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LE COUVENT DES CARMES (1383).

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§ I. — Le Couvent.

Le Couvent des Carmes fut fondé comme nous l'avons vu en 1383 par Hervé du Pont et sa femme Péronnelle, vicomtesse de Rochefort. On trouve les chartes de fondation de 1383 et deux chartes ducales la confirmant, l'une de 1383, l'autre de 1486. La construction fut un instant menacée ou tout au moins retardée par la mort de la dame du Pont, Peronnelle, survenue en 1383.

Jeanne du Pont, dame de Kerlizian et de Keruras, le prit alors sous sa protection.

Construit d'une façon modeste et cependant réputé comme l'un des plus beaux et des mieux situés que l'Ordre possédât en France, ainsi qu'il résulte d'un aveu fait par l'un des prieurs, en 1665, il fut embelli par les soins de Sébastien de Rosmadec, baron de Molac, curateur d'Hélène de Beaumanoir, dame du Pont, et surtout par l'évêque-écuyer Bertrand de Rosmadec (1416-1425) surnommé le bon prélat.

Ce fut dom Bertrand de Rosmadec qui édifia le cloître et le principal corps de logis où se trouvait le réfectoire.

Le cloître du XVème siècle était de style ogival. Les travées étaient constituées par une série d'intersections de cintres, formant des ogives trilobées avec trèfles évidés à jour ; les colonnettes, formées de légers meneaux, s'achevaient en arcs pleins s'enchevêtrant les uns dans les autres.

Les religieux complétant les bâtiments du couchant avaient construit une salle surmontée d'un dortoir joignant la place publique, ils en éprouvèrent des incommodités principalement les jours de marché.

Par acte du 10 janvier 1538, Jean du Quélennec, mort protestant vers 1553, leur céda une bande de 12 pieds de large sur cette place tout le long de leur logis, ils y bâtirent une muraille.

La bibliothèque des Religieux qui était fort importante a été pillée après la Révolution.

Quantité de portes s'ouvraient sur le cloître : une porte à arcade ronde, une plus grande ornée de belles ogives reposant sur des chapiteaux oeuvrés et 3 autres plus petites donnaient accès dans les vieux bâtiments.

Une porte ronde dans le clocher et une autre dans la sacristie.

Au centre du cloître, un puits monumental qui a aujourd'hui disparu.

Tous les biens de la communauté des Carmes furent vendus, excepté la sacristie et le chapitre. La maisn conventuelle, le cloître, les préaux, les cours, le grand jardin au midi, furent acquis par M. Férec.

La propriété des Carmes devint ensuite celle de M. Le Bihan-Durumain père. A sa mort, ses héritiers voulurent se défaire de cette belle propriété, et en mars 1879, offrirent à la ville de lui vendre le Couvent des Carmes moyennant la somme de 60.000 francs, mais en se réservant les pierres de taille du promenoir couvert.

La ville, en quête de terrains pour construire des écoles libres, en remplacement de l'école chrétienne tenue par les Frères au Château, chargea un architecte de Quimper, d'établir les plans et devis, qui donnèrent un total de 133.992 francs, honoraires de l'architecte compris. La ville acheta alors cette propriété.

En août 1880, M. Durumain notifia au Préfet du Finistère que si, pour le 15 septembre, le Département ou l'État ne lui achetait pas le Cloître du Couvent des Carmes, il l'enlèverait et le transporterait en sa propriété de Plonéour.

Précédemment, la ville avait exprimé le vœu que l'État fit l'acquisition de ce cloître pour le classer au rang des monuments historiques. Elle y aurait coopéré, pour une somme de 1500 francs, au maximum, l'entretien devant rester à la charge de l'État.

Le cloître fut démoli, et les pierres soigneusement numérotées, furent enlevées par le propriétaire et transportées à Plonéour-Lanvern, dans la propriété de la famille Beaupré.

En 1901, Mgr Dubillard, évêque de Quimper en fit l'acquisition et sur la fin de la même année, le magnifique cloître de Pont-l'Abbé était reconstruit à Quimper, au grand Séminaire de la route de Pont-l'Abbé, où on peut l'admirer.

M. le Chanoine Le Borgne étant aumônier du Likès et qui connaissait le cloître de Pont-l'Abbé pour s'y être promené alors qu'il n'avait que 17 ans, dînant un jour avec le propriétaire, apprit que les pierres gisaient dans ses champs, il le supplia d'aller le proposer à Mgr Dubillard qui agrandissait son Grand Séminaire et le marché fut conclu.

Depuis les lois spoliatrices de la séparation ce Séminaire est devenu caserne.

La ville de Brest avait voulu acquérir ce cloître pour orner une de ses promenades, les démarches n'aboutirent pas.

 

§ 2. — Les Religieux.

Qu'étaient-ce que ces Religieux Carmes qu'Hervé IV du Pont appelait pour instruire et catéchiser les hommes de ses domaines ?

L'Ordre des Carmes a pris naissance vers l'an 400, époque à laquelle des moines de Saint Antoine (+ 356) embrassèrent la règle de Saint Basile (+ 379), sous la conduite de Jean, Patriarche de Jérusalem.

D'après l'abbé Hemmer (Histoire de l'Église), « L'auteur de cette Société serait un Croisé de Calabre, Berthold, qui se retira, en 1156, dans la grotte où Elie et Elisée eurent leur oratoire, sur le Mont Carmel, et y vécut en ermite avec dix compagnons ». Il s'éleva de telles discussions au sujet de la participation que l'on voulut donner aux deux prophètes dans l'Ordre du Carmel, que le Pape ordonna, sous peine d'excommunication de ne pas approfondir cette question.

En 1220, Saint Albert, patriarche de Jérusalem, réunit les moines disséminés et les soumit à une règle unique. Cette règle était excessivement rigoureuse. Les Carmes portèrent d'abord un costume blanc, mais comme c'était la tenue des chefs sarrazins, ceux-ci, pour éviter les méprises pouvant résulter de cette similitude, leur ordonnèrent d'y mêler le brun et le noir. On les appela les Barrés à cause de leur chape ou manteau qui fut barré de blanc, de noir ou de tanné, tantôt en pal, tantôt en fasce.

Lorsque Saint Louis revint de Palestine en 1254, il en amena une demi-douzaine. D'Argentré dit que les premiers Carmes amenés en France furent établis à Ploërmel.

Bientôt cet Ordre se répandit dans toutes les parties de l'Europe. Il se multiplia à tel point que d'après quelques écrivains, on évalua leur nombre à cent quatre-vingt mille.

Leur règle s'étant relachée, Sainte Thérèse (1515-1582), aidée de Saint Jean de la Croix, entreprit la réforme des couvents de femmes et d'hommes, et les força à reprendre la règle que leur avait imposée Saint Albert. Son premier Général en Occident fut Simon Stock.

Le couvent de Pont-l'Abbé relevait, quant à la hiérarchie régulière, de la Province de Tours, où résidait son Supérieur général, il était gouverné par un prieur et autres officiers claustraux (prieur, sous-prieur, sacriste, procureur).

Voici les noms de quelques prieurs :
1411. — Guillaume Noël.
1552. — Jean François, bachelier en théologie.
1618. — Olivier Gandaine.
1629. — P. Cyprien.
1633. — Hugue de Saint-François.
1634. — Léonard de Saint-Denys.
1635. — Henry de Saint-Émérence.
1643. — Martinier de Saint-Jean.
1647. — Damascène de Saint-Joseph.
1660. — Joachim de Saint-Bernard.
1687. — Perrin de l'Assomption.
1720. — Aignan de Saint-Antoine.
1789. — Mathurin Jouhanic.
1790. — Colven.

Leur règle les obligeait à jeûner depuis l'Exaltation de la Sainte Croix (14 septembre) jusqu'à Pâques, excepté les dimanches ; à l'abstinence de toutes les viandes ; au travail manuel, et au silence étroit depuis Vêpres jusqu'à Tierces du jour suivant. Ils étaient astreints aux trois voeux. Ils exerçaient sur eux la flagellation trois fois par semaine, et ils devaient vaquer jour et nuit à la prière, sauf empêchement légitime. Défense leur était faite de rien posséder en propre. Ils s'employaient à l'enseignement des écoliers.

Les principaux religieux Carmes de la Province de Touraine se réunirent le 11 mai 1618 au monastère des Carmes de Pont-l'Abbé ils y tinrent leur chapitre provincial du 11 au 16 mai. (G. PONDAVEN. Le Chapitre provincial des Carmes de Pont-l'Abbé, 1618).

Vendredi 11 Mai : Messe du St Esprit, sermon, procession générale, aux chapelles Saint-Yves, Sainte-Marie-Madeleine et Saint-Jean.

Samedi 12 : Élection du Provincial...

Dimanche 13 : Procession générale à la chapelle de la Bienheureuse Marie de Lambour, à celle de Saint-Sauveur et de Saint-Laurent.

En 1628, les religieux des Carmes de Pont-l'Abbé étaient au nombre de dix-huit. —Treize moururent sur la fin de cette année d'une même maladie. Le Provincial envoya des Carmes de Rennes tant pour consoler les moribonds que pour établir une nouvelle colonie en février 1629 (Bulletin de la Société d'Archéologie d'Ille-et-Vilaine, 1892) :

« En 1633 peu après Pâques, la peste affligeant extraordinairement la dite Ville de Pont-l'Abbé et le voisinage ; à la maison du P. Hugues de Saint-François, prieur dudit Couvent des Carmes, les habitants firent un vœu à Ste Anne près d'Auray, à certains jours partirent dudit lieu du Pont tous les religieux dudit Couvent processionnellement la croix devant eux suivis de deux ou trois cent personnes, hommes et femmes de la dite Ville, et vinrent trois jours de chemin toujours en procession avec prières et chants en ladite chapelle de Sainte-Anne, près Auray, rendre leur voeu, et s'en étant retourné, la peste cessa en telle sorte que aucun en fut frappé, en mémoire de quoi, ils mirent un tableau en une chapelle de leur église qu'ils appelaient auparavant de Sainte-Barbe et à présent de Sainte-Anne en mémoire de ce miracle » (B. A., 1900- XXXXI-XXXXVII - L. V.).

Un document qui se trouve aux archives départementales du Finistère (1543) et qui remonte approximativement à l'année 1635, dit : « Que les religieux étaient à cette époque à peu près quarante, qu'ils faisaient dignement le service divin, au grand contentement et consolation de tous les gens de bien ».

M. Jartel, curé de Pont-l'Abbé (1829-1878) écrivait à Mgr Sergent, évêque de Quimper, le 5 septembre 1856 : qu'il avait un inventaire manuscrit de 1667 qui faisait connaître dans un petit préambule l'importance que le couvent des Carmes avait eu à certaines époques et les services qu'il avait rendus dans tout le pays et particulièrement à Pont-l'Abbé. Il y avait à cette époque trente religieux, dont dix-huit prêtres qui prêchaient, confessaient et catéchisaient tant en leur Église qu'ailleurs au temps de l'Avent et du Carême en breton et en français.

Il y avait dans l'Église des Carmes : Grand' Messe, Vêpres, sermon tant en breton qu'en français, catéchismes et instructions. Les religieux administraient souvent les Sacrements d'Eucharistie et d'Extrême-Onction aux habitants de la Ville de Pont-l'Abbé, située aux extrémités des paroisses qui la partageaient.

Ainsi l'Église des Carmes devint de fait la paroisse de Pont-l'Abbé, et les Religieux qui l'évangélisèrent pendant quatre cents ans y ont propagé et implanté le culte de Marie, objet principal de leur Institut. Il y avait une confrérie du Scapulaire d'hommes et de femmes, et chacune d'elles avait sa chapelle particulière.

Lors de la révolte du papier timbré en 1675, le Couvent des Carmes fut un jour envahi par une troupe de 8.000 hommes, qui visitèrent les greniers et les caves ; pour éviter le pillage, les Carmes durent signer le « Code Breton » et renoncer aux corvées qui leur étaient dues.

A la fin du XVIIIème siècle, le Couvent des Carmes, bien déchu de son antique prospérité, failli être évacué parce qu'en vertu du chapitre de la Congrégation de St Maure, il n'avait pas dix religieux, et un arrêt du Conseil d'État du 3 mai 1767 ordonnait de fermer les couvents qui ne comptaient au moins dix religieux.

La baronne Baud de Saint-Père et les députés de la ville obtinrent que par égard pour les services que ces religieux rendaient aux habitants trop éloignés des paroisse de Loctudy et de Plobannalec, les 8 moines restant ne fussent pas inquiétés.

Mgr Farcy de Guillé (1739-1772) avait songé à trancher les difficultés, d'une façon radicale en sollicitant la suppression du Couvent des Carmes pour établir une paroisse dans la ville de Pont-l'Abbé.

Les troubles survenus à cette époque dans les États de Bretagne obligèrent l'évêque à surseoir à son projet et les choses restèrent en l'état jusqu'à 1789.

A la révolution, il ne restait plus que 5 ou 6 religieux dans la maison. L'un d'eux le P. Gatien Le Lièvre, né le 8 Octobre 1734 à Louvigné de Bais, diocèse de Rennes, procureur des Carmes de Pont-l'Abbé, refusa le serment et se rendit volontairement à Quimper en Juillet 1793. Interné à Kerlot, puis aux Capucins de Landerneau en Juillet 1794, il fut du nombre des 29 prêtres qui furent dirigés sur Rochefort en vue de la déportation. Il mourut le 11 Octobre 1794 sur les pontons de Rochefort à bord du « Washington » et enterré dans les marécages du fort Vaseaux (Ile Madame).

Par contre, le Carme défroqué et renégat Marin Perdoux fut le meneur du parti révolutionnaire à Pont-l'Abbé ; après avoir rempli les fonctions de prêtre assermenté, il fut quelque temps vicaire à Lambour, il jeta le froc et à partir de février 1793 il s'intitule « Officier public, chargé de constater les naissances, mariages et décès des citoyens de la commune de Pont-l'Abbé, élu officier public le 7 janvier 1793 ».

Les Religieux, bien qu'encore en possession de leur monastère, avaient renoncé à la vie commune ; rendus à la vie civile, il conservèrent la confiance des habitants qui ne cessèrent pas de les considérer comme leurs seuls Pasteurs.

On comprend avec quelle facilité, le Carme Martin Perdoux put arriver à occuper les emplois qui exigeaient la plus haute confiance des partisans des idées nouvelles.

Le 20 février 1792 arriva le premier curé nommé à l'église des Carmes, déclarée paroissiale, il s'appelait M. Breton. Il se fit remarquer par son autoritarisme et son intolérance, méprisa les femmes et les filles des notables, suscita des ennuis à toute la population et se fit unanimement détester. Il refuse de se rendre à la municipalité lorsqu'il y est convoqué, sous le fallacieux prétexte que les têtes des membres du Comité ne lui plaisent pas.

L'Etablissement de la maison des religieux Carmes entraîna par la force des choses la concentration du service religieux entre leurs mains, l'influence des chapelains de Saint-Tudy en Pont-l'Abbé alla s'affaiblissant et vers la fin du XVIème siècle, ils furent chassés par les barons du Pont devenus Huguenots, et leur chapelle détruite.

Appelés à confesser les malades, à leur administrer les Sacrements, à inhumer, les principales familles dotèrent la Communauté de rentes perpétuelles et firent des fondations. (Bulletin d'Arch. du diocèse de Quimper, Mai-Juin 1926).

A la fin du XVIème siècle (1597) les revenus de la chapelle Saint-Tudy furent annexés au Monastère des Pères Carmes par Sébastien de Rosmadec, baron de Molac, tuteur d'Hélène de Beaumanoir, à condition de chanter deux grands'messes par semaine, l'une le Dimanche de l'office de Notre-Dame, et l'autre le Mardi du St Esprit, ce que Dom Charles de Lescoët, évêque de Cornouailles (1595-1614) ratifia et approuva.

Le 16 septembre 1622, Hélène de Beaumanoir et son mari Charles de Cossé, marquis d'Acigné, donnaient leur consentement à la donation précédemment faite.

« Le 15 février 1656, haute et puissante dame, Marie-Françoise de Guémadeuc, baronne du Pont, Rostrenen, Le Faou... étant venue visiter ses sujets de Bretagne... fit une aumône de 300 livres qu'elle donna aux religieux et fit fondation de 30 livres de rente à prendre sur la ferme de sa baronnie du Pont et ce pour dotation d'une basse messe les samedis, devant la Vierge ».

Les moines avaient un moulin à eau affermé 300 livres. Ce moulin appartint d'abord aux chapelains de Saint-Tudy, et il portait jusqu'en 1625 le nom de moulin des chanoines. Il passa avec l'ensemble des biens des chapelains au monastère des Carmes et fut appelé Moulin à mer et le petit Moulin. Il ne jouissait point du privilège de banalité, réservé aux moulins de la baronnie qui étaient dans le voisinage.

Par un aveu du 20 mai 1707, les religieux s'inféodent du droit de colombier et refuge à pigeons, arguant que les chapelains de Saint-Tudy avaient un colombier dont ils héritèrent. Ce colombier était dans la grand'rue, qui alors s'appelait rue Cornic.

Les Carmes avaient des biens en Combrit, Loctudy, Penmarch, Plobannalec, Plonivel, Plogonnec, Plomeur, Plomodiern, Plonéour, Plozévet, Pont-l'Abbé, Treffiagat, Tréméoc.

Ils possédaient des rentes en Combrit, Loctudy, Penmarc'h, Plobannalec, Pont-l'Abbé, Plomeur et Treffiagat ; des biens tenus en ferme en Plobannalec et Pont-l'Abbé ; des biens à covenant à Beuzec-Cap-Caval, Loctudy, Penmarc'h, Plobannalec, Plomodiern, Pont-l'Abbé, Tréguennec et Trégoat. (Archives départementales, 15 H. 19-55).

Parmi les bienfaiteurs figurent demoiselle Julienne de Jégado, dame douairière de Lestrédiagat ; noble Julien Brodier et Marguerite Palais, sieur et dame de la Tour ; Olivier Bolloré sieur de Kéradennec ; dame Catherine du Penhoat, douairière de Launay ; Le Bastard de Mesmeur ; de Rais, de Trévalot, Bouguéant de Tréminiou ; Le Breton de Kergaradec ; Coucault de Tréouguy ; de Kerouan de la Coudraye ; Furic de Penminy ; Glémarrec de Kerguélen ; Gouzien de Lannorogan ; du Ménez de Toulgoët ; du Juch ; de Kerraoul, de Coëtdero ; de Lestiala, etc.

Julienne de Jégado, dame de Lestrédiagat signe un acte de donation le 25 mars 1647, au P. Damascène de Saint Joseph, (Etude de M. Queinnec, notaire) .

Le 27 mars 1687, un acte est signé entre Hervé Le Pape et Catherine Le Coz, son épouse du village de Gonéauen, paroisse de Beuzec-Cap-Carval, et Perrin de l'Assomption, prieur, Albert de St René, sous-prieur, Marie de Ste Apolline, Étienne de St Quentin, Ange de St Joseph, Pierre de St François de Xavier, Lambert de St Guillaume, Urbain de St Front, Julien de St Jean, Bruno du St Esprit, Simon Scot de St Antoine, (Etude de M. Queinnec).

Les recteurs de Plobannalec et de Loctudy considérant les habitants de Pont-l'Abbé comme leurs paroissiens voulurent les faire contribuer aux réparations et à la réédification de leurs presbytères et églises, sur ce point ils eurent gain de cause.

Le 12 octobre 1694, il y eut un acte de transaction entre les paroissiens de la campagne de Plobannalec et les bourgeois et les habitants du Pont, passé devant Laurans, notaire royal, dont quittance signée : Hamon recteur.

Le 12 août 1691, le sieur Alline de Keralio, syndic, paya la somme de 150 livres à Yves Le Cossec, procureur terrien de la paroisse de Loctudy, pour les réparations du presbytère.

Curés de Pont-l'Abbé.

MM.
Vincent Le Moët, desservant… Mars 1803
curé………. Décembre 1803 - 1811
Querneau………… 1811 - 1829
S. Jartel…………  1829 - + 1878
Troussel…………… 1878 - 1889
Madec…………… 1889 - 1908
Sébastien Morvan……… 1903 - + 1917
Georges Le Borgne……… 1917 - 1933
Jean Kerfean……………… 1933

Vicaires de Pont-l'Abbé.

MM.
Le Daëron………………… Janv. à Déc. 1803
Goualic……………………… 1803 - 1819
J. L. Meillard………………… 1815 - 1817
Riou………………………… Juin à Nov. 1817
Loget………………………… 1818 - 1820
Le Boulch……………………… 1820 - 1822
Jartel……………………………… 1822 - 1824
Premel-Cabic………………… Nov. à Déc. 1824
Clech…………………………… 1824 - 1828
Disquatrevaux………………… 1828 - 1830
Pellerin………………………… 1830 - 1836
Boizard…………………………… 1886 - 1838
J. M. Dupont…………………… 1838 - 1845
F. M. Le Meur……………… 1841 - 1847
Maingant…………………… 1846 - 1851
Guesdon…………………… 1847 - 1849
F. M. Le Meur……………… 1849 - 1856
Ch. Chesnel………………… 1851 - 1855
Ch. Larvor…………………… 1855 - 1859
Le Roy………………………… 1856 - 1857
Savain………………………… 1857 - 1864
Couloignier………………… 1859 - 1861
G. Mao………………………… 1861 - 1876
Losach………………………… 1865 - 1866
Y. M. Jaffrés………………… 1866 - 1870
Moal…………………………… 1870 - 1885
Ch. Lequerré………………… 1871 - 1872
M. Salion………………… 1872 - 1874
Y. M. Com……………… 1874 - 1875
Yves Le Coz……………… 1875 - 1880
Le Han…………………… 1876 - 1878
Kernalèguen………… 1878 - 1880
Cloastre………………… 1880 - 1884
J. Balcon………………… 1880 - 1889
J. Maout………………… 1884 - 1890
L. Kerrest………………… 1885 - 1892
G. Héliès………………… 1890 - 1900
P. Pellé…………………… 1890 - 1891
J. Laurent………………. 1891 - 1893
F. Noël…………………… 1892 - 1906
J. P. Quèré…………… 1893 - 1913
J. Tanguy………………… 1900 - 1918
J. M. Cadiou…………… 1906 - 1907
F. M. Ruppe…………… 1907 - 1927
Y. Moré…………………… 1913 - 1934
J. Bernard auxiliaire… 1914 - 1915
J. L. Cabon auxiliaire …… 1915 - 1917
C. Milin auxiliaire ………… Avril à Oct. 1917
Y. Nédélec auxiliaire ............. 1917 — 1918
M. Gourvennec auxiliaire ....... 1918 — 1919
Quillevèré auxiliaire …… Mai à Sept. 1919
P. Berrou auxiliaire ……… Novembre 1926
Vicaire……………… Février 1927
V. Perrot…………………… 1934.

(L. LE NEUDER).

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