622 Charles Marcadé, sieur du Héréal (Sixt), fils de Pierre, sieur de Beaumont et du Héréal, conseiller du Roi, alloué de Ploërmel, et de Bernade Davy de la Diacrais et lui apporta le Parc-Anger. La famille Marcadé, d'ancienne extraction noble, portait d'argent à 3 lions mornés de gueules. Du mariage Marcadé-Fabron sont issus au moins 13 enfants, parmi lesquels : - 1° Jean Marcadé (25 juin 1623), sieur du Parc-Anger, procureur syndic de Redon en 1646, qui ne paraît pas s'être marié ; - 2° Françoise (12 novembre 1631), dame du Dreneuc, mariée le 19 octobre 1655 à René Le Courtois, sieur de Coicastel ; - 3° Marthe (31 décembre 1632), mariée le 14 septembre 1656 à écuyer Thomas Janvier, sieur de Rotz ; - 4° René, qui suit ; - 5° Anne, inhumée dans l'enfeu du Parc-Anger le 6 avril 1656.

René Marcadé, baptisé le 14 mars 1634, fut qualifié d'abord sieur du Dreneuc, puis, en 1659, écuyer sieur du Parc-Anger. Il épousa en 1659 Jeanne du Murier, dame de la Touche (Fégréac), fille de Jean du Murier, sieur de la Touche et de Saint-Rémy, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, sénéchal et syndic de Redon, et de Perrine Le Febvre.

Il faut croire que René Marcadé fut mauvais administrateur de ses biens car le Parc-Anger fut saisi à la requête de Thomas Janvier, sieur de Rotz, et vendu judiciairement à la barre de la Cour de Redon le 26 mars 1664. Il fut adjugé pour 19.500 livres à dame Charlotte Janvier, fille dudit Thomas, et femme de René de Kerverien, seigneur du Vaujouan, laquelle en prit possession le 27 mai suivant. Alors René Marcadé se retira en son manoir de Port-de-Roche (Glénac) et céda sa chapelle de l'église Notre-Dame à son beau-frère et à sa soeur René Le Courtois et Françoise Marcadé.

Charlotte Janvier était fille de Thomas Janvier et Rose Macé, sieur et dame de Rotz, le Plessix-Bassecour (Pipriac), la Lorierie (Avessac) et elle avait épousé, en 1638, René de Kerverien, baptisé le 22 octobre 1612 à Allaire, fils de Jean Kerverien, sieur de la Porte, Coueslée, le Vaujouan, la Pommeraie, le Vieux-Moulin, le Colombier Henlée, le tout en Allaire, procureur fiscal puis alloué de Redon, et de Perrine Fabron. Les Kerverien faisaient partie de la bourgeoisie d'Allaire, mais ils se disaient issus de l'ancienne famille de Kerverien (de Saint-Caradec-Trégomel) et en portaient les armes d'or à 3 chevrons d'azur. René de Kerverien, seigneur du Vaujouan, fut conseiller du Roi en ses conseils et son avocat général au Parlement de Bretagne, nommé conseiller aux Conseils d'Etat privé et des finances par lettres du 3 août 1650. Il fut enterré aux Carmes de Rennes le 15 mars 1658 ; sa veuve le fut en son enfeu du Parc-Anger le 8 août 1673. Ils eurent au moins 9 enfants, entre autres : - 1° Anne (13 août 1645), entrée en mars 1667 au couvent de Nazareth de Vannes ; - 2° Marguerite, dame du Parc-Anger, qui suit ; - 3° Gabrielle (4 janvier 1650), entrée aux Carmélites de Vannes en juillet 1666 ; - 4° Louis Redon (23 octobre 1652), filleul de la ville de Redon, seigneur du Vaujouan, mousquetaire de la Garde du Roi, reçu le 29 avril 1678, inhumé le 21 décembre 1679 en la chapelle et enfeu du Parc-Anger sans avoir été marié ; - 5° Françoise (25 mai 1654), entrée au monastère des Calvairiennes de Redon en juin 1679.

Marguerite de Kerverien avait été baptisée le 6 septembre 1648. Elle fut héritière de son frère Louis Redon et épousa, par contrat du 21 février 1669 et célébration à Redon du 26, messire Guillaume de Vaucouleurs de Lanjamet, chevalier, seigneur de Miniac, Treleau, Longaulnay, conseiller au Parlement, né en Saint-Tual le 4 novembre 1628, fils aîné de René, seigneur de Lanjamet, conseiller au Parlement, et de dame Hélène Urvoy. Morte au Parc-Anger, Marguerite fut inhumée en sa chapelle et enfeu le 25 novembre 1708. Son mari était mort à Rennes (Saint-Etienne) le 14 janvier 1691 et son corps avait été ramené à Miniac-sous-Bécherel le 15. Il avait épousé vers 1660, en premières noces, Mathurine de Robien, morte vers 1662 ne laissant qu'une fille. Les de Lanjamet portent d'argent à l'aigle impériale de sable.

Du mariage Lanjamet-Kerverien naquirent plusieurs enfants, entre autres : Jean-Baptiste-François-Louis, Charles-Joseph, Marguerite-Thérèse, etc. L'un de ces fils a continué la famille jusqu'à nos jours. Mais il faut croire que Marguerite et son mari furent, aussi eux, bien mauvais ménagers. Nous savons, en effet, qu'elle avait emprunté une somme de 8.000 livres à Daniel de Francheville, évêque de Périgueux. En 1727, elle n'était pas encore remboursée et même il était dû 30 années d'intérêts. Alors Gervais de Francheville, chevalier, lieutenant des maréchaux de France, héritier principal et noble de l'évêque, voulut régler la situation et fit saisir les biens composant l'héritage de Marguerite. Ces biens étaient considérables et ils comprenaient entre autres : le Parc-Anger en Redon ; Camson Kerbonnaire en Rieux ; le Vanjouan, Coueslée, la Porte, la Pommeraie, la Venuraie, en Allaire, etc. La vente judiciaire en eut lieu le 5 mai 1727 à la barre des requêtes du Parlement et le Parc-Anger fut adjugé pour 56.000 livres contrat en main, à messire Pierre-François Dondel et consorts.

Pierre-François Dondel, seigneur du Faouëdic, habitait alors son hôtel situé rue Saint-Vincent à Vannes. Il était fils cadet de messire Pierre Dondel, écuyer seigneur de Keranguer et de Kergonano, conseiller du Roi, sénéchal et premier président du Présidial de Vannes et premier juge de police, et de Marie-Hyacinthe de Loénan, et venait d'épouser à Vannes (Saint-Salomon) le 1er septembre 1726 Jeanne de Lourme, qui avait été baptisée à Vannes le 2 octobre 1701, fille d'Olivier de Lourme, maître architecte juré, et de Jeanne Caillot.

Leur fils, messire Jean-François-Stanislas Dondel, écuyer, seigneur du Faouëdic et du Parc-Anger, né au Parc-Anger en 1733, baptisé à Vannes (Saint-Pierre) le 7 février 1735, capitaine au Régiment du Roi, chevalier de Saint-Louis, épousa, à Vannes (Saint-Patern), le 30 mars 1767, Marie-Françoise Le Gouvello de Keryaval, fille de Pierre-Armand, seigneur de Keryaval, Kerlevenan et Kerbot, et de Françoise Boutouillic du Léré. Ce sont eux qui construisirent le château actuel du Parc-Anger que leurs descendants possèdent encore. Les Dondel portent : d'azur au porc-épic d'or.

L'acte de vente de 1727 fournit des détails intéressants sur le Parc-Anger et ses dépendances dans l'état où ils étaient alors : « Le Parc-Anger, maison bâtie en triangle, aspectée au midi et au couchant, avec sa cour close de murs où il y a un puits, un four et un pressoir, plus une petite écurie et des étables ; un grand jardin derrière, et à côté des dites maisons, enclos de murs, partie servant de jardin potager, partie en vignes, partie en arbres fruitiers ; le tout joignant d'un bout à la rue de la Corderie conduisant de ladite maison au Couvent des Ursulines et aux terres ci-après dépendant du Parc-Anger. — Plus une métairie appelée le Puyguérin, au-dessous de ladite maison en laquelle on entre par un grand portail, consistant en maison, étable au bout, cour devant, grange dans l'autre côté de ladite cour, jardin potager derrière, une vigne devant, et une grande pièce de terre labourable : le tout borné au midi à terres appartenant aux Dames Ursulines, d'autre côté à l'enclos de murailles ci-dessus décrit, d'un bout à une petite maison appartenant aux héritiers du feu sieur de la Guichardaye et d'autre bout au levant à ladite rue de la Corderie de Redon. — Plus une grande prairie vis-à-vis de ladite maison et héritages ci-devant, enclose de murs du côté de la rue de la Corderie, donnant de l'autre côté à un petit pré appartenant au sieur de Bocudon, séparée par le petit ruisseau du Tuel, d'un bout (au nord) à terre appartenant aux héritiers du feu sieur de Champbrunet et d'autre bout (au midi) au jardin et enclos des Ursulines et à un abreuvoir. De ladite prairie, on entre et sort par deux grandes portes : l'une avis la porte principale de la maison du Parc-Anger, l'autre donnant sur les douves et fossés de la ville de Redon, etc... ».

Un autre acte de 1730 déclare : « La tradition nous apprend que jadis le Parc-Anger consistait dans la maison, grange, cour, vigne, jardin, rue, issues, prés et prairies ; que la métairie du Puyguérin, aujourd'hui dite du Parc-Anger, était de la fondation de la chapellenie du Puyguérin faite le 28 juin 1602 par Jean Fabron, et que le Parc-Anger était réduit à un pourpris seulement ». La maison du chapelain du Puyguérin, encore existante en 1730, et les terres adjacentes ont été réunies à la Communauté des Dames Ursulines. (R. de Laigue). 

Nota : texte actualisé et modifié par rapport au texte original. 

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