|
Bienvenue ! |
INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE PORDIC |
Retour page d'accueil Retour Ville de Pordic
On qualifie de pordicais les habitants de Pordic et les objets qui se rapportent à cette commune (J O, 30 mai 1931).
L'église de Pordic est maintes fois mentionnée dans les chartes de l'abbaye de Beauport à partir de 1202. Cette localité a le titre de paroisse dès 1229 (Anc. év., IV, notamment p. 46 et 87). La paroisse de Pordic, prieuré-cure de l’abbaye de Beauport et appartenant sous l’Ancien Régime au diocèse de Saint-Brieuc, a élu sa première municipalité au début de 1790. La commune de Pordic a cédé neuf villages à celle de Binic par l’ordonnance du 16 mai 1836. Avant cette date, son territoire allait jusqu’à la rivière de l'Ic, justifiant l'étymologie probable du nom de l'ancienne paroisse, appelée Port d'Ic en 1206 (même vol., p. 60) [Note : Avant 1836 l’Ic séparait Pordic du port de Binic (autrefois Benic = embouchure de l’Ic)].
Les principaux monuments anciens de cette commune sont :
1) L'église Saint-Pierre, reconstruite en 1853-1854 mais dans un des pignons du transept de laquelle a été réemployée la fenêtre du chevet de l'ancienne église (1786) ;
2) La chapelle Notre-Dame du Vaudic (peu après 1387), restaurée en 1614 ;
3) La chapelle Notre-Dame du Rosy (1785) ;
4) Le chapelle Sainte-Barbe du Précréhant, désaffectée ;
5) Le manoir du Précréhant (v. 1600), aujourd'hui ferme ;
6) Le manoir de Château-Croc (XVème-XVIème s.), aujourd'hui ferme ;
7) L'établissement de la pointe de l'Ermot (époque gallo-romaine).
Les pointes de Pordic ont été inscrites comme site le 25 octobre 1943. Ce Site comprend les parcelles C 1-9, 18-23, 30-31, 874-877, 895-907, 916-918, 963-972, 978, 981-994 ; D 1074, 1106-1111, 1146-1147, 1161-1172 et les terrains non cadastrés situés entre ces parcelles et la mer.
Pordic a connu plusieurs événements retenus par son histoire :
1) Vers 1200 la terre de Pordic a été détachée du Goëllo en faveur de Conan, fils cadet du comte Henri, de la famille des comtes de Bretagne (Anc. év., V, 85) ;
2) Vers 1260 la terre de Pordic passa à Margerie, femme d’Yvon de la Jaille ;
3) Vers 1420 la terre de Pornic échut à Marguerite de la Jaille, femme d’Hardouin de la Porte, baron de Vezins (M-et-L) ;
4) En 1535 Marthe de la Porte de Vezins épousa Jean le Porc de Larchat dont les descendants possédèrent par succession la terre de Pordic ;
5) Le 23 janvier 1618 Marthe le Porc de la Porte épousa Charles d'Andigné dont les descendants furent barons de Pordic (Généal. d'Andigné, 1971, p. 19) ;
6) Le 2 janvier 1710 Charles-François d'Andigné, marquis de Vezins, vendit la baronnie de Pordic à Jean-René-Français-Amalric de Bréhant, comte de Mauron (Généal. Bréhant, suppl., 1869, p. 121 - Arch. des C-du-N, B 93, fol. 27) ;
7) Le 24 mai 1734 Louis-Robert-Hippolyte de Bréhant, Comte de Plélo, baron de Pordic, fut tué à Dantzig (voir la notice de Plélo). Sa fille Louise-Félicité, héritière de la baronnie de Pordic, épousa le 31 juillet 1740 le duc d'Aiguillon, pair de France (Généal. Bréhant, 1867, p. 102) ;
8) Le 1er juin 1786 la première pierre de la nouvelle église Saint-Pierre fut posée par François le Saulnier de la Hautière, représentant du duc d'Aiguillon, ministre d'Etat (état civil). Cette pierre, récupérée lors de la démolition de l'église en 1836, fut utilisée comme première pierre de l'église actuelle en 1853 (Jollivet) ;
9) Le 6 mars 1853 fut bénie la première pierre de la nouvelle église Saint-Pierre. L'église fut livrée au culte le 15 août 1854 ;
10) Le 11 juin 1861 la nouvelle église Saint-Pierre fut bénie solennellement ;
11) Le 7 août 1979 un arrêté préfectoral déclara d'utilité publique les travaux de l'aérodrome en projet de Saint-Brieuc Armor. Cet aérodrome s'étendra principalement sur Pordic, où il occupera 75 hectares. Les autres communes intéressées seront Plélo, Plérin, Trémélair et Trémuson.
La baronnie de Pordic ayant appartenu aux mêmes seigneurs que le comté de Plélo à partir de 1710, on a donné dans la notice de Plélo, les biographies du Comte de Plélo (1699-1734) et du duc d'Aiguillon (1720-1788), qui furent aussi barons de Pordic. En dehors de ces personnages, les suivants se rattachent, aussi a Pordic :
1) Français Conen, sieur du Précréhant et de Saint-Luc, né vers 1560, commandant de l'infanterie de la garnison de Guingamp lors de la bataille de Cesson contre Saint-Laurent (1592). Il fut chargé en 1598 de la démolition de la tour de Cesson. Chevalier de Saint-Michel (1615), député des Etats de Bretagne auprès du Roi (1616), il mourut au Précréhant en Pordic en 1623 ;
2) Toussaint Conen du Précréhant, né vers 1600, fils du précédent, grand prévôt des maréchaux de Bretagne (1639), chevalier de l'ordre lu Roi encore vivant en 1671. Il fut l'ancêtre des Conen de Saint-Luc, de Rennes, dont plusieurs sont connus (Kerviler). L'un d'eux fut préfet des Côtes-du-Nord (1816-1819) puis député de ce département (1820-1827) ;
3) René-Jean Allenou de la Ville-Angevin, né à Pordic le 8 mai 1687, prêtre (12 mars 1712), recteur de Plérin (4 mai 1714). A ce dernier titre il fut directeur des Soeurs de la charité du Légué, qu'il installa au bourg de Plérin (achats des 5 févr. et 15 avr. 1720, 20 mars 1727). Il fut leur deuxième fondateur (après dom Leuduger), ayant fait approuver leurs statuts par l'évêque le 24 avril 1733. Il quitta Plérin en mai 1741 et gagna le Québec avec Mgr de Pontbriand. C'est là qu'il mourut à la fin de 1748. Sa nièce, Marie Allenou de Grandchamp, fut supérieure des Filles du Saint-Esprit en 1744-1777 (Documentation fournie par la Sr archiviste des Filles du St-Esprit - Dict. de biogr. fr.) ;
4) Pierre Odio des Baschamps (1749-1805), biographié dans la notice de Saint-Brieuc, fut prieur-recteur de Pordic de mai 1776 à juin 1791 ;
5) Louis-Marie-Félix Conen de Prépéan, né à Poitiers le 21 mars 1777, fils du seigneur de Prépéan en Pordic. En 1799 il vendit tous ses biens de Pordic. Il commença en 1808 ses recherches sur la sténographie et publia plusieurs éditions de sa Sténographie exacte (1813, 1815, 1817, 1822, 1833). Il mourut en 1837 (Illio, Variétés sténographiques, 1923). Son nom fut donné à une rue de Saint-Brieuc le 21 Février 1930 ;
6) Louis-Marie Olivier Epivent, né à la Ville-Auvray en Pordic le 30 juin 1805, prêtre (1829), professeur de philosophie au grand séminaire, curé de la cathédrale de Saint-Brieuc (1837-1859), sacré à Saint-Brieuc (20 nov. 1859), évêque d'Aire et Dax (1859), mort, vraisemblablement à Aire-sur-l’Adour (Landes), le 22 juillet 1876, inhumé dans la chapelle Notre-Dame de Buglose (comm. de Saint-Vincent-de-Paul, Landes). Il fit construire, à Saint-Brieuc, la chapelle Saint-Guillaume (1852-1858).
(Bulletin d'informations des maires).
© Copyright - Tous droits réservés.