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LES CHAPELLENIES DE L'ANCIENNE ÉGLISE PAROISSIALE DE REDON.

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Les fondations pieuses de messes à dire aux autels de l'église parroissiale étaient très nombreuses ; quelques-unes remontaient à une époque fort reculée ; toutes étaient assurées par des revenus d'immeubles affectés à l'entretien de leurs chapelains, c'est à-dire des prêtres chargés de leur service. Les Archives d'Ille-et-Vilaine (Arch. départ. d'Ille-et-Vilaine : H 5 et 8 bis, et Inventaire de 1699) nous ont conservé les noms de leurs fondateurs, ceux de leurs titulaires, et la désignation des immeubles composant leur temporel. Elles étaient connues sous le nom de « Chapellenies séculières », par opposition aux « Chapellenies régulières » de l'Abbaye ; la Révolution à aboli les unes et les autres.

Voici les chapellenies séculières de la paroisse ne Redon :

L'Abbaye. — Nous n'avons pu recueillir aucun renseignement sur cette Chapellenie qui possédait le pré de Ruffiac sous Aucfer.

Les Ardents (ou Adams), appelée dans la suite Chapellenie la Houssaye ou de Beaulieu. — Fondée à une époque inconnue par un membre de la famille Ardent (ou Adam) qui possédait le fief noble de Cotart, auquel demeura attachée la présentation. Ce fief ayant été acquis le 2 novembre 1570 par Jean du Rochier, seigneur de Beaulieu, la Chapellenie prit le nom de Beaulieu. Celui de la Houssaye lui venait de ce que son temporel comprenait une maison, une vigne et un bois situés près de la Grande Houssaye, plus une autre vigne au Clos-Baffart, à devoir à l'abbaye d'une rente de 13 sols, 9 deniers. Une messe chaque vendredi à l'autel Sainte-Barbe ou de Toussaints.

Les Avrils, ou Chapellenie de Bocudon. — Fondée au seizième siècle par Alain Apuril (ou Avril), d'une famille noble qui posséda à Redon la Diacraye, la Gicquelaye et la Géleusie (nùnc la Jalousie) et dont une branche s'est fondue dans les Cotart de Bocudon ; la présentation de cette Chapellenie resta aux propriétaires de Bocudon jusqu'à la Révolution. Les Apuril, qui étaient aussi seigneurs de Trégouët et de Lourmois, embrassèrent plus tard le protestantisme et s'en firent les propagandistes au pays de la Roche-Bernard au milieu du XVIème siècle, La Chapellenie devait une messe chaque dimanche à l'autel Saint-Eloi. Son temporel consistait en une maison avec jardin sise au faubourg Saint-Michel, à devoir de trois sols monnaie de rente annuelle à l'Abbaye.

Les Barberays (ou du Moulinet). — Certainement fondée par la famille bourgeoise Lollivier qui portait le surnom de « Barberays ». On trouve successivement Pierre Lollivier (1549), son fils Pierre (1566) et son petit-fils Michel (né en 1565, sieur de la Rive en 1590) tous trois surnommés « Barberays ». Une messe par semaine, le vendredi, à l'autel du Rosaire. Temporel : une maison avec jardin au faubourg Notre-Dame, un demi-journal de terre et vigne à Codilo, huit sillons au Perthuis-Béganne, une hommée de pré à Courée aboutissant au commun de Ressac, et six sillons de pré au dit lieu joignant le pré de la fabrique de Redon, sans aucun devoir à l'Abbaye sauf la dîme et l'obéissance. En 1692, le chapelain était missire Curiaux, prêtre de Muzillac, descendant du fondateur.

Le Bonnet Carré. — Nous n'avons sur elle aucun renseignement.

Le Bourgneuf (ancien nom du faubourg Saint-Michel). — La Présentation de son chapelain était au choix du premier fabrique (fabricien) de la paroisse, et elle devait une messe par semaine, le vendredi, à l'autel de la Trinité. Son temporel était constitué d'une maison avec jardin et vigne de 9 sillons « joignant le chemin de Bourgneuf qui conduit de la rue Saint-Michel au manoir du Chaffault et au moulin de Galerne [Note : Devenu rue Saint-Maur, puis rue Etienne Gascon], et d'un bout à la pièce des Chaffauts », à devoir de 18 sols tournois payables à l'aumônerie de l'Abbaye et 10 sols.

De Champeaux. — Fondée au début du dix-huitième siècle par Jean de Champeaux, chanoine de Vanne ; son temporel était une maison située rue Basse (rue du Guesclin actuelle), en face de l'entrée de la rue d'Enfer.

Les Champs. — Ses présentateurs étaient les seigneurs du Pesle et de Lanruas, puis, à la suite d'un acquêt, ceux de Comenan en Rieux ; elle devait une messe par semaine à l'autel de Toussaints. Son temporel était une maison et une vigne au lieu dit « Les Champs », sur le chemin du Pont à Beaurepaire au bas de la grée de Bahurel, et un pré en Mussain.

Le Chaperon. — A la présentation du religieux sacristain de l'Abbaye qui l'arrenta le 3 septembre 1561 à Jean du Rochier, seigneur de Beaulieu, à la charge de 30 sols de rente annuelle. Temporel : entre autres choses, une maison et un petit jardin.

Les Dezels et les Fretillets. — Elles étaient jointes au dix-septième siècle. Celle des Fretillets, qui portait le nom d'une ancienne famille de la bourgeoisie de Redon, avait été fondée avant 1580 par le prêtre dom Jean Martel. Toutes deux étaient présentées en 1691 par Bertranne Thimouy, femme de Simon Josso. Elles devaient une messe basse par semaine et une par quinzaine à l'autel de Toussaints. Le temporel des Bretillets consistait en une maison, cellier et jardin au faubourg Notre-Dame, au coin de la rue des Chaffauts, à devoir de 9 sols 6 deniers monnaie à l'Abbaye au terme de Noël, et le pré de Sailles en Mussain contenant trois hommées.

Les Duvals (ou Les Anges). — Fondée par la famille Duval qui tenait une place importante dans la bourgeoisie de Redon et de Bains au dix-huitième, siècle. Temporel : Une pièce de terre au domaine des Guihard contenant 12 sillons et demi ; une demi-hommée de pré sous la douve de Mussain joignant le commun de Ressac ; une pièce de terre sur la grée en la frairie de Germiniac en Bains, contenant 8 sillons 14 verges ; 5 sillons 14 verges de terre au domaine du Brossay ; 2 sillons deux tiers au domaine de Saint-Jean d'Espileur, sans devoir de rente sauf la dîme et l'obéissance à l'Abbaye. Le sénéchal de Redon, Duval, possédait en 1775 la Bigotaye près de Saint Jean d'Espileur.

Le Fauhé. — Fondée le 17 octobre 1680 par Demoiselle Anne-Françoise Le Fauhé, épouse de Jean-Baptiste. Primaignier, sieur de la Bouexière et de la Haye, procureur fiscal et syndic de Redon.

De Fleurimont (appelée plus tard de Saint-Luc). — Fondée le 23 février 1536 par Roland Couriolle, Ecuyer, sieur de Fleurimont et de la Bigotaye en Redon et de la Fosse-Picquet en Bains, elle resta à la présentation de ses descendants, les seigneurs de Senac en Pipriac. Elle devait une messe basse par semaine et une messe chantée le jour de la Saint-Luc. Son temporel était de 7 sillons et 40 verges de labour près de là Croix de Fleurimont et un pré à Aucfer. Son chapelain devait 20 sols de rente à la seigneurie de Beaumont et « une journée à vendanger ». Son nom de Saint-Luc lui venait de ce que son temporel était voisin de la Douve Saint-Luc.

Les Fontaines (ou les Riallans). — Présentée en 1691 par Robert Riallan, descendant du fondateur, elle possédait deux hommées de pré et une oseraie au bout de la prée de Lanruas aboutissant à la rivière, 8 sillons de terre et vigne à Galerne joignant les terres de la Châtaigneraye, et une demi-hommée de pré en Messain joignant à la grande douve. Une messe basse par semaine.

La Fumerie. — Fondée vers la fin du dix-septième siècle, elle possédait une partie (boutique, chambre haute et grenier au-dessus) d'une maison appelée la Fumerie ; accolée à la face Ouest du clocher de l'église abbatiale Saint-Sauveur. Cette, maison, qui en 1654 appartenait à Jean. Thomas, était chargée au profit du « grand papier de l'Abbaye », conjointement avec une maison voisine, de 26 sols monnaie de rente à Noël et 12 deniers de « quize » à la Mi-Carême.

La Furetterie (autrefois Sainte-Barbe). — Fondée en 1492 par Daniel Bourdonnays, elle était présentée par le seigneur de Beaumont, et devait trois messes par semaine, à l'autel et chapelle Sainte-Barbe. Ses biens étaient situés « au village de Codilo, sous la Grée de Beaumont », et comprenaient maisons, jardins, vignes et portail, joignant la terre de la Furetterie [Note : La Furetterie était possédée en 1622 par Jean Fabron, sieur du Parc-Anger, tuteur de sa sœur Julienne. Elle appartint plus tard à la famille Brenugat de Belair], et devant à la seigneurie de Beaumont une rente de 23 sols 4 deniers.

Par ordonnance épiscopale du 23 décembre 1786, le service de cette chapellenie, réduit à une messe les dimanches et fêtes, fut transféré dans la chapelle domestique du château de Beaumont.

Les Hingants. — Elle avait dû être fondée par une famille de Glénac, car en 1691 le présentateur en était N. Sallé, de Glénac, et le chapelain missire François Doyen, curé (vicaire) de la même paroisse. Une messe par mois (aliàs sept messes par an) à l'autel de Toussaints. Temporel : une parcelle de pré « à la crevasse de Mussain ».

De Lestun. — Fondée vraisemblablement par un seigneur de Lestun, manoir situé en Cournon, peut-être par Jean Le Petit, seigneur de Lestun en 1640, qui appartenait à une famille redonnaise et avait épousé demoiselle Renée de Jouannesse. En 1691, le présentateur était René Rado, écuyer, seigneun de Cournon et de la Ville-Janvier, qui, acheta d'ailleurs le fief de Lestun, le 29 mars 1704, à Jean-François Gouro, seigneur de Pommery.

Elle devait une messe par mois (aliàs par semaine) à l'autel Saint-Sébastien. D'après l'abbé Luco, elle était desservie à l'origine d’une messe tous les seconds vendredis à l'autel de Toussaints, mais, le 10 octobre 1772, l'Ordinaire réduisit son service à vingt messes par an à cause de l'insuffisance de son temporel qui ne se composait que de trois parcelles de terre dans les Prés-Bas.

De Livouy et des Menarts. — Ces deux chapellenies étaient jointes, et le premier fabrique les présentait toutes les deux ; elles devaient soixante-quatre messes par an La seconde, fondée par Olivier Ménart, bourgeois de la ville, avait pour temporel 2 hommées de pré en Lanruas, sans aucun devoir sauf la dîme et l'obéissance.

Les Mauvoisins. — Fondée par N. Mauvoisin ou par Pierre Chesnay, elle devait une messe par semaine, le mardi, à l'autel du Rosaire, et possédait une maison payant 12 deniers de rente. En 1690, le présentateur en était Maître Jean Guérin.

Les Noës. — La maison des Noës en Redon lui avait donné son nom ; elle fut fondée par Roland Couriolle et demeura à la présentation de ses descendants, les seigneurs de Senac. Au XVIIIème siècle, elle fut jointe à celles de Fleurimont et de Saint-Clément, ayant le même fondateur. Son temporel se composait de deux « pièces de pré » aux Tonnes, l'une d'une hommée et demie, joignant le commun de Saint-Nicolas, l'autre d'une hommée au pré sauvage aboutissant au commun de Quinsignac, les deux pièces en la seigneurie de Redon en la Mée, sans devoir sauf la dîme et l'obéissance. Une messe par semaine.

Dom Jehan Pestel. — Fondée par le prêtre Jehan Pestel, elle existait déjà en 1543. Elle possédait une maison avec jardin au faubourg Notre-Dame.

De Pillart. — Citée seulement par l'abbé Luco comme étant à la présentation du premier fabrique, et devant une messe par semaine, le mercredi, à l'autel de la Trinité.

Le Pont. — Ce devait être une chapellenie fort imposante à en juger par ses murs d'enceinte qui existent encore et qui enclosaient une maison avec cour et jardin, une vigne et deux journaux de labour, au sud du chemin allant du Pont à Beaurepaire. Acquise en 1506, la terre du Pont appartenait en 1562 à Michel Mahé et Michelle Thebaud qui la vendirent quatre ans plus tard à François Davy et Perrine Tayart sieur et dame de la Tabariays. Leur fille, demoiselle Bernarde Davy, épousa Pierre Marcadé, alloué de Ploërmel, seigneur de Beaumont en Saint-Laurent (Morbihan). C'est elle qui, vers la fin du seizième siècle, fonda la chapellenie qui nous occupe, et la présentation en resta à ses descendants parmi lesquels les Le Gonidec et les La Bourdonnaye de Blossac.

Le Pont devait 2 sols monnaie de rente à la Chapellenie régulière de la Serche et 40 sols monnaie à la Pitance de l'Abbaye.

Primitivement la chapellenie devait deux messes par semaine au maître-autel le dimanche et un autre jour au choix du titulaire. Ce service fut réduit plus tard à une messe basse tous les dimanches au même autel et une messe de Requiem chantée le premier dimanche de novembre et le dernier jour de l'an.

De Port de Roche. — Existait en 1580, et avait été fondée probablement par un membre de la famille Lambert qui possédait dès le début du quatorzième siècle le manoir de Port-de-Roche en Fougeray (nunc en Ste-Anne-sur-Vilaine) et avait aussi à Redon les seigneuries de Cotart et du Rozay. Son temporel, consistant en une maison sise au faubourg Saint-Michel à côté de la maison de la Bascherie, devait 3 sols de reste au Grand Papier de l'Abbaye.

La Porte-Pislart (ou le Petit-Bocudon). — Ses d'eux fondateurs furent, à la fin du seizième siècle, le prêtre dom Pierre Jehan et maître Pierre Bibelet, sieur de la Porte-Pislart, de Bahurel et de la Gaudichaye, procureur à Redon et administrateur de l'Hopital. C'est pourquoi elle se desservait dans la chapelle de l’Hôpital, à raison de deux messes par semaine, le lundi et le mercredi.

La présentation en était au premier fabrique de la paroisse, et le temporel en comprenait une maison et 20 sillons de terre et vigne sous le manoir de la Porte-Pislart et au sud de celui-ci.

Les Préauberts (ou Les Trélohans). — La famille de Préaubert était fort ancienne à Redon ; on trouve Jehan de Preaubert notaire-passe en 1468, et ses descendants possédaient au seizième siècle le manoir de la Châtaigneraye.

En 1691, la présentation était à Marguerite de Kervérien, dame du Parc-Anger, qui par les Macé de la Loriérie descendait des Préauhert. Une messe par mois.

La Purennerie. — En 1508, par testament, Etienne Blanchard, surnommé « Puren », et Raoulette Gentil, sa femme, fondèrent cette chapellenie des deux messes basses par mois à l'autel du Rosaire, et en donnèrent la présentation au prieur claustral de l'Abbaye et à ses successeurs.

Temporel : Une maison à Port-Nihan,- chargée de 25 sols de rente à la Pitance de l'Abbaye, de 25 sols au chapelain de la chapellenie régulière de Saint-Marcellin, et de 18 deniers au Grand Papier ; un jardin près du puits de la Barre à charge de 3 sols de rente ; 20 sols de rente sur une maison faubourg Notre-Dame ; une demi-hommée de pré en Etriel.

Le Puyguérin (ou le Parc Anger). — Fondée le 28 juin 1602 par Jean Fabron, sieur du Parc Anger, du Puyguérin et de la Chaussée, la présentation en resta la propriété du Parc-Anger. Elle devait une messe par semaine dans la chapelle de ce manoir. La maison de son chapelain et les terres adjacentes furent réunies au XVIIIème siècle à la Communauté des Ursulines qui payèrent l'indemnité due à l'Abbaye aux lieu et place dudit chapelain, soit 15 sols tournois de rente à la chapellenie régulière saint Conwoïon. La métairie du Puyguérin est maintenant connue sous le nom de Petit Parc-Anger.

Les Riaillés. — Dès le XVème siècle la famille Riaillé faisait partie de la bourgeoisie de Redon. L'un de ses membres dut être le fondateur de cette chapellenie, que présentait en 1691 Mademoiselle de la Guichardaye. Elle devait une messe par semaine à l'autel Sainte-Anne, et son temporel comprenait un jardin sur les douves « en face des remparts » et plusieurs parcelles de terre au voisinage immédiat de la ville.

Les Robeils. — Fondée vers 1520 par dom Henry Robeil, promoteur de Redon. Gillette Robeil, son héritière, en porta le droit de présentation à la famille Mancel par son mariage avec Robert Mancel, A l'origine elle devait une messe basse le mercredi à l'autel Sainte-Barbe remplacé plus tard par celui de Toussaints.

Georges Robeil fonda une autre chapellenie chargée d'une messe basse le vendredi au même autel.

Le temporel comprenait une maison au port de Redon et un journal de terre et vigne au Clos Robeil ou Clos-Traversin, à Codilo, relevant de la seigneurie de Redon de 4 sols 10 deniers de rente et la dîme. En 1691 ce temporel pouvait rapporter cent trente livres par an.

Saint-Clément. — Fondée par Roland Couriolle, elle devait une messe basse par mois et une messe chantée avec diacre et sous-diacre, le jour de Saint Clément, à l'autel de Toussaints. Les seigneurs de Senac en Pripriac en avaient la présentation. Au XVIIIème siècle, on la joignit aux chapellenies de Fleurimont et des Noës qui avaient le même fondateur.

Saint-Georges. — C'est aujourd'hui la chapelle de la Congrégation. Fondée au XIVème siècle par les seigneurs du Plessix en Bains, leurs successeurs, les Couldebouc, seigneurs du Parc-Anger et de la Guilliennaye, en furent toujours qualifiés fondateurs ; mais la présentation des chapelains en avait été donnée par les Bénédictins, devenus propriétaires du Plessix, aux seigneurs de Lanruas et du Pesle. Elle devait une messe par semaine à l'autel Saint-Georges.

Son temporel comprenait une maison et jardin joignant d'un côté le cimetière Notre-Dame et d'autre côté « le chemin de Redon à la chapelle Saint-Michel » ; six hommées de pré en la prée d'Etriel qui « trajettaient » avec le Pitancier de l'Abbaye, joignant d'un bout le pré des Trois Cornières, d'autre bout la Vilaine, et d'un côté au Plancher des Epinettes ; le tout sujet à foi et hommage, c'est-à-dire noble. Le chapelain devait 4 sols monnaie par an à Noël au Grand Papier de l'Abbaye.

Saint Gilles et Saint-Hubert. — Nous n'avons aucun renseignement sur ces deux chapellenies.

Saint-Mathurin. — Fondée par un membre de la famille Le Coutelier qui possédait le fief de Penhoët en Fégréac, elle devait deux messes par mois au maître-autel.

Les Tréguinels (ou Sainte-Barbe). — Elle était présentée par les Le Gal de la Haye, et par conséquent en 1691 par le marquis de Legal, de la maison de Lanruas. Elle devait une messe par semaine.

(R. de Laigue).

Voir aussi : Les Chapellenies de l'église paroissiales Notre-Dame du Pesle.

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