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LES FAITS DIVERS DE QUEMENEVEN

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Une délibération du Général de Quéménéven en date du 18 décembre 1740, rapporte que dans la nuit du 10 de ce mois le tonnerre était tombé sur la tour surmontée d’une flèche, que cette flèche s’était abattue en grand sur l’église ou chapelle de Kergoat, ruinant la toiture, renversant quelques piliers et rompant toutes les vitres qui étaient coloriées.

On décida d’une voix unanime qu’il fallait non pas réparer, mais reconstruire la chapelle dans un autre genre. Ainsi, au lieu d’avoir les fenêtres en pignon on jugea à propos de les mettre toutes sous la toiture, et ce pour éviter le désagrément de recevoir de l’eau dans l’église par les noues. Au lieu d’une flèche on adopta un clocher avec dôme. M. Bescond, recteur, fut donc chargé de faire dresser un plan et de le faire exécuter par les meilleurs ouvriers.

On mit la main à l'oeuvre en 1742 mais comme il n’y avait en caisse que 2.400 livres on fut obligé de faire un premier emprunt de 4.000 livres à la chapelle de Menez-Com, en Plomodiern, qui était à l’époque, en grande vénération. Plus tard on emprunta encore 4.000 livres à la même chapelle, et pour payer ces sommes on fit des quêtes et des souscriptions (Rapport de M. Desquatrevaux).

La chapelle de Notre-Dame de Kergoat fut donc remaniée en 1741. Elle s’élevait sur un terrain appartenant au marquis du Gage, seigneur de fief. La date de la construction de l’ancienne chapelle n’est pas connue. La vieille sacristie porte la date de 1675 [Note : En 1580 Christophe Le Mezl était gouverneur de la chapelle].

Voici quelques extraits d’un registre des délibérations du corps politique de Quéménéven, de 1764 à 1774, dont les feuilles sont la plupart en lambeaux (Archives de l'Evêché. Dossier Quéménéven).

12 juin 1764. — « Les dénommés cy-après composant le général de la paroisse de Quéménéven assemblés en la sacristie de la dite paroisse aux fins d’assignation de dimanche 3 de ce mois scavoir : Joseph Yvin, Louis Piriou, Rolland Coatmen, Yves le Bourveau, Guillaume Pocquet, Jean Pennaneach, Ambroise Thépault, Jean Piriou, Yves le Joncourt, 0llivier le Cozmao, Jean le Cozmao et Pierre le Nézet, les dits délibérants assemblée pour nommer et choisir des nouveaux fabriques et ont nommé et choisi les dénommés cy-après scavoir en l’église paroissiale Gabriel le Bourveau, de Kerouledan, en Kergoat, le Bot, de Kerafellien, en la confrérie du Saint Sacrement Gabriel Pennaneach, à la frérie du Rosaire Alain le Nodu, à Saint-Guénolé François du Lech, en la confrérie des agonisans Mathurin le Coz, de Lanelec. Pour faire la cueillette des rolles ont nommé pour la trève de Dioudeir Yves fils de Kerhuan, en la trève de Kerilis Hervé le Moal, de Leslia, en la trève de Quilligruc Yves Hascoet, de Kerarnec, en la trêve du Kergoat Thomas le Quiniou, de Penfrout le Jolec, en la trève basse René Lhelgouarch, de Porlec’h.

Ont de plus les mêmes délibérants, consenti au marché passé pour faire la tour du Kergoat avec Guillaume Salaun, demeurant en la paroisse de Saint-Mathieu, Quimper, entrepreneur de profession, scavoir le dit Salaun s’est obligé et s’oblige de lever une tour en dôme et d’y faire un escalier en pierre depuis le bas jusques à la chambre de cloches, de démolir l’ancien... depuis les fondements, de faire tirer toutes les pierres nécessaires, la chaux, en un mot de fournir toutes les choses nécessaires au batiment, la paroisse ne s’obligeant qu’aux charroys seulement, et sera donné au dit Salaun 150 livres quand il fera tirer les pierres, 150 livres à la Toussaint prochaine, 150 livres à la fin de février, et 300 livres au mois de mai, et le surplus à mesure que l’ouvrage avancera jusques à concurrence de 3.000 livres prix convenu pour cette tour qui sera complétée pour la Toussaint en un an, et ne pourra le dit Salaun faire tirer les pierres à une plus grande distance que la tombe de Queban [Note : Cette tombe se trouve sur la vieille route de Plogonnec à Locronan], ainsi fait et arrêté en la sacristie du dit bourg de Quéménéven sous les seings des dits Louis Piriou et Jean le Cozmao et Guillaume Salaun pour leur respect, celuy de Messire Jean-Joseph Maillard, recteur, pour Joseph Join, celui de Missire André Goascoz prêtre, pour Yves le Bourveau, celui de Messire René le Doaré, prêtre, pour Guillaume le Pocquet, etc... René Bourbria ».

10 août 1764. — On décide de transporter dans l’église paroissiale les archives de la chapelle de Kergoat, et de les y conserver, tant que dureront les réparations de cette chapelle.

7 septembre 1764. — Pierre Le Bot, fabrique, soldera Guillaume Salaün, entrepreneur, pour les travaux effectués au sujet de la tour, et cela sans qu’il soit besoin de réunir les délibérants.

28 décembre 1764. — Le sieur recteur remontre qu’il n’y a plus d’argent dans la caisse de la fabrique de Kergoat, qu’il faut emprunter pour finir l’ouvrage, ou renvoyer les ouvriers. Le recteur est autorisé à faire un emprunt de 1.200 livres aux meilleures conditions.

8 septembre 1765. — On est en mesure de se libérer de l’emprunt de 600 livres fait au chevalier de Keroullas, et des 600 livres prêtées par le corps politique de Locronan en vue des réparations de la chapelle.

10 novembre 1765. — « Vu la remontrance du sieur recteur au sujet d’une statue de la Très Sainte Vierge qu’il a désiré faire faire pour la décence des processions qui se font à la chapelle de Kergoat, pour exciter par là la dévotion du peuple à l’égard de la Très Sainte Vierge, les délibérants consentent que M. le Recteur fasse faire une portative et telle qu’il la jugera convenable et décente ».

5 octobre 1766. — Le Général charge Ambroise Thépault, fabrique de Kergoat, de rembourser les 600 livres empruntées à la fabrique de Locronan.

12 octobre 1766. — Les délibérants « sont convenus pour le blanchissage de l’église et chapelle de Kergoat avec Henry Guezennec, couvreur d’ardoise, pour 225 livres sans que le général s’oblige à lui fournir autre chose que la chaux et le sable seulement. Donnent les dits délibérants tout pouvoir à Ambroise Thépault, fabrique actuel, de payer le prix convenu pour ledit marché et donnera ledit fabrique 25 livres à Henry Guezennec lorsqu’il viendra commencer, 100 francs pendant les ouvrages dudit marché, et 100 francs après le marché accompli... ».

12 janvier 1769. — Quillien, du village de Trobalo, fermier de Notre-Dame de Kergoat, ayant fait un puits sans la permission du corps politique, s’est présenté à la séance et se voit condamné en punition de sa faute à donner à la chapelle de Kergoat 24 livres. Il obtient l’autorisation de bâtir une crèche, moyennant qu’il donne 24 livres de plus et qu’il plante deux douzaines de plants dans le cimetière de Kergoat aux endroits qui lui seront indiqués par le fabrique et par M. le Recteur. Il pourra construire un hangar sur son aire à battre pour une somme de 12 livres.

6 novembre 1769. — Le Général autorise « au sujet des orgues de la chapelle M. le Recteur, M. de Keroullas, et M. de Rozaven, procureur fiscal de Locronan, de passer marché aux meilleures conditions possibles pour leur réfection avec M. le Roy, facteur d’orgues de Rennes ». On prévoit à cet égard une somme de 1.600 livres.

29 mai 1770. — Pour répondre à l’arrêt de la Cour qui permet aux Généraux des paroisses de prendre dans leurs coffres les sommes nécessaires pour acheter « des bleds, pain et riz et autres comestibles » à distribuer aux pauvres, le Général de Quéménéven consent à ce que l’on prenne 150 livres à cet effet des mains du fabrique de Notre-Dame de Kergoat.

27 janvier 1771. — Les délibérants donnent pouvoir à Jean Hascoët, fabrique de Kergoat, de verser 1.600 livres à M. le Roy, pour avoir raccommodé les orgues.

12 mai 1771. — « Les délibérants pour s’assurer d’un organiste sont convenus avec le sieur Blanchard, organiste à Locronan, pour venir toucher celles du Kergoat toutes les fois qu’on chantera la grand'messe en la dite chapelle, comme il sera indiqué au sieur Blanchard selon la liste qui lui sera donnée, dans laquelle liste sera inséré : les dimanches, fêtes et jours ouvriers comme tous les lundis de Carême et la veille des deux pardons, le tout pour la somme de 120 livres par an qui lui seront payées par le fabrique de la dite chapelle ; sont convenus de plus les dits paroissiens avec le sieur Blanchard qu’on lui diminuera 3 livres par chaque absence à moins qu’il n’y ait de maladie personnelle ».

7 février 1773. — « Les délibérants après avoir examiné les plans présentés par M Poupon, sculpteur, et Mazier et Lanchou, menuisiers, tant pour une chaire à prêcher que pour deux autels à faire dans les ailes de la chapelle de Notre-Dame du Kergoat, ont adopté les plans du dit M. Mazier et ont réglé les conditions du marché à faire comme il suit, scavoir que tout sera exécuté en bon bois de chêne ou de chataigné sans aucun mélange c’est-à-dire que si l’on commence la chaire en chêne elle sera toute en chêne, et ainsi des autels, que la chaire à prêcher sera faite avant la mi-août prochaine, un tiers du prix fixé sera payé après la réception de la chaire, le second tiers après la réception du premier autel, le troisième tiers après la réception de l’autre autel, qui devra être placé avant la mi-août en deux ans ».

L’entrepreneur fournira clous, pates-fiches et barres de fer ; la croix que supporte le dôme de la chaire sera remplacée par un ange avec une trompe. L’ouvrage sera fait de bois secs et sains. C’est Lanchou qui est chargé de l’exécuter.

21 juillet 1774. — Les délibérants donnent tout pouvoir à M. le Recteur de faire faire deux tableaux pour les deux autels qu’on place actuellement au Kergoat, à un des autels le tableau du Saint Rosaire, à l’autre le tableau des agonisants, promettant le dit général approuver et trouver pour agréable tout ce que le dit sieur Recteur fera à cet effet.

A de plus le dit général donné pouvoir à Mathias Quillien, fabrique actuel de la chapelle, de passer marché avec Yves le Cevere, de la ville de Locronan, pour fournir une horloge pour le prix de 200 livres, promettant le dit Cevere en répondre pendant un an sans dédommagement, laquelle horloge sonnera l’heure, la demie et l'avant-coup, a conditionné le dit ouvrier d’avoir 21 livres d’avance.

2 thermidor an IV (20 juillet 1796). — Ce jour fut vendue, pour 790 livres, à Jérôme Albert, de Locronan, représenté par le citoyen Daniélou « une pièce de terre déclose sous bois de haute futaye appelée le placitre de Kergoat contenant sous fonds 140 cordes. Le dit bien dépendant de l’ex-fabrique de Quéménéven, acquis à la République comme provenant du ci-devant clergé ». Ce placître était évalué pour un revenu net de 35 livres, 17 sols, 6 deniers [Note : A propos du placître de Kergoat, signalons le puits profond qui s’y trouve en bordure de la route].

Le même jour est adjugée au même Jérôme Albert pour - 726 livres « la maison de Kergoat, terres et dépendances, appartenant à l’ex-fabrique de Quéménéven, et acquises à la République » (Archives départementales. Procès-verbaux d’adjudication des domaines nationaux. Reg. N° 10. Procès-verbaux n°s 1151, 1152).

19 thermidor an IV (6 août 1796). — Voici un extrait du procès-verbal de la vente de la chapelle et du cimetière de Kergoat :

« Nous, Administrateurs du Département du Finistère ..., avons vendu... au citoyen Noël Saliou, demeurant à Kergoat-Bian en la commune de Quéménéven, une chapelle ditte de Kergoat, un cimetière avec les arbres y étant, contenant trois cordes, vingt-deux pieds d’arbres existant dans la douve joignant le cimetière au couchant et en dépendant, sittué en la commune de Quéménéven, canton de Locronan, provenant du ci-devant clergé et non affermé en 1790 ... Le tout vendu pour la somme de 854 livres 4 sols. La chapelle valait, en 1790, 37 livres 5 de rente, le cimetière 8 livres 7 » (Archives départementales. Procès-verbaux d’adjudication des domaines nationaux. Reg. N° 10. Procès-verbal n° 14).

26 ventôse an VI (16 mars 1798). — Le village de Trobalo, propriété de Notre-Dame de Kergoat, tenu à titre de domaine congéable par Yves Quillien, suivant acte du 5 février 1782, est adjugé, après dix feux, à Yves Quillien, pour la somme de 45.700 livres (Domaines nationaux, n° 14).

3 pluviose an XII (24 janvier 1804). — La Fabrique a.cquiert le placître de Kergoat, par acte passé devant notaire, sans charge ni fondation (Archives paroissiales de Quéménéven).

10 germinal an XII (31 mars 1804). — Acquisition par la Fabrique du cimetière de Kergoat en vertu d’un contrat fait devant notaire ; signé Poquet, Blaise, Scordia, Louboutin, et enregistré le 2 janvier 1806 à Châteaulin (Archives paroissiales de Quéménéven).

5 floréal an XII (25 avril 1804). — M. Porlodec, recteur de Quéménéven écrit aux grands vicaires de Mgr. André : « La chapelle de Kergoat est aujourd’hui disponible. Elle est essentiellement nécessaire à l’exercice du culte dans cette paroisse. Son état de décence inspire la dévotion même ; l’on y a enterré de tout temps, et son cimetière est nécessaire à la succursale, vu le mauvais état des routes dans les saisons pluvieuses et l’insuffisance du cimetière de la mère église. Souvent l’office s’y célèbre, pendant le Carême tous les lundis, et il y a beaucoup de confessions ; de plus, à toutes les fêtes de la Sainte Vierge, même plus souvent. Elle est d’une utilité très grande au desservant, qui, à l’égard de ses malades, peut aisément leur porter le saint viatique, en y célébrant. L’éloignement de cette chapelle de la mère église la rend aussi nécessaire pour l’instruction des enfants. Elle a deux pardons par an également célèbres, et ces jours elle est fréquentée par un peuple innombrable, et par un grand nombre d’étrangers, qui y viennent apporter le tribut de leur reconnaissance. On y tient trois foires par an, où la dévotion à cette chapelle y attire beaucoup d’offrandes surtout en cierges ; ces jours, l’office s’y célèbre aussi. Nous vous prions donc, Messieurs les Grands Vicaires, de vouloir bien nous accorder votre protection auprès de Monsieur l'Evêque, pour qu’il lui plaise nous seconder de son approbation, et nous l’obtenir du gouvernement, vu le besoin qu’a Quéménéven de cette chapelle pour l’exercice de son culte » (Archives de l'Evêché).

9 septembre 1830. — Le Conseil de fabrique de Quéménéven vote 1.650 francs pour la réparation de l’orgue de Kergoat, et décide d’ouvrir une souscription dans la paroisse à cet effet.

18 janvier 1846. — Aliénation d’une parcelle du placître de Kergoat .pour les travaux du chemin vicinal de Châteaulin à Douarnenez.

3 octobre 1852. — Ce jour-là « le Conseil s’est réuni en séance ordinaire pour examiner et adopter le devis qui lui a été présenté pour la réparation de l’orgue de la chapelle de Kergoat. Considérant qu’il était urgent de réparer ce jeu d’orgues que l’on ne peut toucher depuis quelque temps, il avait fait venir M. Leyer, facteur d’orgues à Quimper. Cet artiste, après avoir examiné, pièce par pièce notre jeu d’orgues a fait son devis qui monte à 1450 francs. Mais il y a fait une réduction de 50 francs. Le Conseil donc, après l’avoir examiné dans toutes ses parties, a vu qu’il ne demandait pas un prix trop élevé. Il a donc conclu avec M. Leyer aux conditions énoncées dans son devis. Il lui a livré le jeu d’orgues avec tous ses accessoires pour être restaurés et mis en place pour le jour des Rameaux, 1853.

Le sieur Jean Rividic, propriétaire à Kerguéban et maire de la commune, qui a touché cet orgue depuis sa première restauration en 1830, s’est engagé à le toucher encore gratuitement, comme par le passé. Lorsqu’il sera empêché, il se fera remplacer par son fils qui a, à cet effet, reçu des leçons de musique aux frais de la fabrique chez M. Rolland, organiste de la Cathédrale de Quimper … » [Note : Au fils Rividic succéda comme organiste, en 1862, François Mauguen, de Tal-ar-groaz, qui compte aujourd’hui 82 ans et conserve encore sa belle voix. Fanch Mauguen fut sacristain de Kergoat de 1887 à 1912, après son père, François Mauguen, et son grand-père André Le Grand. C’est Yves Cariou qui détient ensuite ces fonctions vers 1928].

2 janvier 1857. — M. Desquatrevaux, recteur, répondant à une circulaire de M. du Marchallac'h relative au culte de la Sainte Vierge, adresse à l'Evêché un long rapport, fort documenté, sur la chapelle de Kergoat.

17 mars 1861. — En vertu des pouvoirs à lui conférés par le pape Grégoire XVI, avec la permission de Mgr. Sergent, et du consentement de M. Rolland, recteur de Quéménéven, l’abbé Dupont, recteur de Plogonnec, en présence de M. Rolland, de M. Larvor, vicaire à Cast, et de l’abbé Coadou, prêtre, érige solennellement le chemin de la Croix, à Notre-Dame de Kergoat.

7 mars 1886.  Le Conseil de Fabrique expose qu’il y a lieu de délibérer : 1) Sur l’urgence qu’il y aurait à abattre, dans le cimetière de la chapelle de Kergoat, dix-huit pieds d’arbres de différentes essences, lesquels arbres parvenus à maturité, sont un danger pour la chapelle et perdent chaque jour de leur valeur ; — 2) sur la nécessité de réparations à faire à l’église paroissiale, au prix desquelles réparations le prix de vente des arbres dont il s’agit plus haut serait utilement employé. Les arbres en question sont estimés 360 francs.

1890. — Les colonnes et murs de la chapelle sont débadigeonnés moyennant la somme de 1.800 francs.

10 avril 1899. — Dans une lettre adressée au Ministre des Beaux-Arts, le Recteur de Quéménéven, sollicite le concours de l'Etat en vue de la restauration des vitraux de la chapelle, classés comme monuments historiques (en juillet 1898) : « Cette vaste chapelle de Kergoat possède encore sept vitraux, dont un du XVème siècle et les autres du XVIème. Quelques-uns ont été bouleversés dans des restaurations maladroites, tous ont besoin d’être remis en plomb pour échapper à une ruine prochaine et imminente. Il serait à désirer que ces précieux spécimens de la peinture sur verre en Basse-Bretagne pussent être conservés ».

19 avril 1903. — Le soir du Pardon de la Quasimodo, des voleurs pénètrent dans la chapelle, en brisant le vitrail du fond du bas-côté nord.

1923. — Trois des anciens vitraux du côté midi de la chapelle sont réparés par M. Labouret, peintre verrier de Paris. .....

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