Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

ARMES ET DEVISES DE LA BARONNIE DE PONT-l'ABBE

  Retour page d'accueil       Retour page "Baronnie de Pont-l'Abbé"       Retour page "Ville de Pont-l'Abbé"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

D'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur (Sceau 1884).

La ville de Pont-l'Abbé, dès l'instant qu'elle cessa d'être la propriété des barons, vers 1626, époque à laquelle on la dénomme déjà « ancienne baronnie du Pont », n'eût pas d'armoiries propres. C'est bien à tort qu'on lui applique actuellement l'écu portant d'or au lion de gueules lampasse et armé d'azur.

Ces armes étaient celles des premiers barons du Pont et non celles propres à la cité.

Les barons qui se succédèrent dans la possession de la baronnie du Pont avaient leurs armes familiales, cependant on y remarque le lion du Pont, ce qui laisse largement supposer que ce devait être l'armoirie propre à la baronnie.

M. de Ritalongi dit qu'elles ne furent pas toujours ainsi composées, que primitivement elles furent : d'argent au vaisseau de gueules puis d'argent à trois poissons de gueules.

Ces armes figuraient sur les premiers vitraux de la première église des Carmes ; elles furent répétées sur les vitraux posés lors de la reconstruction en 1608, et elles existaient, paraît-il, après la Révolution.

Le vaisseau de gueules n'appartenait pas aux du Pont, la preuve en est que l'écu voisin sur les vitraux dont il est question plus haut, était mi-parti du vaisseau et mi-parti du Pont, ce qui indiquait un mariage d'une fille du Pont avec probablement un Trévalloët, ce pourrait être l'écusson d'Hervé de Trévalloët et de sa femme Catherine du Pont. (note de M. G. M.).

Les 3 poissons d'or sur fond de gueules sont des armes d'une branche de la famille de Rohan, dite Rohan-Chabot, armes parlantes, (les Chabots sont une espèce de poisson) et armes probables d'Hélène de Rohan épouse de Pierre du Pont. (note de M. G. M.).

La devise « Heb Ken » devait signifier « sans plus » ce qui voudrait dire « à moi seul je ferai mon travail. Je n'ai besoin de personne » « Heb chang » « sans rémission » n'est pas une devise mais un cri d'armes. (G. M.).

Le cri d'armes servait soit comme signe de ralliement dans le désordre d'une mêlée, soit pour encouragement, soit pour appeler au secours du chef, engagé parmi les bataillons ennemis.

Du Cange dit que tous les gentilshommes n'avaient pas le droit au cri d'armes ; c'était un privilège qui n'appartenait qu'à ceux qui étaient chefs et conducteurs de troupes, et qui avaient bannière dans l'Armée. Le cri d'armes s'est conservé dans les armoiries.

(L. LE NEUDER).

 © Copyright - Tous droits réservés.