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EGLISE BASILIQUE DE QUINTIN

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La vieille Collégiale de Quintin a fait place à une très belle église de style gothique, construite en 1887. Longue de 67 mètres, large de 27 mètres, cette église a les dimensions et la splendeur d'une cathédrale. Consacrée en 1930, elle fut érigée en 1933 en Basilique mineure. En 1934, la statue vénérable de Notre Dame de Délivrance fut couronnée au cours d'une fête inoubliable. Les richesses d'art ancien furent sans doute dispersées à une époque qui les appréciaient peu, et c'est infiniment dommage. On peut cependant admirer les fonts baptismaux (cuve en pierre du XIVème siècle), les gisants de Jean II et de Geoffroy III (XIVème siècle), les statues de Saint Jean-Baptiste et de Sainte-Madeleine, la chaire du XVIIIème siècle. Au moment de la guerre de 1939-1945, les mobilisés et prisonniers de guerre de Quintin firent encore appel à l'aide de la Vierge. Ce sont leurs offrandes qui ont permis la mise en place de la grande verrière du transept nord. Elle représente le couronnement de la Vierge au ciel et en parallèle, celui de Notre Dame de Délivrance en 1934. Autour du sujet central sont représentés les saints particulièrement honorés à Quintin, ainsi que les blasons des familles et des métiers de la ville (F. Potier).

La Basilique actuelle, ouverte au culte en 1887, a remplacé une Collégiale qui avait été construite à la fin du XIVème siècle, l'emplacement de la chapelle du château de Quintin. Cette chapelle avait accueilli, en 1250, la relique de la Ceinture de Notre Dame, apportée de Terre Sainte par le seigneur de Quintin, Geoffroy Botrel (ou Boterel).

Celui-ci, avec son frère Henri d'Avaugour, seigneur de Dinan, était parti en croisade avec le roi Saint Louis. L'expédition fut désastreuse, le roi fait prisonnier.

Geoffroy et Henri firent le voeu d'entrer en couvent s'ils échappaient à la mort. A leur retour, ils réalisèrent leur promesse : Henri fit de son château de Dinan un monastère (aujourd'hui l'Ecole des Cordeliers). Geoffroy devint aussi franciscain après avoir déposé dans la chapelle de son château la relique de la Ceinture de la Vierge qui lui avait été confiée par le Patriarche de Jérusalem (les vitraux autour du choeur et les peintures de la chapelle absidiale).

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

La chapelle du château, trop étroite, devra très rapidement être remplacée par « une collégiale » au début du XVème siècle. Un chapitre d'une dizaine de chanoines était au service de la collégiale et de la chapelle Notre-Dame d'Entre les Portes. Les chanoines habitaient les maisons aux portes sculptées dans la rue qui mène à la Basilique. L'église paroissiale se trouvait alors en dehors des murs de la ville fortifiée ; le porche et quelques pans de mur subsistent encore dans le cimetière actuel. Au milieu du XVIIIème siècle, la collégiale devint église paroissiale mais Saint Thurian demeure le protecteur de la paroisse (un autel lui est dédié dans le bas-côté nord. et un vitrail retrace un épisode de sa vie).

Au milieu du XIXème siècle, l'état de délabrement de la collégiale était devenu inquiétant et, il fut décidé, en 1864, de la rebâtir. Commence alors une longue période de discussion pour décider de l’implantation de la future église ; finalement, c’est l'emplacement de l'ancienne collégiale qui est choisi ; on souhaitait d'ailleurs conserver le chevet et la tour de l'ancien monument. Les événements retardent la réalisation du projet : une épidémie de choléra, la chute du commerce de la toile qui faisait la richesse de la ville, la guerre avec l'Allemagne .... Enfin, en 1883, la première pierre du nouvel édifice est posée et, en même temps, commence la démolition de la collégiale.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Première pierre de la nouvelle église au pied du contrefort, façade Nord.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Texte scellé dans la première pierre.

La mise en route du chantier a été longue mais, par contre, la construction sera rapide en 1887, la nouvelle église est bénite et les Quintinais, longtemps dispersés dans les différentes chapelles de la ville, retrouvent leur église paroissiale. De style néo-gothique, le nouvel édifice est de dimensions imposantes : la nef mesure 76 mètres de long, la hauteur sous voûte de 16 mètres et le coq du clocher s'élève à plus de 75 mètres.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Sur le tympan de la façade est représenté Geoffroy Ier Boterel en armure, la Vierge au centre et Robert de Saintonge, le patriarche de Jérusalem, ainsi qu'évêque de Nantes.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

   

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

   

De l'ancienne collégiale, on n'a pas conservé, comme cela avait tout d’abord été prévu, le chevet et la tour qui ne se trouvaient plus dans l'axe de la nouvelle construction. Les balustres de la tour ont été utilisés pour aménager les escaliers du terre-plein situé au nord de la Basilique. 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

En visitant l'édifice, arrêtez-vous devant le chevet qui vous dévoilera l'histoire de la relique à travers quatre fresques.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

La première fresque (Fresque n° 1), sur la gauche, représente la cérémonie de la remise de la relique par Robert de Saintonge à Geoffroy Ier Boterel. Les deux fresques à droite (Fresque n° 2 et Fresque n° 3) représentent le retour de croisade de Geoffroy Ier Boterel à Quintin. La dernière fresque (Fresque n° 4) raconte l'incendie de 1600. Cet incendie a été déclenché par un chanoine qui avait oublié d'éteindre sa chandelle, avant de s'endormir dans la sacristie.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Fresque n° 1

 Fresque n° 2

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 Fresque n° 3

 Fresque n° 4

On trouve aussi, dans l'église actuelle, des éléments qui proviennent de la collégiale : la chaire sculptée du XVIIème siècle et le Christ du pilier, les confessionnaux et les sièges des stalles, la cuve baptismale en granit du XVème sicle (le couvercle fut sculpté par la Loudéacienne Jeanne Manivel) et les bénitiers, coquillage géants apportés de la mer de Java.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

   

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Au cours de la démolition, on découvrit les gisants des seigneurs de Quintin. Ils avaient été retournés et servaient de seuil aux portes de l'ancienne collégiale. Ils ont été remis en valeur de chaque côté de la chapelle de l'abside.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

La décoration intérieure de l'église fut continuée après sa mise en service Les vitraux des bas-côtés représentent des scènes de la vie de la Vierge et différentes dévotions à Notre Dame ; ceux qui entourent le choeur racontent l'histoire de la relique : Assomption de Marie qui détache sa ceinture pour la remettre aux Apôtres, remise de la relique à G. Botrel et vœu d'Henri d'Avaugour du côté nord ; du côté sud, incendie de 1600 et découverte de la relique sauvée des flammes, reconnaissance du miracle par un tribunal ecclésiastique du miracle de 1871 et bénédiction du reliquaire porté par des soldats rescapés de la guerre de 1870.

Les vitraux de la chapelle absidiale regroupent ; autour de Notre Dame de Délivrance, Saint Joseph, l'ange Gabriel, un ange porteur du blason de Quintin et des personnages liés à l'histoire de la relique et du pèlerinage : le roi Saint Louis, Geoffroy Botrel, la bienheureuse Françoise d'Amboise, Saint Yves et Saint Vincent Ferrier.

Le vitrail du transept nord est plus récent : il a été réalisé grâce aux offrandes des mobilisés et des prisonniers de guerre 1939-1945 : il représente le couronnement de la Vierge Marie au ciel et, dans sa partie basse, le couronnement de Notre Dame de Délivrance à Quintin. Tout autour des scènes centrales sont évoqués les Saints particulièrement honorés dans nos paroisses et les blasons des familles et des vieux métiers de Quintin. Un petit vitrail, en face de la statue du porche, rappelle aussi ce couronnement. En effet, l'église a été érigée en Basilique en 1934 et la statue de la Vierge fut couronnée au cours d’une grande fête cette même année.

Chapelle Saint-Thuriau (située au Nord) :

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

   

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

   

Chapelle situées au Sud :

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

   

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

LA RELIQUE DE LA CEINTURE.  C'est un fin réseau de lin, à mailles inégales, dont il ne reste qu’un fragment d'environ 8 cm de côté. La relique porte les traces de l'incendie de 1600 mais elle avait été déjà réduite par le don d'une partie à la bienheureuse Françoise d'Amboise, épouse de Pierre II, duc de Bretagne.

Cette portion de la relique fut déposée à la cathédrale de Nantes et, au moment de la révolution, transférée à l'église d'Ancenis. Une photocopie de la Relique est actuellement exposée dans le tabernacle de l'autel de Notre-Dame de Délivrance.

Nota : " Comment dans le passé se présentait la Relique ? Elle était toujours recouverte de deux ou trois enveloppes d'étoffe précieuse, qu'on appelait ses « tuniques » et renfermée dans un coffret d'argent, fermé à clé. Ce reliquaire était déposé dans un coffre bardé de fer, à la garde du chanoine sacristain.Toutes les fois que des futures mamans demandaient la Ceinture, un prêtre la sortait avec respect du reliquaire et la portait aux pieuses clientes de Marie, qui la gardaient sur elles durant le saint sacrifice qu’elles faisaient offrir pour leur heureuse délivrance. En cas de danger grave, au moment de l'enfantement, il arrivait qu’on la portât à domicile. Aussi les chanoines de la Collégiale faisaient de fréquents voyages pour la porter dans maintes régions de la Bretagne " (F. Potier).

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : relique ceinture

Plusieurs fois sauvée du vol, épargnée par l'incendie de 1600, la relique a failli être victime de l'excès de dévotion des chrétiens. Au moment des naissances, certaines familles avaient le privilège d’emporter quelquefois fort loin, la relique de la Ceinture. Les uns et les autres n'hésitaient pas à conserver un fil ou même un fragment du tissu. Devant le risque de voir détruite, peu à peu, la relique, le roi Louis XIII, à la demande de l'évêque de Saint Brieuc, écrivit au Sénéchal du Goëlo pour ordonner que, désormais, la Ceinture ne puisse être confiée à des particuliers (voir le texte de l'ordonnance royale).

Nota : " Le respect dont fut toujours entourée la Relique de la Ceinture, la foi qu'elle suscita au cours des siècles, les dangers auxquels elle échappa sont déjà une indéniable garantie d'authenticité. Mais il y a mieux : un véritable miracle en sa faveur. Le samedi 8 janvier 1600, le chanoine Jacques Rault vint coucher, comme à l'ordinaire, à la trésorerie, au-dessus de la sacristie. Vers 11 heures du soir, le cri « Au Feu » retentit dans la ville. Des flammes s’échappaient de la toiture de la sacristie. On se précipite vers la porte de la sacristie. On l'enfonce... Trop tard, le sacristain était mort. Tout flambait. Impossible d'arrêter l'incendie. Calices, ostensoirs, reliquaire, tout était détruit. Quintin avait perdu son trésor ! On ne pouvait humainement conserver aucun espoir : plusieurs jours durant, le feu s'acharna sur les ruines. Le 18 janvier, le clerc tonsuré Julien Pichon est occupé à remuer les cendres et enlever les décombres. Tout à coup, il pousse un cri et appelle son oncle, Dom Charles Pichon, le nouveau sacristain. La Ceinture est là, au milieu des charbons encore fumants, intacte et seulement roussie légèrement à l'une de ses extrémités. Miracle manifeste ! C'était le 18 janvier. Le lendemain, toute la ville en liesse participa à une grande procession d'action de grâces. En 1611, Mgr. Melchior de Marconnay, évêque de Saint-Brieuc, fit ouvrir sur cet événement une enquête minutieuse, dont les pièces originales existent toujours dans les archives paroissiales " (F. Potier).

Nota : " Ordonnance de Louis XIII. Nous avons dit que la Relique de la Ceinture était parfois portée à domicile. Il arriva qu'un zèle indiscret et de coupables larcins la réduisirent un peu plus chaque jour. L'évêque de Saint-Brieuc s'alarma et ordonna qu'elle ne quitterait plus la Collégiale. De son côté, le Roi Louis XIII, écrivait à son Sénéchal du Goëllo de veiller à l'exécution de l'ordonnance épiscopale : « Il est de votre devoir, disait le vieux monarque, d'employer votre autorité à la conservation d'une si précieuse relique et de mettre ordre à ce qu’elle soit gardée avec le respect et l'honneur qui lui sont dûs » (Ordonnance du 12 Avril 1641). C'est depuis cette époque que l'on prit l'habitude, comme compensation, d'envoyer aux mères chrétiennes des rubans bénits, mis en contact avec la Relique " (F. Potier).

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

LES RELIQUAIRES. Conservée d’abord dans un coffre et enveloppée de plusieurs linges précieux, ses « tuniques », la Ceinture fut déposée, plus tard, dans un reliquaire d'argent : il fut volé par les soldats du duc de Mercoeur pendant les guerres de la Ligue, à la fin du XVIème siècle.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

   

Pendant plusieurs années, la relique fut confiée à un modeste reliquaire de bois. Au moment de la reconnaissance du miracle, après l'incendie de 1600 un nouveau reliquaire d'argent fut offert mais il sera confisqué lui aussi quand l'église fut profanée en 1790. Après la tourmente révolutionnaire, une copie du reliquaire volé reçut la Ceinture. Le grand reliquaire actuel, porté en procession le jour du Pardon a été offert à la suite du voeu de 1871, demandant la protection de Notre Dame au moment de l'invasion de la France par les troupes allemandes. Les dons furent abondants et permirent de réaliser la statue lamée d'argent qui accompagne le reliquaire le jour du Pardon.

Nota : " En 1790, le porche de la Collégiale fut dévasté, les statues renversées et vendues, les sculptures mutilées. La châsse d’argent qui contenait la Ceinture fut envoyée au creuset ; mais la relique fut sauvée, comme la tête de la statue de Notre Dame et une partie des archives capitulaires " (F. Potier).

Nota : " La Relique de la Ceinture se présente actuellement sous la forme d'un tissu réticulé, d'un réseau léger, à mailles inégales, de fils de lin gris d'une longueur de 8 centimètres sur une largeur un peu moindre. Elle est conservée dans un splendide médaillon en or ciselé, orné de pierres précieuses. Une photocopie de la Relique est exposée dans le tabernacle de l'autel de Notre Dame de Délivrance. Au cours de la guerre entre la France et la Prusse, la population de Quintin, guidée par le curé A. Guillemot, se mit sous la protection de Notre Dame et promit d'offrir un nouveau reliquaire pour la Ceinture de la Vierge. Réalisé en vermeil, ce reliquaire fut béni par l'évêque du diocèse en 1873. Le jour du Pardon, il est porté en procession avec la statue lamée d'argent, offerte en 1875 " (F. Potier).

L'ORGUE. L'orgue n'a pas été conçu pour la Basilique. Construit en 1880 par le facteur Claus, élève de Cavaillé-Coll, il fût placé comme orgue d'accompagnement à la chapelle des Ursulines de Quintin. Après son transfert à l'église paroissiale en 1909, il avait beaucoup souffert de l'humidité et de la poussière. Il a été totalement restauré en 1987, à l'occasion des fêtes du centenaire de la Basilique.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

LES STATUES DE NOTRE DAME DE DELIVRANCE. La statue qui est sous le porche d'entrée, couronnée en 1934 et toujours revêtue de son manteau de cérémonie, est vénérée depuis très longtemps. Elle fut détruite en 1790 par les révolutionnaires mais, cependant la tête de la Vierge fut sauvée et elle a été intégrée à la statue restaurée. Avant le couronnement, la statue était dans l'ogive au revers du porche. On l'appelait alors, comme lorsqu'elle était dans l'ancienne collégiale, la Vierge à la Quenouille : lorsque Quintin était un centre de tissage, les apprenties fileuses venaient toujours offrir leur première quenouille de lin à Notre Dame.

Nota : " A l'entrée de la Collégiale, il y avait un porche. Au centre, on y plaça une statue de Notre Dame, qui tout naturellement devint Notre Dame de Délivrance. En entrant dans l'église et en sortant, on ne manquait jamais de s'arrêter pour y faire ses dévotions (cet usage s’est conservé jusqu’à nos jours). Le premier argent que gagnait un apprenti, la première pièce de monnaie qu'un marchand recevait au début de la semaine, étaient offerts en hommage dans le tronc. Quand une jeune fille avait filé sa première quenouille, elle en faisait don à Notre Dame de Délivrance et la déposait à ses pieds, comme humbles prémices des travaux de toute sa vie " (F. Potier).

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Dans la chapelle de l'abside, au-dessus de l'autel, une autre statue très ancienne de Notre Dame de Délivrance, tenant à la main sa ceinture, provient de la chapelle de l'ancien couvent des Carmes de Quintin.

La statue lamée d'argent est la plus récente. Réalisée après le voeu de 1871, elle est portée en procession le jour du Pardon, le 2ème dimanche de Mai.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

   

 Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

LE STATUAIRE :

Nota : La Pièta était placée jadis sur la façade de la chapelle Notre-Dame d'entre les Portes pendant plusieurs siècles. A la destruction de cette chapelle, cette statue fut exposée à proximité dans une niche, au n° 2 de la Grande Rue. Restaurée en 2010-1011, elle a été installée dans la basilique Notre-Dame de Délivrance et bénite par l'évêque lors du pardon, le 8 mai 2011.

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

 

 Pièta.

 

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

     

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

 

 Sainte Marie-Madeleine

 

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

 

 Saint Jean-Baptiste

 

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

Statue de l'église-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

   

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 Lutrin

 Beffroi

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

  

VERRIERE AU FOND DE L'ABSIDE :

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : verrière de l'abside

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : verrière de l'abside

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : verrière de l'abside

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : verrière de l'abside

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : verrière de l'abside

 Vitrail 1

 Vitrail 2

 Vitrail 3

Le Roi Saint-Louis entouré de Saint Vincent Ferrier et de l'Ange Gabriel (vitrail n ° 1).

Notre-Dame de Délivrance entourée de Geoffroy Boterel et de l'ange portant le blason de Quintin (vitrail n° 2).

Sainte Françoise d'Amboise entourée de Saint Joseph et de Saint Yves (vitrail n ° 3).

Quelques vitraux :

Les vitraux ont été réalisés par l'entreprise Magen-Clamens & Bordeau d'Angers, à l'exception du vitrail du vœu de 1939-1945.

Sur le vitrail n° 5, vous pouvez voir : en partie haute, une rosace à neuf lobes représentant Dieu, en motif central se trouve le couronnement de la Vierge Marie, juste en dessous, est représenté le couronnement de Notre-Dame de Délivrance (29 juillet 1934) par Mgr. Serrand, évêque de Saint Brieuc et Tréguier. De chaque côté, nous observons des dates rappelant des événements historiques. Les personnages, de part et d'autres du vitrail, sont les Saints Patrons d'églises ou chapelles ou couvents ayant existé ou existant dans la paroisse de Quitin. En partie basse, nous retrouvons les blasons des vieux métiers pratiqués autrefois à Quintin, et enfin les blasons des familles liées à l'histoire locale.

Vitrail n° 6 : A gauche : Présentation de l'Enfant Jésus au Temple de Jérusalem. A droite : Epiphanie. Les mages viennent adorer Jésus à Bethléem.

Vitrail n° 8 : A gauche : Noël. Naissance de Jésus à Bethléem. A droite : Visitation de la Vierge Marie à sa cousine Elisabeth.

Vitrail n° 10 : A gauche : Saint Michel terrasse le dragon (symbole du démon). A droite : Jésus, fils de Marie, vainqueur du mal symbolisé par le serpent.

Vitrail n° 11 : A gauche : Jésus adolescent au milieu des savants du Temple de Jérusalem. A droite, la Sainte Famille fuit la haine du roi Hérode et se réfugie en Egypte.

Vitrail n° 12 : A gauche : 1871. Le curé Guillemot fait le voeu d'offrir un nouveau reliquaire. A droite : 1873. Bénédiction du nouveau reliquaire porté par les anciens de la guerre de 1870.

Vitrail n° 14 : A gauche :L'Assomption. La Vierge Marie détache sa ceinture et la remet aux apôtres. A droite : L'Annonciation. L'Ange Gabriel demande à la Vierge Marie d'être la Mère de Jésus, fils de Dieu.

Vitrail n° 15 : A gauche : En 1250 pendant la 7ème croisade avec le roi Saint Louis. Geoffroy Botrel, seigneur de Quintin, reçoit à Jérusalem, la ceinture de la Vierge Marie. A droite : En 1250, pendant la 7ème croisade, à la bataille de Mansourha, Henri d'Avaugour de Dinan, promet de transformer son château en couvent et de se faire moine Cordelier (nom donné aux franciscains).

Vitrail n° 17 : A gauche : Découverte de la relique miraculeusement préservée dans l'incendie de la sacristie en 1600. A droite : En 1611, le tribunal ecclésiastique reconnaît la protection miraculeuse de la relique.

Vitrail n° 18 : A gauche : Remise du Rosaire à saint Dominique (XIIIème siècle). A droite : Remise du scapulaire du Mont-Carmel à saint Simon Stock (XIIIème siècle).

Vitrail n° 19 : A gauche : Saint Antoine de Padoue. A droite : Notre-Dame de Montligeon, protectrice des âmes du Purgatoire.

Vitrail n° 20 : A gauche : 1934. Couronnement de la Vierge du Porche. A droite : Communion de Marie par l'apôtre Saint Jean.

Vitrail n° 21 : A gauche : Saint Joachim, Sainte Anne et Marie enfant. A droite : Sainte Anne d'Auray, patronne de la Bretagne.

Vitrail n° 22 : A droite . Mariage de Marie et Joseph au Temple de Jérusalem. A gauche : La Sainte Famille dans l'atelier de Nazareth.

Vitrail n° 23 : A droite : Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère. A gauche : Notre Dame des sept douleurs.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

 Vitrail n ° 4 Transept Sud.

 Vitrail n ° 5 Transept Nord.

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

 Vitrail n ° 6

 Vitrail n ° 7

 Vitrail n ° 8

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

 Vitrail n ° 9

 Vitrail n ° 10

 Vitrail n ° 11

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Vitrail n ° 12

Vitrail n ° 13

Vitrail n ° 14

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Vitrail n ° 15

Vitrail n ° 16

Vitrail n ° 17

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Vitrail n ° 18

Vitrail n ° 19

Vitrail n ° 20

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Vitrail n ° 21

Vitrail n ° 22

Vitrail n ° 23

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne) : vitrail

Vitrail du porche d'entrée.

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

  

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

   

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

   

LA FONTAINE DE LA VIERGE. La fontaine proche de la Basilique (située rue Notre-Dame) provient de la crypte de la chapelle Notre-Dame d'entre les Portes. Aujourd'hui détruite, cette chapelle servait encore au culte pendant les travaux de construction de la nouvelle église, entre 1883 et 1887. La statue de la Vierge, en pierre polychromée, est entourée d'anges et rappelle l'image de Notre-Dame des Vertus, rapportée de Palestine .par Henri d'Avaugour, frère de Geoffroy Botrel et son compagnon à la croisade de 1250, Cette statue est conservée à la Basilique Saint Sauveur de Dinan. Au n° 5 de la rue Notre-Dame se trouve aussi la maison du chapitre avec sa façade renaissante, ses encadrements de porte richement sculptées et sa corniche de toit qui rappelle les machicoulis des châteaux forts. 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

Eglise-basilique de Quintin (Bretagne)

 

LA DEVOTION A NOTRE DAME DE DELIVRANCE. Très vivante après l'arrivée de la relique à Quintin, la dévotion de Notre Dame a connu des moments de moindre intensité, encore que les familles ont toujours fait appel à la Vierge de Quintin pour demander une heureuse naissance. Remise en honneur après la révolution et surtout après le voeu de 1871, cette dévotion se manifeste tout particulièrement le jour du Pardon, mais aussi par de nombreux passages individuels ou en groupe à la Basilique, par les demandes de rubans bénits ayant touché la relique, par la confrérie et un courrier abondant qui multiplie les appels à l'intercession de Marie pour les familles.

Nota : les photos réalisées par Roger Frey sont la propriété du site infobretagne.com.

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